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  • Ce qu'il faut savoir

    Le Sénat a trouvé les responsables du déficit

    Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron sont tous jugés responsables de la situation budgétaire déplorable de la France. Dans les conclusions du rapport d’information du Sénat sur le dérapage du déficit public, le "sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif" des deux précédents gouvernements est pointé par les sénateurs.

    Sous la direction du rapporteur général de la commission des finances Jean-François Husson (LR) et du président de la commission Claude Raynal (PS), la dégradation du déficit public entre fin 2023 et 2024 est passée au crible. Les chiffres sont terribles: lors du vote du budget 2024, la prévision de déficit était de 4,4% du PIB ; après un dérapage continu, il atteint les 6,1%. Soit environ 50 milliards en quelques mois.

    Dès les premières lignes, le rapport est sans appel: "Le gouvernement connaissait l’état critique des finances publiques dès décembre 2023, il aurait dû réagir vigoureusement et il ne l’a pas fait".  Dans le détail, la responsabilité d’Élisabeth Borne est avérée, selon le rapport, par son inaction après avoir reçu une note des ministres Le Maire et Cazenave qui proposent, le 13 décembre 2023, de "partager largement le caractère critique de notre situation budgétaire, à la fois au sein du gouvernement, mais également dans l’opinion publique, "en proposant" une série d’actions pour nous assurer de la maîtrise des dépenses l’année prochaine".

    Rien n’est pourtant fait. Les deux ministres sont également jugés responsables en n’ayant pas pris rapidement en compte les alertes de la direction générale du Trésor et de la direction du budget. Ils auraient aussi tenu un "double discours", car, "en mai 2024, les propos tenus par Bruno Le Maire et Thomas Cazenave devant le Sénat sont en totale contradiction avec ce qu’ils ont défendu au sein du gouvernement".

    Enfin, des décrets sont pris pour stopper des crédits, mais ne seraient que de la communication, puisque, "peu de temps après, le gouvernement décidait d’ajouter 16 milliards d’euros supplémentaires de crédits en dépenses en 2024, par reports de crédits non consommés en 2023".

    Emmanuel Macron, quant à lui, n’aurait fait que repousser et aggraver le problème: "La dissolution de l’Assemblée nationale, après le refus d’un collectif budgétaire, montre que le président de la République a choisi de repousser à plus tard les difficultés budgétaires auxquelles l’État était confronté, alors que la situation catastrophique des finances publiques imposait une action rapide".  

    Le résultat de sept ans de Macronie est sans appel: un déficit passé de 3 à plus de 6%.

  • La vidéo qui tue:

    hymnes nationaux chantés par les footeux français et par les Israéliens…

    Une horrible vidéo raciste, sioniste  et nationaliste circule sur les réseaux sociaux. On y voit, dans la continuité, les internationaux français et israéliens au moment des hymnes.

    Première surprise, aucun Blanc, sauf Théo Hernandez, dans l’équipe de France, et que des Blancs dans l’équipe israélienne.

    Deuxième surprise, lors des hymnes nationaux, on voit les Bleus bouger à peine les lèvres, et nous faire du play back, à l’exception du capitaine d’un soir, Ngolo Kante. Tandis que les Israéliens, tels des rugbymen français, chantent à gorge déployée leur hymne national.

    On cache au mieux d’autre part le fait scandaleux que l’hymne israélien a été sifflé par des pseudo-supporters français, venus pour en découdre avec les supporters israéliens.

    Cette différence spectaculaire rappelle un précédent, la finale de la Coupe du monde en 2006, opposant les Français aux Italiens. On n’a jamais entendu une équipe de France de football chanter l’hymne national "Fratelli d’Italia" ainsi. On voit même des supporters italiens lever le bras, pourvu que Thomas Portes et Raphaël Arnault ne tombent pas sur cette vidéo…

    Par contre, dans un registre semblable, nos rugbymen n’ont pas grand-chose à envier aux footballeurs italiens, mais la comparaison est accablante pour nos footeux bleus…

    Sans parler du match d’hier soir opposant les Français aux All Blacks, et leur fameux haka, avec une belle victoire de nos rugbymen, par 30 points à 29.

    Pour revenir au match de football France/Israël, exceptionnel reportage, pour "Frontières", ancien "Livre Noir" du journaliste Jordan Florentin, devant le stade de France. De manière surprenante, il arrive à interviewer des antifas, qui, pour une fois, lui répondent au lieu de chercher à casser son matériel ou de l’agresser. On sent malgré tout le reporter en permanence aux aguets, sur ses gardes.

    https://www.youtube.com/watch?v=Mp15wcItwJ0

    Mais l’essentiel n’est pas là, ce qui compte, c’est la dialectique des petits nazillons appelés antifas. Ils s’arrogent le droit d’interdire d’exister quiconque est qualifié de "fasciste" et "d’extrême droite" par eux, et paraissent convaincus en agissant ainsi de défendre les libertés.

    Ils multiplient les propos ouvertement négationnistes sur le 7 Octobre, et antisémites contre l’État d’Israël, justifiant toutes les attaques contre l’État d’Israël, et les agressions contre les supporters du Macchabi Tel Aviv à Amsterdam. Ils évoquent un génocide pour qualifier Gaza, et jugent qu’Israël pratique l’apartheid.

    On sent chez ces jeunes personnes haineuses un formatage et une haine qui les rendraient capables des pires pratiques totalitaires, qui oscillent entre le goulag pour les opposants, voire les camps de concentration pour les sionistes.

    Mais bien sûr, la main sur le cœur, ils jurent que les seuls racistes sont d’extrême droite, et que les antifas combattent tous les racismes. Ben voyons!

    Paul Le Poulpe

  • Honneur aux Français de 14-18

    Le clairon sonne au loin, forçant les fatigues.

    Des regards morts sur des visages meurtris

    Se lèvent, affirmant le doute, l’incompris.

    Des larmes s’écoulent rompant l’immense digue.

     C’est un soleil et non le temps d’une boucherie

    Qui, ce jour, se lève. Des ombres s’avancent,

    Le long des tranchées de la désespérance.

    De la terre, s’ouvrent des bouches noires de carie.

    Le clairon balaye les frontières de mort.

    Des cris et des rires venant de l’ennemi,

    Se mêlent aux joies de tous nos soldats amis.

    Oubliée la haine, le désespoir et les torts.

    Des tranchées sortent des hommes vivant sous terre,

    L’uniformes invisibles, ils regardent le ciel.

    Le clairon sonne la fin des combats. Si fier.

    Redonnant la vie, face au monde fou et cruel !

    Les hommes titubent. L’officier devient le frère.

    Les larmes écoulant le trop plein de haine

    Les rancunes, les frères morts laissés en terre

    La guerre est finie. La paix entre en scène.

    Ils reviendront dans leurs foyers ces gueules cassées

    Ces soldats d’une guerre civile. La Grande Guerre !

    Guerre ou l’Europe entière s’est suicidée

    Apportant un siècle de lutte et de misère.

    Le clairon sonne la fin des combats, la paix !

    L’avenir porte un nom. L’espoir d’une autre vie!

    Une vie qui retrouve un prix. Souvent oublié !

    Ce jour à un autre goût. La guerre est finie.

  • Immigration: y'a bon, miam, miam!

    L’immigration clandestine et irrégulière est une véritable mine d’or pour quelques dizaines d’avocats, toujours les mêmes qui, pour certains, sans elle, n’arriveraient peut-être même pas à payer le loyer de leur cabinet :

    – Recours contre un refus d’expulsion d’un OQTF  : 1 400 euros

    – Suspension d’un titre de séjour : 900 euros – recours 1 500 euros

    – Rejet d’une demande de naturalisation : 600 euros – recours 1 200 euros

    (Pour le recours hiérarchique obligatoire)

    – Refus de visa : 600 euros

    – Référé contre refus de visa : 1 500 euros

    – Document de circulation pour un mineur étranger : 240 euros

    Et j’en passe car ce serait trop long.

    Mais qui règle ces frais d’honoraires qui se chiffrent en dizaines de milliers d’euros? Pas les malheureux migrants, certes, mais des centaines d’associations, d’ONG et, probablement, des fonds venus de l’étranger.

    Associations et ONG qui bénéficient de millions de subventions offertes par nos ministères, donc par nos impôts – et taxes nombreuses et diverses – donc par Nous.

    J’aimerais bien que l’un de nos avocats se penche sur le sujet, le confirme et nous procure davantage de précisions! Car les nouvelles décisions très volontaires de notre ministre de l’Intérieur ne changeront rien à cette manne qui nourrit une partie de cette profession depuis des décennies.

    Et je doute fort que notre nouveau ministre de la Justice s’y intéresse.

    Manuel Gomez

  • Taxe d’habitation: le retour…

    La taxe d’habitation, créée en 1974, permettait de financer les services publics au niveau des communes. Elle contribuait par exemple à financer des dépenses sociales et scolaires, des équipements sportifs et culturels ainsi qu’à l’entretien de la voirie. En 2017, pour sa dernière année pleine, elle avait rapporté 22,3 milliards, dont 15,2 étaient revenus aux communes.

    Sa suppression progressive pour les résidences principales, entre 2018 et 2023, a été présentée par Emmanuel Macron comme un gain de pouvoir d’achat. L’État était censé compenser à l’euro près le manque créé pour les finances des collectivités locales, mais les communes ont depuis augmenté leur taxe foncière, de 20% en moyenne entre 2018 et 2023, selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers, pour pallier le manque de financement. Et pour le budget 2025, les moyens alloués aux collectivités locales par l’État devraient diminuer de 6,5 milliards d’euros l’an prochain. Dans ce contexte, plusieurs responsables politiques militent ouvertement pour un retour de cette taxe.

    À gauche, le député LFI David Guiraud a déposé un amendement dans le cadre de l’examen du budget afin de rétablir la taxe d’habitation sur les résidences principales pour les 20ù des ménages les plus riches. L’idée est également portée par Jean-François Copé (LR) et de nombreux élus locaux.

    Catherine Vautrin, ministre en charge des Collectivités, songe à une nouvelle taxe d’habitation avec un autre nom: "Sans recréer une forme de taxe d’habitation, responsabiliser chacun sur l’importance du coût me paraît correspondre à une exigence dont on ne peut pas se passer", argumente-t-elle, expliquant qu’il "faut réfléchir à une participation possible au fait de vivre dans la ville ou le village".

    "Chaque foyer l’acquitterait et son montant pourrait représenter seulement quelques euros par mois pour les foyers les plus modestes sans peser sur la fiscalité. On pourrait même prévoir un mécanisme pour ne pas en faire un impôt supplémentaire en permettant, par exemple, que cette ‘cotisation territoriale universelle’ soit soustraite de l’impôt sur le revenu", propose André Laignel, vice-président de l’Association des maires de France (AMF). Une idée qui pourrait coller avec l’objectif de Catherine Vautrin: que le taux global de prélèvements obligatoires "n’augmente pas". Un vœu pieux

    Avec 3 200 milliards de dette, la marge de manœuvre du gouvernement est nulle. La dégradation de la dette de la France par les agences de notation majore les taux d’intérêts de nos emprunts sur les marchés internationaux. Alors qu’il était interrogé sur le dérapage du déficit public français, le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a récemment averti le gouvernement français qu’il ne fallait "pas plaisanter" avec "la crédibilité des finances publiques vis-à-vis des marchés financiers". "Nous devons réduire de manière crédible notre déficit et notre endettement afin de pouvoir nous financer de manière stable et efficace", a-t-il souligné, dans une référence implicite aux hausses de taux d’intérêt sur les marchés qui augmentent le coût du financement des pays très endettés comme la France.

    La seule manière de "rester crédible" est d’augmenter les impôts des Français, alors que notre pays doit déjà supporter le plus important taux de prélèvement obligatoire de l’OCDE.

     

    Henri Dubost