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Santé - Page 37

  • Pourtant, ils nous avaient asséné, assuré, répété que non!

    Traité CETA :

    le ministre de l’agriculture confirme qu’il risque d’y avoir du bœuf aux hormones en France

    Stéphane Travert, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

     #EXTRAIT #CETA – "Si du bœuf aux hormones vient sur le sol français, il va falloir informer les consommateurs, évaluer les quantités, identifier d’où il vient et nous travaillerons donc sur l'étiquetage. " ► @StTRAVERT min Agriculture & Alimentation ce matin sur @RFI cc @afpfr pic.twitter.com/YEv7IDSpB7

     

        — Frédéric Rivière (@FredRiviereRFI) 14 novembre 2017

     

    En tout état de cause, ce sont TOUS des MENTEURS!

     

  • La "liste noire" des médicaments à éviter... plus l'astuce miracle qui arrête le rhume en 24 h!

    Ces infos vont vous aider!

    Rhume, toux, mal de gorge, grippe et troubles intestinaux : dans les médicaments disponibles sans ordonnance, près d'un sur deux est "à proscrire", selon le magazine 60 millions de consommateurs qui dévoile ce mardi une "liste noire" de produits parmi ceux les plus vendus.

    En bonne place figurent des "stars anti-rhume" comme Actifed Rhume, DoliRhume et Nurofen Rhume. Ce sont des cocktails de deux à trois composés actifs : un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (mal de tête). Ces tout-en-un cumulent des risques de surdosage et d'effets indésirables gravissimes (accidents cardiovasculaires, neurologiques, vertiges...), selon 60 Millions.

    "En somme pour décongestionner un nez bouché, on met un bazooka à la disposition des malades", selon ce hors-série qui évoque notamment la pseudoéphédrine. Un produit que refuse par exemple de vendre le gérant d'une pharmacie bordelaise, relate le journal. "Cette substance expose à des risques d'accidents cardio-vasculaires et d'AVC", observe le Pr Giroud qui qualifie ces médicaments à proscrire de "dangereux". "Ils devraient être retirés du marché".

    Parmi 62 médicaments, près d'un sur deux est tout simplement "à proscrire"

    Sur 62 médicaments "passés au crible" seuls 21% d'entre eux (13) comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre (mais Xolaam, son jumeau méconnu est vendu environ 2 fois moins cher), sont "à privilégier". Ils ont un rapport bénéfice/risque favorable, indique le magazine dans un hors-série consacré aux médicaments sans ordonnance. "De toute façon, la durée d'utilisation doit être courte", souligne Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien reconnu, membre de l'Académie de médecine

    Un tiers est classé "faute de mieux": leur efficacité est faible ou non prouvée mais ils n'ont pas, peu ou très rarement d'effets indésirables, poursuit le journal de l'Institut national de la consommation (INC). En revanche, parmi ces 62 médicaments, près d'un sur deux (28) est tout simplement "à proscrire", le rapport bénéfice/risque étant défavorable en automédication.

     

    Bien maintenant, je vais vous indiquer quel est le médicament miracle pour arrêter un rhume…. j'en ai toujours d'avance dans le placard. Dès que mon nez coule, vwwiiiiiiii, direction la pharmacie familiale…. un truc que je connais depuis 30 ans… que j'ai déjà indiqué dans mes blogs.

    Il faut avaler deux ampoules de granions de zinc… achetez-les en pharmacie… ce sont des sels minéraux…. du zinc, vous en avez dans tous les fruits de mer…

    Deux ampoules dans un peu d'eau et votre rhume s'arrête instantanément.

    Oui, j'ai dis instantanément!

    Mais, vous devez savoir que votre nez va encore couler… deux heures plus tard environ.

    Du coup, vous reprenez deux ampoules….

    et deux heures après, encore deux ampoules….

    Cela tout au long de la journée.

    Le lendemain matin, au réveil, votre nez va encore couler…

    pas d'inquiétude, vous prenez deux ampoules et,

    Miracle! dans 99% des cas, votre rhume a disparu!

    Le 1% restant va hélas, encore devoir avaler toutes les deux heures, deux ampoules….

    Souriez! il ne pourra pas y avoir un 3e jour!

    Car, le zinc remonte les défenses immunitaires (entre autres propriétés).

    Si votre rhume a duré le 2e jour, c'est parce qu'il s'agissait d'un rhume assez violent: sans rien faire, dans ce cas, vous en auriez au moins 12 à 14  jours!

    Pour les autres, vous en auriez eu pour 10 à 12 jours mais, avec les granions de zinc, cela ne va pas dépasser les 24 h!

  • Pas réjouissant du tout, du tout, du tout!

    Dengue et dengue sévère

    Principaux faits

    La dengue est une infection virale transmise par les moustiques.

    Cette infection provoque un syndrome de type grippal et peut évoluer à l’occasion vers des complications potentiellement mortelles, appelées dengue sévère.

    L’incidence mondiale de la dengue a progressé de manière spectaculaire au cours des dernières décennies. Environ, la moitié de la population mondiale environ est exposée au risque.

    La dengue sévit dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, avec une prédilection pour les zones urbaines et semi-urbaines.

    La dengue sévère est une des grandes causes de maladie grave et de mortalité chez les enfants dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine.

    Il n’existe pas de traitement spécifique pour la dengue ou la dengue sévère, mais la détection précoce et l’accès à des soins médicaux adaptés permettent de ramener les taux de mortalité en dessous de 1%.

    La prévention et la maîtrise de la dengue reposent sur des mesures efficaces de lutte antivectorielle.

    Un vaccin contre la dengue a été récemment enregistré dans plusieurs pays en vue d’une utilisation chez des personnes âgées de 9 à 45 ans vivant dans des zones d’endémie.

    La dengue est une maladie virale transmise par les moustiques qui s’est propagée rapidement dans toutes les Régions de l’OMS ces dernières années. Le virus se transmet à l’homme par la piqûre des femelles infectées de moustiques, principalement de l’espèce Aedes aegypti, mais aussi dans une moindre mesure d’ Aedes albopictus. Ce vecteur transmet également les virus du chikungunya, de la fièvre jaune et de Zika. La dengue est largement répandue sous les tropiques, avec des variations locales de risque surtout fonction des précipitations, de la température et de l’urbanisation rapide et non maîtrisée.

    La dengue sévère (que l’on appelait auparavant dengue hémorragique) a été reconnue pour la première fois dans les années 1950, au cours d’épidémies aux Philippines et en Thaïlande. Aujourd’hui, les pays d’Asie et d’Amérique latine sont les plus touchés et elle est devenue une cause majeure d’hospitalisation et de mortalité pour les enfants et les adultes dans ces régions.

    On distingue 4 sérotypes, étroitement apparentés, du virus responsable de la dengue (DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4). La guérison entraîne une immunité à vie contre le sérotype à l’origine de l’infection. En revanche, l’immunité croisée avec les autres sérotypes après guérison n’est que partielle et temporaire. Des infections ultérieures par d’autres sérotypes accroissent le risque de développer une dengue sévère.

    Charge mondiale de la dengue

    L’incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies. Le nombre réel de cas est sous-notifié et de nombreux cas ne sont pas correctement classés.

    Selon une estimation récente, on compterait 390 millions de cas de dengue par an (intervalle crédible à 95% 284-528 millions), dont 96 millions (67-136 millions) présentent des manifestations cliniques (quelle que soit la gravité de la maladie).1 Une autre étude de la prévalence de la dengue estime que 3,9 milliards de personnes, dans 128 pays, sont exposées à l’infection par les virus de la dengue.2

    Les États Membres de 3 régions OMS déclarent régulièrement le nombre annuel de cas. En 2015, on a enregistré une augmentation du nombre de cas notifiés qui est passé de 2,2 millions en 2010 à 3,2 millions. Bien que l’on ne sache pas avec certitude quelle est exactement la charge mondiale de la dengue, la nette augmentation du nombre de cas déclarés ces dernières années s’explique par la mise en place d’activités visant à enregistrer tous les cas de dengue.

    Les autres caractéristiques de la maladie sont son tableau épidémiologique, y compris l’hyperendémicité de plusieurs sérotypes du virus de la dengue dans de nombreux pays, et l’impact inquiétant de la maladie tant sur la santé humaine que sur les économies nationales et mondiale.

    Avant 1970, seuls 9 pays avaient connu des épidémies de dengue sévère. Désormais, la maladie est endémique dans plus de 100 pays en Afrique, dans les Amériques, en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, ces 2 dernières régions étant les plus touchées.

    Le nombre des cas dans les Amériques, en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental a dépassé 1,2 million en 2008 et 3,2 millions en 2015 (sur la base des données officielles transmises par les États Membres à l’OMS). Récemment, le nombre des cas notifiés a continué de progresser. En 2015, la région des Amériques a signalé à elle seule 2,35 millions de cas, dont 10 200 cas de dengue sévère qui ont provoqué 1181 décès..

    Non seulement le nombre de cas augmente à mesure que la maladie se propage à de nouvelles zones mais l’on assiste également à des flambées explosives. La menace d’une flambée de dengue existe désormais en Europe et une transmission locale a été rapportée pour la première fois en France et en Croatie en 2010, et des cas importés ont été détectés dans 3 autres pays européens. En 2012, une flambée sur l'archipel de Madère (Portugal) a provoqué plus de 2000 cas et des cas importés ont été détectés sur Portugal continental et dans 10 autres pays européens. Chez les voyageurs de retour de pays à revenu faible ou intermédiaire, la dengue est la 2e cause de fièvre la plus diagnostiquée après le paludisme.

    En 2013, des cas se sont produits en Floride (États-Unis d’Amérique) et dans la province du Yunnan (Chine). La dengue a continué de sévir dans plusieurs pays d’Amérique latine, notamment au Costa Rica, au Honduras et au Mexique. En Asie, Singapour a notifié une augmentation du nombre des cas après une absence de cas de plusieurs années et des flambées ont également été signalées au Laos.

    En 2014, les tendances indiquent une augmentation du nombre de cas en Chine, dans les îles Cook,à Fidji, en Malaisie et à Vanuatu, le virus du type 3 (DEN 3) touchant les pays insulaires du Pacifique après un absence de 10 ans. La dengue a également été signalée au Japon après une absence de plus de 70 ans.

    En 2015, New Delhi (Inde) a connu la pire flambée de son histoire depuis 2006 avec plus de 15 000 cas signalés. L’île d’Hawaï (États-Unis d’ Amérique) a été touchée par une flambée, avec 181 cas signalés en 2015 et la transmission se poursuit en 2016. Dans le Pacifique, les Îles Fidji, Tonga et la Polynésie française ont continué d’enregistrer des cas.

    L’année 2016 a été marquée par d ‘importantes flambées de dengue dans le monde entier. La Région des Amériques a notifié plus 2,38 millions de cas en 2016, dont un peu moins de 1,5 million de cas au Brésil uniquement, soit environ 3 fois plus de cas qu’en 2014. On a également signalé 1032 décès dus à la dengue dans la Région.

    La Région du Pacifique occidental a signalé plus 375 000 cas suspects de dengue en 2016, dont 176 411 notifiés au Philippines et 100 028 en Malaisie, soit une charge identique à l’année précédente pour les 2 pays. Les Îles Salomon ont déclaré qu’il y avait une flambée de dengue dans le pays, avec plus de 7000 cas suspects. Dans la Région africaine, le Burkina Faso a notifié une flambée localisée de dengue, avec 1061 cas probables.

    En 2017 (semaine épidémiologique 11), la Région des Amériques avait notifié 50 172 cas de dengue, soit une baisse par rapport aux périodes correspondantes les années précédentes. La Région du Pacifique occidental a notifié des flambées de dengue dans plusieurs États Membres de cette région ainsi que la circulation des sérotypes DENV-1 et DENV-2.

    Nombre de cas de dengue et dengue sévère jusqu'au 27 mars 2017 - en anglais

    On estime que, chaque année, 500 000 personnes atteintes de dengue sévère, dont une très forte proportion d’enfants, nécessitent une hospitalisation. Environ 2,5% d’entre eux en meurent.

    Transmission

    Le moustique Aedes aegypti est le principal vecteur de la dengue. Le virus se transmet à l’homme par la piqûre des femelles infectées. Après une incubation de 4 à 10 jours, un moustique infecté peut transmettre le virus tout le reste de sa vie.

    L’être humain infecté, manifestant ou pas des symptômes, est le principal porteur du virus; il permet sa prolifération et sert de source de contamination pour les moustiques qui ne sont pas encore infectés. Les sujets infectés par le virus de la dengue peuvent transmettre l’infection (pendant 4 à 5 jours et au maximum 12 jours) par l’intermédiaire des moustiques du genre Aedes après l’apparition des premiers symptômes.

    Aedes aegypti vit en milieu urbain et se reproduit principalement dans des conteneurs produits par l’homme. Contrairement à d’autres moustiques, il se nourrit le jour, avec un pic d’activité tôt le matin et le soir avant le crépuscule. Pendant chaque période où elle se nourrit, la femelle pique de multiples personnes.

    Aedes albopictus, vecteur secondaire de la dengue en Asie, s’est propagé en Amérique du Nord et dans plus de 25 pays européens, en grande partie à cause du commerce international de pneus usagés (un gîte larvaire) et du mouvement des marchandises (par exemple la canne chinoise ou lucky bambou).

    Cette espèce a une très grande faculté d’adaptation et peut donc survivre dans les régions plus tempérées et plus fraîches de l’Europe. Sa propagation est due à sa tolérance aux températures en dessous de 0°, à sa possibilité d’hiberner et à sa capacité de s’abriter dans des micro-habitats.

    Caractéristiques

    La dengue est une maladie grave de type grippal qui touche les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes mais dont l’issue est rarement fatale.

    On suspectera la dengue en présence d’une forte fièvre (40°C), accompagnée de 2 des symptômes suivants: céphalées sévères, douleurs rétro-orbitaires, musculaires, articulaires, nausées, vomissements, adénopathie ou éruption cutanée. Les symptômes perdurent en général de 2 à 7 jours et apparaissent à la suite d’une période d’incubation de 4 à 10 jours après la piqûre d’un moustique infecté.

    La dengue sévère est une complication potentiellement mortelle due à une fuite plasmatique, une accumulation liquidienne, une détresse respiratoire, des hémorragies profuses ou une insuffisance organique. Les signes d’alerte surviennent de 3 à 7 jours après les premiers symptômes, conjointement à une baisse de la température (en dessous de 38°C).

    On peut alors observer des douleurs abdominales sévères, des vomissements persistants, une hyperpnée, des saignements des gencives, de la fatigue, une agitation, du sang dans les vomissures. La mort peut survenir dans les 24 à 48 heures suivantes de cette phase critique; un traitement médical adapté est alors nécessaire pour éviter les complications et le risque de décès.

    Traitement

    Il n’existe pas de traitement spécifique de la dengue.

    Pour la dengue sévère, une prise en charge par des médecins et infirmiers expérimentés et connaissant les effets et l’évolution de la maladie peut sauver des vies en ramenant le taux de mortalité de plus de 20% à moins de 1%. Il est essentiel de maintenir les volumes liquidiens du patient dans le traitement de la dengue sévère.

    Guide pour la prise en charge clinique de la dengue

    Vaccination

    Fin 2015 et début 2016, le premier vaccin contre la dengue, Dengvaxia (CYD-TDV), mis au point par le laboratoire Sanofi Pasteur, a été enregistré dans plusieurs pays en vue d’une utilisation chez des personnes âgées de 9 à 45 ans vivant dans des zones d’endémie.

    L’OMS recommande aux pays d’envisager l’introduction du vaccin contre la dengue CYD-TDV uniquement dans les zones géographiques (nationales ou infranationales) où les données épidémiologiques indiquent une forte charge de morbidité due à cette maladie. Les recommandations complètes peuvent être consultées dans la note de synthèse de l’OMS sur le vaccin contre la dengue:

    Note de synthèse de l’OMS sur le vaccin contre la dengue

    Relevé épidémiologique hebdomadaire - juillet 2016

    D’autres vaccins trétravalents vivants atténués sont en cours de mise au point à la phase III des essais cliniques et d’autres vaccins candidats (sous-unitaires, à ADN ou préparés à partir du virus inactivé purifié) en sont à des stades plus précoces du développement clinique. L’OMS donne des avis techniques et des orientations aux pays et aux partenaires privés pour soutenir la recherche sur les vaccins et leur évaluation.

    Prévention et lutte

    Actuellement, la seule méthode pour prévenir ou combattre la transmission du virus consiste à lutter contre les vecteurs par les moyens suivants:

    éviter que les moustiques n’aient accès aux gîtes larvaires par une gestion et une modification de l’environnement;

    éliminer correctement les déchets solides et enlever les habitats créés par l’homme;

    couvrir, vider et nettoyer toutes les semaines les conteneurs pour la conservation de l’eau domestique;

    épandre des insecticides adaptés sur les conteneurs pour la conservation de l’eau à l’extérieur;

    prendre des mesures de protection des personnes et du foyer par la pose de moustiquaires aux fenêtres, le port de vêtements à manches longues, l’utilisation de matériels imprégnés d’insecticide, de spirales et de pulvérisateurs;

    améliorer la participation et la mobilisation des communautés pour une lutte antivectorielle durable;

    en cas d’urgence épidémique, les mesures de lutte antivectorielle comprennent également l’épandage et les pulvérisations d’insecticides;

    contrôler et surveiller activement les vecteurs pour déterminer l’efficacité des interventions de lutte.

    Une détection clinique fiable et une prise en charge des patients atteints de dengue permettent de réduire de manière significative les taux de mortalité dus à la dengue sévère.

    Action de l’OMS

    L’OMS aide les pays à confirmer les flambées épidémiques par l’intermédiaire de son réseau de laboratoires collaborateurs;

    elle fournit une assistance technique et des orientations aux pays pour une gestion efficace des flambées épidémiques de dengue;

    elle aide les pays à améliorer leurs systèmes de notification et à saisir la véritable charge de la maladie;

    avec certains de ses centres collaborateurs, elle assure des formations sur la prise en charge clinique, le diagnostic et la lutte antivectorielle au niveau régional;

    elle élabore des stratégies et des politiques fondées sur des bases factuelles;

    elle élabore de nouveaux outils, dont des produits insecticides et des techniques d’application;

    elle réunit les notifications officielles de dengue et de dengue sévère en provenance de plus d’une centaine d’États Membres;

    elle publie régulièrement des lignes directrices et des manuels pour la gestion des cas, la détection, la prévention et la lutte contre cette maladie à l’intention des États Membres.

    1 Bhatt S, Gething PW, Brady OJ, Messina JP, Farlow AW, Moyes CL et.al. The global distribution and burden of dengue. Nature;496:504-507.

    2 Brady OJ, Gething PW, Bhatt S, Messina JP, Brownstein JS, Hoen AG et al. Refining the global spatial limits of dengue virus transmission by evidence-based consensus. PLoS Negl Trop Dis. 2012;6:e1760. doi:10.1371/journal.pntd.0001760.

  • Dernières nouvelles de la grippe 2017-2018

    La grippe s’annonce sévère et le vaccin peu efficace, surtout chez les plus âgés

    Sur la base des statistiques venues d’Australie, la grippe 2017-2018 devrait être sévère dans l’hémisphère nord

    L’Australie a recensé entre mai et septembre 2017 au moins 170 000 cas de grippes, soit près de deux fois et demi de plus qu'au cours de la même période de 2016. Au moins 72 personnes sont décédées, dont une petite fille de huit ans.

    Il existe trois grands types de virus de la grippe: A, B et C que l’on distingue selon la nature de certaines de leurs protéines internes. Les plus inquiétants sont les virus A car ils sont à l’origine des grandes pandémies comme celles de 1918 et de 2009.

    Les virus A sont à leur tour classés en sous-types, en fonction de la composition des deux protéines qui hérissent leur surface, l’hémagglutinine et la neuramidase (le H et le N du virus comme dans H1N1).  Il existe au moins 16 variétés ou sous-types d’hémagglutinine, notées H1 à H16, et 9 sous-types de neuramidase (N1 à N9).

    Le virus qui a le plus circulé en Australie cette année est de type H3N2; c’est la même souche qui avait sévi en Europe en 2016-2017 et les spécialistes s’attendent à ce qu’elle prédomine encore au cours de l’hiver 2017-2018 dans l’hémisphère nord.

    Le vaccin contre la grippe est notoirement moins efficace que d'autres vaccins (comme le vaccin contre la rougeole) parce que les virus de la grippe mutent facilement. Le vaccin administré l’an dernier aux Européens s’est révélé très peu efficace contre la souche H3N2, et même totalement inefficace chez les plus de 65 ans.

    L’efficacité du vaccin antigrippal est généralement plus basse chez les personnes âgées, parce que leur système immunitaire répond moins bien à l’immunisation que celui des personnes plus jeunes.

    Les données diffusées dans Eurosurveillance le 26 octobre 2017 et qui couvrent la période du 1er mai au 24 septembre 2017 montrent que la vaccination a eu zéro efficacité chez les Australiens de plus de 65 ans. L’efficacité moyenne pour l’ensemble de la population s’établit à 33% : cela signifie que sur 100 personnes vaccinées contre la grippe, 67 ont quand même été infectées. Si l’on ne considère que l’infection par le virus A (H3N2), majoritaire, l’efficacité moyenne du vaccin n’a été que de 10%.

    Si les conditions dans l’hémisphère nord cet hiver reflètent celles qu’a connues l’Australie, alors il faut se préparer à un pic épidémique comme il en survient tous les 10-15 ans. Les personnes les plus fragiles sont les enfants de moins de 5 ans, les personnes avec des maladies chroniques (du cœur, des poumons…) et les plus de 65 ans.

    Le vaccin risque de peu protéger, voire pas du tout pour les plus âgés (qui ont été l'hiver dernier particulièrement sensibles à la souche H3N2). Le Dr Peter Collignon qui a travaillé avec l'OMS sur la prévention de la grippe considère malgré tout qu'une protection même faible est "bonne à prendre". Mais il faudra, que l'on soit ou pas vacciné, adopter des mesures qui ont prouvé leur efficacité : ne pas manquer de vitamine D, éviter de sortir en période d’épidémie, se laver régulièrement les mains, porter des gants à l’extérieur, voire un masque de type N95.

     

  • Emigrés Haïtiens: surveillez

    L'insuffisance de la vaccination entraine le retour de la diphtérie à Haïti

    Haïti connaît actuellement un retour de la diphtérie du à un défaut de la vaccination des enfants.

    En Haïti, durant les sept premiers mois de l'année 2017, 72 cas probables de diphtérie ont été notifiés. La plupart d'entre eux (74 %) sont des enfants âgés de moins de 10 ans ; 60 % des cas sont des filles ou des femmes. Vingt-deux cas ont été confirmés en laboratoire, parmi lesquels trois sont décédés (soit une létalité, ou proportion de décès parmi les cas, de 13,6 %). Le statut vaccinal est inconnu pour 54,5 % des cas confirmés ; 18 % auraient été vaccinés (la complétude du schéma vaccinal n'est pas connue) et 27 % n'ont pas été vaccinés. Les cas confirmés proviennent de quatre départements : Artibonite, Centre, Ouest et Sud-Est.

    La diphtérie est une maladie infectieuse due à une corynébactérie du complexe diphtheriae (Corynebacterium diphtheriae, Corynebacterium ulcerans et Corynebacterium pseudotuberculosis).

    Ces trois espèces bactériennes sont capables de produire la toxine diphtérique. Cette toxine est à l'origine des manifestations cliniques de la diphtérie.

    La bactérie est transmise par voie aérienne, plus précisément par l'intermédiaire d'aérosols émis lors d'une toux ou d'éternuements à l'occasion d'un contact direct avec un malade ou un porteur asymptomatique.

    La période d'incubation de la diphtérie est habituellement de 2 à 5 jours. Le symptôme le plus caractéristique de cette maladie est la présence de " fausses membranes " blanchâtres au niveau des amygdales (angine diphtérique) ou de la plaie (diphtérie cutanée). L'angine diphtérique est la forme habituelle de la maladie. Elle est caractérisée par une pharyngite, de la fièvre, une tuméfaction du cou et des céphalées. Dans certains cas, la toxine peut conduire à une paralysie du système nerveux central ou bien du diaphragme et de la gorge, entraînant la mort par asphyxie.

    Le traitement de la diphtérie consiste à administrer immédiatement un sérum anti-diphtérique en injection intramusculaire et des antibiotiques. 

    Le vaccin est le seul moyen d'être protégé contre la diphtérie car il n'existe pas d'immunité naturelle. Les vaccins contre la diphtérie sont efficaces et bien tolérés. La vaccination diphtérique est obligatoire depuis la loi du 25 juin 1938, modifiée par les lois du 7 septembre 1948 et du 12 août 1966 (obligation vaccinale avant l'âge de 18 mois). Les rappels ultérieurs sont recommandés.

    Il existe un vaccin efficace, obligatoire en France chez les enfants et les professionnels de santé. La vaccination des nourrissons comporte en France deux injections à l'âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d'un rappel à l'âge de 11 mois. Les autres rappels sont réalisés à 6 ans, 11/13 ans, 25 ans, 45 ans et 65 ans, puis tous les dix ans. Les études de séroprévalence menées depuis 1998 montrent que de nombreuses personnes âgées de 50 ans et plus en France ont un titre d'anticorps non détectable ou inférieur au seuil considéré comme protecteur. Ces données soulignent l'importance du respect des obligations ou recommandations vaccinales.

    Ces recommandations personnalisées contre la diphtérie sont disponibles sur le système expert de MesVaccins.net.

    Source : Pan American Health Organisation (PAHO) / World Health Organisation (WHO).

    https://www.vidal.fr/actualites/22285/l_insuffisance_de_la_vaccination_entraine_le_retour_de_la_diphterie_a_haiti/

  • Petite réflexion personnelle....

    Dans le vaccin de la grippe il y a toujours 3 souches plus une ou deux secondaires...

    Cette année, il y a Brisbane et Hong-Kong... Brisbane c'est un virus grippal un peu dangereux.

    Mais, le Hong-kong, alors là!!!! je tremble pour vous (perso, cela fait 20 ans que je me fais vacciner...)

    Figurez-vous qu'en 1968, (j'avais 18 ans entre parenthèses), il y a eu, en France, plus de 50.000 morts... c'était le Hong Kong...

    Il faut savoir qu'avant que les crétins anti-virus ne foutent la trouille à toute la population, la grippe faisait, il y a environ 5 ou 6 ans dans les 3000 à 4000 décès, surtout des personnes âgées et DES BÉBÉS...

    Il y a trois ans, elle a fait 10.000 morts l'année suivante, 11 000 (l'année où les épidémios s'étaient trompés sur le virus qui allait frapper), et l'an passé, vous l'avez entendu, 14 000 morts dont 75% des décédés étaient âgés mais n'AVAIENT PAS FAIT LE VACCIN!

    Les autres décès... pas que des bébés, croyezmoi, des tas de jeunes!...

    ceux qui croient qu'ils sont increvables comme croient tous les jeunes (je suis passée par là, moi aussi).

    Bon, chacun voit midi à sa porte... je voulais juste vous avertir...

    Ensuite, si vous suivez des tas de cortège funéraires... c'est votre problème.