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Opinions - Page 126

  • Le blog d'un cardiologue.

    Grange Blanche (cardiologue)

    Le blog d'un cardiologue.

    Aujourd’hui, je suis tombé sur cet article de Ouest-France, au titre accrocheur. Cet article est remarquable car il est cité (je présume donc endossé) par la très vénérable Fédération Française de Cardiologie:

    On y voit une femme qui souffre et un titre frappant: Infarctus; les femmes ont 40% de risque d’être mal diagnostiquées.

    40% By Jove!!! Je me précipite sur ma souris et je tombe sur cet article.

    Le chapeau de l’article dit déjà quelque chose de différent:

    Les personnes âgées de plus de 80 ans et les femmes atteintes d’un infarctus sont souvent victimes de mauvais diagnostic. Par rapport aux hommes, le risque d’être mal diagnostiquées augmente de 40 % chez les femmes.

    Il ne s’agit donc pas d’un risque de 40% de mauvais diagnostic d’infarctus chez la femme, mais d’un sur-risque de 40% par rapport aux hommes. Je me dis que j’aimerais bien voir la source, et très opportunément, l’article donne un lien direct (ce qui est rare et remarquable): Impact of initial hospital diagnosis on mortality for acute myocardial infarction: A national cohort study. Je chipote un peu, mais cette étude n’a pas été publiée dans l’assez prestigieux EHJ mais dans une de ses sous-éditions.

    Un peu comme si un journaliste se vantait d’avoir publié un article dans Ouest-France, alors qu’il n’a eu qu’un entrefilet dans Ouest-France édition Plouézec.

    L’erreur sur les 40% est déjà grave, mais le reste est pas mal non plus.

    En fait, la population étudiée comporte 66.8% d’hommes et 33.2% de femmes. Pas de raz de marée féminin, donc. L’erreur de diagnostic initial, sur l’ensemble de la population, hommes et femmes compris, est de 29.9%. C’est beaucoup, mais nous sommes très loin des 40% du titre, et surtout, il n’existe pas de discrimination sexuelle bien nette dans l’erreur diagnostique. Vous allez me dire que c’est clairement marqué dans l’article de Ouest-France:

    Ce qui est déjà rigolo, c’est qu’on attend 3 facteurs, et seuls 2 sont cités. on sent que le journaliste a eu le doigt qui a bavé sur le ctrl+C. 

    Ces fameux 3 facteurs viennent de là: 

    Pas de statistiques, on ne connait ni la significativité, ni l’intensité du lien entre être une femme et avoir un diagnostic erroné à admission. Sur l’ensemble de l’article, je ne trouve que deux mentions de « female » et une de « women ». Donc pas vraiment un article intéressé par la discrimination liée au fait d’être une femme…

    Si on lit le résumé de l’article scientifique, qui met en exergue les points forts du papier, à aucun moment le fait d’être une femme n’est cité, ne serait que comme donnée démographique, et encore moins comme facteur pronostic. La lecture de l’article le confirme, la soi-disant importante discrimination sexuelle du diagnostic d’infarctus n’apparaît que de façon très éparse, et sans aucune analyse statistique bien convainquante.

    Ce qui n’a pas empêché le rédacteur de la dépêche d’en faire un brulot digne de la pasionaria.

    Et encore, Ouest-France (et tous les médias français) ont eu une certaine retenue, contrairement aux medias britanniques qui rapportant exactement la même étude arrivent à 41, 50, voire 59% de sur-risque lié au sexe féminin:

    Alors quoi?

    La lecture de l’article de Ouest-France, endossé par la FFC, comparé à l’article scientifique original m’a fait toucher du doigt quelques points intéressants:

    • Le rédacteur de la dépêche d’agence reprise par Ouest-France est soit d’une mauvaise foi énorme, soit il comprend encore moins que moi les biostatistiques.
    • La presse écrite se meurt et elle le mérite largement car faire ctrl+C-ctrl+V devant un écran toute la journée n’est pas du journalisme. Un minimum de vérification auprès des gens qui savent (je ne me comprends pas dedans) aurait pu être fait.
    • Défendre une cause juste, la reconnaissance des maladies cardio-vasculaires chez la femme en est une, n’excuse aucunement une torture des données digne du pire laboratoire pharmaceutique (pas de nom).
    • La presse britannique, pour faire bonne mesure et par chauvinisme a rajouté 10% de sur-risque féminin en plus par rapport à la notre. C’est dire la qualité des dépêches d’agences qui ont rapporté les résultats de ce papier. 

    J’ai hâte d’arriver à l’an prochain pour savoir quelle pauvre étude scientifique va être malmenée pour le cœur des femmes.  

    Source:

     

     

     

  • C'était une horreur annoncée par moi en 2012....

    L’horreur présidentialiste

    Je demande d’avance pardon aux visiteurs de ce site que mon billet du jour va déplaire.  Ce que j’ai lu dans l’article du Point ci-joint m’a choqué. Il me semble que la chute dans la névrose narcissique, chez un homme "normal" à l’image des dirigeants politiques actuels, c’est-à-dire simplement moyen sur le plan intellectuel et humain, installé sous les ors de l’Elysée, est un phénomène inéluctable.

    Le mélange de sentiment de la toute puissance, l’exposition médiatique quotidienne comme dieu-vivant  et la réalité d’une quasi impuissance, dans le contexte d’une irresponsabilité de fait – à l’abri de toute sanction – , ne peut conduire qu’à de tels naufrages. La présidence gaullienne était faite pour les grands hommes visionnaires et de caractère, pas pour les hommes normaux.

    Penser à "sa trace dans l’histoire", à sa réélection, vanter son bilan en cours de mandat, parler de soi ainsi et de ses états d’âme, petits malheurs de sa personne,  se livrer à l’autosatisfaction et au culte de soi, encouragé par la béatitude médiatique, quand on est censé diriger le pays, dans l’état de désintégration où il se trouve (chômage massif, désespérance des jeunes, pauvreté, exclusion, communautarismes triomphants, violence aveugle, attentats sanglant ayant meurtri la Nation dans sa chair,  vertigineuse poussée électorale de l’extrême droite), exhale un parfum de surréalisme, de déconnexion radicale, de perte de tous les repères.

    Ce n’est pas à l’homme que j’en veux, à l’individu lambda, l’homme normal, moyen, inintéressant, "Monsieur tout le monde", mais à l’institution présidentielle telle qu’elle est devenue et qui pousse à ce genre de vertige. Le prochain président, parmi les soixante candidats en course, fera de même. La présidence de la République élyséenne – tenu par tout autre qu’un grand homme de l’histoire – l’illusion de la toute puissance intouchable,  est un naufrage qui entraîne pays à l’abîme.

    Je suis pour en sortir, confier le gouvernement, le pouvoir à un Premier ministre responsable devant le Parlement et devant les Français, comptable de chacune de ses paroles, de ses actes, de ses résultats, susceptible d’être remercié en cas d’errance manifeste.  La France ne peut plus continuer ainsi.

    Maxime TANDONNET

    Source

    NDLR: Il était un prince, surnommé Jean sans Terre…. il était le frère de Richard Cœur de Lion; il a tellement massacré dans son pays que l'Angleterre l'a honni: plus jamais aucun roi d'Angleterre ne fut nommé Jean.

    Hélas, François est un beau prénom de France! Mais, Flamby l'a déshonoré à tout jamais. Quand le règne de ce crétin aura fini, j'espère que les corbeaux de la gauchiasse médiatique vont lui faire sa gloire! (vas-y le Carnard Enchainé, tu dois en savoir de belles!... il serait temps de cracher dans la soupe et de montrer que tu en as entre les jambes!)... Un titre refait surface dans la presse. Le Crapouillot.... J'espère également que ceux qui l'on reprit vont lui faire sa fête!

    On va en apprendre de belles sur la forfaiture de ce triste sire! et avec lui, toute sa cour d'affreux singes porte-sébile!

     

     

  • Ouvrez les yeux!

    Retour sur 7 erreurs d’interprétation face au terrorisme qui risquent de coûter cher si nous n’ouvrons pas les yeux.

    Par Jean-Baptiste Noé.

    7 sophismes dangereux sur le terrorisme

    Sur la vague terroriste qui touche actuellement la France, sept erreurs sont couramment faites qui empêchent de bien percevoir le type de terrorisme que nous affrontons.

    1ère erreur : ne pas voir que les terroristes actuels sont de cultures différentes des autres terroristes

    Ce n’est pas la première fois que l’Europe est confrontée à une vague terroriste. La vague nihiliste à la fin du XIXe siècle, avec l’assassinat de nombreuses personnalités politiques (dont l’impératrice d’Autriche, le roi d’Italie et le Président de la République), les années de plomb en Italie, le terrorisme irlandais et basque. Ce qui change aujourd’hui, c’est que les terroristes actuels ne sont pas issus de la culture européenne, même si la plupart de leurs membres sont nés en Europe. De même, l’idéologie qui active le terrorisme, l’islamisme, est née en dehors de l’Europe. En dehors aussi bien de ses frontières que de sa culture.

    Or, nous avons trop souvent tendance à analyser ce terrorisme sous l’angle de notre critère culturel, alors même qu’il est par essence autre que nous. C’est ce que faisait remarquer récemment Rémi Brague : nous pensons l’islam avec les critères du christianisme. C’est d’autant plus une erreur que l’islam est né d’une hérésie chrétienne, en opposition à l’orthodoxie chrétienne.

    Pour le combattre, il est donc d’abord essentiel de comprendre cette différence radicale. L’islamisme n’a rien en commun avec la culture européenne, et les islamistes ne sont pas le fruit véreux de notre culture, comme pouvaient l’être les gauchistes de la Fraction armée rouge. Les islamistes pensent et agissent différemment de nous.

    2ème erreur : croire que l’inculture est le moteur du terrorisme

    Beaucoup disent que c’est l’inculture qui produit le terrorisme. Ce qui sous-entend que si les terroristes étaient cultivés, ils ne se livreraient pas aux massacres qu’ils commettent. Je crois que ceci est une erreur d’analyse : l’inculture n’est pour rien dans ce phénomène. Ce qui signifie que le combat contre le terrorisme islamiste ne se gagnera pas par l’école, avec des cours de morale républicaine et des saluts au drapeau.

    L’islamisme n’est pas né en France, mais dans la zone arabe, au tournant du XXe siècle. Ses penseurs sont issus de la classe bourgeoise civilisée et éduquée. Dans les pays musulmans, ce sont souvent les élites urbaines cultivées qui soutiennent les mouvements islamistes. C’est vrai en Iran comme en Turquie. Ben Laden était un homme éminemment cultivé, tout comme les mollahs iraniens.

    Que les soldats de l’islamisme ne soient pas les personnes les plus intellectuelles qui soit, peut-être, mais cela n’enlève rien au fait que l’islamisme est un véritable mouvement de réflexion intellectuel, qui veut régénérer l’islam, le réformer et le purifier. Il possède tout un corpus intellectuel et de véritables références. Du reste, l’inculture est toujours relative : les terroristes de Nice et du Bataclan savaient lire et écrire, ce qui n’était probablement pas le cas de leurs grands-parents. Au regard des générations, ce sont eux qui sont cultivés, pas leurs aïeux, et ce sont pourtant eux qui mènent ces actions terroristes. C’est grâce à leur culture qu’ils peuvent mener ces actions terroristes : comme ils savent lire, ils peuvent surfer sur les sites internet djihadistes et ils peuvent planifier leurs voyages en Syrie.

    Du temps du marxisme, on expliquait que c’était la pauvreté qui causait les révolutions, alors que celles-ci étaient toujours menées par les classes bourgeoises. Aujourd’hui, on explique que c’est la pauvreté intellectuelle qui est cause de l’islamisme, mais cette approche sociologique est toute aussi fausse.

    3ème erreur : la rationalité gagne toujours, l’irrationalité perd

     

    On se plait à croire que les islamistes sont des fous et qu’en les éduquant ils reviendront à plus de rationalité et donc qu’ils arrêteront leurs crimes. Là aussi, c’est accumuler plusieurs erreurs.

    D’une part, être cultivé n’empêche pas de commettre des crimes. En Europe, nous avons l’exemple des SS et des cadres communistes, qui tout cultivés qu’ils étaient, ont pu encadrer les camps de la mort et conduire à la mort des millions de personnes.

    D’autre part, si la rationalité gagnait toujours cela ferait longtemps que la plupart des mesures proposées par les libéraux auraient été appliquées (comme la privatisation de l’école publique et de la Sécurité sociale). Comme l’a très bien démontré Étienne de La Boétie, il y a en l’homme une préférence pour la servitude volontaire, parce que la servitude est confortable et qu’elle rend irresponsable. La liberté est, elle, très exigeante.

    Enfin, les islamistes ne sont pas fous. Ils suivent une certaine logique, qui est celle de leur discours et de leur pensée. S’ils suivent un chemin de mort, ils n’en sont pas moins dans une certaine rationalité.

    4ème erreur : nous sommes en guerre contre le terrorisme

    Le terrorisme est une arme. On n’est pas en guerre contre une arme, mais contre ceux qui la manient. On n’est donc pas en guerre contre le terrorisme, mais éventuellement contre les terroristes. Du reste, je ne crois pas que nous soyons en guerre.

    À l’époque des Brigades rouges, personne ne disait que l’on était en guerre contre le terrorisme. Il y a certes des actes terroristes en France et en Europe, mais cela ne fait pas une guerre. Il est vrai qu’à employer le mot guerre dans des sens multiples, sa véritable signification se perd. On parle ainsi de guerre contre le chômage ou de guerre contre la pauvreté, mais ce sont des images, non une véritable guerre.

    Pour horribles que soient les morts du terrorisme, nous sommes loin des chiffres d’une véritable guerre. La Première Guerre mondiale a fait 1,8 million de morts en France, soit 1 150 morts par jour. En un jour, il y a eu plus de morts en France que par toutes les attaques terroristes des dix dernières années. En 1914, la France a connu 492 000 morts, et ce sont 179 000 soldats qui sont tombés à Verdun. Nous sommes sur des ratios qui n’ont rien à voir avec la fusillade du Bataclan ou l’attentat de Nice.

    La bataille de France (mai-juin 1940) a causé la mort de 120 000 soldats. La guerre d’Algérie, a causé 25 000 morts chez les militaires français, soit 10 par jour.

    Voilà de véritables guerres, à quoi il faut ajouter les bombardements de ville et les déplacements de populations civiles. La Syrie connaît une guerre, nous non. Ou peut-être pas encore.

    5ème erreur : on peut réécrire le Coran

    Pour les musulmans, le Coran est dieu. Le Coran n’est pas l’œuvre d’un homme, comme l’est par exemple la Bible, mais d’Allah, qui l’a dicté à Mahomet. À ce titre, on ne peut pas changer Dieu. Les paroles de morts et de combats qui sont dans ce livre ne peuvent pas être supprimées ou effacées par les hommes puisqu’elles ne sont pas leur création. Toute la théologie musulmane repose sur le fait que le Coran est issu directement d’Allah. Changer cela, ce n’est pas réformer l’islam, c’est le détruire. On peut ne pas tenir compte de ces phrases, ou les interpréter dans un sens différent, mais nullement les supprimer.

    6ème erreur : croire que l’État peut seul assurer notre sécurité

    Le terrorisme fonde son attaque sur la rapidité et la surprise. Bâtir des palissades ne nous protègera jamais des attaques du terrorisme. Nous ne demandons pas à l’État qu’il nous protège du terrorisme, mais qu’il éradique les terroristes. Il est illusoire de croire que mettre davantage de soldats et de policiers dans les rues évitera les attaques. Il faut retrouver une capacité de mouvement en attaquant les terroristes là où ils sont. Cela, l’armée française a très bien su le faire pendant la bataille d’Alger avec les parachutistes de Massu.

    C’est la même action qu’il faut mener aujourd’hui, la torture en moins, fondée sur le renseignement et le ratissage minutieux des quartiers. Le renseignement français actuel fait d’ailleurs très bien son travail puisqu’il est capable de repérer tous les terroristes potentiels : ceux qui ont commis les crimes étaient fichés.

    Ensuite, doit se poser la question de l’armement des milices privées. Dans une situation d’exception comme la nôtre, ceux qui ont le droit de posséder des armes, notamment les chasseurs et les membres de clubs de tir, devraient pouvoir mettre leurs compétences en ce domaine au service de la sécurité de leurs concitoyens.

    7ème erreur : l’occultation du sacrifice

    Je reprends ici la pensée de René Girard, qui m’apparaît fondamentale pour comprendre le moment que nous vivons. Le sacrifice est en effet au cœur de toutes les civilisations humaines, et les religions archaïques consistent à éliminer le bouc-émissaire, chargé de tous les maux, par le sacrifice, afin de restaurer l’ordre de la société. Les sociétés archaïques supposent donc le sang et la condamnation, puisqu’il est nécessaire de désigner le bouc émissaire et le tuer.

    Les islamistes sont exactement dans cette perspective-là. Les boucs émissaires sont pour eux les juifs, les chrétiens, les mauvais musulmans, tous ceux dont ils estiment qu’ils souillent le monde et qu’il est nécessaire de tuer pour restaurer l’harmonie du monde.

    Ce que démontre brillamment l’œuvre de René Girard, c’est que le christianisme détruit la logique du bouc-émissaire, car ici la victime, le Christ, est innocent. On quitte donc le monde des religions archaïques pour entrer dans la modernité de la foi. Le cycle de la violence est brisé. L’harmonie du monde ne pourra plus être restaurée par la violence, en tuant des boucs émissaires, mais autrement ; par exemple par la discussion politique ou l’échange économique.

    Nous sommes, nous Européens, chrétiens ou non, les héritiers de cette façon de voir le monde : tuer un innocent nous répugne, comme nous répugne l’assassinat du père Hamel. Mais pour les islamistes, tuer est la seule façon de restaurer l’ordre du monde : ils sont restés dans cette conception archaïque dont nous essayons de nous détacher depuis deux mille ans. À Saint-Étienne du Rouvray, il y avait deux visions du martyre. Pour la vision archaïque des islamistes, les martyrs sont ceux qui donnent la mort, car ainsi ils restaurent l’harmonie. Pour la vision moderne des chrétiens, les martyrs sont ceux qui sont tués de par leur innocence, et cette mort engendre la vie.

    Nous revenons ainsi à notre première erreur : ne pas comprendre que les islamistes ne sont pas nous, qu’ils sont autres. Ils n’ont pas la même vision de la vie et de l’homme. Alors que nous sommes dans une conception moderne et nouvelle de l’humanité, eux sont dans une conception archaïque. De là la grande incompréhension, de là aussi la raison profonde du combat qu’ils mènent contre nous.

    contrepoints.org

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  • La rose qui tue et qui pue!

    L’Amérique latine nous fait une fois de plus la démonstration du poison social qu’est le socialisme démocratique, l’idéologie qui a permis à Bernie Sanders d’accumuler plus de 13 millions de voix aux élections primaires. Le socialisme – qu’il soit ou non démocratique – n’est pas seulement destructeur pour l’économie d’une nation, comme l’Histoire a pu nous le prouver à maintes reprises au cours du vingtième siècle, il est aussi un poison écologique. Après l’effondrement global du socialisme à la fin des années 1980, nous avons pu apercevoir ce qui arrive à l’environnement d’un pays sous un système socialiste qui interdit les profits privés des décennies durant. En un mot, les conséquences en sont catastrophiques, comme nous avons pu le lire dans Ecocide in the USSR.

    Le monde a pu apprendre que les pays socialistes ont laissé s’écouler leurs eaux usées non traitées dans leurs rivières, leurs fleuves et leurs lacs des décennies durant. La Volga a en effet été si polluée que les bateaux étaient équipés de signes interdisant de jeter des mégots de cigarette dans l’eau de peur qu’en raison de son contenu chimique, elle ne prenne feu. La pollution générée par les usines n’était jamais contrôlée, les poissons mourraient en masse, et l’Académie polonaise des sciences a rapporté qu’au début des années 1990, la moitié des Polonais vivaient dans une zone de désastre écologique.

    L’ancienne théorie selon laquelle la poursuite de profit au sein d’une économie non-régulée est la cause principale de pollution a été réfutée. Contrairement aux nations capitalistes qui tiennent les pollueurs légalement responsables pour les dommages causés, dans les nations socialistes, les politiciens qui sont responsables de la pollution générée par les entreprises nationalisées ne sont absolument pas tenus responsables. La propriété des ressources nationales au gouvernement signifie que personne ne les possède, et lorsque les ressources sont mises en commun, elles finissent par être sur-utilisées, abusées et exploitées. L’absence de droits de propriété et d’un système de responsabilité légale est la recette parfaite d’un désastre écologique, chose qu’ont prouvé et que continuent de prouver les pays socialistes. 

    Lorsqu’un terrible accident a causé l’explosion mortelle d’une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique, la société privée British Petroleum a immédiatement établi un fonds de 20 milliards de dollars qui a été utilisé pour le versement de dommages et intérêts. Mais quand le gouvernement du Mexique génère des désastres environnementaux et humains dans le Golfe du Mexique, il se contente de ne rien faire et de mettre en avant son immunité souveraine. Au cours des cinq premiers mois de 2015, Pemex, le complexe pétrolier nationalisé du Mexique, a causé trois explosions catastrophiques qui ont fait de nombreux morts et blessé, et pollué air et eau. Le gouvernement mexicain s’est empressé de dire qu’il n’y avait pas eu de fuite de pétrole, une déclaration que des images satellites fournies par Greenpeace Mexico ont suffi à qualifier de mensonge en montrant clairement une marée noire de 5 kilomètres de long.

    La couverture télévisée des Jeux olympiques de Rio est sur le point de nous faire preuve des terribles problèmes de pollution auxquels fait face le Brésil, géré depuis de nombreuses années par le parti travailliste social-démocrate, qui proclame fièrement le socialisme révolutionnaire comme étant son idéologie première. En plus d’avoir généré la pire pauvreté au monde, le gouvernement brésilien a transformé ses plages autrefois très belles en véritables fosses septiques.

    Le 2 août, un article écrit par Gareth Davies pour le Daily Mail a mentionné les résultats d’une étude de pollution menée à Rio la veille des Jeux Olympiques :

    Il a été recommandé aux athlètes de ne pas mettre la tête sous l’eau.

    La concentration de virus dans la baie de Guanabara, où aura lieu l’épreuve du triathlon, est 1,7 million de fois plus élevée que dans les eaux les plus polluées des Etats-Unis et d’Europe.

    Dans certaines baies, il y a tellement de déchets qu’il est impossible de voir l’eau, et des rats se sont installés sur les piles de déchets flottantes.

    Un corps ainsi qu’un bras humain ont récemment été vus flotter dans la baie de Guanabara.

    Les sables des plages ont aussi une concentration de virus très élevée.

    A Gloria Marina, où auront lieu les épreuves de voile, la concentration de virus est plusieurs milliers de fois plus élevée que dans les eaux les plus polluées des Etats-Unis.

    Les marées d’eaux fétides et usées sont assez communes sur la plage d’Ipanema.

    De vastes îles de déchets en décomposition peuvent être aperçues à marée basse. Ce sont les immeubles résidentiels des bords de plages qui en sont responsables.

    De nombreuses rivières sont noires de pollution.

    Ce genre de cauchemar est devenu assez commun dans les autres nations d’Amérique latine adeptes d’un socialisme démocratique. Le Venezuela souffre d’une déforestation massive et son lac Maracaibo est pollué par plus de 40.000 litres d’eaux usées par seconde provenant des deux millions de résidences qui bordent le lac. Plus de 800 sociétés, dont beaucoup sont liées à l’industrie pétrolière nationalisée du pays, sont autorisées à rejeter des déchets industriels dans le lac. Le lac Valencia est aussi très pollué, et la société pétrolière du gouvernement, PDVSA, aurait rempli plus de 15.000 fosses pétrolières de déchets contaminés, des déchets qui suinteront inévitablement dans les nappes phréatiques. 

    L’une des leçons que les partisans de Bernie Sanders devraient apprendre est que le socialisme démocratique ne détruira pas seulement leur avenir économique, mais aussi leur environnement naturel. Le socialisme est, partout, un désastre économique et environnemental.

     

    Pour les polonais: c'est vrai... les numérations formules sanguines des polonais étaient très "perturbées" à cause de la pollution: pour la même formule en France, on aurait pensé à quelque chose de "grave"... les polonais envoyaient le plus possible leurs enfants à la campagne le WE et pendant les vacances (ou en France, chez des correspondants…) pour leur assurer un peu de temps de vie non pollué.

    Venezuela: le fameux paradis... les gens meurent de faim... Les animaux du zoo de la capitale meurent de faim aussi, ou autre option, sont mangés par la population...

    Source

     

  • Gauchiasse française = fascisme rose C.Q.F.D.

    Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, le bon concept est violent et doux à la fois: il s’agit du fascisme rose

    Conflits sociaux violents, CGT, Parti socialiste, droite, Front national, Europe, Emmanuel Todd décrypte le dérèglement politique que traverse la société française.

    Le Bloc MAZ, constitué des classes moyennes, des personnes âgées, très importantes, et des ex- catholiques, donnaient une sorte de base électorale à une forme de conservatisme politique qui permettait à l’oligarchie supérieure, aux 0.1%, de faire ce qu’ils voulaient. Le résultat est une société bloquée, une belle au bois dormant qui laisse pourrir sa jeunesse. Un système social immobile, qui condamne les jeunes et le monde ouvrier à la destruction sociale. Il est donc normal d’assister à la montée d’une certaine violence.

    Ce système de domination va jusqu’à bloquer le système culturel, et va jusqu’à la télévision. Je travaille de chez moi, je passe donc mon temps devant toutes sortes de chaînes, Itéle, Bfm, france2 etc…Et en fait, tout cela, qui est contrôlé par le haut, fabrique l’image d’une France qui n’existe pas pour tout le monde. C’est une France irréelle pour beaucoup de gens et en particulier pour les jeunes. L’image produite par ce système télévisuel est déroutante pour les jeunes des classes moyennes inférieures. Tout ce monde de gens joviaux qui se posent des problèmes d’enneigement des stations de sport d’hiver, ou “Un dîner presque parfait”, comme si tout le monde songeait à faire des petites bouffes. C’est un monde un peu crétin, mais qui produit des tas d’images. Et qui est également une source de tensions. […]

    Ce qui est spécifique de la France, c’est son état d’immobilité sociale. Lorsque l’on pense que l’on se dirige vers une présidentielle dans laquelle s’affrontent Hollande, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon et que le seul réel changement peut provenir du jeune espoir Alain Juppé, cela ferait hurler de rire dans n’importe quel pays du monde. Pourtant, notre pays est plus jeune que les autres, et le taux de fécondité a baissé à peine pendant la crise, ce qui est un vrai un signe de vitalité.

    Je regardais BFM dimanche. Je ne fais pas de critique générale de la chaîne, j’aime beaucoup Ruth Elkrief. Je regardais l’interview de Philippe Martinez par Apolline de Malherbe et Edwige Chevrillon. On avait l’impression de voir deux Manuel Valls à l’écran, face à un Martinez dont on se demandait s’il allait perdre son sang-froid. […]

    Il s’agit d’un univers de fous où la violence verbale venait de gens qui se pensent être les défenseurs raisonnables d’un système démocratique.

    Ils étaient forcés de reconnaître un petit problème au départ ; que le parti socialiste n’avait pas été élu pour casser le code du travail. Mais ce qui est frappant, c’est qu’ils ne voyaient pas l’énormité que cela représente pour la science politique. Parce qu’en fait, nous traversons une rupture systémique. Parmi les instruments du droit constitutionnel, on avait la distinction entre le mandat impératif et le mandat représentatif. Tout le monde est aujourd’hui d’accord sur le fait que seul le mandat représentatif permet un fonctionnement normal des démocraties libérales, avec des citoyens qui votent, qui élisent des représentants qui prennent des décisions librement à l’intérieur des lignes générales préférées par les électeurs.

    Or, les intervenants ne semblaient pas se rendre compte que le comportement actuel de François Hollande et du PS suggère l”existence d’un troisième mandat ; le mandat “jemenfoutiste“. Ici, l’élection devient parodique, les électeurs votent, mais il est entendu dans l’esprit du grand parti politique de gauche que ce que dit l’électeur n’a aucune importance, et qu’il a donc le droit de faire exactement le contraire. . […]

    Le parti socialiste participe à la dénaturation du suffrage, c’est un problème constitutionnel. […]

    Je suis un anti-communiste radical. Donc, si je dis du bien de la CGT, cela ne doit pas être mal compris. C’est la CGT dans sa fonction actuelle de force, nouvelle et inattendue, qui, par effet de vide et de positionnement aléatoire, se trouve défendre la démocratie libérale en France.

     

    Nous devons deux choses à la CGT. D’une, plus personne ne nous parle de l’Islam. C’est le transfert du mot radical de l’islamisme vers le militantisme ouvrier. Tous ceux qui croyaient qu’on pouvait faire n’importe quoi en désignant un bouc émissaire sont tout d’un coup, par volatilité, passés au radicalisme de la lutte des classes. La CGT a fait sortir la France de ce tunnel ethnicisant dans lequel le drame des attentats l’avait mise. […]

    Les socialistes ou Pierre Gattaz, c’est pareil. […]

    Le même problème de crise de représentation se pose à propos du FN. Parce que les cadres du parti sont des gens d’extrême droite, et on l’a senti au moment de la crise. Ils voulaient de l’ordre. Face à un évènement réel, les cadres du FN sont justes des gens très à droite, et ils se foutent de leurs électeurs ouvriers. Le PS méprise son électorat, mais le FN aussi. Même si Florian Philippot a fait du rétropédalage, il était déjà trop tard. […]

    Le PS est probablement plus dangereux pour la liberté d’expression que la droite. Ce n’est pas l’intolérance des gens d’extrême gauche, qui n’en auraient pas les moyens. Les socialistes sont beaucoup plus intolérants, en fait, que les gens de droite. Ce n’est pas un hasard. Si je fais la somme de ce que les socialistes ont fait, en termes de contrôle de la presse, d’inversion des valeurs de la gauche sans tenir compte de leur électorat, le bon concept est un concept violent et doux à la fois ; il s’agit du fascisme rose, le mot rose évoquant la douceur du processus. […]

    Il y a quelques mois, nous avions le radicalisme islamique. On le dénonçait et on le combattait. Mais aujourd’hui, selon les socialistes, tout est radicalisé. Tout le monde est en train de prendre conscience du fait que le parti socialiste, pour des raisons mystérieuses, se comporte comme un parti de droite. Mais cela produit une dérive générale de tout le système politique. Cela pose un problème existentiel d’autodéfinition à la droite classique. Tous les candidats de la droite classique font de la surenchère libérale. C’est un effet du glissement à droite du PS. […]

    Le PS est un parti d’un genre nouveau, organisé comme l’église catholique ancienne. Avec des électeurs qui votent, des députés qui se foutent de ce que votent les électeurs, où les cadres supérieurs du PS se foutent de savoir ce que pensent les députés, et le Président et ceux qui l’entourent se foutent de ce que pense le reste du PS. […]

    L’Union européenne était un projet fou, tous les démographes savent bien que les sociétés ne sont pas en convergence. Il suffit de regarder les indicateurs de fécondité. Et quand il y a convergence, c’est vers le bas, vers une insuffisance, en dehors des îlots que sont la France, l’Angleterre, et la Scandinavie. Là ou les femmes ont le droit de faire des enfants et d’avoir un travail intéressant.

    La démographie dit d’abord que les nations européennes existent toujours, et que l’unification par la monnaie ne va pas marcher. Ce n’est même pas la peine d’aller plus loin, c’est pour cela que j’avais prédit l’échec de l’euro.  […]

    http://www.les-crises.fr/emmanuel-todd-les-socialistes-font-du-fascisme-rose

     

  • Les islamo-collabos

    De la dangerosité des lardons, ou la nuisance des magistrats politisés

    Illustration d'un acte de résistance pouvant vous conduire en prison

    L’information a été révélée par l’Est Républicain : un justiciable de 38 ans, père de famille, inconnu des services de police ou de gendarmerie, a été interpellé en flagrant délit pour avoir déposé, quelques heures après l’égorgement d’un prêtre de 86 ans dans l’église de St-Etienne-du-Rouvray par des terroristes islamistes, des lardons dans la boite aux lettres d’une mosquée de Nancy.

    Placé sous le régime de la garde à vue, l’homme a été déféré devant le parquet de Nancy avant d’être jugé en comparution immédiate.

    Le Parquet a requis une peine de… six mois de prison ferme. Le président du Tribunal Correctionnel a quant à lui littéralement sermonné, il n’y a pas de vocable plus juste, le mis en cause, estimant que son geste revenait à « faire le jeu de Daech », et insistant sur sa « dangerosité », avant de le condamner à six mois d’emprisonnement avec sursis.

    Vous l’aurez compris, la Justice en France considère que l’utilisation de la viande de porc, fusse-t-elle en représailles à des actes de terrorisme islamistes, est un délit passible d’une peine d’emprisonnement, ce qui pourtant n’est absolument pas prévu par un quelconque texte en droit positif, mais relève de la pure interprétation « souveraine » du juge qui à l’évidence a rendu une décision de justice plus proche du « blasphème » , d’outrage à musulman », ou du « hallal » que du principe bien connu des juristes relatif à la légalité de la peine (« nullum crimen sine lege » : pas de crime sans texte).

    Cette « horreur » judiciaire n’est pas la première, puisque deux justiciables ayant déposé une carcasse de sanglier devant la mosquée En Nour de Nice, ouverte au premier jour du ramadan 2016 sur décision de justice alors même que son financement par l’Arabie Saoudite est avéré, ont été interpellés, placés sous le régime de la garde à vue et renvoyés devant le Tribunal Correctionnel de Nice en septembre 2016 pour « incitation à la haine ou à la discrimination envers une communauté de personnes en raison de son appartenance à la religion musulmane ».

    La question dès lors se pose, quand on connait les suites judiciaires relatives aux individus ayant tenté de tuer des policiers ou des gendarmes, pour ne prendre que cet exemple, de la réalité du principe selon lequel la justice serait, dans notre république, rendue « au nom du peuple français ».

    Il serait tentant de considérer que les juges en ont « trop pris », pour paraphraser ceux qui connaissent les mœurs inavouées de la « gauche pétard », ou de constater (ce qui est encore pire), que l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM), forme celles et ceux qui demain pourront appliquer sans scrupule ce que nos ennemis (les islamistes) appellent de leurs vœux: la Charia.

    En tout état de cause, il est urgent que cette « justice » soit remise à sa place, afin qu’elle soit de nouveau légitime, impartiale, au service de la société, et non rendue au nom de dogmes ou d’idéologies contraires à nos valeurs, voire à nos intérêts fondamentaux.

    Il n’est pas étonnant, au regard de l’Histoire, qu’aucun magistrat n’ait jamais été membre de la Résistance. La collaboration semble couler dans les veines de cette institution dont les dysfonctionnements sont l’une des causes essentielles de la gravité de ce que nous vivons.

    A quand l’élection des magistrats ?

    http://ripostelaique.com/de-la-dangerosite-des-lardons-ou-la-nuisance-des-magistrats-politises.html

    Pas de flics pour éviter un massacre au camion, mais dès qu’un lardon approche d’une mosquée… flagrant délire!

    Quand on connaît les lenteurs habituelles de la justice…il est plutôt surprenant de voir une telle réactivité pour une affaire de lardons. Nos magistrats appliqueraient-ils déjà la charia?…

    Si on avait dit aux gens il y a 40 ans que l’utilisation mal appropriée de lardons pouvait vous mener en prison ils auraient rigolé ou nous auraient pris pour des fous.

    “C’est aux pieds des cons qu’on voit le mur“.

    Vive la cansalade! Vive le cochon qui est si bon!

    Si vous aimez la bonne cansalade toulousaine, c'est par ici, sur mon autre blog

    cansalade = lardons parigots

     

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