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Humain? - Page 44

  • A méditer

     Elon Musk: "L’idéologie woke est diviseuse, excluante, haineuse. Elle offre aux gens mesquins un droit à être méchants et cruels, blindés dans leur fausse vertu". 22 décembre 2021

  • Le saviez-vous?

    Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh était en visite officielle en France du 3 au 5 novembre 2021.

    Pourquoi le gouvernement a-t-il fait le black-out sur cette visite?

    Le Premier ministre vietnamien Pham Minh Chinh était en visite officielle en France du 3 au 5 novembre 2021 sur l’invitation de son homologue Jean Castex. Il est fort probable que vous n’en avez pas entendu parler, car il était impossible de le savoir! La presse française n’a pratiquement pas écrit une ligne sur cette visite. Pas une information n’a filtré sur les chaînes de télévision et de radios. Même pas une ligne dans les journaux indépendants, sauf Causeur.fr. Quelques titres spécialisés ont rédigé des articles sur les accords de coopération et contrats signés lors de cette visite… mais rien sur son déroulement.

    Pour voir des photos de cette visite, il faut se rendre sur les sites vietnamiens!

    En revanche, il en était tout autrement lors de la visite du Premier ministre indien Narandra Modi en 2015 sous la présidence de M. Hollande. Depuis trois ans un contrat est en négociation entre les deux pays, portant sur la vente de 126 avions de combat du groupe Dassault Aviation, dont 108 seraient fabriqués sur des chaînes de montage indiennes selon un transfert de technologie inédit. Un jackpot pour la France. Le Premier ministre a été même convié à un dîner d’État franco-indien.

    Rien de tout cela pour le Premier ministre vietnamien! Monsieur Pham Minh Chinh n’était pas venu en France pour passer de tels contrats mirifiques. Sa visite officielle en France avait surtout pour but de renforcer les liens entre le Vietnam et la France qui est d’ailleurs l’un des premiers partenaires commerciaux du Vietnam dans l’UE.

    Après son arrivée, le chef du gouvernement vietnamien est allé déposer une gerbe de fleurs devant le buste du Président Hô Chi Minh au parc Montreau et a visité l’espace Hô Chi Minh à Montreuil. Ce buste offert par le musée d’Hanoï est l’unique sculpture de cette personnalité en France.

    Entrevue avec le président Emmanuel MacronPuis durant son séjour en France, le Premier ministre Pham Minh Chinh s’est entretenu avec le Premier ministre Jean Castex. Il a ensuite eu une entrevue avec le Président Emmanuel Macron (aucune photo officielle sur le site de l’Élysée). Par la suite, il a également rencontré le président du Sénat Gérard Larcher, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, la directrice générale de l’UNESCO Audrey Azoulay, la directrice générale du programme Covax Aurélia Nguyên et la secrétaire générale de la francophonie, Louise Mushikiwabo. Il s’est aussi rendu à l’Institut Pasteur de Paris qui entretient de très bons liens avec le Vietnam.

    Il a participé au Forum d’affaires Vietnam-France et a assisté à la cérémonie de signature de 29 accords de coopération entre des ministères, secteurs, organisations et entreprises du Vietnam et des partenaires de France et de certains pays européens. Il a donc été parfaitement visible dans l’espace politique et médiatique.

    Signature des accords de coopération.

    Pourquoi un tel silence dans l’ensemble des médias et des politiques? C’est peut-être parce que les Vietnamiens ne posent pas de problème en France et qu’ils n’ont jamais eu d’exigences de repentance. Il est vrai que les Vietnamiens ont battu l’armée française, ce qui leur donne de l’assurance et leur évite de mariner dans la rancœur pour finalement revendiquer des excuses et des réparations comme le font régulièrement les Algériens qui, eux, n’ont pas vaincu militairement la France. C’est à l’Algérie de prendre ses affaires en main et de cesser enfin d’accuser éternellement la France de tous ses problèmes actuels.

    Les populations qui ont fui le Cambodge ou le Vietnam sont venues en tant que réfugiées et se sont installées en France dans les années 1950-60. La situation catastrophique dans leurs pays leur a coupé toute possibilité de retour, ils ont donc fait leur vie en France.

    Les immigrés vietnamiens sont restés invisibles en France. Invisibles pour la plupart des services sociaux parce que peu demandeurs d’aide sociale. Invisibles pour l’homme de la rue, parce que généralement perçus comme "des gens discrets", "sans histoires".

    Invisibles parce que "assimilés".

    Ceux qui se sont établis en France, non seulement s’intègrent parfaitement, mais encore s’assimilent et parviennent à utiliser sans problème l’ascenseur social. Cette communauté s’approprie les valeurs de notre République, par l’école, par le travail. Le taux de chômage, autre indicateur de l’intégration, semble peu concerner cette population. Leurs enfants ont souvent de meilleurs résultats à l’école que les jeunes Français d’origine. Pour ne pas stigmatiser les descendants d’immigrés subsahariens et turcs… je ne vais pas en parler… mais il suffit de regarder le classement PISA [1] .

    Ils ne se victimisent pas en permanence et n’exigent pas que la France s’adapte à leur culture. Pas de demande spécifique dans les cantines scolaires, dans les entreprises ou dans les piscines. Personne n’a encore été égorgé par l’un d’entre eux au cri de " Bouddha est le plus grand "… je laisse aux lecteurs le soin de compléter la liste des demandes faites régulièrement par les adeptes de la religion de paix, d’amour et de tolérance…

    La France a connu plusieurs vagues d’immigrations européennes (polonaise, portugaise, espagnole, italienne…), juive, asiatique. Toutes ont connu la réussite économique, se sont intégrées sans problème et ont peu à peu fusionné avec la société d’accueil sans avoir recours durablement aux aides de l’État. Les enfants des immigrés non musulmans parlent parfaitement le français après une ou deux générations, mais c’est malheureusement loin d’être le cas pour une partie des musulmans qui refuseront toujours toute assimilation ou intégration. Peut-être tout simplement parce que leur religion l’interdit! Mon sentiment est que les jeunes Vietnamiens se sentent français à part entière, alors que certains musulmans fantasment toujours après leur " bled " où tout est plus merveilleux qu’en France… mais où ils ne veulent surtout pas rester.

    Les Vietnamiens considèrent qu’ils ont une dette envers le peuple français, envers la France qui les a accueillis, qui leur a donné la chance de s’y installer, d’y travailler et d’y vivre dignement.

    Johan Zweitakter

     

    [1] Pisa 2018 : les pays asiatiques occupent les premières places du tête du classement. La France est classée 23eme sur 79 pays évalués. Turquie : 40eme – Émirats arabes unis : 46eme – Jordanie : 55eme – Qatar : 60eme – Albanie : 61eme – Bosnie-Herzégovine : 62eme – Arabie Saoudite : 65eme – Maroc : 73eme – Liban : 74eme – Kosovo : 75eme. Lors du PISA précédent l’Algérie était classée 70eme.

  • L'insondable bêtise des politiques

    Interviewée, sur Radio J, par Frédéric Haziza, sur son projet de loi, fictif, quant à l’interdiction de la polygamie, en réponse aux inquiétudes de certains quant à leur libertés amoureuses, au lieu de répondre par une périphrase délicate, s’exprimant avec sa lourdeur ordinaire, Marlouna  a tenu à préciser: "On ne va pas s’interdire les plans à trois"…

    Et c’est cette élégance que le Grand Prix de l’humour 2021 a  salué parmi seize "petites phrases".

    Le Prix du Jury est attribué à Nicolas Dupont-Aignan pour sa déclaration: " Je suis fort chez les gens qui sont à la limite du vote".

    Le Prix du Jeu de " Miot " (en hommage à Jean Miot, créateur du prix) et le Prix Spécial du Jury sont attribués à Jean-Pierre Raffarin: " Quand la droite se durcit, elle se rétrécit".

    Le Prix de l’encouragement a été décerné à Audrey Pulvar: "Ce qui se passe avec les votes extrêmes et l’abstention, c’est la traduction concrète des effets du réchauffement climatique".

    Le Prix de la récidive a été dévolu à François Hollande: " Michel Barnier a un côté prince charmant pour les maisons de retraite".

    Le Prix Marcel Duchamp a été remis à  Roselyne Bachelot: "Comme disait mon grand-père, mieux vaut avoir des gens dans sa tente et qui pissent dehors que l’inverse". Élégantissime!

    Emmanuel Macron s’est vu décerner le prix Sigmund Freud, pour sa réponse à une agricultrice lors de sa visite d’une foire en Provence: "La réforme des retraites, on fera cela quand on tombera les masques".  Plus stupide que lui, tu meurs!

    Le Prix de la révélation de l’année a été attribué à Sandrine Rousseau: "Je vis avec un homme déconstruit et je suis super-heureuse".

    Enfin, le Prix des Internautes a été décerné, ex-æquo, à Jean Castex: "Moins nous alimentons les polémiques auto-portées, mieux nous nous portons",

    et au sénateur LR de Paris, Pierre Charon: "Xavier Bertrand voulait être hypersonique, il est subsonique, il n’a pas passé le mur du son".

    Le prix "Press club, humour et politique" avait été remporté en 2019 par Édouard Philippe. À la question de savoir si tout remontait à Matignon, le Premier ministre  avait alors répondu: " Non, seulement les emmerdes“.

    Du fait de l’épidémie de Covid-19, le prix n’avait pas été décerné en 2020.

    Le jury 2021 du Press Club, humour et politique, sous la présidence d’Olivier de Lagarde se composait de Brigitte Boucher (LCP-AN), Isabelle Bourdet (Press Club), Nicolas Charbonneau (Le Parisien Week-end), Hubert Coudurier (Le Télégramme), Michaël Darmon (I24News), Pierre Douglas, Florent Duprat (BSmart), Laurent Gerra, Christine Kelly (CNEWS), Gérald Leclerc (CNEWS), Patrice Romedenne (France TV), Frédéric Says (France Culture) et Christophe Schmidt (AFP).

    Tout ceci pourrait prêter à sourire. Toutefois, étant donné la répétition quotidienne des stupidités  et incongruités de nos politocards, c’est plutôt consternant. Tous ces gens sont nos salariés, très chèrement rémunérés, y compris les retraités Raffarin et Hollande… Oser proférer tant d’inepties, c’est grave, mais en faire à répétition, c’est pire!

    Ramassis mondain de propagandistes, organisant des débats de l’entre-soi, le Press Club a beau jeu de ricaner, une fois l’an, de ceux qu’ils servent, avec docilité, à longueur de colonnes et d’antenne.

    Mitrophane Crapoussin

  • Hommage à la langue d’Emma, ma mère

    28 novembre 2021 Philippe Carron COUP DE COEUR 6

     

    Hommage à la langue de ma mère, Emma, décédée durant la période de confinement, à cette langue française dont je revois encore les lettres qu’elle écrivait dans son jeune temps, dans un style d’une sobriété et d’une limpidité étonnantes, langue désormais rejetée de partout, surtout de ses propres locuteurs, comme "lingua non grata", et qui est en passe de la rejoindre six pieds sous terre.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue belle à l’agencement unique dans le paysage linguistique mondial, cet idiome révolutionnaire qui, jadis, s’est complètement émancipée de la complexité et de la lourdeur latines, bousculant radicalement tous les codes de langue en vigueur à l’époque en s’appuyant sur une syntaxe à la fois simple, logique et directe ; c’est cette langue qu’étaient pourtant censées protéger  les dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994, dite loi Toubon, lesquelles ont été, depuis, subtilement détournées et vidées de leur contenu.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue féconde qui a façonné et donné l’anglais tel que nous le connaissons, et que nos amis québécois mettent judicieusement au service des applications les plus pointues… langue qui est cependant mise en charpie par les décideurs de la sphère économico-financière de l’Europe francophone, ce avec le précieux renfort de locuteurs à la fois complices et acteurs d’une effroyable pollution langagière et qui confondent ouverture à l’autre avec le plus lâche aplatissement.

    La Langue d’Emma, c’est ce vivier inépuisable dans lequel tant d’artistes ont puisé pour donner vie à un répertoire époustouflant de chansons qui ont enchanté les oreilles de plus d’une génération, florilège exceptionnel qui ne viendra plus égayer nos commerces et nos boutiques où défile à longueur de gondoles la tonitruante et déshumanisante variété anglo-saxonne qui fait marcher au pas une clientèle complètement apathique dans son inféodation… La Langue d’Emma, c’est ce parler pétillant dont l’évolution a été stoppée nette par l’intrusion des " silures " *anglo-saxons qui absorbent toutes les possibilités de son champ lexical ; c’est sur cette langue que se joue pourtant la plus surréaliste des farces dans nos ministères et les tours d’ivoire d’une élite bien-pensante où l’on fait encore des tonnes de projets mirifiques pour un idiome qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue qui, dans les instances européennes, tenait naguère encore la dragée haute à l’anglo-américain que toute une arrière-garde occulte tentait déjà de mettre en place pour assouvir ses desseins de prédation à l’échelle planétaire ; c’est cet idiome qui, aujourd’hui, à l’heure du Brexit, fait bien pâle figure au sein d’organismes " anglolâtres " où un Président français en plein déni s’apprête à faire du français un patois de plus au sein de l’Union européenne.

    La Langue d’Emma, c’est une des langues d’une Confédération helvétique où l’on vante "cohésion sociale" et "paix des langues… dans un pays qui est pourtant dévasté linguistiquement; c’est ce parler qu’un scandaleux sectarisme constitutionnel, une malhonnêteté intellectuelle et des garde-fous inexistants condamnent à l’exil…  et les citoyens à un illettrisme ahurissant, la classe politique helvétique n’étant plus que de bien piètres marionnettes ligotées  par les zélateurs du "tout-à-l’anglo-américain" de la finance et consorts lesquels tiennent le pays tout entier sous leur coupe.

    La Langue d’Emma, c’est ce langage tout en délicatesse  qui ne séduira plus les visiteurs francophones de passage désormais accueillis comme des hôtes indésirables à Nice, Genève, Bruxelles, Paris ou Lausanne… et qui s’en retournent chez eux humiliés et choqués ; c’est elle dont les étudiants non francophones, dépités, se détournent, les "natifs" eux-mêmes l’ayant rendue méconnaissable pour avoir simplement oublié leur appartenance à un ensemble géopolitique de plusieurs centaines de millions de francophones à travers le globe.

    Le mot de la fin
    La Langue d’Emma, c’est cette immense langue française refusée au locuteur lambda de langue française et qui s’effiloche au fil des jours, assassinée en pleine course à cause justement de sa grâce et de la pensée universelle qu’elle laissait apparaître en filigrane dans tout son discours, c’est cette langue qui savait prendre le contre-pied d’une idéologie anglo-saxonne dévoreuse d’humanité. Qu’en restera- t-il une fois que le credo du tout-à-l’anglais aura eu raison d’elle?

    Rien, si ce n’est qu’une écrasante majorité de ses locuteurs auront cessé d’exister dans ce qui faisait leur être original, leur vérité, et qui verront s’insinuer au plus profond d’eux-mêmes une plaie béante, souvenir d’une perte irrémédiable qui les poursuivra pendant longtemps encore, comme ont été marqués au fer rouge d’autres peuples à d’autres époques…

    Philippe Carron

    *Silure: gros poisson carnassier, appelé aussi poisson-chat

  • Zemmour A RAISON!

    Robert Paxton : « Vichy parvient à faire reporter la déportation de Juifs citoyens français » (MàJ – L. Joly : « La politique de Vichy ne visait pas à déporter les Juifs français. »)

    Je ne comprends plus rien. Dans cet entretien du Monde avec Robert Paxton censé donner tort à #zemmour sur Pétain, l'historien dit la même chose que lui. https://t.co/HmuYkhoGa5 pic.twitter.com/9xhuacRznk

    — Pierre Sautarelski (@FrDesouche) December 2, 2021

    Vidéo intégrale :

    Le Monde

    Le Mémorial de Caen organise une conférence sur le sujet mardi 30 novembre, avec l’un de ses meilleurs spécialistes, l’historien Laurent Joly. Entretien.

    (…)

    Pourquoi avaient-ils ce sentiment de protection, si dans les faits la politique de Vichy les visait?
    Vous oubliez l’occupant. Pour les nazis, il n’y avait aucune distinction à faire entre les Juifs. Mais, en Europe de l’Ouest, mieux valait, pour des raisons « psychologiques », commencer par déporter les étrangers, pour ne pas trop émouvoir les populations, et pour s’assurer de la collaboration des autorités locales. Ce calcul a été fait aux Pays-Bas, en Belgique et en France occupée. La politique de Vichy ne visait pas à déporter les Juifs français. Et la loi française ne permettait pas de les interner, sauf ceux qui ne s’étaient pas soumis à l’obligation de recensement (loi du 2 juin 1941). Pour Vichy, les Picard, les Lambert, les Lyon-Caen devaient rester en France, mais avec un statut de sous-citoyens. En revanche l’État français souhaitait activement se débarrasser des juifs étrangers ainsi que des naturalisés…

    Les Juifs de France qui avaient combattu sous les drapeaux pendant 14-18 se sentaient particulièrement à l’abri… Parce que Pétain était lui-même un héros de la Première Guerre?
    Dès l’été 1942, Vichy sacrifie sans hésiter les Juifs étrangers ayant porté les armes pour la France. Très clairement, le gouvernement Pétain-Laval ne s’est pas mis en situation de protéger efficacement les « vieux juifs français » qui avaient combattu en 14-18…

    In fine, les Juifs de France ont été moins décimés que ceux d’autres pays. Pourquoi ?
    Il y a deux raisons principales. La première relève de ce qu’on peut appeler l’environnement social. Il demeure relativement protecteur pour les Juifs, même en France occupée. J’ai plus particulièrement étudié, dans mon livre L’État contre les Juifs, la mise en œuvre de la rafle dite du Vél’ d’Hiv. Je constate que les gens ont été le plus souvent recensés à leur domicile d’avant-guerre, ils gardent des voisins non juifs, qui peuvent les prévenir, les aider, etc. D’autre part, à la différence de presque tous les pays, ce sont des agents ordinaires de l’État qui procèdent aux arrestations en France. Or tous ne sont pas zélés. Il y a des fuites, des “ratés“. C’est ce qui explique — découverte que j’ai faite — que dès la première grande rafle visant des femmes et des enfants, près des deux tiers y ont échappé. Un tel bilan n’a pas d’équivalent ailleurs en Europe de l’Ouest.

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