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Education - Page 29

  • Voila des gens très

    fins d'intelligence qui doivent ABSOLUMENT entrer dans la C.E. pour nous enseigner la bienséance, la tolérance et l'intelligence…

    Turquie-France: la Marseillaise copieusement sifflée par le public turc

    La Marseillaise a été copieusement sifflée par une partie du public du stade municipal de Konya avant le coup d’envoi de Turquie-France, match comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2020. L’ambiance est bouillante. Et hostile.

    Les champions du monde en terrain hostile. Les joueurs de l’équipe de France ne sont pas spécialement les bienvenus au stade municipal de Konya, où ils affrontent la Turquie à 20h45 pour le compte des qualifications de l’Euro 2020. Déjà lors de leur entrée sur la pelouse pour l’échauffement, Hugo Lloris et ses partenaires avaient été copieusement sifflés par une partie du public.

    Ces huées sont revenues durant La Marseillaise.

    (…) BFMTV

  • Macrouille nous ment: la preuve

    La fameuse lettre qu'il a lu hier, devant le monde entier…

    La lettre intégrale (Les extraits en caractère gras n’ont pas été lus par le président Macron):

    "Besançon, prison de la Butte (Doubs)

    26 septembre 1943

    Chers parents,

    Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez bien encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.

    Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, [ce] que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces quatre-vingt-sept jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis et, souvent, je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez douter de ce que je vous aime aujourd’hui, car avant, je vous aimais par routine plutôt mais, maintenant, je comprends tout ce que vous avez fait pour moi. Je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être, après la guerre, un camarade parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué: j’espère qu’il ne faillira point à cette mission désormais sacrée.

    Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement mes plus proches parents et amis, dites-leur toute ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, mes tantes et cousins, Henriette. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur6 du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant mes camarades du lycée. À ce propos, Hennemay me doit un paquet de cigarettes, Jacquin, mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez le “Comte de Monte-Cristo” à Emeurgeon, 3, chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice Andrey de La Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois.

    Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon cher Papa, mes collections à ma chère maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.

    Je meurs pour ma patrie, je veux une France libre et des Français heureux, non pas une France orgueilleuse et première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.

    Que les Français soient heureux, voilà l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.

    Pour moi, ne vous faites pas de soucis, je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout et je chanterai “Sambre et Meuse” parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’a appris.

    Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N’admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur les “trois petits nègres”, il en reste un. Il doit réussir.

    Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée, mais c’est parce que j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort, j’ai la conscience tellement tranquille.

    Papa, je t’en supplie, prie, songe que si je meurs, c’est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi ? Je meurs volontairement pour ma Patrie. Nous nous retrouverons bientôt tous les quatre, bientôt au ciel. Qu’est-ce que cent ans ?

    Maman rappelle-toi :

    “Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs Qui, après leur mort, auront des successeurs.”

    Adieu, la mort m’appelle, je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est dur quand même de mourir.

    Mille baisers. Vive la France.

    Un condamné à mort de 16 ans.

    1. Fertet.

    Excusez les fautes d’orthographe, pas le temps de relire.

    Expéditeur : Monsieur Henri Fertet, Au ciel, près de Dieu. »

     

     

     

  • Monstrueuse tache indélibile...

    de la grosse conn... des curés de France!!!

    Prière islamique aux Invalides, des militaires signent une lettre ouverte

    "À force de tout voir l’on finit par tout supporter… A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver!". Saint Augustin

     

    Monseigneur,

    Pour la première fois de son histoire, et nous l’espérons ardemment, pour la dernière fois, l’appel à la prière islamique a été chanté dans la cathédrale des Invalides pour le vingtième anniversaire de la “paix” au Kosovo le mercredi 22 mai dernier.

    L’Adnan sunnite a ainsi été chanté dans l’enceinte de l’Eglise des Soldats. En voici, pour mémoire, les paroles:

    NON et NON, je refuse d'inscrire ces paroles ineptes: vive la laïque!

    Certes on nous dira qu’il s’agissait d’un "concert pour la paix intitulé “L’homme armé, messe pour la paix” de Karl Jenkins, chanté par le chœur et l’orchestre de la "Philharmonic" du Kosovo, organisé à l’initiative de “l’ambassade de la république du Kosovo” pour marquer le vingtième anniversaire de la “fin” de la guerre au Kosovo et “rendre hommage sans considération ethnique à la France et à l’armée française qui ont contribué à la paix dans les Balkans” selon les mots de “l’ambassadeur du Kosovo” à Paris, M. Qëndrim Gashi. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une profanation, infiniment scandaleuse autant que douloureuse à nos cœurs d’officiers et sous-officiers français et chrétiens.

    Nous savons bien sûr que le Diocèse aux Armées est utilisateur et non affectataire de la cathédrale Saint Louis des Invalides. C’est le Musée de l’Armée qui en est l’affectataire (islamo-collabo!!!) et nous savons également que le Diocèse n’est pas décisionnaire des "concerts" qui s’y déroulent et n’a pas été associé au contenu du présent "concert" organisé sous l’égide de l’ambassade du Kosovo à Paris.

    Sans préjuger des responsabilités qui seront établies dans cette affaire, et notamment celles de l’autorité décisionnaire, sans insister sur le caractère douteux de la soirée de concert ainsi organisée par le représentant d’un État pour le moins controversé, certes reconnu par la France mais non reconnu par l’ONU, il apparaît aux signataires de cette lettre qu’il y a là un événement d’une gravité exceptionnelle: le coran psalmodié (en chaire!) dans une église catholique, et quelle église! La Cathédrale des Soldats!

    Par ailleurs, il nous semble indispensable qu’à l’avenir le Diocèse aux Armées soit désormais systématiquement saisi par les autorités décisionnaires de toute demande d’organisation de "concert" ou autre événement "artistique" dans ce haut lieu de la Foi chrétienne, si symbolique et important pour nos Armées françaises.

    En espérant que vous nous ferez connaître les suites réservées à notre demande, nous vous prions, Monseigneur, de bien vouloir agréer l’assurance de notre très respectueuse considération.

    Les officiers généraux, les officiers supérieurs, les officiers et sous-officiers soussignés:

    GAR (2S) Frédéric BETH, GCA (2S) André-Marie d’ANSELME, GCA (2S) Claude ASCENSI, GCA (2S) Henry CLEMENT-BOLLEE, GCA (2S) Bruno CLEMENT-BOLLEE, GCA (2S) Michel FRANCESCHI, GCA (2S) Bertrand de LA CHESNAIS, GCA (2S) Louis-Marie CHEVRE, GCA (2S) Maurice LE PAGE, CG1 (2S) Philippe BEYRIES, GDI (2S) Philippe CHATENOUD, GDI (2S) Jacques DARCOS, GDI (2S) Michel FRUCHARD, GDI (2S) François GAUBERT, GDI (2S) Jean MAURIN, VA (2S) François de PENFENTENYO, GDI (2S) Claude REGLAT, GDI (2S) Henri ROURE, GDI (2S) Jean-Pierre SOYARD, GBR (2S) Yves BERAUD, GBR (2S) Dominique CHRISSEMENT, GBR (2S) Bernard COCHIN, GBR (2S) André COUSTOU, GBR (2S) Frédéric DRION, GBR (2S) Roland DUBOIS, GBR (2S) Marc de FRITSCH, CA (2S) Claude GAUCHERAND, GBA Daniel GROSMAIRE, GBR (2S) Christian HOUDET, GBR (2S) Marc JEANNEAU, GBR (2S) Etienne LECLERE, GBR (2S) Bruno LE FLEM, GBR (2S) François LEGRIER, GBA (2S) Antoine MARTINEZ, GBR (2S) Jean-Paul MICHEL, GBR (2S) Marc PAITIER, GBR (2S) Jean-Bernard PINATEL, GBR (2S) Jacques RAYMOND,

    COL (ER) Jean ALLARD-MEEUS, MC1 (ER) Patrick BARRIOT, COL (ER) Yannick BLEVIN, CV (ER) Jean BROCH, CV (H) Jean de CORBIERE, COL (ER) Alain CORVEZ, COL (ER) Jean-Jacques DOUCET, COL (ER) Dominique DUVAL, COL (ER) Jean-Baptiste de FONTENILLES, COL (ER) Jacques de FOUCAULT, CV (H) Xavier GUILHOU, MC1 (ER) Patrick GUYON, COL (H) Patrick HAYS, COL (ER) Jacques HOGARD, COL (ER) Patrick LALLEMAND, COL (ER) Xavier MASSON-REGNAULT, COL (ER) Philippe MIAILHES, COL (ER) Georges MICHEL, COL (ER) Jean-Jacques NOIROT, CRC1 Jean-Claude PHILIPPOT, COL (ER) Frédéric PINCE, COL (ER) Philippe RIDEAU, COL (ER) Michel ROBARDEY, COL (ER) Henri de SAINT BON, CV (ER) François SAVY, COL (ER) Gildas SONNIC, CRC1 (ER) André SUTY, COL (ER) Gérard VANSTENNE, COL (ER) Patrick VAUGIEN, COL (ER) Thierry VINCENT,

    LCL (ER) Arnaud d’ANSELME, LCL (ER) Georges BENINTENDI, LCL (ER) Michel BOUZY, LCL (H) Jean BRULE, LCL (ER) Bernard CHAIN, LCL (ER) Gilles DEMOL, LCL (ER) William DUBOSQ, LCL (ER) Pierre-Marie FERRAN, LCL (ER) Philippe FRANCESCHI, LCL (ER) Alain GRANDJEAN, LCL (ER) Christian HYVERNAT, LCL (ER) Pierre LAMY, LCL (ER) Hervé LANCRENON, LCL (ER) Bruno de MARIGNAN, LCL (ER) Daniel MATTHEZ, LCL René MERCURY, LCL (ER) Gilles MICHEL, LCL (ER) Olivier MONTEIL, LCL (ER) Eric MORACHE, LCL (ER) Jacky PEDEMONTE, LCL (H) Hervé de PENFENTENYO, LCL (ER) Benoit de RAMBURES, LCL (R) Frédéric SÉNÉ, LCL (ER) Frédéric TENAIRI, LCL (ER) Eric VALLETTE d’OSIA, LCL (ER) Patrick WOOMER, CDT( RC) Pierre GAUTHIER, CES (H) Laurent MORANDINI, Henri-Paul FAVALIGNA (Officier Honoraire des Troupes de Marine), Alexandre TROUBETZKOI (ancien du 24ème Bataillon de Chasseurs, LV (H) Jean-Louis VENTURA, CNE (ER) Gérard GRANDGEON, CNE (R) Benoît LE CONTE, ADJ (ER) François-Charles BRION, ADJ (R) Serge LANGLADE, ADJ Jean-Noël PISCEDDA, CPLC François LEVÊQUE.

    www.bvoltaire.fr

     

     

  • Gros et grosses nulles

    "Sa va?", "y’a-t-il", "j’ai été amener"... Ces fautes d’orthographe qui piquent les yeux

    Figaro Le figaro.fr

    En France, 70% des employeurs considèrent le niveau grammatical et lexical des étudiants, faible. Tour d’horizon, grâce à l’ouvrage Le Bled des 100 fautes à ne plus faire! d’Aurore Ponsonnet, de ces erreurs à éviter.

    Il y a ce chiffre saisissant: en France, 81% des entreprises considèrent l’absence de maîtrise de l’orthographe comme un point bloquant pour le recrutement d’un cadre. Mais également, celui-ci: 70% des employeurs considèrent le niveau grammatical et lexical des étudiants, faible. Plus que jamais, la maîtrise de la langue française est essentielle. C’est pourquoi Le Figaro, grâce au Bled des 100 fautes à ne plus faire! (Hachette) d’Aurore Ponsonnet, vous propose un tour d’horizon de ces erreurs qui piquent les yeux.

    • "J’ai été amener à..." ou "j’ai été amené à..."

    L’erreur est fréquente et bien trop indiscrète pour passer inaperçue. Imaginez que votre potentiel employeur tombe sur cette faute de conjugaison dans votre lettre de motivation! Selon les experts, vous n’avez que très peu de chances d’être retenu.

    Ainsi prenez ce cas: "J’ai été amener à travailler auprès du service d’aide médicale". Il faut écrire: "J’ai été amené à (...)" comme indique la règle: "Dans la voix passive, le sujet subit l’action, il est passif. Le complément d’agent est le véritable acteur, il est introduit par la préposition par".

    La voix passive se construit ainsi: sujet "passif" + auxiliaire "être" + participe passé (action subie) + complément d’agent".

    (on peut le mettre au féminin, bien sûr: j'ai été amenée: verbe avoir été; “voie passive: késako? on ne me l'a pas enseigné sous ce vocable; conjugaison au participe passé“).

    • "Tout" ou "tous"?

    "Tout mes remerciements pour notre échange de ce matin". Aïe. Elle pique les yeux.

    Il faut retenir que lorsque "tout" est un déterminant indéfini (lorsqu’il précède un nom), il varie en genre et en nombre en fonction du nom qu’il détermine. Ainsi faut-il écrire: "Tous mes remerciements", "tous les hommes" ou encore, "toutes les femmes".

    • "Votre" ou "vôtre"?

    "Je me tiens à vôtre disposition pour plus d’informations..." Attention: "vôtre", comme "nôtre", est un pronom possessif. Ainsi, ils remplacent les noms. Exemple: "J’aime beaucoup mon jardin. Aimez-vous le vôtre?" Ici, "le vôtre" se substitue à "jardin".

    "Votre" et "notre" sont des déterminants possessifs. "Le déterminant est un mot qui précède le nom et qui précise son genre et son nombre". Le déterminant possessif indique la possession. Exemple: "Notre fille est première de la classe".

    (déterminant, késako??? ce n'est pas parce que l'on change le nom que les jeunes écrivent sans faute(s) CQFD).)

    • "J’ai fait" ou "j’ai fais"?

    "Cette erreur donne un a priori négatif, car on sait que le courrier n’a pas été relu. Attention, si une autre faute du même type apparaît, c’est le rejet assuré!", assure Nicolas Vidal, ingénieur responsable de programmes immobiliers dans Le Bled des “100 fautes à ne plus faire!".

    En effet, il ne faut pas écrire "J’ai fais preuve d’enthousiasme" mais "j’ai fait preuve d’enthousiasme". Voici la manière dont une phrase au passé composé se construit: auxiliaire "avoir" ou "être" au présent + participe du verbe (action révolue).

    • "Salut, sa va?" ou "salut, ça va?"

    Cela a été prouvé: l’orthographe est une arme de séduction. La maîtriser vous donne plus de chances de rencontrer l’amour de votre vie, notamment sur les sites de rencontre.

    Ainsi, ne soyez pas étonnés de l’absence d’une réponse si vous avez envoyé un "salut, sa va?" Le mot "sa" est un adjectif possessif, c’est-à-dire qui marque l’appartenance. "Ça" (ou "cela"), lui, est un pronom démonstratif neutre. Il désigne une chose, une idée. Ainsi faut-il écrire: "Salut, ça va?"

     

    • "Y a-t-il?" ou "y’a-t-il"?

    Comme le rappellent les sages de l’Académie française sur le site Dire/ Ne pas dire , "l’apostrophe note l’élision d’une voyelle placée en fin de mot devant un autre mot commençant également par une voyelle ou un h muet". Cela permet d’éviter un hiatus.

    Exemple: au lieu d’écrire "je aime", on écrit "j’aime" ; "il t’attend" au lieu "il te attend".

    En revanche, on évitera d’écrire "y’a-t-il" car ni le y ni le t ne sont des formes qui résultent d’une élision.

    Dans ce cas de figure, le t ne renvoie pas au prénom "te", "mais une lettre euphonique que l’on emploie pour éviter un hiatus disgracieux". Ainsi, il faut orthographier: "Y a-t-il".

    • "L’ami de Pierre" ou "l’ami à Pierre"?

    L’erreur se rencontre surtout à l’oral. "C’est l’ami à Julie qui vient me récupérer" est en effet incorrect.

    Car, comme le rappelle l’Académie française, "la préposition à marque normalement l’appartenance après un verbe". Exemple: "Cette maison est à notre ami". Il peut être employé avec la même valeur devant un pronom: "Un ami à nous". Ou encore, pour reprendre un possessif: "C’est ma manière à moi".

    Mais c’est une faute que de le placer entre deux noms même si cela se faisait dans l’ancienne langue (par archaïsme, on dit encore "une bête à Bon Dieu"). Ainsi faut-il écrire: "l’ami de Julie vient me récupérer".

    Bah: et la prononciation? marre et archi-marre d'entendre: quartiers zizolés; je m'appelle tolivier; divers zévariés, territoires zoccupés, personnes zandicapées; Dupont-taignan (cela vous plairez à vous, que l'on matraque votre nom de famille?) etc… etc…

    ENFONCEZ VOUS CELA DANS LE CRANE!

    Si ce n'est pas écrit, ce n'est pas dit!

    Donc, articulez: le son de votre voix s'imprègne dans votre cerveau, à lire ceci:

     

     

     

  • Macrouille est un crétin!

    D'autres le disent

    Regardez, au minimum, les dernières minutes!

     

  • Où en est la langue française?

    Le français, simple vestige ou future deuxième langue mondiale?

    Le français n’est pas qu’une petite langue parmi d’autres.

    C’est la cacophonie: les uns disent "L’anglais gagne du terrain, c’est très bien!", D’autres "Le français est menacé, tous au créneau!"

    Mais au-delà de ces slogans, on découvre souvent une méconnaissance des données. L’objet de cet article est de les rappeler, de décrire la diversité des opinions sur ce sujet et d’en tirer quelques conclusions d’ensemble.

    Que les uns veuillent abandonner le français et d’autres le promouvoir reflète le fait que la situation est contrastée: le français recule dans certains milieux et progresse rapidement dans d’autres. Et la réaction est différente suivant que l’on fréquente tel ou tel milieu.

    Rappelons donc les grandes lignes de la situation.

    En Europe et dans les instances de l’Union Européenne

    L’enseignement et l’usage professionnel du français, longtemps première langue étrangère de notre continent, voire langue seconde de sa noblesse et de sa bourgeoisie, ont été dépassés par ceux de l’anglais, tout en restant néanmoins importants. Le cas extrême est celui des instances de l’Union européenne totalement anglicisées aujourd’hui alors que le français y avait une place importante jusqu’il y a une quinzaine d’années et était même la seule langue utilisée avant l’arrivée des Anglais.

    Ce monopole de l’anglais à Bruxelles est tel qu’il est question de le conserver comme langue de travail même si l’Angleterre quitte l’Union! Dès juin 2016, j’écrivais "Brexit: François Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles?".

    Garder l’anglais sans les Anglais serait juridiquement délicat mais sera très probablement imposé en pratique. En effet tous les textes régissant l’Union européenne insistent sur le pluri-linguisme, mais ces textes ne sont pas respectés. Ils sont même ignorés du grand public qui déclare spontanément: "La langue de l’Europe, c’est l’anglais".

    Et cela alors que la ville de Bruxelles devient de plus en plus francophone, à plus de 85 % maintenant, y compris pour les populations immigrées.

    Dès que l’on descend dans la hiérarchie des bureaux de l’Union, on s’aperçoit que le personnel de base travaille en français, mais cela ne se voit pas dans les rapports avec l’extérieur.

    Et cette bizarrerie ne reflète même pas l’équilibre démographique puisque c’est l’allemand qui vient en tête des langues maternelles, le français étant en voie de le rattraper, et l’anglais devant retomber vers 1% de population européenne après le Brexit.

    L’importance mondiale du français est sous-évaluée

    Le français a de très fortes positions dans le domaine culturel (il y a des départements de français et de littérature française ou francophone dans la plupart des universités du monde). Mais ce rôle culturel est ignoré par le grand public mondial et même français, la plupart des informations largement diffusées touchant le monde de l’économie.

    Et même dans ce dernier domaine où l’usage du français est réputé quasi nul, on s’aperçoit qu’une partie notable du commerce international des entreprises françaises se fait dans cette langue.

    Une des raisons de cette ignorance du rôle du français provient du fait que l’on a longtemps considéré qu’il n’était parlé que par environ 80 millions de personnes, soit à peine plus de 1% de la population mondiale.

    Maintenant que l’on analyse plus sérieusement les chiffres, on s’aperçoit que ces 80 millions ne représentaient que la population de langue maternelle française des pays du Nord (et excluait notamment la population d’origine étrangère de ces pays).

    Ce chiffre ne tenait donc pas compte des pays du Sud où plus de 220 millions de personnes ont le français pour langue maternelle ou d’usage quotidien d’après le rapport 2018 de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

    On peut également remarquer que "le monde francophone", notion économique qui regroupe la population des pays où on peut travailler en français même si une partie de la population ne le pratique pas, dépasse maintenant les 500 millions de personnes (source CERMF, le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone).

     

    Le fait que le français soit en forte croissance provient de son adoption dans une partie de l’Afrique. La scolarisation s’y fait en français et progresse, et l’augmentation de la population y est rapide. Grâce à l’Afrique, le français devrait bientôt dépasser l’arabe (ce qui est déjà fait si l’on tient compte des populations berbérophones ou n’utilisant que l’arabe dialectal), et rattraper l’espagnol.

    Il serait alors deuxième langue mondiale derrière l’anglais, si le hindi et le mandarin restaient des langues principalement locales. Remarquons que la Chine multiplie les bourses et les formations justement pour qu’il ne le reste pas.

    Cette impression que le français n’était qu’une petite langue parmi d’autres est une des raisons de la non-résistance à l’anglicisation.

    L’anglicisation progresse

    Depuis longtemps l’anglais était d’usage courant pour certains postes de certains métiers, dans l’informatique ou le commerce international par exemple.

    Maintenant c’est le cas des métiers de plus en plus nombreux qui rassemblent des équipes internationales. Dans ce dernier cas il est d’usage de passer à l’anglais si une seule personne ne comprend pas le français. Cela dévalorise les efforts des nombreux étrangers qui se sont donnés le mal de l’apprendre, et pensaient que l’on parlait français en France!

    Le non-francophone considère quant à lui cette politesse comme naturelle. Elle a pour inconvénient majeur de mettre en état d’infériorité une partie des autres participants. Les interprètes constatent qu’un non anglophone perd une partie de ses idées, de sa qualité d’argumentation et finit par se dévaloriser lorsqu’il se lance dans un anglais qu’il croit suffisamment maîtriser, au point de négliger toute aide de collègues ou d’interprètes à sa disposition, notamment à Bruxelles.

    Cette anglicisation a maintenant gagné les documents de travail jusqu’en bas de la hiérarchie, et des ouvriers français se retrouvent avec des modes d’emploi en anglais, et parfois l’obligation de communiquer dans cette langue dans les messageries du groupe, comme chez Airbus à Toulouse où le français n’est même pas exigé à l’embauche.

    Cette diffusion a favorisé l’envahissement du français par le vocabulaire professionnel anglais (challenge au lieu de défi). Les médias font de même dans d’autres domaines, la presse féminine étant parfois citée comme battant tous les records (fashion pour mode, make up pour maquillage et plus généralement traduction partielle seulement des fiches de produits de beauté).

    Finalement, toute initiative privée ou gouvernementale, ou tout nouveau produit ou action est gratifié quasi systématiquement d’un nom anglais, tel le "Push to Pass" de Peugeot pour un plan d’intervention sur le marché de la voiture d’occasion. (quelle bande de crétins, ces Peugeots!).

    Outre la dégradation de la langue, cela infériorise le français dans le grand public et notamment chez les jeunes: bag, c’est mieux que sac, news que nouvelles ou informations.

    Cette tendance va s’accentuer avec l’enseignement de l’anglais dès le primaire sous la pression des parents et de notre élite mondialisée "dans l’intérêt de la carrière professionnelle des enfants"; au grand dam des instituteurs qui n’y sont pas formés et observent que c’est au détriment du calcul et du français, sans que le niveau d’anglais en sixième n’en soit amélioré.

    Tout cela est ressenti comme le début d’une évolution dans le bon sens pour les partisans du ralliement à l’anglais, " langue universelle " ou " langue de l’Europe ".

    Ces expressions sont maintenant courantes, alors qu’un voyage un peu approfondi à l’étranger montre le vide de ces formules, sauf peut-être pour fournir un renseignement basique aux touristes. Mais ce n’est pas parce que des citoyens de nombreux pays savent dire en anglais à un touriste "le restaurant est à gauche", que l’on peut avoir une conversation sérieuse dans cette langue.

    Bref, beaucoup de Français non seulement ne s’offusquent pas de cette anglicisation, mais la trouvent naturelle, voire souhaitable.

     

    Une évolution en sens inverse se dessine toutefois.

    The Economist, le journal de l’élite anglophone mondialisée pour qui le passage à l’anglais était synonyme de modernisation vante depuis quelques années le pluri-linguisme et vient de s’élever contre la généralisation des écoles privées anglophones dans la plupart des pays, car " apprendre l’anglais est moins important que bien apprendre le reste, et pour cela il faut un enseignement en langue maternelle".

    L’opposition à l’anglicisation (mais par moi, bien sûr!)

    L’opposition des universitaires francophones à l’anglicisation avancée de leurs institutions vient de leurs craintes de l’appauvrissement intellectuel d’un monde monolingue.

    Ils constatent la non-prise en compte d’idées de chercheurs non anglophones ou mauvais anglophones, d’autant plus regrettable que ces derniers venant de cultures différentes ont plus souvent des idées originales qui seront perdues.

    Les chercheurs s’alarment donc des consignes gouvernementales leur ordonnant de publier en anglais pour que nous soyons dans les classements internationaux car les grandes revues n’acceptent d’articles que dans cette langue.

    À mon avis la première mesure à prendre est de demander aux francophones de publier par ailleurs la version française de leurs articles. Cela commencerait à se faire mais devrait être une obligation ne demandant pas un gros travail.

    Et il y a bien sûr l’opposition des personnes attachées à la langue française pour des raisons patriotiques ou culturelles.

    Ces militants crient à la trahison des politiques et des chefs d’entreprise, voire du peuple dans son ensemble. C’est une attitude contre-productive car on ne convainc pas un usager de l’anglais par des injures.

    Cette proposition s’exprime également par la voix juridique. Notre constitution précise que "la langue de la république est le français", et les lois Toubon et Fioraso la protègent dans une mesure malheureusement très limitée.

    Les associations habilitées s’appuient sur la loi pour attaquer les contrevenants. Mais elles perdent la plupart du temps leurs procès, les juges reflétant l’opinion générale selon laquelle cette anglicisation est naturelle.

    Ces associations remarquent néanmoins que les attendus sont contradictoires d’un procès à l’autre, et ne désespèrent pas. D’autant que, comme l’a montré un sondage lancé par l’association Avenir de la Langue Française, les Français sont très attachés à leur langue:

    Sondage BVA: La langue française: une composante majeure de l’identité française pour 9 Français sur 10 (cela se voit qu'ils m'ont pas sondée!!!).

    Il faut des arguments bien pesés pour convaincre les acteurs politiques et économiques de ne pas céder aux pressions sociales ou tout simplement à l’usage courant. Ces pressions sont d’autant plus puissantes qu’elles reflètent les opinions exposées ci-dessus sur l’évolution naturelle, voire souhaitable vers l’anglicisation.

    Prenons l’exemple des chefs d’entreprise, souvent désignés comme traîtres à la langue française. Leur mission première n’est pas de la défendre ou de la promouvoir, mais de faire survivre leur entreprise et si possible de la développer. Pour cela, il leur faut vendre plus et dépenser moins, d’où la force de l’argument: "tout en anglais, c’est plus simple et moins cher " en oubliant les compétences sous-employées.

    À cela s’ajoute le fait qu’un chef d’entreprise est beaucoup mieux considéré en pays anglophone qu’en France et qu’il est soumis aux pressions de son personnel et de ses interlocuteurs étrangers.

    Plutôt que de l’injurier, il faut le convaincre qu’il est dans l’intérêt de l’entreprise de faire travailler les Français en français, car ils sont alors plus créatifs et efficaces, et que s’implanter en pays francophone est plus simple et moins coûteux que de le faire ailleurs, comme je l’ai fait pour ma propre entreprise au Québec pour réussir en Amérique.

    Un avenir dans le "culturel chic"?

     

    Certains milieux économiques méprisent les non-anglophones (et ta sœur???): " le français, une langue qui ne sert à rien", et certains acteurs politiques cherchent à le minorer pour des raisons d’influence politique (soft power).

    Cela va du simple mépris à une certaine hostilité notamment en Afrique ou à Bruxelles. Par contre, en dehors de ces milieux, perdure un respect culturel du français, encore profond et sous-estimé en France.

    Certains étrangers vont même jusqu’à dire que s’il est chic aujourd’hui de parler anglais, il sera chic demain de parler français dans un monde devenu anglophone, et que ce sera d’autant plus facile que c’est déjà une tradition dans certains milieux du monde entier. Cette destinée d’une langue seconde noble fut celle du grec dans l’empire romain et pendant les siècles qui ont suivi, malgré le poids du latin.

    La culture française a besoin du renfort de la francophonie

    Il faut être lucide: les grands écrivains et intellectuels français qui sont à la base du prestige de notre langue n’existent plus aujourd’hui, et notre réputation provient de notre littérature passée, alors que le monde anglophone se nourrit de ses écrivains du Sud, notamment d’origine indienne.

    Heureusement, nous pouvons compter sur la francophonie.

    Elle est fertile en talents littéraires et artistiques (voir l’actuel festival de Cannes), même si certains écrivains du Sud se plaignent du mépris des éditeurs de Saint-Germain-des-Prés et des universitaires hexagonaux restant bloqués sur la littérature française et non francophone.

    Remarquons que les départements de français des universités étrangères se nomment maintenant de plus en plus souvent "Département d’études francophones".

    Cela nous mène à l’Afrique qui fournit et fournira de plus en plus les gros bataillons dont le français a besoin. Comme l’a dit le président Macron, le français est devenu une langue africaine, vérité mathématique qui choque, je ne sais pas pourquoi, de nombreux hexagonaux.

    Mais si nous continuons à nous angliciser, les Africains feront de même!

    L’anglais n’est pas le seul rival du français, qui est attaqué en Afrique au nom d’autres langues nationales ou locales dans un contexte anticolonial ou anti-occidental dans le cas du mandarin.

    Et maintenant mon avis!

    Après ces arguments dans les 2 sens, voici mon avis.

    Ma formation scolaire très classique avec de bons enseignants, notamment en latin-français, ne m’a pas empêché, au contraire, de devenir scientifique. Tout cela me fait évidemment me sentir profondément solidaire de la langue et la culture française.

    De la culture allemande aussi, qui m’a été fort bien enseignée, ce qui m’a permis de constater qu’une langue de grande culture peut disparaître en quelques décennies de la scène internationale, et même partiellement de son pays d’origine. Qui se souvient que les colloques et congrès internationaux de nombreuses disciplines scientifiques se tenaient en allemand il n’y a pas si longtemps?

    La différence avec la France vient de ce que l’Allemagne a perdu ses colonies, et que ses diasporas, nombreuses et puissantes jusqu’au milieu du XXe siècle ont été expulsées d’Europe centrale et orientale et de Russie ou sont en voie d’assimilation comme au Brésil, voire de disparition comme aux États-Unis.

    Par contre, les anciennes colonies françaises d’Afrique, naguère peu peuplées mais actuellement en forte croissance démographique, sont un relais vital pour le français.

    N’oublions pas la République Démocratique du Congo, ancien Congo belge, qui en dépit d’une période coloniale bien pire que celle conduite par la France, puis de gouvernements particulièrement calamiteux depuis l’indépendance, est en passe de devenir le premier pays francophone du monde avec 93 millions d’habitants.

    Dans l’ex Indochine par contre, comme dans les autres pays communistes, à commencer par la Russie, le français a été violemment éradiqué avec les classes bourgeoises, et le réveil très relatif de ces pays les mène aujourd’hui à l’anglais.

     

    J’ai jusqu’à présent supposé que langues et cultures allaient de pair. C’est vrai pour la partie la mieux scolarisée de la population mais nettement moins pour les autres. En effet, la perte de la culture n’est pas seulement une question de langue. Le niveau scolaire y contribue naturellement beaucoup. Après avoir longtemps lutté contre l’impression du "tout était mieux avant", l’évidence et les classements internationaux m’ont prouvé que cette dégradation était malheureusement réelle.

    Un redressement est indispensable. Mais il se heurte aux mauvaises habitudes des médias et à un courant politique profondément implanté qui veut que la culture ne soit qu’un code destiné à écarter le peuple du pouvoir et des bons emplois.

    yvesmontenay.fr

    Démographe de formation, passionné d’histoire, d’économie et de géopolitique il est actuellement écrivain, consultant et enseignant