Voici ce que des reporters russes ont réalisé comme documentaire pour les chaînes de TV russes
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Voici ce que des reporters russes ont réalisé comme documentaire pour les chaînes de TV russes
L’affaire Benzema : Foot et Grand Remplacement
Chronique de Paysan Savoyard
L’affaire Benzema : le foot, illustration tangible du Grand Remplacement
Karim Benzema a déclaré que D. Deschamps ne l’avait pas sélectionné parce qu’il avait cédé à la partie raciste de la France. J. Debbouze a ajouté qu’il trouvait anormal qu’il n’y ait aucun maghrébin dans l’équipe de France. E. Cantona, dans le rôle du « dhimmi » islamo-gauchiste, a estimé que si D. Deschamps n’avait pas sélectionné de maghrébin, c’était peut-être « parce que personne dans sa famille n’est mélangé avec quelqu’un, comme les Mormons d’Amérique ». Cette affaire Benzema et l’évolution du football de façon plus générale, offrent une illustration parlante de ce qui est en train de se produire en France et en Europe.
-L’immigration se traduit par le communautarisme.
Elle ne débouche pas sur l’intégration, encore moins sur l’assimilation : dans une société multiculturelle et multiraciale, chacun raisonne en fonction d’une logique communautaire. Cette société communautarisée est nécessairement conflictuelle, chaque communauté cherchant à prendre le pas sur les autres. L’évolution du football en France et en Europe illustre cette situation.
On peut ainsi constater que la plupart des joueurs Français issus de l’immigration ne chantent pas la Marseillaise. Il en est de même en Allemagne, où les trois joueurs immigrés (Boateng, Ozil et Khédira) ne chantent pas l’hymne national. De même les supporteurs Français d’origine immigrée montrent qu’ils ne se sentent pas membres de la communauté nationale : ils supportent les équipes de leur pays d’origine, en arborent les drapeaux et les maillots ; lors des matches France-Algérie, les supporteurs Français d’origine algérienne sifflent l’hymne national.
Les joueurs Français manifestent également leur différence religieuse. F. Ribéry fait un signe d’appartenance à l’islam, auquel il est converti, en entrant sur le terrain. Anelka et Benzema arborent une barbe d’aspect manifestement islamiste. Les joueurs musulmans ont obtenu que la nourriture servie soit halal (selon ce que l’on a compris, même les joueurs non musulmans sont conduits à manger halal).
-Le football illustre le Grand Remplacement qui est à l’œuvre.
Les Blancs sont désormais en minorité dans les équipes de France de football (équipe première et espoirs) ; dans la plupart des équipes de clubs aux différents niveaux ; dans plusieurs autres sports collectifs.
Les jeunes de souche européenne en effet fuient les clubs de football : parce qu’ils y sont minoritaires ; parce que l’islam y occupe une place croissante ; parce qu’ils n’ont pas l’habitude des rapports de force que leur imposent les joueurs d’origine immigrés.
Le football illustre également le fait que les Blancs sont la cible de l’hostilité des personnes d’origine immigrée. Ils sont insultés et méprisés. Lors de la coupe du Monde en Afrique du Sud, il semble que le sélectionneur R. Domenech ait été traité de « fils de pute » par N. Anelka. Le joueur du PSG S. Aurier a qualifié l’entraîneur L. Blanc de « fiotte » sur les réseaux sociaux. On a cru comprendre également qu’en Afrique du Sud, J. Gourcuff avait été mis à l’écart car trop représentatif du joueur Français et Blanc.
Ces jours-ci, alors même que les Blancs sont depuis longtemps minoritaires en équipe de France, les responsables Français du football sont pourtant accusés de racisme pour ne pas avoir sélectionné de maghrébin.
-Une partie de la société française appuie les revendications des immigrés
C’est le troisième constat que le football permet d’illustrer. La classe dirigeante Française prend le plus souvent le parti des immigrés et de leurs revendications. A l’occasion de l’affaire Benzema, on voit ainsi différents intellectuels expliquer que le communautarisme et l’esprit vindicatif des immigrés, dans le football comme ailleurs, sont une réaction au comportement de la société française à leur égard. Les immigrés étant victimes du racisme, des discriminations et des difficultés sociales, leur susceptibilité et leur agressivité seraient compréhensibles.
Dans le même registre anti-Français un certain nombre de commentateurs expliquent que le nombre important d’immigrés en équipe de France prouve leur supériorité sportive. L’explication ne repose pourtant sur rien de tangible : l’Italie championne du monde en 2006 ne comprenait aucun immigré ; l’Espagne vainqueur en 2010 idem. Les immigrés n’étaient que trois dans l’équipe d’Allemagne championne en 2014.
https://leblogdepaysansavoyard.
Lu sur Fdesouche
Mouloud Achour : « Nous sommes le grand remplacement »
Téléramadan sera disponible en juin.
retrouvez ci-dessous l’édito signé Mouloud Achour, Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah.
Nous sommes le Grand Remplacement. Sûrement pas celui que les fous peuvent fantasmer. Nous sommes un grand remplacement naturel, celui d’une génération face aux « autres », du cycle de la vie. Nous sommes le présent. Nous sommes le Grand Remplacement d’un système archaïque, qui ne nous parle plus et qui ne nous a jamais considérés comme ses enfants. Nous sommes radicaux dans nos idées : nous irons au bout de la beauté. Nous écrirons quand vous voudrez qu’on se taise, et nous nous battrons quand vous aurez décidé qu’il est l’heure qu’on s’endorme. Nous reprendrons notre place, prise par ceux qu’on autorise à penser. Nous ne voulons parler qu’en NOTRE nom. De NOS gouts et de NOS couleurs. Nous sommes le Grand Remplacement d’une génération qui s’active sur Internet pour contrer les coups bas. D’artistes, seul au front, pour porter tous les combats. De révoltés d’une société qui ne sait plus se regarder dans les yeux et écouter les cœurs qui se battent.
(…) Clique Tv
Vers le retour de l’extrême gauche fasciste?
Yves Roucaute
Sus au fascisme, à l "extrême droite, au nazisme! Gauche et extrême gauche ne craignent pas l’usage de ces mots pour diaboliser leurs adversaires. Et la plupart des médias enfourchent le cheval, suivis par des dirigeants de droite qui ne craignent pas de patauger dans les sillons. Penser, en France, est devenu un luxe. Relever le sens caché, un boulot dangereux.
Je m’y risque pourtant. Un truc du type recherche de la vérité, à déconseiller en tout cas. Peut-être le souvenir de Charles de Gaulle ou de Ronald Reagan, traités de " fasciste " naguère. Par les mêmes. Par ceux qui aujourd’hui, tel un animateur du Petit ]ournal de Canal Plus, pensent que la Shoah est un détail de l’histoire, jusqu’à présenter Donald Trump décoré d’une croix gammée tenant son prétendu livre de chevet, MeinKampf, tandis que l’Humanité colle la photo de Pétain à Nicolas Sarkozy, le fameux "libéral-fasciste". De Norbert Hofer à Viktor Orban, "hou, hou, méfions-nous, les fascistes sont partout", nous dit-on.
Bien joué. Assimiler fascisme et extrême droite? Dans "extrême droite", il y a droite", le truc est là. Le quidam ordinaire doit le sentir: la droite est potentiellement "extrême", donc "fasciste ". Malin.
Rappeler que l’opposition au fascisme, en France, a d’abord été celle de la droite, en particulier de Charles de Gaulle, et non de la gauche, qui fut collabo ou pacifiste, au moins jusqu’à l’arrivée des troupes allemandes à Paris? Que la grande figure de la lutte antifasciste dans le monde ne fut pas le communiste Staline, qui avait signé un pacte de non-agression avec Hitler, mais un libéral et conservateur, Winston Churchill? Que la troisième grande figure de l’antifasciste fut Franklin Roosevelt, anticommuniste et antisocialiste notoire? Bon, je sens que déjà cela ne plaît pas. Pour la suite, il me faudra un abri.
L’extrême droite, camarades? Royaliste, catholique, antipopuliste. Rien à voir avec le fascisme.
Le fascisme? Né à gauche, à l’extrême gauche. Inventeur? Le socialiste Mussolini, Benito … en référence à Benito Juarez, révolutionnaire mexicain. En mars 1919, à Milan, il crée les Faisceaux italiens de combat, origine du mot "fasciste". Il se fait connaître en mai 1901 en interdisant aux enseignants d’entrer dans une école en grève. En Suisse, en 1902, il rencontre son égérie: Angelica Balabanova, amie de Lénine, décrite dans la Pravda comme celle qui conduit la politique révolutionnaire en Italie.
Il publie, en 1903, un ouvrage anticlérical: Christ et Citoyen. Et il devient le socialiste le plus populaire, après deux condamnations pour avoir agressé des "exploiteurs". Nationaliste, il développe la thèse applaudie par Lénine, et reprise par Mao plus tard, de la "nation prolétaire" italienne, opposée aux "nations ploutocratiques" qui ont des colonies.
En 1912, il l’emporte dans le Parti socialiste contre les "droitiers". Et sa popularité croît quand, après des sabotages économiques, il est emprisonné; le futur secrétaire général du Parti socialiste, Pietro Nenni, l’appelle alors Duce.
Nommé directeur d’Avanti!, le journal central du parti, il organise la grève générale ouvrière de 1914. En octobre, il se prononce pour la guerre, comme les autres socialistes européens, et crée Il Po polo d’Italia, avec cette référence à Blanqui: "Qui a du fer a du pain“. Exclu, celui qui est alors le socialiste le plus populaire du pays réplique: "En m’excluant, vous ne m’interdirez pas la foi socialiste ni le combat pour la révolution“.
Les grandes grèves de 1921? C’est aussi lui, jusqu’au référendum du 23 septembre, organisé par le syndicat de la métallurgie (FIOM), qui vote leur arrêt et le refus des "conseils d’usine", ces soviets anarchistes et communistes, soutenus par Moscou. Applaudi par le gouvernement et les socialistes, Mussolini les affronte: ils préfèrent la Russie à la classe ouvrière italienne, dit-il.
En août 1921, il signe un "pacte de paix" avec les socialistes, peu gênés par les violences contre chefs d’entreprise, police, militaires et prêtres. En décembre, il y met fin, assuré de l’appui des dirigeants syndicaux révolutionnaires et de 310 000 adhérents. En 1922, ce sont les marches, en particulier sur Rome. Nommé président du Conseil, il gouverne, au début, avec des ministres socialistes, joue au fils du peuple, pain et jeux, surtaxe des riches, impôt sur le capital, interdiction de la spéculation, grands travaux, emplois créés par l’État, semaine de 40 heures, augmentation des salaires, quadrillage du pays sur le modèle léniniste.
Partout, en Europe, les groupes fascistes sont créés par des socialistes.
Au Royaume-Uni? Par Oswald Mosley, député travailliste, qui fonde, en 1932, l’Union des fascistes britanniques. En France? Par le député socialiste Marcel Déat, ministre du Front populaire en 1936, fondateur du Rassemblement national populaire.
Et Hitler?
Il apprend nationalisme et révolution dans les cafés de Vienne. Et un antisémitisme nouveau qui n’est plus celui, traditionnel, lié à la terre, qui excluait les juifs, mais révolutionnaire, qui exige l’élimination des bourgeois, " donc " des juifs. Héritage de la gauche française du XIXe siècle. C’est le journal Candide, celui d’Auguste Blanqui, qui inventa la supériorité de la race aryenne. C’est Édouard Dumont, collaborateur de l’officielle Revue socialiste, repère d’antisémites révolutionnaires, qui, dès 1886, écrit la France juive. C’est Georges Vacher de La pouge, auteur préféré de Goebbels, candidat socialiste en 1888, fondateur de la section socialiste de Montpellier, qui publie l’Aryen, son rôle social (1899), qui choisira l’extrême gauche, en 1902.
Qui appelle Hitler pour être ministre de la Propagande dans le gouvernement bavarois de 1920? Les socialistes!
Membre du Parti ouvrier allemand, qui se réclame des bolcheviks, Hitler va créer le Parti national-socialiste des travailleurs allemands. Socialiste? Mais oui. Dans Mein Kampf, il indique qu’il a choisi la couleur rouge de la révolution socialiste et, à la place de la faucille et du marteau, le svastika, symbole de la refondation de l’homme. Goebbels pourra écrire dans Die zweite Revolution (1926) : " Les seuls vrais socialistes de l’Allemagne, de toute l’Europe, c’est nous! " En 1933, prise du pouvoir et descentes dans les entreprises placées sous la surveillance du parti, perquisitions chez les entrepreneurs, plan de quatre ans de Göring sur le modèle soviétique, SS aux conseils d’administration, héritages sous contrôle, expropriations …
Et en France? Le fondateur du parti nazi, le Parti populaire français, est le député communiste jacques Doriot.
Hé ho la gauche! Êtes-vous certain de pouvoir appeler "fasciste" un Donald Trump, héritier de Jackson et de Jefferson, un Norbert Hofer, nationaliste libéral
Lui, il a voté à gauche. Par moi! (NDLR)
Le cri de colère d'une personne qui s'intéresse aux phénomènes parapsychiques depuis 1973!
Par Mme Josyane JOYCE, voyante professionnelle à Toulouse depuis 1983
(Veuillez prendre note que, pour faciliter la lecture, le genre masculin inclut également le genre féminin dans ce document)
“…les cas de personnes en état de mort clinique capables de percevoir ce qui se passe autour d'elles et même à distance, alors que dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque il n'y a plus d'activité électrique du cerveau décelable au niveau de l'électroencéphalogramme. Il faut se poser une question: la conscience peut-elle survivre à la mort de notre cerveau? Et si oui, d'où viennent ces informations que ramènent ceux qui ont vécu des EMI“." dit partout le Docteur Charbonnier (voir les notes précédentes).
Il m'est venu l'idée de chercher des informations sur ce médecin et ho, surprise et tristesse: je vois sur Facebook qu'il fait des conférences en expliquant que la NDE ou EMI est obligatoirement la preuve que la vie existe après la mort.
Non, vous tous qui croyez cela! Non! Il n'y a pas de vie après la mort…. ni paradis quelconque. Il existe ce que les bouddhistes appellent “les anales akashiques“ c'est-à-dire une sorte de mémoire cosmique, de nature éthérique, qui, telle une pellicule sensible, enregistre les événements du monde.
Helena Blavatsk, fondatrice de la Société théosophique nous le dit: Les oracles affirment que l'impression des pensées, des caractères, des hommes, et autres visions divines apparaissent dans l'éther. Les choses qui n'ont point de forme en prennent une et y sont figurées. C'est sur les indestructibles tablettes de la lumière astrale qu'est imprimée la représentation de chaque pensée que nous formons ; de chaque acte que nous accomplissons“.
Les annales akashiques présentent des analogies avec l'inconscient collectif proposé par Jung. L'inconscient collectif qui vibre et nous rassemble tous (tout être humain vivant actuellement est ayant vécu depuis le début du temps des Hommes) c'est le dépôt constitué par toute l'expérience ancestrale depuis des millions d'années, l'écho des événements de la préhistoire, et chaque siècle y ajoute une quantité infinitésimale de variation et de différenciation. Il existe un inconscient collectif et un inconscient individuel pour chaque individu qui ont vécus ici bas. Il y a constamment interaction entre les deux. Les inconscients individuels sont rangés dans des sacs, des sortes de tiroirs.
Lorsque je conseille à une personne déprimée (qui n'arrive plus à se retrouver et dormir paisiblement), de se coucher en répétant tranquillement en pensée son prénom et son nom de naissance (nom de jeune fille pour les femmes mariées) afin de se relier à sa vibration qui est unique et personnelle et qui existe dans l'espace pour la créer organiquement et “vibrationnellement“ parlant. Je lui explique que la création du monde s'est faite selon deux possibilités qui ne peut heurter la conscience de quiconque:
Si vous croyez en dieu, du point de vue judéo-chrétien, “il n'y avait rien… puis Dieu à dit: que la lumière soit! et elle fut“….
Si vous ne croyez en rien d'autre qu'en la science: il y avait le vide sidéral, sorte de soupe cosmique. Tout à coup, une explosion et les mondes se sont créés.
Que vous choisissiez l'une ou l'autre explication qui vous convient le mieux selon votre nature spirituelle (en dehors de la religion mais en votre nature humaine) convenez que le fait de dire: que la lumière soit! ou qu'une explosion s'est produite, au commencement était le bruit (de la voix de dieu) ou de l'explosion.
A votre naissance, vos parents vous ont donné nom et prénom. Ils sont votre vibration personnelle qui résonne dans l'espace. Tout être a la faculté de vibrer, cette vibration pouvant être reçue et enregistrée dans les annales akashiques. La vibration qui vous relie à l'inconscient collectif ou à ces “annales akashiques“ où sont vivantes toutes les pensées, toutes les émotions, tous les souvenirs de tous les humains qui nous ont précédés. Cette vibration contient aussi individuellement votre vie, vos bonheurs, vos souffrances d'une manière détaillée et précise. Le film de votre vie existe là, dans cet inconscient collectif.
Votre vibration est comme un sac invisible qui plane au dessus de vous et qui se rempli au fur et à mesure de vos pensées et des détails de votre vie. Par VOS émissions de pensées. Car notre cerveau émet des ondes invisibles qui peuvent influencer les autres, soi-même, l'inconscient collectif qui, lui, anime l'humanité. Ces ondes invisibles sont à l'image d'empreintes digitales, chaque cerveau possède les siennes. Lorsque vous décédez, ce sac vibratoire se détache de votre corps éteint et navigue dans l'inconscient collectif. Il en fait parti pour toute l'éternité à la fois individuel et baigné dans l'océan de la vie. Tout est dans l'Un et l'Un est dans Tout.
Seuls ceux qui ont la faculté de se détacher des émotions primaires et des vouloirs matérialistes comme le font certains voyants, peuvent accéder à ces “tiroirs“ et raconter la vie de ceux qui nous ont précédés. S'y trouvent également la vie de ceux qui naitront et vivront dans le futur. Il y a une théorie scientifique pour expliquer cela. Mais, je ne puis l'expliquer, je ne suis pas -du tout- astrophysicienne, je ne suis qu'une modeste voyante ayant la capacité de voyager dans le passé et l'avenir.
Ceux qui, sans le savoir, possèdent une forte télépsychie, mélangent celle-ci avec des messages soi-disant venus de l'au-delà. Etant donné que tous les humains de la terre ont d'incroyables “pouvoirs télépsychiques“ sans le savoir, la plupart du temps, ou sans savoir comment les utiliser et/ou les contrôler, de nombreuses personnes croient recevoir des messages de l'au-delà, de leurs chers disparus et s'aventurent et aventurent d'autres gens sur des chemins et des croyances fallacieuses. Non, les morts ne parlent pas aux vivants.
Et heureusement, sinon, imaginez notre vie quotidienne si les plus de 108 milliards d'humains (Source: Estimations du Population Bureau du recensement des États-Unis - Wikipédia) qui sont déjà passés sur notre planète se mêlaient des affaires des gens ici-bas! (savez-vous que l'on estime que vers l'an 1 de l'ère chrétienne, le nombre total d'êtres humains vivant sur la planète était probablement de 300 millions?).
Et de quels droits seriez-vous meilleurs qu'un autre humain sur cette terre pour avoir un “téléphone“ direct avec d'autres humains décédés qui serait, eux, meilleurs que d'autres décédés? C'est votre chagrin qui vous fait croire cela. Laissez les morts en paix. Et vivez pleinement votre passage ici-bas.
Si vous vous pensez “investis“ d'une mission divine, mettez-là au service des abandonnés, des malades, des personnes handicapées. Et cessez de raconter n'importe quoi pour faire des conférences, des livres, des leçons aux autres: pour qui vous prenez vous?
Encore une fois, le gouvernement nous a bobardé sur la dette et les déficits
Oh non, encore une fois la communication du chef de l’État s’est pris les pieds dans le tapis de la réalité et le pachyderme présidentiel, agitant dans l’air vide ses petits bras potelés pour tenter de se rattraper aux rideaux, n’y sera pas parvenu. Le voilà qui s’étale de tout son long sur les tapis moelleux de la République et le carrelage froid d’articles de presse pas spécialement tendres.
Évidemment, je pourrais revenir en détail sur ce qui s’est passé la semaine dernière ou les péripéties de la Loi Travail qui se soldent pour le moment par un pays en plein blocage syndicaliste devenu presque rituel à cette période de l’année. Rien que les exactions de la CGT, depuis leur censure ouverte des médias nationaux jeudi dernier jusqu’à la pénurie de carburants actuelle, suffirait à remplir un billet, surtout si l’on devait se remémorer les prises de positions officielles de cette même CGT, il y a quatre ans, lorsqu’elle adoubait de son soutien le candidat socialiste d’alors, un certain François Hollande, qu’elle semble ne plus pouvoir encaisser actuellement.
Cependant, en marge de ces remarques sur ce qui fait, actuellement, le plus gros de l’actualité, les efforts faits par le gouvernement et le chef de l’Exécutif se traduisent par un assez remarquable plantage. Sur le front du chômage, l’annonce fanfaronnante d’un nouveau recul du nombre de chômeurs aura laissé assez froids la plupart des éditorialistes, journalistes et organismes de presse.
Une fois passée la joie très contrôlée d’annoncer une bonne nouvelle, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que l’épluchage des chiffres ne laisse guère de doute : s’il y a moins de chômeurs, ce n’est pas parce qu’ils ont repris le travail, mais c’est plus simplement parce qu’un nombre croissant ne prend même plus la peine de s’enregistrer auprès d’un organisme qui, de fait, ne leur sert absolument à rien une fois arrivés en fin de droits. Seuls quelques habitués du soutien aveugle aux institutions continuent, vaille que vaille et avec toute la mauvaise foi nécessaire, à trouver des arguments plus ou moins latéraux pour expliquer de façon enthousiasmante la baisse de ce nombre.
Bref : malgré des efforts évidents en communication, l’écran de fumée hollandesque sur le front du chômage n’a berné que les plus nigauds ou les plus serviles des journalistes.
Mais ce n’est pas tout et de façon plus discrète, le gouvernement s’est tout autant planté dans sa communication budgétaire… Et ça s’est vu : alors que Sapin était tout fier, il y a quelques semaines de cela, de nous expliquer crânement être parvenu à réduire le déficit de l’État de 15 milliards d’euros en 2015, voilà que la Cour des Comptes réduit à quasi-néant la réalité de ces chiffres qui seraient en réalité 50 fois inférieurs si l’on excepte les éléments exceptionnels.
Pourtant, rappelez vous : tout le monde nous expliquait en long, en large et en travers que l’austérité s’était abattue sur le pays et qu’elle avait directement provoqué tout ce chômage. Manque de bol, en fait d’austérité, on a continué à dépenser comme avant avec la même décontraction, et à cramer de l’argent public des autres avec le même appétit féroce.
Tous calculs faits par les experts de la Cour, la baisse de déficit se monte non pas à 15 milliards, mais à… 300 millions. Fouchtra, voilà qui fouette du chaton mignon !
Et lorsqu’il s’agit de détailler ses positions, la Cour n’y va pas avec le dos de la cuillère. Pour cette dernière, les 15 milliards d’économie n’existent pas puisqu’il s’agit d’un pur effet d’optique, l’année 2014 comptant des dépenses exceptionnelles qui n’ont pas été reportées en 2015, soulageant d’autant un déficit de toute façon bien trop gros (l’équivalent d’un trimestre de dépenses de l’État, plus, même, que ce que rapporte l’impôt sur le revenu). Pour la Cour, la baisse observée est une évolution "peu significative", ce qui rend la mine réjouie du Sapin ministériel tout à fait déplacée.
D’autant qu’à cette évolution insignifiante, on doit ajouter des économies "mal définies, au final faibles et en majorité non reconductibles sur 2016", ce qui veut dire que les opérations " one-shot " pour épater la galerie n’ont pas du tout impressionné les Sages. Autrement dit, on bombe le torse et on rentre l’énorme bedaine étatique en espérant séduire la Commission européenne, les autres États ou les investisseurs qui passent à proximité, mais c’est peine perdue.
Et pour ce qui est de la dette de l’État, elle a malheureusement encore continué à grimper l’an dernier. Tout juste peut-on se réjouir qu’elle l’ait fait moins vite. En somme, on présente comme une rémission un cancer qui métastase mais aurait la mansuétude de n’être plus fulgurant. C’est consternant.
À l’analyse, la situation est même pire puisqu’en dehors des éléments exceptionnels et à périmètre constant, les dépenses ont en réalité progressé de 2,6 milliards par rapport à 2014. Oui, vous avez bien lu : alors qu’on a lu partout que l’État avait fait preuve d’un véritable ascétisme en réduisant ses dépenses, la réalité comptable est sans ambiguïté. Les dépenses ont progressé.
Toute cette tempête d’austérité de plus en plus évanescente n’empêche cependant pas nos deux clowns ministériels, Michel Sapin et Christian Eckert (le secrétaire d’État au Budget), de contester "vivement l’analyse de la Cour sur le respect des cibles de dépenses et d’économies". Ils auraient tort de se priver, d’autant que leurs contestations ne seront pas plus entendues que le rapport de la Cour qui les a déclenchées.
En réalité, plus personne n’a rien à faire de ces chiffres, devenus trop abstraits par leur volume. Tant que les manquements de l’État ne se traduisent pas en problèmes physiques concrets, le peuple, soigneusement entretenu dans son ignorance par ses élites, ses médias et, douillettement, par lui-même, continuera de regarder ailleurs en attendant un hypothétique retour de croissance qu’il s’emploie pourtant à saboter consciencieusement.
"La France va mieux" nous serinait le chef de l’État il y a encore quelques jours, lorsque l’essence coulait à flot et les Nuits de Boue s’écoulaient, tranquilles. Personne n’avait compris qu’il voulait dire "La France va mieux… que l’année prochaine".
dépenses publiques 2014 INSEE
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