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Savoir - Page 195

  • Petit historique (souvent déprimant) de ceux à qui profitent vraiment les grandes vagues de révélations d'affaires de corruption

    Dans l'histoire de la République, nombreux ont été les hommes politiques à avoir été visé par des affaires. Mais tous n'ont pas vu leurs carrières réduites à l'échec pourtant. Alors comment expliquer que certains arrivent à s'en sortir dans l'opinion, pendant que d'autres voient leurs popularité chuter?

    Mémoire courte

    Alors que la campagne présidentielle est largement perturbée par des "affaires", quel bilan politique peut-on faire, dans un cadre européen, sur les suites de telles séquences ?

    Raul Magni-Berton : Par contre, l'impact négatif  des problèmes judiciaires des hommes politiques sur l'opinion publique n'est pas partout de même ampleur, et cela dépend de leur fréquence ainsi que de la situation générale du pays en termes de corruption. Lorsque tous les politiciens sont perçus comme corrompus, une affaire qui sort nuit relativement peu au responsable. A l'inverse, cela peut être particulièrement terrible dans les pays où cela est rare. L'indice de perception de corruption développé par Transparency International place l'Allemagne en 12ème position, la France en 26ème et l'Italie à la 69ème place.

    Ces places indiquent assez bien le niveau d'acceptation par l'opinion des actions moralement ou légalement répréhensible des leurs élus.

    Dans certains pays il est commun de démissionner avant toute mise en examen. Le cas du ministre de la défense Allemand, Karl Guttenberg est assez emblématique: la découverte d'un plagiat dans sa thèse de doctorat l'avait poussé à la démission. Dans d'autres pays, la démission n'est pas d'usage, comme cela a été le cas en Italie. En France, la situation est intermédiaire. Mais il reste que, aux yeux des électeurs et des alliés, traîner des affaires n'est certainement pas un atout.

    De manière générale, les problèmes avec la justice sont un handicap important dans la perspective d'une élection. Cela renforce les concurrents et les adversaires politiques, et affaiblit les alliés. Et bien sûr, réduit le soutien de l'opinion publique.

    De l'Italie de l'opération mains propres qui a permis l'émergence de Forza-Italia de Silvio Berlusconi, ou la victoire de Lionel Jospin en 1997, malgré les nombreuses affaires "Mitterrand", les cas de corruption profitent-ils réellement aux "plus vertueux" ?

    Ces histoires montrent que, même si les affaires judiciaires ne bénéficient pas à l'image des hommes politiques, des configurations particulières peuvent faire que des personnes mêlées à ces affaires puissent en tirer profit.

    La situation n'est pas la même pour Jospin, qui, personnellement, n'a pas été poursuivi pour sa conduite. Les affaires autour de Mitterrand n'ont pas coulé le Parti Socialiste parce que beaucoup de socialistes n'y étaient pas impliqués. En revanche, quelques années après, on peut dire que Chirac a même "bénéficié" de ses affaires.  Pourtant, en 2002, l'affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris avait bien fait perdre des voix au président sortant. Cependant, une bonne partie de ces voix sont parties vers Le Pen, qui a pu ainsi disputer le deuxième tour. Face à ce dernier, Chirac a obtenu une victoire aussi confortable qu'inespérée. En effet, ses affaires ne lui offraient pas beaucoup d'espoir s'il avait eu à concourir contre un autre candidat.

    L'affaire mains propres a avant tout détruit les partis qui ont été le plus impliqués dans la corruption généralisée. Le parti socialiste est passé de 14% à 2% en deux ans à peine. La démocratie chrétienne de 30% à 11%. Dans l'ensemble, les corrompus ont perdu. Il est vrai, cependant, que cela a entraîné le succès électoral de Berlusconi et des siens qui ont cumulé par la suite un grand nombre de procès et condamnations. Mais cette situation était particulière: il faut imaginer que la moitié des personnalités politiques les plus en vue sont condamnés à la prison ferme ou en état d'arrestation. Dans ces conditions d'exaspération, il arrive qu'un personnage comme Berlusconi ait du succès: au moins, lui, ne sera pas vu comme corrompu, parce qu'il appartient à la catégorie des corrupteurs

    Quels sont les "déterminants" de telles pratiques ? Quels sont les contextes politiques et culturels qui peuvent avoir une influence sur ces pratiques ?

    Bien sûr, on peut se demander pourquoi les mesures de transparence ont été mises en place en Suède et pas en France. Je ne sais pas.

    On peut spéculer sur l'influence sur le long terme de l'héritage culturel.

    Mais, fondamentalement, ces pratiques se banalisent lorsque la transparence est faible. En Suède, les dépenses des députés et leurs revenus sont publiques. On peut aisément imaginer que, si la même chose était faite en France, la marge de manœuvre pour tricher serait bien plus faible. Les pratiques immorales ou illégales se développent lorsqu'on a la possibilité de les cacher.

    Quels sont les "véritables" remèdes à mettre en place, pour traiter les causes du mal plutôt que ses conséquences?

    Le deuxième aspect est la concentration du pouvoir. Un pouvoir centralisé, exercé par une poignée de personnes, donne sans doute de fortes motivations au gens d'y arriver à n'importe quel prix. Si le système est fédéral, avec une bonne dose de contre-pouvoirs et, possiblement, des formes de démocratie directe, les enjeux et les tentations qui pèsent sur les politiciens deviennent moins forts. Cela les aide à rester honnêtes.

    Les remèdes sont connus: il faut que le pouvoir ne soit ni opaque, ni concentré. Comme je le disais, la facilité à obtenir les informations sur les députés et les ministres, leurs votes, leur présence au parlement, leurs dépenses et leurs revenus influencent non seulement leurs comportements, mais également les types de personnes qui acceptent ces charges. Il serait difficile, par exemple, pour quelqu'un qui a des comptes non déclarés dans des paradis fiscaux d'accepter une fonction publique si celle-ci comportait d'afficher autant d'informations sur soi.

    http://www.atlantico.fr/

     

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  • La soupe est bonne, mon chéri-chéri?

    Manuel Valls, propriétaire avec sa femme d'un appartement de 11 pièces à Paris, estimé à 1,8 million d'euros... alors qu'il n'évalue sa fortune qu'à 93 000 euros.

     

    Emmanuel Macron, qui a accumulé 2,5 millions d'euros en deux ans chez Rothschild, aurait semble-t-il oublié de payer l'ISF pendant plusieurs années.

    Marine Le Pen, possède plus d'1 M € de parts dans le parc immobilier familial, le Parlement européen lui réclame 300 000 euros dans une affaire d'emplois fictifs.

    Alain Juppé, qui possède trois appartements d'une valeur totale de plus de 2,5 millions d'euros, a été condamné en 2004 pour "prise illégale d'intérêts".

    Et ce n'est pas tout...

    Niveau corruption en France, nous sommes servis: notre pays est l'un des pires en Europe; ces derniers mois ont été un véritable défilé devant les juges :

    - Jérôme Cahuzac, l'ex-ministre du budget de Hollande, a été condamné à 3 ans de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment.

    - Claude Guéant, le "porte-flingue" de Sarkozy, a été condamné en appel à 2 ans de prison pour "complicité de détournements de fonds publics et recel".

    - Jean-Christophe Cambadélis, l'actuel premier secrétaire du parti socialiste, condamné deux fois pour des affaires d'emplois fictifs.

    Bienvenue dans "La vie à la Cour":

    Voiture avec chauffeur, cigares, gastronomie, indemnités, primes & divers cadeaux...

    Nous avons fait la Révolution de 1789 et décapité le Roi, mais soyez-en convaincu, la culture de classe se porte bien dans notre pays...

    Nos représentants de l'Assemblée touchent entre 10k€ et 14k€ bruts par mois – dont 2000€ sont non imposables – et à cela s'ajoutent des avantages en nature :

    - Accès gratuit au réseau SNCF en 1ère classe...

    - Prise en charge du transport aérien...

    - Voiture de fonction avec chauffeur...

    - Mise à disposition de voitures à la demande...

    - Dépenses téléphoniques et postales prises en charge.

    - Sécurité assurée par des gardes du corps (jusqu'à 20).

    - Logement de fonction à la demande du ministre...

    - Travail dans un cadre historique et agréable...

    Le Premier Ministre quant à lui bénéficie d'un logement de fonction à Matignon, et d'une garde rapprochée en permanence, même pendant les vacances...

    Une fois qu'il n'est plus Premier Ministre, il est d'usage qu'il bénéficie à vie d'une voiture avec chauffeur et d'un garde du corps. Coût : 71 879 € par an.

    Coté sénateurs, c'est presque encore plus indécent :

    - 5 500 euros nets d'indemnités mensuelles

    - 6 000 € de frais de mandat (utilisables à leur bon vouloir, non imposables – dont certains se servent pour acheter leur permanence).

    - 7 500 € par mois pour payer des assistants ;

    - 10 000 € tous les 6 ans pour l'informatique ;

    - Accès gratuit au réseau SNCF en 1ère classe...

    - Prise en charge de 40 allers-retours en avion par an ;

    - 4 340 € de retraite en moyenne...

    - Et des primes plus ou moins justifiées (Comme la Prime de logement, qui est l'ancienne "prime de chauffage" datant du très rude hiver 1954...)

     (... ou les heures supp' payées même pour ceux qui n'en font pas !)

    - Plus la "réserve" de 150 000 € par parlementaire qui permet de subventionner certains projets ou associations (ou de s'assurer une réélection diront les mauvaises langues).

    Et surtout un accès privilégié au Palais du Luxembourg avec ses 35 000 m2 de magnificence, son kiosque, son médecin, son bureau de tabac...

     

    ... son coiffeur, ses photographes, sa cave à vin, ses jardins à la Française et ses jardiniers (les mieux payés de Paris), ses chauffeurs et son restaurant subventionné...

    ... dirigé par une brigade de meilleurs ouvriers de France, qui proposent un menu imbattable à nos sénateurs pour 16,45 €

    Illégal ? Non...

    Au début de l'année 2017, Mediapart a révélé qu'en plus de ces étrennes, une partie des sénateurs bénéficiait de certains avantages financiers.

    Ils avaient mis en place un système permettant de toucher des chèques de plusieurs milliers d'euros à répétition, pour un usage totalement discrétionnaire.

    Une spoliation devenu monnaie courante puisqu'elle s'est étalée sur 12 ans.

    Montant du butin: 10 millions d'euros, minimum.

    C'est l'hypocrisie générale... la Monarchie Républicaine... le vol légal.

    Et le pire, c'est que les ministres et sénateurs ne cherchent même pas à justifier leurs privilèges – ils n'ont aucun scrupule et aucun sens de l'exemplarité.

    La preuve, depuis la rentrée de septembre 2016, l'hémicycle se vide :

    20% d'absentéisme en plus – idem dans la salle de Commission des Lois au Sénat.

    Lorsque certains journalistes les interrogent pour savoir s'ils trouvent cela normal, ils se voient rétorquer: "nous n'avons aucun compte à vous rendre".

    Fin de la discussion.

    Résultat : 400 politiques aux prises avec la justice. Et il n'y a AUCUN recours pour la population afin de stopper ces abus – onne touche pas à leurs affaires !

    Et pendant ce temps, ceux sur qui les naïfs comptent pour redresser le pays sont plus de 80 à avoir été condamnés ces 10 dernières années pour corruption.

    Et c'est sans compter les mises en examen... et autres délits.

    Alors... vous pouvez voter pour qui vous voulez en avril et en mai 2017...

    Parions que la culture de classe ne disparaîtra pas avec le nouveau Président, quel qu'il soit... mais avec la disparition naturelle de ceux qui la défendent.

     

  • Comment l'état récupère du pognon sur les entreprises…

    J'ai reçu cela (en tant que travailleur indépendant?); je vous en fais profiter.

    La liste d'opposition au démarchage téléphonique

     

    Madame, Monsieur,
    De trop nombreuses entreprises continuent à solliciter par téléphone des consommateurs sans prendre en compte la liste d'opposition au démarchage téléphonique Bloctel (www.bloctel.gouv.fr). Elles contreviennent à la loi.
    Êtes-vous dans ce cas ?
    Pour votre information, à mi-février 2017, plus de 150 contrôles ont été diligentés. Des poursuites pour non-respect du dispositif BLOCTEL ont été engagées à l'encontre de 50 entreprises. La moitié de ces entreprises s'est vue infliger une amende atteignant, pour les manquements les plus importants, le plafond de 75 000 euros.
    Les agents de la DGCCRF poursuivent et intensifient actuellement leurs enquêtes avec détermination et une fermeté d'autant plus grande que les entreprises engageant des campagnes téléphoniques ne peuvent plus ignorer leurs obligations en la matière.

    Voici par ailleurs, quelques chiffres qui expriment la forte attente des consommateurs d'être préservés de sollicitations téléphoniques non souhaitées. En seulement neuf mois, plus de :

    • 3,2 millions de consommateurs se sont inscrits sur Bloctel.
    • 7 millions de numéros de téléphone ont été mis en opposition (un consommateur peut inscrire plusieurs téléphones).

    Alors, si votre entreprise est concernée inscrivez-vous sur www.bloctel.gouv.fr
    Si vous avez besoin d'information ou de conseil préalable, contactez-nous au 01 76 36 26 36 (ce service est exclusivement réservé aux professionnels et à leurs conseils).
    Le Service Bloctel

     

     


    Dans quel cas devez-vous adhérer au dispositif * ?

     

     


    Si vous êtes un annonceur (l'entreprise qui va contracter avec le consommateur) et que vous appelez par téléphone (directement ou via un intermédiaire), en vue de vendre des biens ou services (sauf exceptions prévues par les textes) :

    1. des prospects,
    2. ou même vos clients si les contrats que vous avez avec eux ne sont plus en cours d'exécution, c'est-à-dire dès l'instant où vous avez exécuté la prestation ou livré le produit au consommateur et qu'il a payé (exemple : dès qu'un consommateur sort de la boulangerie avec la baguette qu'il a payée, son contrat n'est plus considéré comme en cours d'exécution),

    Si vous êtes un loueur de fichier, c'est-à-dire que vous mettez des fichiers, contenant des numéros de téléphones de consommateurs, à disposition d'autres entreprises, même si cela est fait à titre gratuit, au sein d'un même groupe ou d'un réseau de franchise...

     

     


    Quand devez-vous le faire * ?

     

     


    Vous devez expurger vos fichiers de toute personne inscrite sur la liste d'opposition Bloctel avant tout appel téléphonique qu'il émane d'un collaborateur de votre entreprise ou de l'un de ses sous-traitants. Cela concerne tout aussi bien un appel isolé de l'un de vos commerciaux, même s'il est passé à votre insu, qu'une campagne de démarchage réalisée par votre centre d'appel interne ou externe.
    Cette opération doit être renouvelée mensuellement si des appels ou des rappels sont prévus au-delà de 30 jours. Toute modification du fichier (ajout et/ou modification de numéros) nécessite aussi de saisir le service Bloctel avant tout appel.

     

     


    Comment pouvez-vous le faire * ?

     

     


    Inscrivez votre entreprise sur le site www.bloctel.gouv.fr, rubrique entreprise. Vous pourrez alors faire votre choix entre les différentes formules d'abonnement. Attention, étudiez-bien les différentes formules en fonction de vos besoins. Il est possible de passer à une formule supérieure, de renouveler en cours d'année sa ou ses formules, ou encore d'en souscrire plusieurs en même temps. Dès votre inscription, vous aurez accès au Service Client.
    Une fois votre abonnement validé, vous pourrez vous assurer de la conformité des fichiers de prospection commerciale que vous utilisez avec la liste d'opposition au démarchage téléphonique.

     

     

    Quels sont les risques pour votre entreprise * ?

     

     

    Si vous contactez des consommateurs inscrits sur la liste d'opposition, et sous réserves des exceptions prévues par les textes, votre entreprise est passible d'une amende administrative, suite à un contrôle de la DGCCRF, dont le montant ne peut excéder 15 000 € pour une personne physique et 75 000 € pour une personne morale.

    Cette amende ne préjuge pas d'autres sanctions éventuelles, pour non-respect du droit d'opposition, conformément à la Loi Informatique et Liberté. Ces sanctions et leurs montants ont par ailleurs été renforcées dans le cadre de la loi pour une République Numérique et le seront plus encore dans le cadre du Règlement Européen sur les données personnelles qui s'appliquera en mai 2018.

     

     

    Où trouver plus d'information * ?

     

     

    Le fonctionnement du dispositif Bloctel et les tarifs sont précisés sur le site www.bloctel.gouv.fr. Vous trouverez également des informations sur le site de la DGCCRF (www.economie.gouv.fr/dgccrf) et sur celui de la CNIL - Commission Nationale Informatique et Liberté (www.cnil.fr).

    Téléchargez aussi directement ici :

     

     


    * Les éléments ci-dessus-vous sont donnés à titre purement indicatif. Ils ne préjugent ni de la position de l’administration, ni de celle des autorités de tutelle, ni de celle des tribunaux. Nous vous recommandons de consulter et, s’il y a lieu, vos conseils.

    Conformément à la loi "informatique et libertés" du 06 janvier 1978  modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification et de suppression des données vous concernant et d'opposition à leur traitement. Si vous souhaitez l'exercer, écrivez-nous à SAS Opposetel, Correspondant Informatique et Libertés, Bâtiment A1, 92-98 bd Victor Hugo, 92110 CLICHY en précisant l'objet de la demande, ainsi que l'adresse à laquelle une réponse peut être envoyée. Vous recevez ce mail car vous êtes inscrits sur des bases de données louées par Opposetel auprès de différents partenaires. Si vous recevez ce message sur un mail confié à Opposetel, il s'agit d'un pur hasard.
    Si vous ne souhaitez plus recevoir d'informations de la part de bloctel, cliquez ici.
    Si ce message vous a causé un quelconque dérangement, nous vous prions de nous en excuser.

     

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  • Les costumes de Fillon? pipi de chat

    Certains proches d’Emmanuel Macron tirent la sonnette d’alarme. D'après eux, les prix des vête­ments et acces­soires de luxe de Brigitte Macron finiraient par porter atteinte à l’image du candi­dat.

    S’il fait les beaux jours de la presse fémi­nine, le goût  de Brigitte Macron pour les vêtements de luxe n’est pas appré­cié de tous. Comme le révèlent Caroline Derrien et Candice Nedelec dans Les Macron, dont certains extraits sont publiés dans Gala cette semaine, certains proches du candi­dat à la présiden­tielle seraient inquiets. Selon eux, les prix exorbitants des tenues de son épouse pour­raient porter atteinte à son image en pleine campagne électorale.

    Brigitte Macron se justifie dans ce livre,  publié le 8 mars chez Fayard, en déclarant: "Différentes maisons me proposent des vêtements chaque semaine. Et pour les soirées de gala, je trouve cela sympa de montrer ce qu’est la création française".

    Belle excuse! pourquoi ne pas afficher dans le dos le nom du couturier?

    Anne Sinclair ne l’entend pas non plus de la même oreille. Dans son livre Chronique d’une France bles­sée, l’ex-compagne de Dominique Strauss-Kahn rapporte elle aussi des propos qu’elle aurait entendus au sujet du style vestimentaire de l’ancienne professeur de philosophie: " N'ayant pas été à la cérémonie pour Michel Rocard aux Invalides, je veux me faire confirmer ce qu'on m'a rapporté: Brigitte Macron (…) est arrivée dans une tenue trop habillée, avec des stilettos qui, sur les pavés de la cour d'honneur (…) avaient davantage un air de Fashion Week que de recueillement devant le leader de gauche disparu peut-on lire. 

    Des remarques auxquelles Brigitte Macron ne semble guère prêter attention. Aperçue au dîner du Crif, le 22 février dernier, l’épouse du leader du mouvement En Marche! a une fois de plus été remarquée pour son sens du style.

    Macron-pognon des autres, bien entendu!