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Santé - Page 37

  • Comment hériter plus vite?

    … en dissuadant sa grand-mère de faire le vaccin anti-grippe!

     

    L’épidémie de grippe responsable de 13000 décès

    Précoce et longue, l’épidémie de grippe saisonnière a été marquée cette année par une forte proportion d’hospitalisations ainsi qu’une surmortalité notable. Selon Santé publique France, la mortalité attribuable à la maladie a été estimée à 13 000 décès.

    (il faut savoir qu'il y a 5 ans, elle ne faisait que 3 à 5000 décès maxi en France… le triplement provient du fait que l'on ne vaccine plus les personnes âgées)

    Cette année l’épidémie de grippe a débuté précocement en Ile-de-France au cours de la semaine du 4 au 10 décembre. Elle s’est ensuite propagée en quatre semaines à l’ensemble des régions métropolitaines. Elle a ensuite duré 16 longues semaines pour s’achever dans l’ensemble des régions de métropole fin mars.

    Hospitalisations et cas graves en hausse

    Au cours de l’épidémie, près de 2,4 millions de consultations pour syndrome grippal ont été relevées. Si cela correspond à une ampleur modérée en ambulatoire, le nombre d’hospitalisations pour grippe a été lui le plus élevé depuis 2009-2010. Parmi ces patients hospitalisés, 20% étaient âgés de moins de 5 ans et 53% de 65 ans et plus.

    Le nombre de cas graves de grippe admis en réanimation est également le plus élevé depuis la saison 2009-2010, (2009-2010 est l'arrivée de la grippe dite A H1N1, la fameuse grippe qui a fait si Npeur au gouvernement de l'époque) avec 2 915 cas depuis le 1er novembre 2017.

    Enfin, l’excès de mortalité attribuable à la grippe est estimé à environ 13 000 décès tous âges confondus. Ces décès concernent des personnes de 65 ans et plus à 93%.

    Un vaccin moyennement efficace

    L’efficacité modérée du vaccin contre le virus de type B/Yamagata, qui a eu un impact important chez les personnes de 65 ans et plus, ainsi que la couverture vaccinale toujours insuffisante (45,6%) chez les personnes ciblées ont contribué à la sévérité de cette épidémie », souligne Santé publique France.

    Pour la saison 2018/2019, la composition vaccinale reste inchangée pour la valence H1N1. Elle sera néanmoins modifiée pour les valences H3N2 et B/Victoria, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

    Source:  Santé publique France, 25 avril 2018

     

  • Message à faire passer...

     

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    Incroyable, non?

     

  • Dans le cochon, tout est bon!

    Quand les musulmans paniquent à l’idée d’une tranche de jambon dans un rayon halal…

    Il y a quelques mois, une série de vidéos ont été tournées dans des supermarchés français de l’enseigne Edouard Leclerc dans lesquelles des salariés de la grande surface étaient pris à partie par des clients musulmans leur reprochant de mélanger la viande halal avec la viande de porc. Les employés des rayons boucherie se faisaient harceler et réprimander par des personnes de confession musulmane leur reprochant de créer sciemment une confusion, auprès des consommateurs, sur le mode d’abattage de la viande.

    L’obsession se poursuit au sein de la communauté musulmane qui scrute attentivement les camions de livraison des restaurants et les étals des bouchers afin de dénoncer toutes les dérives concernant la non-séparation entre la viande halal et les autres types de viande, principalement le porc.

    Dans une vidéo tournée au mois de février 2018, le conducteur d’un véhicule filme le décrochage de carcasses d’animaux depuis un camion de livraison et fait le constat qu’un restaurant halal propose du cochon à ses clients:

    Or, il faut rappeler que l’abattage rituel musulman représente un triple danger en France et en Europe: d’une part, l’égorgement des animaux, sans respect du principe de l’étourdissement préalable, est une violation des lois françaises et européennes en matière d’abattage. D’autre part, ce rite islamique constitue un recul sanitaire avec un risque d’infections alimentaires et des souillures par Escherichia Coli. Enfin, l’abattage halal fait l’objet d’une taxe qui est destinée à financer les mosquées en France et les réseaux djihadistes, favorisant ainsi l’islamisation de notre pays et le risque de terrorisme islamique sur notre territoire national.

    Encore une fois, ce n’est pas à la France de se plier aux exigences de l’islam, y compris pour le contenu de nos assiettes. Il incombe aux musulmans vivant en France de respecter les lois du pays d’accueil et de cesser ce harcèlement et ce djihad par le biais de la filière halal.

    Pour plus d’informations sur les actions contre l’abattage Halal, voici le site de Vigilance Halal:

    https://vigilancehallal.com

    Maintenant, quand on ne sait pas lire le Français, on retourne là où on sait.

  • Alerte! ne prenez plus la pillule Optimizette®,

    Faites passer d'urgence!

    pilule contraceptive sans principe actif contraceptif

    Comment peut-on en arriver là? Comment ne pas douter de tout, y compris de l’industrie pharmaceutique? L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de lancer une alerte à toutes les femmes concernées par les boîtes et plaquettes du lot n°1958550 (péremption 07/2019) de la spécialité Optimizette® Gé 75 microgrammes (laboratoires Majorelle). Cette alerte fait suite à la découverte " dans une boîte d’une plaquette non conforme de 21 comprimés ne contenant pas de principe actif contraceptif " (sic).

    Et l’ANSM d’expliquer, benoîtement, que " la prise de ces comprimés ne présente pas de danger ". " Aucun effet indésirable n’a été signalé jusqu’à présent " dit-elle. Et d’ajouter: " le seul risque identifié pour les patientes est l’inefficacité contraceptive de la pilule " (re-sic). Les patientes sont donc invitées à " rapporter les boîtes et plaquettes du lot 1958550 à leur pharmacie pour échange ".

    En savoir plus? " Ce rappel de lot fait suite au signalement par une patiente de la présence d’un blister contenant 21 comprimés différents des deux autres blisters de 28 comprimés, confie l’ANSM. Selon les laboratoires Majorelle, ce défaut ne concerne que quelques boîtes sur la totalité des 36700 boîtes distribuées entre le 26 janvier et le 5 avril 2018. Seul le lot 1958550 est concerné. "

    Les pharmaciens d’officines et des établissements de santé se doivent de contacter " par tous les moyens dont ils disposent " les patientes susceptibles de détenir et/ou d’avoir utilisé la spécialité du lot concerné par ce rappel.

    L’ANSM demande aussi aux patientes en possession de boîtes Optimizette® Gé 75 microgrammes de vérifier si elles ne contiennent pas de blisters anormaux.

    " Si les blisters sont normaux, les femmes doivent continuer le traitement sans interruption; une boîte d’un autre lot leur sera fournie gratuitement par leur pharmacien lorsqu’elles rapporteront la boîte du lot 1958550, précise l’ANSM. Dans l’attente de cet échange avec le médecin, et parce que la patiente est exposée à un risque de grossesse, elle devra utiliser une méthode contraceptive mécanique (préservatif, diaphragme…). "

    Question: combien de femmes concernées liront ce communiqué de l’ANSM?

    https://jeanyvesnau.com/2018/04/05/alerte-ne-plus-prendre-optimizette-pilule-contraceptive-qui-nassure-pas-la-contraception/

  • La longévité de Stephen Hawking, un mystère pour la science

    Stephen Hawking, décédé le 14 mars 2018, souffrait de la sclérose latérale amyotrophique depuis ses 21 ans, une maladie usuellement fatale en quelques mois... à laquelle l'astrophysicien a survécu plusieurs décennies. Un cas "exceptionnel" pour les neurologues.

    Stephen Hawking, astrophysicien britannique de génie, s'est éteint le 14 mars 2018 à l'âge de 76 ans. Il souffrait depuis ses 21 ans de sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot, une pathologie neurodégénérative entraînant une perte progressive de mobilité. Une paralysie s'installe peu à peu et entraîne une insuffisance respiratoire qui conduit le plus souvent au décès dans les 2 à 5 ans (selon la forme de la maladie). Autant dire que l'incroyable longévité du scientifique face à la maladie fait figure de mystère médical. En 2002, alors que Stephen Hawking fêtait ses 60 ans, le British Medical Journal (BMJ), célèbre revue scientifique d'outre-Manche, revenait sur ce "cas fascinant" pour les neurologues. 

    Davantage de chances de survie lorsque la maladie se déclare tôt dans la vie

    "Les patients survivent en moyenne 14 mois après que le diagnostic a été établi", a expliqué au

    BMJ Neigel Leigh, professeur de neurologie clinique au King's College de Londres. "Mais nous avons découvert que le taux de survie était considérablement amélioré chez les patients jeunes, se comptant parfois en dizaines d'années. C'est complètement différent lorsque la maladie se déclare jeune, et bizarrement personne ne sait pourquoi". Lorsque la maladie surgit pendant la cinquantaine ou la soixantaine, les patients n'ont une espérance de vie que d'environ 4 ans, ajoute aussi le neurologue.

    EXCEPTION. "C'est un cas exceptionnel, je ne connais personne d'autre qui a survécu aussi longtemps à la SLA. Et ce qui est incroyable, ce n'est pas seulement sa longévité, mais également la stabilisation progressive de sa maladie, très rare chez les patients ayant contracté la maladie jeune", a aussi détaillé le professeur. Il existe en fait de nombreuses variantes génétiques de la maladie: "Au moins 6 à 12 formes génétiques, même si nous devons également explorer la possible interaction de la maladie avec le processus de vieillissement", évoque le neurologue. "Nous disposions de peu d'exemples de personnes ayant survécu aussi longtemps", a regretté le Professeur Pam Shaw, de l'université de Sheffield.

    Un message d'espoir

    Dans sa réponse à la publication britannique, Stephen Hawking a expliqué avoir recours à un régime particulier, enrichi en vitamines et acides gras et sans gluten. Il a suivi de fréquentes séances de physiothérapie afin de ralentir l'atteinte musculaire. "J'ai eu la SLA pendant presque toute ma vie adulte, ça ne m'a pas empêché de réussir mes projets professionnels. J'ai eu de la chance que ma maladie progresse plus lentement chez moi. Cela montre qu'il ne faut pas perdre espoir", expliquait le physicien

  • TOULOUSE-RANGUEIL: La vie des patients y est "mise en danger"

    Une enquête révèle les graves dysfonctionnements du CHU de Toulouse

    Le site d'investigation Médiacités a eu accès à plus de 26.000 fiches d'incident enregistrées par le personnel du CHU de Toulouse de septembre 2013 à mars 2017, révélant de graves dysfonctionnements. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... les soignants se plaignent de "mettre en danger la vie des patients".

    Pour l'hôpital toulousain, c'est une fuite accablante. Bâtiments inadaptés, incidents techniques, pannes de matériel... Les incidents relatés par le site Médiacités à partir du contenu de 26.173 fiches d'incident internes rédigées et enregistrées par le personnel du CHU entre septembre 2013 et mars 2017 dressent le portrait d'un établissement à la dérive, allant jusqu'à mettre en danger la vie de ses patients. Des documents constitués de témoignages de soignants dénonçant certains dysfonctionnements au quotidien. De l'incident logistique bénin aux anomalies plus graves et inquiétantes.

    Plus d'une dizaine de ces écrits pointent des dysfonctionnements techniques graves. Par exemple, en juillet 2016, au service de chirurgie faciale de l'établissement: la "pièce à main du moteur" aurait "craché un liquide noir dans la bouche du patient", lors d'une intervention chirurgicale. Le patient a été brûlé aux lèvres et à la joue gauche. L'hôpital se défend en soulignant qu'un "audit" a été réalisé suite à cet incident. Cette même année, des défaillances ont également été observées autour des défibrillateurs. Un cardiologue signale dans une fiche qu'en pleine urgence vitale, un appareil n'a pas reconnu le "signal au moment de choquer le patient". Dans sa note, il précise que le personnel est "fatigué de ce manque de moyens qui met en danger la vie des patients".

    L'état des bâtiments, inadaptés ou vétustes, revient aussi régulièrement dans les doléances des soignants. En janvier 2017, une fiche mentionne un "écart trop important" entre le palier et l'ascenseur provoquant des chutes de patients transportés en brancard. Au service de traumatologie, la porte d'entrée d'un service d'accueil et de soins d'urgence est désignée le 2 mars 2016 comme "défaillante". Conséquence : en hiver, la température ne dépasserait pas 15 degrés. "Les patients sont allongés dans ce hall, sans même une couverture, confie un agent de service au site d'investigation. Un rideau cache-misère a été installé. Avec la force du vent qui s’engouffre dans le hall, il se soulève, allant même jusqu’à recouvrir le premier patient installé. Nous travaillons dans des conditions inacceptables, les patients sont reçus dans des conditions inacceptables pour un hôpital qui se prévaut être le deuxième de France."

    Des pannes d'électricité sont aussi présentées comme "quotidiennes". Le 13 juin 2016, un chirurgien fait état d'un "arrêt des appareils alors que des procédures étaient en cours". Il a ensuite fallu "7 à 8 minutes pour rallumer les machines", faisant courir un "risque vital réel pour les patients", écrit-il. L'hôpital, de son côté, assure qu'un "programme d’investissement technique important a été engagé par le CHU pour améliorer les équipements et sécuriser les installations" depuis ces faits.

    Taux d'activité en hausse, effectifs en baisse

    Le manque de personnel est aussi dénoncé. De très nombreuses notes relèvent des "surcharges de travail" pour un trop petit nombre d'infirmières. "Équipe en sous-effectif ce soir. Nombre de patients dépendants important, mise en danger des patients importante. Ils doivent attendre pendant de longues minutes", alertent des soignants le 12 mars 2016. "Une équipe épuisée physiquement (même pas 5 minutes de pause entre 13h30 et 23h) et moralement (sentiment de travail mal fait et de mettre en danger la vie des patients)", témoigne une autre infirmière du service gynécologie.

    Les retards de "brancardage" ne sont également pas rares. L'un des formulaires évoque notamment le cas d'une patiente nécessitant un scanner en urgence, qui a dû patienter neuf heures avant de pouvoir être prise en charge par un brancardier, faute de personnel disponible.

    Une situation qu'explique la CGT par un taux d'activité du CHU est pleine progression (+4,5% en 2016, +2% en 2017) alors que les effectifs sont en constante diminution. En deux ans, 150 postes auraient été supprimés.

     

    Des conditions difficiles qui ne semblent pas être propres à l'hôpital toulousain. Depuis le mois de janvier, les soignants font entendre leur colère sur les réseaux sociaux par le hashtag #BalanceTonHosto, répertoriant les situations au mieux cocasses, au pire dramatiques, dues au manque de moyens. Dernièrement, certains syndicats ont également voulu attirer l'attention sur la situation des services d'urgences "débordés" de patients, obligeant les soignants à faire dormir certains patients sur des brancards, en plein couloir, faute de lits disponibles.