Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Humain? - Page 84

  • Pauvre princesse!

    Etats-Unis: la "cancel culture" s’attaque à Blanche-Neige pour le baiser, jugé "non consenti", du prince charmant

    Et la princesse ne se réveilla jamais de son sommeil éternel… Dernière cible des défenseurs de la "cancel culture", Blanche-Neige et les sept nains, le conte des frères Grimm (1812), fait, au nom d’un progressisme échevelé, l’objet d’une critique au vitriol dans la presse américaine. Alors que les parcs Disney rouvrent leurs portes aux États-Unis, un article crée la polémique autour de la scène du baiser, jugé "non consenti".

    Deux critiques du SF Gate, édition en ligne du San Francisco Chronicle, l’un des quotidiens les plus importants de Californie, pointent, dans un article paru le 1er mai, ce qui relève pour elles d’" un problème majeur". Et ce n’est pas le dessein morbide de la reine – quatre tentatives d’assassinat à l’endroit de la princesse – qui les interpelle. Mais la scène finale du conte, celle du baiser.

    À l’origine du sacrilège: une visite au parc Disneyland d’Anaheim, en Californie, rouvert vendredi 30 avril, après 400 jours de fermeture en raison de la crise sanitaire. Et un tour malheureux des chroniqueuses dans l’attraction adaptée du conte, à laquelle a tout juste été ajoutée la scène du " grand final ", nommée " True love’s kiss " (" Baiser d’amour ").  […]

    Le Point

     

    Princesse, il ne vous a pas demandé votre avis, ça alors! Les harceleurs de rue non plus? Ah mais non mais ce n'est pas pareil, pas pareil du tout! Combien de fois faut-il vous le dire?

     

    Perso: je trouve le dessin animé en lui-même le plus beau de Disney. Pour moi, les nouveaux dessins animés en 3D sont horribles: ça leur fait une tête “carrée“!

  • Soutien à Génération Identitaire

    Avant de râler, lisez le nom du quotidien qui a publié cela!

    Génération identitaire conteste sa dissolution devant le Conseil d’État, la représentante du ministère de l’Intérieur leur reproche notamment le slogan “on les accueille, ils nous égorgent”

    Le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire (GI) a contesté vendredi devant le Conseil d’État sa dissolution décrétée en mars par le gouvernement, en rejetant l’idée qu’il incite à la haine en liant systématiquement immigration et insécurité. Lors de l’audience en référé, l’avocat de GI Me Pierre Robillot a estimé que l’association ne faisait qu’" interpeller " sur des questions d’actualité, dans la lignée des débats publics sur ces sujets. " Pour Génération identitaire, tout immigré est une personne violente en puissance et susceptible de passer à l’acte. Il y a un lien automatique entre violence, immigration et insécurité ", a au contraire accusé Pascale Léglise, la directrice adjointe des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, lors de l’audience.

    En appui, elle a cité différents slogans du groupuscule d’extrême droite, égrenés au long de leurs neuf années d’existence: "Quand tu sors de chez toi, tu n’es plus en sécurit ",  la racaille peut frappe ",  on les accueille, ils nous égorgent", " immigration, invasion". "Face à l’insécurité, la racaille et l’islamisation: protège ton peuple!", écrivait aussi l’association sur Twitter.

    (…) En réaction, Génération identitaire a déposé un recours auprès du Conseil d’État pour " xcès de pouvoir" ainsi qu’un référé-suspension (procédure d’urgence) dans le but de suspendre la dissolution de l’association, le temps que le Conseil d’État statue sur le fond.

    (…) La représentante du ministère de l’Intérieur a au contraire fait valoir qu’" essentialiser ces personnes uniquement sur leurs origines, c’est stigmatiser cette origine et en faire une des causes de l’insécurité".

    "Cet amalgame sans nuance est de notre point de vue très dangereux, d’autant plus aujourd’hui avec la fracture de la société sur ces questions-là ", a poursuivi Pascale Léglise.

    (…) Le Point

    Bernard Tapie a dit: "On les accueille, on les défend et ils nous défoncent la gueule !"

    Quel raciste celui là...

     

  • Vivent les nanas!

    29 avril 1945.

    Les femmes votent pour la première fois en France à l’occasion des élections municipales. Ce premier scrutin est la manifestation concrète de l’ordonnance du 21 avril 1944 ouvrant le suffrage universel aux citoyennes françaises.

    Ce droit élémentaire a été obtenu un siècle après les hommes, qui ont pu bénéficier du droit de vote au suffrage universel dès 1848.

    Avant 1848, seuls les nobles avaient le droit de voter!

     

  • Les cons osent tout...

    ... c'est même à cela qu'on les reconnait! (Audiard)

    Régionales en IDF : EELV attaque les “boomers” et fait polémique

     

    C’est officiel, les vieux (les fameux #boomers) sont les ennemis de la planète au même titre que les chasseurs pour le chef de file EELV pic.twitter.com/IX8hk4P6EB

    — Aurélien Véron (@aurelien_veron) April 24, 2021

    #BreakingNews @julienbayou s'est réconcilié avec ses parents ! Il a retiré les #boomers des catégories que #EELV déteste. Par qui sera-t-elle remplacée . archipellisation de la société #EcologieTotalitaire https://t.co/ZwE07fs8NG

    — Arlette_Zilberg (@Arlette_Zilberg) April 24, 2021

    1) Cher @julienbayou, négativer une catégorie de concitoyens pour ce qu’ils sont, c’est une discrimination. L’âgisme est hélas la plus banale et la plus admise des discriminations, cette affiche en est un exemple. Comme toute discrimination, elle repose sur des stéréotypes. pic.twitter.com/9jMjMQArId

    — Jérôme Guedj (@JeromeGuedj) April 23, 2021

     

    Tu sais ce qu'elle te dit la boomer qui tient ce blog?

    Tellement de choses que tu serais en dépression nerveuse jusqu'à ta mort!!!!

     

  • Les 400 ans de la naissance de La Fontaine

    Le chiens et les chacals

    Du coquin que l'on choie, il faut craindre les tours
    Et ne point espérer de caresse en retour.
    Pour l'avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.
    C'est ce dont je désire, lecteur, t'entretenir.

    Après dix ans et plus d'homériques batailles,
    De méchants pugilats, d'incessantes chamailles,
    Un chien estoit bien aise d'avoir signé la paix
    Avecque son voisin, chacal fort éclopé
    A l'allure fuyante, que l'on montroit du doigt,
    Qui n'avoit plus qu'un œil, chassieux de surcroît,
    Et dont l'odeur, partout, de loin le précédoit.

    Voulant sceller l'événement
    Et le célébrer dignement,
    Le chien se donna grande peine
    Pour se montrer doux et amène.
    Il pria le galeux chez lui,
    Le fit entrer, referma l'huis,
    L'assit dans un mœlleux velours
    Et lui tint ce pieux discours :

    « Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !
    Profitez, dégustez, sachez combien je voue
    D'amour à la concorde nouvelle entre nous !
    Hélas, que j'ai de torts envers vous et les vôtres,
    Et comme je voudrois que le passé fût autre !
    Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,
    Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »

    L'interpellé eut très à cœur
    D'obéir à tant de candeur.
    La gueule entière à son affaire,
    Il fit de chaque plat désert
    Cependant que son hôte affable
    Se bornoit à garnir la table.

    Puis, tout d'humilité et la mine contrite,
    En parfait comédien, en fieffée chattemite,
    Il dit : « Mais, j'y songe, mon cher,
    Nous voici faisant bonne chère
    Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :
    Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,
    Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,
    Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.
    Allons-nous les laisser jeûner jusqu'au matin ? »

    « Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâtin,
    Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent
    Quarante et un chacals parmi les moins sincères.

    Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules
    Des grands et des menus, même des minuscules.
    Ils avoient tant de crocs, de rage et d'appétit,
    Ils mangèrent si bien que petit à petit
    Les vivres s'étrécirent comme peau de chagrin
    Jusqu'à ce qu'à la fin il n'en restât plus rien.

    Ce que voyant, l'ingrat bondit :

    « Ah ça, compère, je vous prédis
    Que si point ne nous nourrissez
    Et tout affamés nous laissez
    Tandis que vous allez repu,
    La trêve entre nous est rompue ! »

    Ayant alors, quoi qu'il eût dit,
    Retrouvé forces et furie,
    Il se jeta sur son mécène,
    Et en une attaque soudaine
    il lui récura la toison,
    Aidé de toute sa maison.

    Puis, le voyant à demi mort,
    De chez lui il le bouta hors.
    Et l'infortuné crie encore
    « La peste soit de mon cœur d'or ! »

    Retenez la leçon, peuples trop accueillants :
    À la gent famélique, point ne devez promettre.
    Vous en invitez un, l'emplissez d'ortolans,
    Et c'est jusqu'à vos clefs qu'il vous faut lui remettre.

    Pastiche à la manière de Jean de la Fontaine

    Source: