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Savoir - Page 177

  • L’article du Figaro

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/06/01016-20171006ARTFIG00069-politique-journalistes-intellos-enquete-sur-les-agents-d-influence-de-l-islam.php

    Certes, ils les appellent pudiquement " agents d’influence de l’islam ", mais le dossier vaut la peine d’être lu. Et le Figaro offre cela à ses lecteurs qui découvrent ahuris ce que seuls les lecteurs de la patriosphère connaissent.

    Et qui découvrent que l’on peut montrer du doigt ceux qui pactisent avec l’islam, donc, sans que ce soit dit, qu’être islamophile n’est plus si bien porté qu’avant…

    Et ils pointent, dans des encadrés, ceux qui collaborent… Encadrés verts ceux du Figaro,

    Les Intellectuels: Edgar Morin, Jean Baubérot, Emmanuel Todd, Raphaël Liogier, Pascal Boniface, Mathilde Larrère

    *L’article commence très fort, avec, clairement, la mise en cause du racisme anti-blanc, de la ségrégation anti-blanc qui s’installe dans la société :

    ENQUÊTE – Intellectuels, responsables politiques ou acteurs associatifs, ils investissent l’espace médiatique. A leurs yeux, le musulman incarne la nouvelle figure de l’opprimé et il importe de le défendre contre l’homme blanc, qu’ils accusent de toutes les fautes.

    Peu importe l’origine, la religion, la couleur de peau ou le sexe. L’islamosphère est un club dont les membres se cooptent selon un seul critère: la lutte contre l’oppresseur, à savoir l’homme blanc ou, à l’occasion, la femme blanche de plus de 50 ans, et leurs complices arabes. Ils honnissent Alain Finkielkraut, dont ils dénoncent régulièrement l’"hystérie" contre l’islam, Elisabeth Badinter, qui a le culot de "ne pas craindre d’être traitée d’islamophobe", et peut-être plus encore Kamel Daoud, coupable entre autres méfaits d’avoir dénoncé "la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman, le rapport malade à la femme" après les agressions de la nuit du Nouvel An à Cologne, en 2016.

    L’islamosphère étend son influence dans le monde intellectuel, politique, dans les médias et les réseaux associatifs. Elle a ses rendez-vous annuels, comme les Y’a bon Awards. Sous couvert de "distinguer" les auteurs de propos racistes, cette cérémonie s’est muée en tribunal médiatico-mondain de l’ "islamophobie". Le "camp d’été anticolonial" est également très prisé, même s’il est "réservé uniquement aux personnes subissant à titre personnel le racisme d’Etat en contexte français", autrement dit, s’il est interdit aux Blancs.

    Les liens entre islam et fondamentalisme sont clairement énoncés :

    Les membres de l’islamosphère entretiennent des liens à géométrie variable avec les organisations musulmanes de France, elles-mêmes travaillées par la montée du fondamentalisme.

    Le Figaro montre du doigt les acteurs musulmans et leurs complices ayant pignon sur rue L’influence des pays du Golfe, qui financent des mosquées et l’UOIF, rebaptisé MDF (musulmans de France ) avec Lasfar. L’UOIF alias MDF, c’est, clairement énoncé également, les Frères musulmans.

    L’activisme du CCIF est également pointé du doigt et notamment sa façon de décompter ce qu’ils appellent des " actes islamophobes ".

    "Le CCIF a une conception très large de l’islamophobie", analyse l’historien du droit Jean-Christophe Moreau, coauteur du livre Islamophobie, la contre-enquête (Plein Jour). Selon lui, le CCIF inventorie des actes selon des critères qui dénotent "un délire de persécution, voire une complaisance à l’égard de l’islam radical", tels que des expulsions d’imams controversés ou des fermetures de mosquées proches de la mouvance salafiste.

    Tariq Ramadan… Le Figaro rappelle ses récentes déclarations sur Merah : " ce pauvre garçon, certes, coupable et à condamner " mais qui aurait été lui-même  " la victime d’un ordre social qui l’avait déjà condamné, lui et des millions d’autres, à la marginalité, à la non-reconnaissance de son statut de citoyen à égalité de droit et de chance ". " Mohamed, au nom si caractérisé, fut un citoyen français issu de l’immigration avant de devenir un terroriste d’origine immigrée. Son destin fut très tôt enchaîné à la perception que l’on avait de ses origines" .

     

    Edgar Morin… Qui passe son temps à faire passer les musulmans pour des victimes, les " damnés de la terre " et nie la recrudescence de l’antisémitisme.

    Pascal Boniface, anti-israélien passant son temps à minimiser les méfaits du terrorisme : "Ne tombe-t-on pas dans le piège des terroristes en leur donnant tant d’importance?"

    Emmanuel Todd, pour qui le problème de l’islam n’existe pas, n’existerait qu’un besoin pathologique des classes moyennes de détester quelque chose ou quelqu’un.

    Raphaël Liogier qui nie tout problème avec l’islam et prétend que la laïcité serait un instrument de guerre contre l’autre.

    Jean Baubérot, pour qui la laïcité serait un moyen de stigmatiser les musulmans.

    Geoffroy de Lagasnerie, qui défend mordicus ceux qui ont incendié une voiture avec des policiers… et prétend qu’ils ont exprimé une colère légitime.

    Edwy Plénel pour qui l’islam est devenu le bouc émissaire et qui défend le voile.Pour Nasser Ramdane Ferradj, fondateur du Collectif des musulmans progressistes et laïques, Edwy Plenel "a façonné une jeune génération de journalistes en imprimant sur celle-ci l’idée que toutes les critiques de l’islam et des extrémistes de notre religion sont des attaques racistes contre tous les musulmans". "Il épouse la stratégie de l’islam politique jusqu’à en devenir une pièce maîtresse pour son enracinement en France", accuse cet ancien vice-président de SOS Racisme.

    Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, a signé au lendemain des attentats de novembre 2015 une tribune intitulée "Nous sommes unis", signée par des responsables syndicaux ou religieux, mais surtout des dirigeants du CCIF et des militants réputés proches des Frères musulmans. Cette publication a sonné le début de l’affrontement public entre Jean-Louis Bianco et Manuel Valls, alors Premier ministre, sous l’autorité duquel l’Observatoire de la laïcité est placé. Jean-Louis Bianco, qui s’inquiète davantage de la montée d’une éventuelle intolérance contre l’islam que des infractions à la laïcité commises par les tenants de l’islam politique, est contesté pour sa conception de la laïcité au sein même de l’organisme, dont plusieurs membres ont démissionné.

    Benoit Hamon avait choisi comme porte-parole Alexis Bachelay, l’un des rares élus à avoir participé à un dîner de gala annuel du CCIF

    Mohamed Saou , référent d’En Marche dans le Val d’Oise ( rétabli dans ses fonctions après avoir été écarté par Macron pour ses propos refusant de condamner l’attentat contre Charlie Hebdo ).

    M’jid El Guerrab, Connu pour avoir agressé à coups de casque de moto un cadre du PS en août dernier, il avait signé en 2015 une lettre ouverte au premier secrétaire de l’époque, Jean-Christophe Cambadélis, pour défendre la présence de Corinne Narassiguin au dîner de gala du CCIF en tant que porte-parole du PS. M’jid El Guerrab a démissionné de LREM après avoir été mis en examen pour "violences volontaires avec arme", mais est toujours député.

    Olivier Besancenot et Philippe Poutou reçoivent la médaille d’or des islamo-collabos :  Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou y adhère en bloc, en pratiquant lui aussi l’"intersectionnalité" des luttes, par exemple pour le voile islamique – une candidate voilée avait porté les couleurs du NPA aux régionales en 2010 – et contre les violences commises par des policiers, que Philippe Poutou a proposé de désarmer. En mars 2015, à Saint-Denis, le NPA a tenu avec des associations musulmanes et des représentants du PCF et d’Attac, mouvement altermondialiste, un "meeting contre l’islamophobie et le climat de guerre sécuritaire".

    Le Parti des Indigènes de la République (PIR) y participait également. Ce groupuscule est surtout connu grâce à Houria Bouteldja, sa porte-parole, qui accuse l’Etat français d’être néocolonialiste, raciste et islamophobe. En novembre 2011, elle a cosigné un manifeste dénonçant le soutien exprimé à Charlie Hebdo après l’incendie de ses locaux.

    Quant aux militantes pro-voile, pro camp anticolonial, pro-islam au nom d’un féminisme dévoyé et forcené…

    Rokhaya Diallo, militante anticolonialiste

     

    Sihame Assbague, ancienne porte-parole de Stop le contrôle au faciès et coorganisatrice du fameux "camp d’été anticolonial" interdit aux Blancs,

    Caroline de Haas. Dans les débats qui suivent les agressions sexuelles du Nouvel An 2016 à Cologne, Caroline De Haas dénonce les " merdes racistes " qui lient les agressions à l’arrivée de migrants en Allemagne ( wikipedia )

    Pour Cécile Duflot  le problème c’est le mâle blanc…

    Sur le même sujet, la députée France insoumise Clémentine Autain avait tweeté: "Entre avril et septembre 1945, deux millions d’Allemandes violées par des soldats. La faute à l’islam?"

    Quant aux medias où l’islamosphère est partout chez elle…

    Libération…

    Médiapart…

    le Bondy Blog…

    Nombre de ces islamophiles sont souvent les invités de France Inter où ils diffusent leur propagande pro-islam, approuvés sans restriction par les journalistes en place.

    Bref, un beau coup de pied dans la fourmilière, même si le Figaro se garde bien de porter un jugement sur l’islam…

    Ils ne faut pas oublier les ONG comme le Secours Catholique et le Secours Populaire et d’autres qui font une discrimination positive ainsi que les services sociaux qui tremblent devant eux. Et dans cette liste on oublie le plus populaire des islamistes: Mélenchon

     

  • Dehors! et vite, la folle tarée!

    C'est avec ce genre de tarée que la France perd de la moyenne en QI dans la population!

     

    Lydia Guirous: "Sonia Nour est une élue infiltrée dans les municipalités qui est proche des thèses des islamistes"

    Lydia Guirous (LR, auteur de "Ça n’a rien à voir avec l’Islam?).: "L’électoralisme, évidemment est là. Le clientélisme est là. Et d’ailleurs, Sonia Nour fait partie de ces élus qui sont infiltrés dans les municipalités, dans les partis politiques, et qui sont proches des thèses des islamistes, du CCIF, de l’UOIF et des mouvements comme le PIR (Parti des Indigènes de la République, ndlr) qui sont dans une forme de lutte des races, des religions, en France, et qui exacerbent tout ce qu’il y a de plus rance en chacun d’entre nous (…)"

    – RMC, 5 octobre 2017, 7h41

    "Ca existe partout, de tous les côtés, c’est un véritable problème, j’en parle dans mon livre de cette question de l’infiltration, que ce soit dans l’éducation nationale, dans les lieux de pouvoir, dans la police, dans l’armée également! Il faut absolument qu’on commence à prendre les choses en mains et qu’on mette un frein à cette situation qui va amener la France dans le mur et dans une décennie noire comme a connu l’Algérie. Il faut absolument éviter ça à notre génération, et à celle qui vient. Moi, je suis très inquiète“.

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    Valérie Boyer: “Confondre féminisme et islamisme est une dérive perverse de l’idéologie islamique”

    La députée et vice-présidente de la délégation aux droits des femmes à l’Assemblée nationale Valérie Boyer adresse une lettre ouverte à Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

    Madame la Secrétaire d’Etat,

    Ce dimanche 1er octobre restera une date qui viendra hanter pendant longtemps nos mémoires. Une de trop.

    Alors que Maurane et Laura, deux cousines, deux jeunes étudiantes âgées de 20 et 21 ans profitaient paisiblement du soleil marseillais, au cœur de notre ville, elles ont été froidement assassinées par haine de ce que nous sommes. Pourtant, au lendemain de l’attaque sur le parvis de la gare Saint-Charles, Sonia Nou, collaboratrice du Maire communiste de La Courneuve, prend la parole sur les réseaux sociaux et définit alors l’agresseur comme un “martyr”. Je cite : “quand un martyr égorge une femme et poignarde une autre là ça fait du bruit. Terrorisme, du sang, civilisation Bla Bla Bla…”, écrit Sonia Nour. “Par contre que le terrorisme patriarcal nous tue tous les deux jours on l’entend moins votre grande gueule”, ajoute-t-elle, faisant bien sûr référence aux violences contre les femmes. C’est ensuite au tour de Zoé Desbureaux, professeure de français et suppléante de François Ruffin (député Les Insoumis) d’apporter son soutien à ces propos.

    Outre les propos orduriers de Sonia Nour, qualifier aujourd’hui le barbare de l’attentat de Marseille de “martyr” est un outrage à la mémoire de Maurane et Laura et une véritable apologie du terrorisme, au sens de l’article 421-2-5 du code pénal. En effet, le “fait de provoquer directement à des actes de terrorisme ou de faire publiquement l’apologie de ces actes et puni de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende”.

    C'est en tant qu'élue et mère de famille que j'ai souhaité rendre hommage à Laura et Mauranne. Jamais je n’oublierai leurs visages souriants pic.twitter.com/eXLcb8oSsr

     — Valérie Boyer (@valerieboyer13) 5 octobre 2017

    Au-delà de cette apologie du terrorisme, il est scandaleux de tenter d’opérer une hiérarchie de l’horreur entre d’un côté les attentats et de l’autre les violences conjugales. Vous le savez, j’ai beaucoup travaillé sur les violences au sein des couples, notamment en déposant une proposition de loi le 29 mars 2016. çBien sûr que nous ne devons pas minimiser ces drames alors que nous ne savons qu’en France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Pourtant, nous devons condamner unanimement les propos de Sonia Nour qui banalise le terrorisme.

     

    Ce dimanche, ce sont deux jeunes filles qui ont été visées car dans l’islam radical, la femme est inférieure à l’homme mais impure lorsqu’elle n’est pas voilée car elle exciterait les hommes. Les islamistes développent d’ailleurs un discours victimaire en présentant leurs cibles comme des agresseurs.

    Je regrette que des féministes tentent de justifier cela en voulant nous faire croire qu’il y a d’un côté les “islamophobes fascistes” et de l’autre les “féministes attachées à l’égalité et à la liberté”. On détourne le féminisme pour justifier la barbarie. On confond et on minimalise tous ces crimes. D’ailleurs, les propos de Sonia Nour et le soutien de Zoé Desbureaux ne sont pas isolés et s’inscrivent dans une certaine lignée opérée par l’extrême gauche. En effet, je vous rappelle que la députée Danièle Obono (Les Insoumis) a tenté de nous expliquer qu’un chauffeur de bus qui refuse de conduire après une femme n’est pas forcement “radicalisé” mais qu’il peut être simplement “sexiste”.

    Confondre le féminisme et l’islamisme est une dérive perverse de l’idéologie islamique qui cherche à minimiser ses méfaits.

    Notre pays a appris à pleurer mais a organisé sa propre impuissance. Nous ne gagnerons pas cette guerre avec les moyens de la paix. Halte à la théorie de l’excuse ! Il n’y a aucune excuse à la barbarie. Il est plus que temps de cesser de dédouaner l’Etat Islamique ou ceux qui alimentent le terrorisme par leurs agissements quotidien. Mettons fin à cette naïveté, cette complaisance à l’égard des coupables. La réponse à ce totalitarisme islamique doit passer par le réarmement idéologique et militaire. Le féminisme n’est plus une simple question d’égalité salariale, de parité dans les entreprises, d’évolution des carrières.

    Plus que jamais nous devons comprendre que l’islam radical cherche à s’attaquer aux femmes par des violences physiques ou psychologiques. Nous ne nous leurrons pas, nous ne sommes plus en paix. L’islamisme nous a déclaré la guerre. Ce ne sont ni des “déséquilibrés”, ni des “loups solitaires”, ni des “criminels de droit commun” mais ce sont des mercenaires qui agissent au nom d’une idéologie morbide. Des hommes qui aiment la mort comme nous aimons la vie.

    Se réarmer moralement c’est avant tout cesser de fermer les yeux. Ce réarmement doit se faire dans nos écoles, nos quartiers, nos villes et nos villages. L’Etat ne doit pas abandonner ce combat idéologique.

    Valeurs Actuelles

     

  • Avis aux vapoteur-ses!

    Automne. À partir de ce dimanche 1er octobre entre en vigueur le " décret relatif aux conditions d’application de l’interdiction de vapoter dans certains lieux à usage collectif". Un document daté du 26 avril dernier signé de Marisol Touraine (pour le Premier ministre) et de noms républicains  hier au pouvoir, aujourd’hui déjà presque oubliés: Bernard Cazeneuve, Ségolène Royal, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Jacques Urvoas, Myriam El Khomri, Matthias Fekl, Annick Girardin ou Patrick Kanner.

    On savait que l’utilisation des cigarettes électroniques (" vapotage ") était interdite dans les établissements scolaires ainsi que dans " les établissements destinés à l’accueil, à la formation et à l’hébergement des mineurs ", dans " les moyens de transport collectif fermés " ainsi que dans " les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif".  Le décret de Marisol Touraine avait pour objet de préciser les modalités d’application de l’interdiction concernant les " lieux de travail". Entendre ici " des locaux recevant des postes de travail situés ou non dans les bâtiments de l’établissement, fermés et couverts, et affectés à un usage collectif, à l’exception des locaux qui accueillent du public".

    Vapoter en individuel

    Ce décret rend d’autre part obligatoire une signalisation apparente qui rappelle le principe de l’interdiction de vapoter. Il prévoit, enfin, une contravention de 2e classe (150 euros) à l’encontre des personnes qui "méconnaissent l’interdiction de vapoter" ainsi qu’une contravention de 3e classe (450 euros) pour les responsables des lieux où s’applique l’interdiction qui ne mettent pas en place la signalisation.

    Le site des buralistes français rappelle pour sa part que rien ne semble s’opposer au vapotage en entreprise (dès lors que l’on dispose du privilège d’un bureau individuel) ; de même les établissements ouverts au public (bars et restaurants) semblent échapper à la prohibition. Selon une étude réalisée par Xerfi, la France compterait désormais un noyau de 1,2 million de vapoteurs quotidiens "matures vis-à-vis du produit".  D’autres études évoquent un chiffre de 2 millions de personnes. Faut-il encore rappeler que nombre d’entre elles vapotent pour ne plus fumer ? Combien sont-elles à être, au quotidien, concernées par ce décret ?

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    Dans quelques jours débutera la célèbre campagne automnale britannique " Stopober " d’incitation à l’arrêt du tabac. Et pour la première fois la cigarette électronique sera présente, comme nous l’explique la BBC: " Quit smoking campaign Stoptober backs e-cigs for first time". Et que l’on parle ou non l’anglais tout nous est dit dans cette vidéo: https://www.nhs.uk/oneyou/stoptober/home#SjYDLZWcyYTwUlVj.97.

    Où l’on apprend, encore, que l’Ecosse elle aussi se range à l’avis de Londres: la cigarette électronique est définitivement moins nocive que la consommation de tabac.

    C’est une nouvelle fois la démonstration éclatante du pragmatisme britannique: même si la cigarette électronique n’est pas officiellement recommandée par le National Health Service elle figurera dans la campagne gouvernementale parmi les possibilités permettant d’arrêter de fumer ; une décision prise à la lumière des résultats de " Stopober " de l’an dernier où elle est devenue l’outil le plus populaire spontanément choisi par le volontaires souhaitant en finir avec le tabac.

    Autre preuve de pragmatisme: la BBC précise que la nouvelle campagne Stoptober résulte du fait que les experts du gouvernement ont été encouragés par de nouveaux résultats plaidant en faveur de l’efficacité du recours à la cigarette électronique lors des tentatives d’abandon du tabac. "Les chercheurs de University College London ont constaté que 20% des tentatives ont réussi au premier semestre de 2017, contre 16% au cours des dix dernières années, précise la BBC. Le médecin-chef adjoint du gouvernement, la Pr Gina Radford, a déclaré que les cigarettes électroniques jouaient un rôle important et que, comme elles contiennent ‘’95% de moins de produits nocifs’’, il était juste d’en faire la promotion pendant ‘’Stoptober’".

    L’invraisemblable déni du gouvernement français

     

    Concernant les professionnels de la santé, le Pr Radford a déclaré à la radio de la BBC reconnaître que les autorités sanitaires reconnaissent désormais que les cigarettes électroniques sont utilisées par les fumeurs et peut les aider à abandonner le tabac. " Par conséquent, engagez les gens à discuter de la façon dont ils les utilisent, encouragez-les à les utiliser uniquement dans le cadre d’une tentative d’arrêt … dites-le clairement que bien qu’elles sont beaucoup moins nocives que les cigarettes de tabac, elles ne sont pas totalement sans risque ".

    Selon les dernières données officielles on recensait, en Grande Bretagne, un peu plus de 15% de fumeurs en 2016, contre 21% en 2007 et plus de 26% en 2000. Et parallèlement à cette évolution le vapotage ne cessait d’augmenter: aujourd’hui une personne sur 20 de plus de 16 ans utilise régulièrement des cigarettes électroniques.

    En France, tout aussi officiellement, près d’une personne sur deux âgée de 18 à 34 ans fume (et une sur trois entre 15 à 19 ans alors que la vente est interdite aux mineurs…). Toujours en France la prévalence du tabagisme atteint  46% chez les femmes de 20-25 ans, et  55 % chez les hommes de 26-34 ans: des taux parmi les plus élevés recensés dans les pays occidentaux et dans le monde. Et comme chacun sait le gouvernement français actuel, comme ceux du précédent quinquennat, reste enfermé dans un invraisemblable déni quant à l’intérêt de la cigarette électronique au service d’une politique de réduction des risques.

     

  • Rougeole 2017

    Sachez que la rougeole avait pratiquement disparue de notre pays et quelle revient en force depuis 2014!

    Pas de commentaires sur les responsabilités considérables des nouveaux militants anti-vaccins. Seulement les derniers chiffres officiels de Santé Publique France concernant la rougeole.

    Du 1er janvier au 31 juillet 2017, 387 cas ont été déclarés (pic épidémique au mois de mai, avec 113 cas déclarés).

    154 cas (40%) ont dû être hospitalisés, dont deux cas d’encéphalite et 31 cas de pneumopathies sévères.

    Un cas est décédé: une jeune femme âgée de 16 ans, sans antécédents médicaux, non vaccinée, décédée dans un tableau de détresse respiratoire aiguë et de défaillance multiviscérale.

    Plusieurs foyers épidémiques ont été observés dans des crèches, des établissements scolaires, une université, la communauté des gens du voyage ainsi que des structures de soins, services d’urgences hospitalières donnant lieu à des cas nosocomiaux. Hormis deux foyers situés en Moselle et Alsace, la majorité de ces foyers a été observée dans la moitié sud de la France.

    Les données montrent que l’âge médian des cas déclarés sur les douze derniers mois est de 13 ans (de un mois à 75 ans). Le taux d’incidence le plus élevé est observé chez les enfants de moins de 1 an, non ciblés par la vaccination et ne pouvant être protégés que si leur entourage est immunisé contre la maladie. " Ceci est très préoccupant car les complications (neurologiques ou pulmonaires notamment) sont plus fréquentes et sévères dans ce groupe d’âge ainsi que chez les jeunes adultes " souligne Santé Publique France.

    Aucun département n’est plus à l’abri

    On peut dire tout ceci autrement:  la France est toujours endémique vis-à-vis de l’infection rougeoleuse et n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie d’ampleur importante. L’existence de cas déclarés dans la quasi-totalité des régions ne met pas les départements indemnes de rougeole aujourd’hui à l’abri d’une extension de la circulation virale dans un avenir proche. Et ceci est d’autant plus à craindre qu’aucun département n’atteint actuellement les 95% de couverture vaccinale à 2 ans pour les 2 doses de vaccin, taux requis pour permettre l’élimination de la maladie.

    Conclusion: les cliniciens doivent vérifier systématiquement, et, le cas échéant mettre à jour, le statut vaccinal vis-à-vis de la rougeole  de toute personne âgée d’au moins 12 mois et née après 1980. Selon le calendrier vaccinal en vigueur, toutes ces personnes devraient avoir reçu deux doses de vaccin trivalent (rougeole-oreillons-rubéole). De plus, vis-à-vis de l’entourage proche d’un patient atteint de rougeole, la mise en œuvre des mesures de prophylaxie post-exposition (vaccination ou immunoglobulines polyvalentes) est essentielle.

    Que doit faire le clinicien en cas d’opposition radicale au geste vaccinal?

    https://jeanyvesnau.com/2017/09/26/rougeole-quand-les-personnes-non-vaccinees-contaminent-des-enfants-ages-de-moins-dun-an/

  • Paris, ville sale... (entre autres...)

    La saleté serait due à l’évolution des comportements des habitants, et à une occupation de l’espace public qui s’étire de plus en plus dans la journée.

    ENQUÊTE Dans la perspective des Jeux Olympiques de 2024, la propreté est un enjeu crucial pour la capitale. Pourtant, nombre de riverains se plaignent de la saleté de ses rues. Pourquoi en est-on toujours là ?

    Six heures du matin, rue de la Roquette. Les noctambules sont allés se coucher, la voie est libre, les balayeurs sortent de leur atelier souterrain de la Bastille. Une équipe de quatre arpente la rue de la place de la Bastille à la place Léon-Blum. Canettes, emballages plastique, déchets organiques, sacs-poubelle éventrés, épanchements d'urine en quantité : nuit et jour, des dizaines de milliers de Parisiens et de touristes affluent dans cette rue, parmi les plus fréquentées de la capitale. Et leurs déchets s'accumulent.

    Les nettoyeurs vident les corbeilles de rue - les poubelles grises dotées de sacs en plastique, au nombre de 30.000 dans Paris - puis laissent les sacs d'ordures remplis et fermés à côté des corbeilles dans l'attente de leur enlèvement... Attente qui peut parfois durer des heures.

    Vers 7h30, les balayeurs arrivent, eux, au bout de la rue. Le jardinet qui jouxte la bouche de métro de la place Léon-Blum est lui aussi truffé de déchets. Il risque de le rester... Le nettoyage des espaces verts relève en effet du service des parcs et jardins de la Ville, mais les jardiniers rechignent à jouer les éboueurs. Résultat : trop souvent, les espaces verts se transforment en dépotoirs de longue durée.

    Palmarès de la saleté urbaine

    La rue de la Roquette n'est pas une exception. Au Champ de Mars, Jean-Sébastien Baschet, président de l'association chargée de le défendre, déplore " une dégradation continue de la propreté du site depuis des années ". Dominique Feutry, qui dirige l'association Vivre le Marais (association de riverains qui compte le plus de membres de la capitale avec quelque 2.000 adhérents) constate que son quartier donne " une impression de saleté ", surtout le week-end, au moment de plus grande affluence des touristes. Le canal Saint-Martin, lui, est défiguré chaque nuit par environ deux tonnes et demie de déchets générés par les noctambules.

    Le palmarès de la saleté urbaine revient sans doute à la petite rue Dejean, au nord de Paris, derrière Barbès. Ses 70 mètres sont littéralement couverts de déchets alimentaires, avec ses commerces de bouche à l'hygiène parfois douteuse et, surtout, ses dizaines de vendeurs à la sauvette qui proposent des cacahuètes grillées, poissons fumés et séchés, et parfois même de la viande de brousse, dont la vente est interdite en France.

    "Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi"

    La petite association La Vie Dejean a fait condamner par deux fois la Ville et l'Etat par  le tribunal administratif pour "carences fautives" et "rupture d'égalité" de traitement avec les autres arrondissements parisiens, en matière de sécurité et de propreté. Mais rien n'a changé“. Il y a un laisser-faire énorme. Le balayage n'est pas fait le samedi après-midi. Les bennes à ordures, qui vident les bacs [poubelles vertes, NDLR], passent quatre fois par jour, mais le lavage au Kärcher n'est fait qu'une fois par jour, très tôt le matin, et les balayeurs, quand ils sont là, cessent d'être présents à partir de 19 h 30 au plus tard ", résume Yveline Levy-Piarroux, présidente de l'association de La Vie Dejean.

    Les quartiers "riches" pas épargnés

    Son réquisitoire est partagé par Philippe Limousin, président de l'association déCLIC 17/18 des riverains du 17e et du 18e arrondissement. " A 6 heures du matin, Paris est une poubelle. Tout est permis. Dans les années 1960, les concierges étaient verbalisés si ce n'était pas propre devant leur porte. Pourtant, à l'époque, on se chauffait encore au charbon ", rappelle ce professeur à la retraite, qui habite près du carrefour de la Fourche, côté 18e arrondissement.

    Les quartiers "riches" n'échappent pas à l'avancée des ordures. "J'habite le 16e arrondissement. Le quartier est sale et il ne s'est pas amélioré depuis mon arrivée en 2004", regrette Yoshiko Inai, une jeune Japonaise qui dirige Green Bird. Une fois par mois, cette association, composée de Japonais résidents ou de passage mais aussi de Parisiens excédés par la saleté, organise des balayages dans la capitale.

    Son exemple est Tokyo, ville de 9,5 millions d'habitants où il n'y a pas de poubelles publiques. Pourtant, on n'y voit pas traîner des ordures ni circuler des rats“. Les gens rapportent les déchets chez eux. Dès l'école primaire, les enfants apprennent à nettoyer leur salle de classe", explique la ressortissante japonaise.

    IMPENSABLE QUE LES ETRANGERS NOUS ENSEIGNENT LA PROPRETE!

    "Les rats sont un symptôme"

    La prolifération des rats à Paris est l'une conséquences les plus fâcheuses des ratés de la propreté publique. " Les rats sont un symptôme. Les rongeurs ne pâtissent pas de la faim dans la capitale. La nourriture est non seulement accessible dans les corbeilles et par terre, mais également du fait du nourrissage de pigeons et chats opéré par certains habitants - un phénomène dont je ne soupçonnais pas l'étendue en prenant ma fonction ", raconte Georges Salines, chef du Bureau de la santé environnementale et de l'hygiène de la Ville de Paris. En un mot, " Paris est dégueulasse ", lance Régis Vieceli, secrétaire général de la puissante CGT du nettoiement.

    "Paris est dégueulasse"

    Pourquoi? La raison principale a trait aux modifications comportementales de ses habitants. "On est face à des évolutions importantes de l'usage de l'espace public. On assiste à une méditerranéisation de la ville", analyse Mao Péninou, adjoint à la Maire de Paris en charge de la propreté, du traitement des déchets, de l'assainissement. L'occupation de l'espace public s'étire de plus en plus dans la nuit, comme le souhaite d'ailleurs la mairie de Paris. Tous les arrondissements sont désormais visés par cette "movida".

    Les horaires en question

    "Cette évolution heurte la tradition parisienne de nettoyage, à savoir un grand coup de propre le matin entre 6 et 9 heures, concède l'édile. Le taux de salissure augmente, et on a des rues sales dès l'après-midi. Il faudrait qu'une partie croissante des quelque 3.500 balayeurs de la Ville, repartis en 130 ateliers, travaillent l'après-midi et en soirée“.

    "Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail"

    Mais "l'appel au volontariat, pour que les personnels acceptent de travailler en équipe de l'après-midi, ne marche pas, avoue Mao Péninou. Les syndicats bloquent la modulation du temps de travail", ajoute-t-il. La CGT, syndicat très implanté chez les éboueurs, "est attachée au service public mais elle le fait avec des positions conservatrices", estime l'élu.

    "Faux!" réagit Régis Vieceli. "Nous sommes ouverts à une discussion sur les 3x8, mais il faut embaucher 1.000 éboueurs supplémentaires et renforcer la propreté à 6 heures du matin", précise-t-il. Par ailleurs, les incitations salariales au travail en équipe de l'après-midi octroyées par la Mairie sont jugées insuffisantes: 100 euros par mois de plus pour les équipes jusqu'à 23 h30.

    Savez-vous qu'un balayeur à Paris gagne pas loin de 2500 € par mois? sans compter une allocation supplémentaire pour enfants? sans compter tous les avantages sociaux donnés aux gens de la “territoriale“: logement hlm, crédit pour achat d'un bien immobilier, vacances en veux-tu, en voilà…. les pauvres gens dont la peau du ventre est si bien tendu qu'ils n'ont plus la force de lever leur balai!

    Recours croissant au privé

    Un débat d'arrière-garde, si l'on considère que bon nombre de grandes villes occidentales ont adapté depuis longtemps le temps de travail des éboueurs aux nouveaux défis de la propreté. A Milan, la vie nocturne se concentre dans le quartier central des Navigli, les anciens canaux commerciaux de la ville. La Mairie dépêche à 3 heures du matin des bennes et des équipes nourries d'éboueurs qui font place nette. "Infaisable ici. On n'est pas dans une perspective de 24x24", tranche Mao Péninou, très soucieux de préserver "la nuit" et le dialogue social avec les syndicats.

    Du coup, Paris confie de plus en plus de missions de nettoyage en seconde partie de journée aux sociétés privées. Ces dernières collectent déjà les ordures dans la moitié des arrondissements parisiens avec beaucoup moins de personnels mobilisés que ceux de la Ville. La centaine de bennes de Pizzorno, avec ses 250 agents sur les camions, vident les poubelles d'immeuble de 540.000 habitants de la capitale. Pour sa part, Derichebourg emploie 40 bennes et environ 160 agents travaillant en deux équipes (de 5 h30 à midi, et de 17 heures à 23 heures) pour vider les poubelles et les corbeilles de quatre arrondissements parisiens (1er, 3e, 4e et 7e).

    La Mairie ne communique pas le nombre moyen d'éboueurs employés chaque jour sur les bennes chargées de la collecte des poubelles dans les dix arrondissements parisiens qui sont confiés à la Propreté de Paris. D'après la CGT, il s'agit d'environ 1.000 agents sur 300 bennes. Mais l'absentéisme est élevé. Pas de pourcentage officiel disponible. Le taux de 13 % est souvent évoqué " off " par les élus. Un chiffre franchement sous-estimé, suggèrent plusieurs élus d'arrondissement. Pizzorno et Derichebourg, eux, annoncent un taux d'absentéisme de 5/6 %...

    Des amendes trop faibles

    Autre problème, les amendes infligées aux salisseurs. Elles sont dérisoires, comparées à celles d'autres villes occidentales: 68 euros contre plusieurs centaines de dollars à New York, et jusqu'à quelques milliers de livres au Royaume-Uni. Après le plan annoncé en février 2016 , la Mairie a lancé en mars un nouveau plan pour corriger la copie . Celui-ci prévoit avant tout des investissements en matériels, car le parc est trop souvent désuet. En outre, la Mairie recrute quelque 200 éboueurs répartis dans sept ateliers sur les 130 que compte la capitale pour qu'ils travaillent jusqu'à 19 h 30. A ceux-ci s'ajoute une centaine d'éboueurs qui prennent leur service en fin d'après-midi et travaillent jusqu'à 23 heures dans les quartiers les plus affectés par les ordures tardives.

    "Ça ne résoudra rien. Ce n'est que de la communication, commente le syndicaliste CGT Régis Vieceli. La Mairie promet aussi 50% d'inspecteurs verbalisateurs en plus d'ici l'été prochain. Mais avec une amende dont le prix ne bouge pas, l'effet de dissuasion n'est guère assuré. C'est mieux que rien, mais ce plan ne change pas la donne, surtout dans la perspective, pas si lointaine, des Jeux olympiques en 2024. "La Mairie déclare qu'il est trop tôt pour détailler des mesures supplémentaires par rapport au plan de mars 2017.

    Champs-Elysées et berges

    Premier collecteur privé de poubelles de la ville, depuis 2009, la société Pizzorno est également chargée par la Mairie du balayage des trottoirs et de vider les corbeilles de rue des Champs-Elysées en seconde partie de journée. D'une durée de quatre ans, le contrat est en phase de renouvellement. Ses équipes assurent la propreté de l'avenue de 13 heures à 20 heures tous les jours. Pour remplir cette mission, Pizzorno dépêche une vingtaine d'agents, deux balayeuses électriques appelées " gloutons ". Derichebourg, lui, se charge du nettoyage des berges de la Seine dès le début de l'après-midi jusqu'à 1ou 2 heures du matin en été.

    Les échos.fr

    et aussi:

    Paris : la recrudescence des rats frappe tous les quartiers

    La ville lumière est-elle infestée de rats? Y a t’il une recrudescence de rongeurs dans les rues, les parcs et les jardins? D’après de nombreux témoignages de riverains et de promeneurs de la capitale, les rats sont là. Bien visibles. Et nombreux. Mardi, Jérôme Dubus, un élu XVIIe (LRM), a poussé un cri d’alarme auprès du Conseil de Paris, demandant "la mise en place très rapide d’un plan massif d’éradication de ces rongeurs sur l’ensemble de Paris".

    Ailleurs, on mange les rats, alors, au lieu d'un amende, obligez les contrevenants et faignants des syndicats à manger du rat. Ils ne seront pas près de contrevenir ou de contester… surtout les syndicats, ils ne seront plus attachés comme des morphales à leur zavatangeszacquits!

     

  • Tatouages, détatouages, faux ongles… : comment réduire les risques pour la santé ?

    À la suite d’une séance thématique intitulée "Décoration du corps humain et risques pour la santé", l’Académie de pharmacie a récemment publié des recommandations destinées à réduire le risque d’effets indésirables et de complications liées aux pratiques comme le tatouage, le détatouage, la pose d’ongles synthétiques, le blanchiment dentaire, etc.

    Ces recommandations insistent sur le besoin d’information des publics, de formation de professionnels, de recherche toxicologique et épidémiologique, ainsi que sur l’importance du contrôle et de la traçabilité des produits employés.

    Ces recommandations insistent en particulier sur le flou qui existe autour de la composition des encres de tatouage les plus récentes, ainsi que leur traçabilité. Outre le fait que ces encres peuvent rendre impossible le détatouage au laser, une étude récente a montré que, au-delà du derme, leurs particules les plus fines se fixent dans les ganglions lymphatiques où elles provoquent une désorganisation cellulaire.

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme (illustration).

    Les bonnes pratiques de tatouage permettent de limiter, mais non supprimer, les risques d'effets indésirables, immédiats ou à long terme

    Un Français sur 10 est tatoué (et 20 % des moins de 35 ans)

    En juin 2017, l'Académie de pharmacie s'est penchée sur la tendance actuelle qui pousse les Français à modifier leur corps à des fins décoratives, "pour séduire ou exprimer sa personnalité". La mode influe aussi sur les choix des motifs (exemple: tatouages maoris inspirés par les images des rugbymen maoris, tatouages visant à reproduire ceux d'une célébrité, etc.).

    On estime que 10% de la population française est tatouée (20% chez les moins de 35 ans), avec plus de 4 000 salons en activité.

    La pratique du tatouage cosmétique (maquillage permanent) s'est également répandue.

    Analyse d'autres pratiques à visée décorative en vogue aujourd'hui

    Au-delà des tatouages, l'Académie a fait le point sur les conséquences sanitaires de pratiques aussi diverses que le piercing, le blanchiment des dents ou la pose d'ongles synthétiques.

    Cependant, elle n'a pas abordé le blanchiment de la peau, autre pratique qui se répand et peut être source d'effets indésirables et de complications.

    Les effets indésirables et les complications des tatouages ont fortement diminué

    Les complications des tatouages sont beaucoup moins fréquents depuis qu'une modification du Code de santé publique, parue en 2008, impose aux artistes tatoueurs (et pierceurs) de suivre trois journées (21 heures) de formation sur l'hygiène et les règles d'élimination des déchets d'activités de soins à risque infectieux et assimilés (DASRI).

    Des risques d'allergies et des infections sont cependant toujours signalées

    Environ 6% des 7 millions de Français tatoués ont fait l'expérience d'effets indésirables, toutes sévérités confondues. Les complications encore observées sont essentiellement des allergies (en particulier aux encres rouges) et des infections (avec une recrudescence des infections à mycobactéries atypiques).

    Sur l'élévation du risque de cancer de la peau possiblement associée au tatouage, régulièrement mise en avant, l'Académie précise qu'entre 1950 et 2012, seulement 54 cas ont été reportés ce qui n'en fait pas un sur-risque évident, ni majeur s'il existe.

    Composition réelle des encres de tatouage, la grande inconnue

    Plus que le risque d'infection, les membres de l'Académie de pharmacie insistent sur le flou qui existe sur la composition des encres de tatouage (en particulier en ce qui concerne les encres de couleur et les conservateurs).

    Des encres récemment apparues sur le marché du tatouage peuvent contenir des laques, des plastiques, etc., mais n'indiquent que rarement leur composition.

    Quid d'un éventuel effet cancérigène des nanoparticules d'encre?

    Une étude post-mortem allemande, publiée dans Nature Scientific Reports en septembre 2017 (après les recommandations de l'Académie de pharmacie), a montré que les plus petites particules contenues dans les encres migraient de façon permanente dans les ganglions lymphatiques drainant la région tatouée, ce qui soulève des questions quant aux effets à long terme de ces particules. 

    Pour arriver à ce résultat, les chercheurs allemands ont utilisé les techniques de fluorescence aux rayons X pour rechercher la présence de particules d'encre de tatouage dans des ganglions lymphatiques de personnes tatouées décédées.

    Confirmant des observations macroscopiques anecdotiques, cette étude a retrouvé des particules fines, voire de l'ordre de taille des nanoparticules, dans les sinus capsulaires des ganglions lymphatiques drainant la région tatouée.

    Ces particules de pigments organiques, de métaux lourds ou d'oxyde de titane, avaient entraîné une réorganisation cellulaire locale habituellement observée lors de phénomènes d'inflammation cutanée. L'impact sanitaire de cette observation reste à préciser.

    Le détatouage, dont la demande augmente proportionnellement avec la fréquence des tatouages, n'est pas toujours possible

    L'Académie de pharmacie précise que, contrairement à une idée répandue, tous les tatouages ne peuvent pas être enlevés par traitement laser (erbium, QS 1064 nm, etc.).

    En particulier, le détatouage n'est pas efficace sur les encres de couleur turquoise ou orangé, ni sur les tatouages les plus profonds ou les plus denses.

    De plus, il est plus difficile de faire disparaître des tatouages de couleur effectués avec des encres récentes, comme celles contenant des laques.

    Les tatouages superficiels à l'encre bleue ou noire peuvent être enlevés en quelques séances, mais des traces brunes subsistent parfois.

     Les ongles de synthèse peuvent aussi provoquer des complications, nécessitant des précautions spécifiques

    La pose de faux ongles est devenue populaire, avec des ongles de divers matériaux fixés par une grande variété de colles. Souvent la pose de ces ongles nécessite le durcissement de substances à l'aide d'une lampe UV.

    L'Académie de pharmacie rappelle que cette pratique (et en particulier la dépose de ces ongles pour les changer) peut provoquer des troubles: dermite de contact, paresthésies, décollement de la tablette unguéale, infections, etc.

    De plus, des brûlures superficielles des mains ont été observées avec des lampes UV non conformes aux normes européennes.

    Sur les conséquences sanitaires de la pose d'ongles, l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM) a publié une liste de précautions qui rappelle que les personnes âgées de moins de 16 ans, les femmes enceintes et le personnel soignant doivent s'abstenir de cette pratique.

    Des recommandations en termes d'information des personnes souhaitant se faire tatouer

    Dans ses recommandations, l'Académie de pharmacie insiste sur la nécessité d'informer les personnes qui sollicitent ces décorations sur les bonnes pratiques (recours à un professionnel) et sur les conséquences qu'elles peuvent avoir (difficulté à détatouer, comportement dans le temps des différentes couleurs d'encre, risque en terme d'exposition au soleil, etc.).

    Cette information devrait être délivrée par les professionnels aux clients potentiels, mais aussi aux adolescents par le biais des enseignants, animateurs, parents, etc.

    Des actions de formation devraient être mises en place auprès de ces professionnels, ainsi que des actions de vulgarisation vers les publics concernés.

    Des recommandations concernant la déclaration des effets indésirables et la traçabilité des produits

    L'Académie de pharmacie recommande aussi d'améliorer la connaissance de la composition des produits utilisés (encres, colles, etc.), leur contrôle et leur traçabilité, ainsi que de favoriser systématiquement la déclaration d'effets indésirables par les professionnels et les clients, sur le modèle de ce qui est fait pour les médicaments.

     

    Les Académiciens souhaitent également que les professionnels et les publics soient avertis des dangers du recours à des produits non contrôlés disponibles sur internet (encres bon marché, kits de pose d'ongles, kits de blanchiment des dents, etc.).

    Enfin, l'Académie regrette qu'ait été supprimé, en janvier 2016, le CAP de styliste ungulaire exigé pour l'inscription des boutiques posant des faux ongles à la Chambre de commerce.

    Et des recommandations concernant des pistes de recherche

    Enfin, l'Académie de pharmacie exprime son souhait de voir davantage d'activités de recherche autour de l'impact sanitaire des pratiques de décorations du corps, dans les domaines de l'anthropologie, de la toxicologie, de l'identification et de l'évaluation des risques, ou en termes de connaissance des produits utilisés.

    Par Stéphane KORSIA-MEFFRE - Vidal News