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Opinions - Page 125

  • Des rap-peurs (de n'être que des moules) à Verdun

    Incapables de défendre la France qui les a nourrit, éduqués, habillés, allocationnisés avec nos impôts, taxes et charge et la sueur de nos fronts d'ouvriers qui travaillent depuis l'âge de 14 ans.... et la chair à canon de nos pères et grands-pères.... ils iront vite se planquer dans leur pays d'origine si la France est, hélas à Dieu ne plaise, un jour attaquée!

    Ce n’est pas la Fête de la musique, Monsieur le Président, c’est la bataille de Verdun, un symbole national, une bataille dans laquelle toutes les familles de France ont perdu un proche. Un sol dans lequel reposent encore des ossements non identifiés. Ils vibreront avec les basses. Black M n’a pas fait mystère de l’esprit dans lequel il se rend à ce concert. Oh, certes pas trop de mauvais esprit. Pas comme lorsqu’il chantait, avec Sexion d’Assaut – oui, comme les SA – que la France était un pays de "kuffars", même s’il laisse planer le mystère sur les titres de Sexion d’Assaut qu’il pourrait reprendre. Juste une absence d’esprit. (NDLR: à la hauteur de sa connerie).

    Pourquoi a-t-il accepté de participer à cette commémoration?" C’est de la scène, et c’est quelque chose que j’aime énormément alors je réponds présent. Tout simplement. "Pas le moindre mot sur l’objet de la commémoration. C’est un show comme un autre. C’est même l’occasion de faire la promo de son nouvel album. Et "si le public est chaud, on donnera tout“.

    Il faut juste espérer que l’on n’évoque pas trop le calvaire des centaines de milliers de combattants, et les 700.000 vies brisées, pour ne pas trop nuire à l’ambiance. A ses détracteurs, Black M répond: "Je les invite à venir me voir, qu’ils aiment ou pas ma musique, on va s’amuser“.

    On ne le lui reprochera pas nécessairement – quoiqu’il ne serait pas moins respectueux à son égard de ne pas désespérer de lui – c’est bien ceux qui l’ont choisi et ont choisi d’organiser un concert festif et Black M comme tête d’affiche qui sont responsables.

    Vous êtes président, et vous n’êtes qu’un symptôme.

    Parce que vous, parce que notre époque, parce que nous sommes englués dans un festivisme absurde, grotesque, même la commémoration centenaire de la bataille de Verdun doit conduire à "s’amuser". Bien sûr, le ministre nous dit que ces commémorations sont orientées vers la jeunesse. (Spèce de con! faut aider les jeunes à danser sur la mort? parce que d'autres ne leur ont pas appris à pisser sur notre drapeau? NDLR).

    C’est vrai que c’est pesant, le centenaire d’une bataille au cours de laquelle on penserait trop à ceux qui y sont morts. Alors nos commémorations s’orientent toujours "vers la jeunesse".

    Mais elle n’est pas forcément ce que vous croyez, la jeunesse, elle n’est pas uniforme, Monsieur le Président. Elle est capable de dignité, elle est capable de grandeur, cette jeunesse et, dans la période actuelle, nous en avons un besoin vital. Ceci aussi est manifestement passé au-dessus de votre tête, de celle de vos conseillers et ministres. Vous insultez jusqu’à la jeunesse des quartiers en pensant qu’elle est incapable de comprendre que l’on ne danse pas sur des tombes. (Mais, ça vaudrait le coup d'aller pisser sur votre tombe… comme disait un grand humoriste français… NDLR).

    Et si d’aventure, elle ne le percevait pas spontanément, on aurait attendu de vous que vous le lui appreniez. (Ce qui relève de l'absolu impossibilité, voir plus bas sur la sinistre de l'Education Nationale).

    Renoncez, il n’est pas trop tard. Pour le principe et pour l’honneur, évidemment, mais l’on hésite à en parler encore. Leur honneur? ils ne savent même pas écrire ce mot... ni même savoir sa définition!

    Pour éviter le ridicule, au minimum.

    et sur contrepoints https://www.contrepoints.org/2016/05/12/252580-centenaire-de-verdun-a-quoi-servent-les-commemorations

    "L’ère vide du pouvoir“ ... accompagne celui de leur cervelle

    Cette commémoration est le miroir qui nous montre le vide du pouvoir et de la réflexion politique. Incapable de donner de la grandeur, la commémoration s’échoue dans le néant. Elle devient une kermesse pour amuser le peuple, sauf que le peuple ne viendra pas et ne regardera pas un spectacle qui ne l’intéresse pas.

    L’ensemble des Français aurait sûrement préféré une commémoration sobre, avec reconstitution historique et présentation d’objets de la bataille. Cette commémoration croit parler à l’ensemble de la population ; elle ne s’adressera en fait qu’à ceux qui l’ont commandé. Elle révèle la vacuité d’un pouvoir, la coupure des dirigeants et du peuple, l’inculture des organisateurs. Ce vide et ce néant sont bruissant de paroles: ils témoignent d’un pouvoir déculturé et coupé des réalités“.

    http://www.koztoujours.fr/que-fete-t-on-monsieur-le-president

    Cela vaut le coup de lire les commentaires...

    "La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas“. Paul Valéry.

     

    D'ailleurs, quand on a ce genre de sinistre….. on tremble pour la Nation des Lumières (NDLR).

    Lors de la séance de questions au gouvernement ayant eu lieu ce mercredi 11 mai, Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’Education nationale a perdu son self-control et est allée jusqu’à accuser la droite "d’avoir dévalorisé l’école en préférant le curé à l’instituteur".

    Najat Vallaud Belkacem montre aujourd’hui son vrai visage, celle d’une ministre agressive et méprisante qui aboie pour faire oublier son bilan parmi les plus mauvais à la tête du ministère de l’Éducation nationale.

    En effet,

    - Les français n’oublieront pas la réforme du collège, qui a préféré l’égalitarisme au détriment des enseignements d’excellence (Latin, grec, classes bi-langues).

    - Les français n’oublieront pas son choix inacceptable de supprimer les bourses au mérite plutôt que d’encourager les élèves méritants à se surpasser.

    - Les français n’oublieront pas les calamiteux programmes scolaires qui ont consacré le nivellement pas le bas.

    - Les français n’oublieront pas sa volonté d’imposer une désastreuse réforme de l’orthographe consacrant l’écriture phonétique au détriment de l’écriture traditionnelle.

    - Les français n’oublieront pas sa tentative d’imposer l’enseignement de la théorie du genre à l’école avec notamment les “ABCD de l’égalité“.

    Il n’y a rien à sauver du bilan de Najat Vallaud Belkacem, qui si elle veut vraiment améliorer le sort des élèves n’a qu’une chose à faire: démissionner !!

     

  • 4 ans de François Hollande…

    Plus qu’un an à purger se dit-on. Le bilan d’Hollande est si minable qu’établir la liste exhaustive des temps forts risibles serait un travail titanesque. A contrario, lui prêter quelques actions bienfaitrices est très rapide, je n’en vois qu’une, il tente péniblement d’extraire la gauche de son cloaque marxiste. Mais qu’il peine! Depuis plus de deux ans on sait qu’il n’a pas la majorité pour conduire des réformes qui iraient un peu dans le bon sens bien qu’elles fussent trop timides compte tenu de l’urgence économique et sociale. Si Bayrou avaient eu un groupe parlementaire, Hollande aurait peut être saisi sa main tendue, mais en aurait-il eu le courage politique? On a pu constater par la suite que le courage n’était nullement une qualité qu’on peut lui prêter.

    On commence par le matraquage fiscal pour ceux qui ne pensent pas bien, des cadeaux consentis à son électorat alors que les caisses sont vides. Si on songe au respect de la fonction de la France et des français, il vient merci pour ce moment, Leonarda, la répression de manifestations pacifiques de mal pensants ou la mansuétude insupportable envers des écervelés place de la République, le terrorisme, une politique étrangère d’une incommensurable bêtise. La visite ou la réception de tout ce que la planète compte comme dictateurs, des ventes d’armes en veux-tu en voilà à des pays douteux sur les plans démocratiques et diplomatiques (exception faite de l’Australie d’où la surmédiatisation d’un contrat au final loin d’être si juteux par rapport à d’autres). Pour finir, et c’est le pire, une tentative ratée de révision de la constitution qui revenait à valider les thèses de l’extrême droite et qui n’a qu’accru la tension de plus en plus forte entre les français.

    Seulement cette tragédie française peut bien durer 5 années supplémentaires. Tous les commentateurs martèlent que celui qui sortira gagnant de la primaire de la droite sera certainement le successeur d’Hollande or rien n’est jamais joué d’avance. Avec le FN au second tour, un mauvais choix de personne et surtout une division à droite et Hollande rempile. La division est fort probable: l’exemple du vote électronique pour les français de l’étranger est un bon exemple. Pourquoi certains pourraient voter électroniquement et pas d’autres? Le vote électronique peut-il être infalsifiable? Il me semble que celui qui a de l’argent à perdre aidé de hacker peut fort bien fausser les résultats! D’une polémique sans intérêt, montée en épingle par les médias, les candidats se tirent déjà dessus à 6 mois du scrutin… ça promet.

    Il peut tout arriver en 2017 mais il peut aussi rien se produire: ni la recomposition du paysage politique ni l’arrivée d’un réformateur. Il va malheureusement encore falloir attendre de couler encore davantage pour que les français cessent de renouveler leur confiance à des brigands, des tricheurs, des corrompus ou des manipulateurs. En bien ou en pire…

    https://leblogduduff.wordpress.com/2016/05/08/4-ans-de-francois-hollande/

  • Vous avez tort, Monsieur Juppé!

    Général Vincent Desportes a écrit:

    Monsieur Juppé,

    Les propos que vous avez tenus le 25 avril devant les étudiants de l’IEP de Bordeaux – " Un militaire, c’est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s’en va " – sont indignes. Méprisants, ils montrent une profonde méconnaissance de la réalité stratégique.

    Vous avez d’abord tort sur le fond. Non, les militaires n’ont pas à "la fermer“ comme un ministre. La première loyauté d’un ministre au service d’une politique fluctuante, souvent politicienne, est envers son président. La première loyauté d’un militaire au service permanent de la nation, de ses intérêts et de ses valeurs, est envers la France. Structuré par l’éthique de conviction, il doit prendre la parole pour lui rester fidèle, plutôt que de la renier. N’est-ce pas l’exacte attitude du général de Gaulle, tant par ses écrits que dans sa remarquable attitude au moment de la défaite de 1940 et des lâchetés qui l’ont suivie?

    Vous avez tort dans la forme, ensuite. Candidat à la présidence, vous devez le respect à ceux qui ont dédié leur vie à la protection de cette nation que vous souhaitez diriger. Votre réponse à l’emporte- pièce contredit le discernement attendu de celui qui vise la plus haute magistrature.  Car qui, dans la société civile, détient les connaissances, expériences et compétences, acquises par l’étude et le terrain, des officiers supérieurs et généraux? Pourquoi nos concitoyens ne seraient-ils pas informés par "ceux qui savent", comme dans les autres domaines de l’action publique? Les responsables militaires sont les mieux placés pour réfléchir aux conditions d’emploi des armées, pour apprécier les menaces, élaborer les solutions militaires propres à l’atteinte des buts politiques. Experts en leur domaine, les militaires ont, vis-à-vis de la nation, un devoir d’alerte.

    Vous avez tort politiquement, enfin. Quelle maladresse de vous aliéner une population qui vous était plutôt favorable: malmenée par la calamiteuse loi de programmation militaire 2014-2019, écartelée entre la multiplication des missions et l’érosion des capacités opérationnelles, elle en avait fini par oublier la loi de programmation 2008-2013, pourtant pire, et le mépris avec lequel elle avait été traitée lors de la crise de l’été 2008 consécutive à l’accident de Carcassonne. [En 2008, à Carcassonne (Aude), les journées portes ouvertes des militaires tournent au drame: au lieu de balles à blanc, un sous-officier a mis un chargeur de balles réelles dans son fusil. Bilan : 16 blessés] et à l’embuscade d’Uzbin, en Afghanistan. A vrai dire, le doute était déjà permis. Votre livre programme ose s’intituler: Pour un Etat fort, alors même que l’armée, à peine mentionnée, en est la grande absente!

    Qu’implicitement vous souteniez un exécutif qui a puni d’une "mutationsanction" un officier général dont le seul tort est d’avoir dit la vérité aux représentants de la nation dénote une attitude dangereuse. Fallait-il que le général Soubelet mente devant une commission parlementaire le 18 décembre 2013? Quelle est cette démocratie dont l’exécutif punit une de ses autorités parce qu’elle est sincère vis-à-vis des représentants du corps législatif? Pourquoi la démocratie américaine, avant toute audition au Sénat, fait-elle jurer aux intervenants de dire toute la vérité, quand notre propre démocratie sanctionne à l’inverse ceux qui se tiennent à l’exactitude des faits?

    UNE MALSAINE JURISPRUDENCE

    Que, par la suite, ayant été renié par les responsables exécutifs de la nation à laquelle il avait consacré sa vie, le général Soubelet décide de s’affranchir de sa réserve et dénonce le laxisme judiciaire et pénal français l’honore et montre à tous que l’on ne peut contraindre indéfiniment au silence ceux dont l’éthique de conviction est la règle de vie. D’ailleurs, le devoir de réserve des militaires est en France trop surinterprété. Inhibé par des années de stricte obéissance silencieuse, le militaire, facilement bon élève, s’est autocensuré.

    S’enfonçant dans son cantonnement juridique, il s’est enfermé dans un conformisme excessif et, hors du champ technico-tactique, a contraint sa pensée à ce qu’on lui dit de penser. Bridé par ce devoir de réserve scrupuleux, devenu révérant envers des autorités administratives ou politiques auxquelles il rend le mauvais service de ne dire que ce qu’elles veulent entendre. Pourtant, l’honneur des chefs militaires n’est pas de mettre en œuvre, au garde-à-vous, des décisions destructrices pour les armées: il tient dans la loyauté sans le renoncement, la loyauté sans le reniement, la fidélité à la nation.

    D’un point de vue légal, les militaires ont le droit de s’exprimer publiquement. Si, dans les faits, la parole est contrainte, et si la très grande majorité des militaires estime devoir se tenir à un strict silence, le mal est venu d’une malsaine jurisprudence étatiquement entretenue.

    Vous devriez savoir, monsieur Juppé, que cet excessif cantonnement militaire est une spécificité française, si l’on excepte les armées de dictature. Dans la plupart des pays développés, les voix des armées sont attendues et entendues. En Grande-Bretagne, les plus grands chefs militaires savent, si nécessaire, émettre des critiques vis-à-vis de décisions politiques de défense; ils sont dans leur rôle, et aucun n’a jamais été "démissionné". Aux Etats-Unis, les grands leaders militaires demandent à leurs subordonnés d’exprimer leurs avis et eux-mêmes énoncent leurs positions. Leur voix est respectée parce qu’ils sont les professionnels d’un art complexe; leur avis est souvent suivi par leur "commandant en chef", le président américain.

    Monsieur Juppé, ne prenez pas le militaire pour un simple technicien. Il est bien plus que cela, dans et pour la nation. Son devoir est de penser la défense pour l’immédiat et pour le temps long, au-delà des horizons politiciens.

    LIBÉRER LA PENSÉE CRITIQUE

    L’expression des militaires sur les problèmes organiques, sécuritaires et stratégiques est nécessaire: les restrictions dont elle souffre desservent la France. L’Histoire regorge d’évidences. Après la victoire d’Iéna, c’est par la liberté donnée aux officiers d’apporter des idées nouvelles que la Prusse trouve les principes qui feront de l’armée prussienne puis allemande cet outil redoutable dont la France souffrira à l’été 1870, en août 1914 et au printemps 1940. L’esprit du "Je rayerai du tableau d’avancement tout officier dont je verrai le nom sur une couverture de livre" de Mac-Mahon a fondé la défaite de 1870. La même attitude du général Gamelin de 1935 à 1940 mènera au nouveau Sedan.  Ainsi, vous avez stratégiquement tort, monsieur Juppé, lorsque le 25 avril vous complétez vos propos par cette affirmation digne de Coluche: "Certes, tous les militaires ont le droit de penser, mais il y a quand même des limites à ne pas dépasser“.

    Cette nécessité de l’expression est consubstantielle de la nature dialectique de la stratégie. Comme l’écrit le général Beaufre, celle-ci "est un processus d’innovation permanente". Celui qui ne pense plus est condamné à la défaite. Selon la formule américaine, il faut penser "out of the box", libérer la pensée critique, en admettre la nécessité et les débordements éventuels. Il n’y a pas de nation victorieuse qui n’ait su créer dans ses armées les conditions de l’expression de ses officiers. Pour la nation, l’armée doit tenir son rang et jouer son rôle.

    La nation est portée par ses corps sociaux qui dépassent l’Etat. Soutenir la nation, c’est soutenir l’expression de ses différents corps. Si l’un vient à manquer, tout l’édifice devient bancal. Enfin, la règle darwinienne s’applique aux militaires : les organes qui ne servent plus s’atrophient. Quand les militaires se cantonnent à leur technicité, ils perdent le goût de la pensée, et les meilleurs, ceux dont la France aura besoin aux heures sombres – les Foch, de Gaulle, Leclerc ou Koenig –, ne sont plus attirés par une profession où ils ne pourront plus faire grandir le meilleur d’eux-mêmes. Les Français doivent en être sûrs : si la discipline demeure la force principale des armées, la pensée libérée est la deuxième composante de son efficacité. L’équilibre est fragile, mais le déséquilibre en faveur du silence est la première marque de la sclérose, donc de la défaite.

    LE SILENCE DE DEUX GÉNÉRATIONS

    Cantonnée dans un rôle de mise en œuvre, la haute hiérarchie militaire a laissé le politique s’emparer de la réflexion de défense: les institutions de la Ve République, l’émergence du nucléaire et le précédent algérien ont favorisé cette mainmise. Un demi-siècle: le silence de deux générations!

    Certes, depuis des années, les officiers s’expriment sur leurs expériences professionnelles. Mais aujourd’hui, toute contestation de l’organique ou de l’opérationnel est assimilée à une contestation de l’exécutif. Trop peu d’officiers jouent leur rôle de "stratège pour la France". Peu s’expriment sur le fond dans les médias. On ne les entend pas sur les problématiques stratégiques, les dérives de l’institution militaire, la dégradation des forces. S’ils se permettent un commentaire à l’encontre de la ligne de l’Elysée, la sanction est immédiate.

    Les règles sont connues. La première: tant que le militaire est sous l’uniforme, il ne peut s’exprimer; et lorsqu’il ne l’est plus, il n’a plus de légitimité à le faire. La seconde: si, sous l’uniforme, il s’exprime en dehors du champ technique, il est aussitôt sermonné ou sanctionné; si, ayant compris cette impossibilité, il parle sous couvert d’anonymat, on lui reproche illico sa couardise, on l’accuse de complotisme, on fouille de manière illégale son ordinateur, on interroge ses proches, on le fait suivre et on le met sur écoute comme un criminel. Je l’ai vécu.

    Monsieur Juppé, le politique se trompe en voulant limiter la pensée du militaire. Son devoir est au contraire de tout mettre en œuvre pour favoriser l’esprit critique dans les armées. Les Français doivent l’exiger, tant ils ont payé son absence très cher: la négation des dimensions politique et stratégique du soldat, son cantonnement toujours plus étroit dans ce que l’on baptise à tort son "cœur de métier", le déni de son devoir d’expression constituent une menace directe pour la sécurité de nos concitoyens.

    Pour toutes ces raisons, vous avez tort, monsieur Juppé.

    Le général Vincent Desportes est professeur associé à Sciences Po. En juillet 2010, après  avoir accordé un entretien au "Monde" à propos de la stratégie américaine en Afghanistan, le général, alors directeur de l’Ecole de guerre, est sanctionné par sa hiérarchie sur ordre d’Hervé Morin (UDI), ministre de la défense, et doit quitter ses fonctions.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/04/le-general-vincent-desportes-vous-avez-tort-monsieur-juppe_4913212_3232.html

  • Mais, enfin.... ce n'est pas possible!!!!!!!! ils sont pire que fous!

    Il faut faire quelque chose! que les parents et grands parents envahissent les écoles et protestent!!!!!

    Il en va de l'avenir de vos enfants!

    Faites suivre, faites passer: c'est plus ébouriffant, c'est à pleurer.....

     

    " Sa va dps samedi ? G1 truc a te dir jcroi kon devré fer 1 brek… "

    Manuel scolaire 5ème, 4ème, 3ème, éditions Nathan.

    Voilà, la réforme du collège devient concrète.

    Cette semaine, les enseignants découvrent, effarés, les manuels scolaires conformes aux injonctions ministérielles, préparés dans l’improvisation totale pour la rentrée prochaine. C’est un cours de maths remplacé par un sondage dans la classe sur les discriminations. C’est la littérature et la langue françaises sacrifiée pour des "punchlines" et des SMS. C’est l’immense aventure des sciences qui s’achève dans une curiosité morbide pour la mort de Claude François dans sa baignoire.

    Immense tristesse, immense colère aussi. J’ai la rage au fond du cœur de voir ce délire devenir réalité, avec la collaboration honteuse d’éditeurs serviles et lâches, dans le silence des médias et dans la passivité générale – si l’on excepte la complicité coupable de l’enseignement privé.

    Tous ceux qui coopèrent à cette immense dévastation, à ce mensonge, à ce délire, j’espère qu’ils ont un peu honte, au fond d’eux mêmes. Et j’espère, envers et contre tout, que cette réforme n’ira pas jusqu’au bout. Parce que ce n’est pas possible… Ils n’ont pas le droit. Nous n’avons pas le droit.

    L’école n’a qu’une seule mission : élever les élèves qui lui sont confiés. Chacun d’entre eux porte en lui quelque chose d’exceptionnel, et chacun d’entre eux a droit au meilleur de ce que nous avons reçu. De quel droit allons-nous priver les générations qui viennent de la beauté, de la grandeur, de l’intelligence ? De quel droit condamnons-nous ces enfants à ne plus rien comprendre de leur propre histoire, de leur langue, de leur culture ? Quand la conjugaison est remplacée par l’approximative " impression " des temps, quand toute la maîtrise de la langue consiste à faire de bonnes vannes et à casser avec sa copine, qu’espérons-nous faire grandir chez nos élèves ?

    Le manuel "Le livre scolaire", ici reproduit, comporte une phrase de Abd Al Malik qui résume à elle seule toute cette réforme du collège: "A force de vouloir se faire rue, on est devenu caniveau“.

    Voilà à quoi ressemble une civilisation qui meurt.

    Je voudrais crier partout ma tristesse pour ces enfants qu’on sacrifie… Qui ne trouveront à l’école que ipads, des SMS et des anecdotes people – tout ce qu’ils connaissent déjà en fait, bien mieux que nous, d’ailleurs, et ils nous trouveront bien ridicules de vouloir leur apprendre le "swag“"

    Je voudrais crier ma tristesse pour ces gamins condamnés à la pauvreté culturelle par l’école, le lieu même qui aurait dû être pour eux le chemin de l’évasion vers ce qu’il y a d’universel, d’intemporel – les grands textes, les grandes œuvres, les grandes découvertes, tout ce qui fait grandir le cœur, tout ce qui élargit le regard… Pour ces talents qu’en chacun d’eux nous condamnons à la médiocrité.

    Quand j’avais sept ou huit ans, mon grand-père m’a offert l’Anthologie de la poésie française, de Georges Pompidou, et il m’a dit: "Si tu veux être heureux dans la vie, il faut apprendre deux vers par jour“. Je l’ai fait. Il avait raison. J’ai découvert un savoir, une saveur de la vie que je ne soupçonnais pas, que le quotidien ne donne pas. Je n’ai pas tout compris bien sûr – pas tout entier, pas tout de suite… Mais c’était beau. C’était grand. Et finalement, c’est tout simplement que ce qu’il y a de beau, de grand, se dépose dans un cœur d’enfant pour l’enrichir, par le cœur. Mais qui maintenant aura encore la chance d’apprendre un peu de poésie – par cœur?

    Maintenant que le sujet des manuels de littérature, c’est: "jcroi kon devré fer 1 brek… "

    Voilà à quoi ressemble une génération qui renonce à transmettre.

    J’ai tant de tristesse au cœur…

    Pourquoi ne nous réveillons-nous pas?

    http://www.fxbellamy.fr/blog/2016/04/30/jcroi-kon-devre-fer-1-brek/

     

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  • Ce qu’un jeune pense de Nuit Debout

    Comment la jeunesse doit-elle se positionner parmi ces revendications ? Un lycéen nous livre son analyse du mouvement Nuit Debout.

    Par Lyvann Vaté.

    Etudiant en classe de première, Lyvann Vaté, né en 2000 à Auxerre, vit sur la Côte basque. Il publie régulièrement sur son blog (https://lyvannvate.wordpress.com ) où il traite de littérature ou de sujets de société et a collaboré à la revue littéraire La Règle du jeu.

     

    https://www.contrepoints.org/2016/05/01/250121-nuit-debout-lorniere-jeunesse

     

    Il a tout juste 16 ans!

     

    Ouf!!! Il y a encore des jeunes gens qui ont les pieds sur terre, en France!

  • Depuis des années, déjà: la soumission

    Le calvaire de Martin, 6 ans: dans sa classe, 27 élèves sur 29 sont musulmans

    Publié le 17 mai 2013 - par Caroline Alamachère

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    Sur les 29 élèves de cette classe de primaire de Bruxelles, 27 sont musulmans. Martin fait partie des deux élèves minoritaires.

    Colette, la maman de Martin est ouverte à la diversité, comme toute une génération à laquelle a été soumis ce message perpétuellement envoyé à nos cerveaux dociles: la diversité est une chance, ne pas l’admettre c’est mal. C’est pour cela que, comme de très nombreux autres ados des années 80, elle a porté la fameuse main jaune.

    L’article (1), dans lequel elle relate sa révoltante histoire témoigne des graves conséquences d’une présence musulmane trop forte en milieu scolaire, usant au passage d’une tournure qui en dit long: "non musulman". Il n’y a pas si longtemps on se définissait comme Français ou Belge, aujourd’hui on se définit comme musulman ou non musulman. Tu es quoi toi? Je suis non musulman…

    Elle raconte cette fois, anecdotique selon elle, où une mère d’élève de maternelle avait demandé la lecture de sourates aux enfants sans que cela ne provoque chez elle d’indignation particulière. Quand on est pour la diversité, on est prêt à toutes les compromissions, même les moins acceptables.

    Colette se remémore les bagarres multiples, conséquences directes de l’islam invasif, de sa violente intolérance physique et orale, comme ces "sale porc" prononcés contre son fils, et de son incapacité à cohabiter avec les autres croyances ou incroyances.

    Le prosélytisme aussi, si fort que l’islam pénétrait jusque dans sa maison, Martin s’offusquant de ce que certains propos ou attitudes de ses parents ne correspondaient pas aux préceptes coraniques, allant même jusqu’à les rappeler à l’ordre. Ce petit garçon de 6 ans menaçait en effet ses parents de l’enfer lorsqu’ils buvaient du vin, critiquait le décolleté de sa mère ou lui demandait de porter un foulard pour aller le chercher à l’école… "ta mère est une sale dragueuse parce qu’elle se maquille"; "ne mets plus de décolleté, maman, s’il te plaît, je vais avoir des ennuis". En permanence Colette devait réinstaller les repères de respect que son fils reperdait aussitôt qu’il entrait dans l’école au contact des "croyants".

    C’était des bastonnades perpétuelles par les 27 qui croyaient en Allah contre les 2 qui n’y croyaient pas, l’intimidation au point que Martin suppliait sa mère de ne pas mettre de jambon dans ses sandwichs parce que les tolérants et pacifiques musulmans allaient cracher dedans et le frapper.

    Le garçonnet demandait régulièrement à changer d’école, ne supportant plus ce déchainement de violence contre lui, les menaces de coups permanentes comme lors de ses refus de jurer sur le coran, les menaces aussi sur ses parents. Sa mère a dû prendre des mesures drastiques pour tenter de mettre fin à sa souffrance, aux brutalités, pour maintenir son fils en sécurité.

    Le personnel scolaire, averti de la situation, a laissé faire, soit par peur des représailles, soit par bienveillance envers les 27 "racaillons", soit encore parce qu’il était lui-même musulman et qu’entre frères et sœurs on reste solidaires quoiqu’il arrive.

    A l’école, l’idéologie islamique était partout, et tout le temps, présente, il y avait d’ailleurs un professeur de cours de "religion islamique" au sein même de l’établissement. Martin apprenait le vocabulaire du coran, et lors des voyages organisés de l’école, les élèves emportaient leurs tapis de prières, des surveillants de cantine prononçaient des mots arabe, comme ce "bismillah" que l’enfant réclamait ensuite à sa mère de répéter à la table familiale.

    Dans le même temps Martin n’a pas appris à écrire durant les deux années d’enfer où il est resté dans cette école. Pour être accepté dans son nouvel établissement, il a dû passer les deux mois d’été à travailler, pendant que les autres malfrats en herbe devaient bien s’amuser au bled, afin d’apprendre à écrire 500 mots, des mots que les enseignants ont été infoutus de lui apprendre. On ne peut pas apprendre à la fois le français et l’arabe à un gosse de 6 ans, l’arabe a donc été prioritaire…

    La situation est devenue tellement ingérable que Colette a dû amener son fils consulter un psychologue afin de vérifier qu’il n’avait pas atteint la maladie mentale de ses bourreaux de classe.

    Martin et les quelques survivants de ses anciens copains de maternelle qui se trouvaient dans d’autres classes ont quitté cette école maudite, laissant la place aux remplaçants, à ses nouveaux petits "Français" intolérants, violents, xénophobes, athéophobes, "murés dans leurs différences".

    La morale de cette histoire est invariablement la même: le laxisme, pour ne pas dire la volonté des politiques de tous bords de détruire nos cultures occidentales, qu’elles soient de Belgique, de France, de Suède, d’Allemagne ou d’ailleurs.

    Ce que ces politiques asservis et criminels refusent d’admettre, c’est que toutes les cultures ne se valent pas, que des individus aux croyances et aux valeurs opposées ne peuvent pas se mélanger. Ils peuvent feindre de vivre ensemble et de se tolérer mais ce n’est qu’un leurre. Le communautarisme et la ségrégation restent le fondement de certaines sociétés quand l’individualisme et la liberté d’agir et de penser sont un droit inaliénable des autres. La loi de Dieu contre la loi des hommes, cela ne se négocie pas, ni d’un côté ni de l’autre, et les politiques n’ont pas le droit de jouer avec ce feu là. Ils ont la responsabilité de l’oppression des uns sur les autres, et quand les oppressés sont des jeunes enfants ils en sont doublement responsables.

    Ces politiques corrompus ont des comptes à nous rendre et il va falloir qu’on se décide à leur demander de les régler, et le plus vite possible.

    Caroline Alamachère

    PS (ci-dessous quelques témoignages d’expériences du même ordre):

    "Ma fille allait dans une école du centre ville de Bruxelles. Elle y a vécu un truc similaire niveau jambon, les enfants ne voulaient pas jouer avec elle parce qu’elle en mangeait…
nous l’avons changé d’école"

    "ceci existait déjà il y a plus de 30 ans à l’U T (Charleroi) peut-être pas aussi fort, mais les musulmans avaient déjà gain de cause à l’époque bien que minoritaire.(le plus jeune de mes frères n’a plus pu manger de salami à la cantine de l’école soit disant que c’était de la provocation)"

    "ma fille a eu des problèmes de ce type (j’appelle ça du racisme inversé),mais en école supérieure, a Bxl aussi, elle était la seule Belges parmi 7 musulmanes. Arrivée en cours d’année, car elle cherchait sa voie, elle a été dégoutée de se rendre compte, qu’aucune de ses "camarades"de classe n’était prête a l’aider a se mettre en ordre! Mais en plus un professeur de français a même insulté les belges (dont elle fait partie) d’incapables, de fénéants…en regardant ma fille droit dans les yeux, alors que celle-ci était la seule a n’avoir fait que 2 fautes dans une dictée"

    "j’étais enseignante jadis. Je faisais mon travail correctement, sans vague. Une jeune fille iranienne, totalement voilée qui n’était pas mon élève, ne m’avait jamais parlé, m’a traitée de ‘pute européenne’. J’ai demandé 3 jours de renvoi mais le Préfet des Etudes m’a demandé de n’en donner qu’un parce que ça ferait tâche, ça se serait et il perdrait des inscriptions à la rentrée prochaine si on sévissait de trop ce genre de remarques!!!! J’ai dit ‘3 jours où je démissionne’. Il s’est confondu en excuses mais ne voulait pas perdre de subsides pour son école et préférait brader le respect de son corps professoral!. J’ai démissionné de ma carrière d’enseignante à cause de cet événement. "

    http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/media/02/02/3667615934.pdf

     

    http://destexhe.blogs.com/blog2007/2013/05/ecole-publiquecoranique.html