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Savoir - Page 197

  • Le scandale des nounous musulmanes voilées

    Les assistantes maternelles et familiales accueillent à leur domicile 1 à 4 enfants jusqu’à l’âge de 4 ans.

    Quelques 5000 stagiaires sont formées par des professionnels de l’éducation, de la puériculture, du paramédical et du médical, en 60 h par an avant tout accueil, suivies de 60 h après le premier accueil d’enfants.

    Leur formation est censée leur procurer les moyens de s’occuper correctement des enfants et des relations avec les parents.

    L’enquêteur Jacques Maisonneuve a recueilli, dans sa vidéo, le témoignage frappant d’une responsable de formation de ces " nounous ". D’origine maghrébine, elle a manifesté ses profondes inquiétudes devant les pratiques " radicales " envahissantes de certaines  assistantes maternelles musulmanes voilées.

    Face au climat actuel de menaces possibles sur sa vie sociale et de retombées judiciaires absurdes, mais bien réelles, elle a choisi la prudence de l’anonymat pour s’en protéger.

    https://youtu.be/rmWzi3f46zw

    Première constatation: le nombre de musulmanes dans la profession est en très nette augmentation. Dans la formation qu’elle dirige, sur une vingtaine de stagiaires, près d’une quinzaine sont voilées. Ces nounous musulmanes voilées créent de nombreux problèmes Problèmes de comportements:

    – outre le voile, stigmate religieux ostentatoire, porté jusqu’à l’illégalité de la burka, le tabou alimentaire du porc s’élargit même aux non musulmans.  Des parents français se voient refuser de fournir à leurs enfants des repas contenant du porc. Les enfants non musulmans se retrouvent obligés de consommer une viande religieusement halal.

    – certaines nounous musulmanes voilées refusent de serrer la main d’un homme, ce qui est à mettre en parallèle avec l’attitude de musulmans hommes refusant de serrer la main d’une femme (les non-musulmans étant considérés comme " impurs " par l’islam).

    – un comportement de mépris envers les règles élémentaires de l’hygiène a été constaté chez certaines de ces nounous musulmanes (faire manger sur le sol les enfants dont elles ont la charge, " pour imiter le prophète ").

    – on a aussi signalé le cas d’enfants non-musulmans forcés de participer aux prières islamiques par leur nounou voilée.

    Problèmes de revendications réitérées et d’exigences interminables:

    – demandes insistantes de salles de prière dans les lieux de formation (allant jusqu’à exiger le retrait des crucifix accrochés aux murs de la salle) ; sonneries bruyantes sur leur téléphone portable pour indiquer les heures de prière durant les réunions de formation, parents mécontents des attitudes ouvertement religieuses des assistantes maternelles musulmanes, enfants soumis à des placements multiples, face à l’intolérance et à l’intrusion du religieux non choisi dans leur existence.

    – arrogance agressive de nounous voilées devant toutes critiques portant sur leurs compétences ou leurs fautes, critiques dénoncées comme étant " discriminatoires, racistes, xénophobes… ", et accompagnées parfois de menaces et de plaintes aberrantes, mais efficaces.

    La hiérarchie, comme dans nombre d’institutions (RATP, SNCF, aéroports, etc.) recommande systématiquement  de " ne pas faire de vagues " et de fermer les yeux, quand elle ne menace pas les spécialistes de terrain, qui alertent sur les dérives et les dysfonctionnements, de " faire le jeu des fachos " ou de mesures administratives de rétorsions, en cas de récidive…

    Notre témoin a aussi signalé que des stagiaires " radicales " et incompétentes ont reçu l’agrément dans leurs fonctions alors que le rapport de stage préconisait un refus pour incompétence.

    Lâcheté des autorités, absence de soutien, déni de réalité, ou les 3 ensemble?

    De plus, la crainte d’actions judiciaires dans un contexte de complaisance unilatérale de certains juges renforce l’absence de fermeté et l’extrême faiblesse des réactions des responsables hiérarchiques.

    Dans tous les cas, la diffusion de ces réalités dérangeantes est considérée comme une atteinte à l’ensemble de l’institution, donc susceptible de sanctions.

    En attendant, dans bon nombre d’occurrences, le bon vouloir des musulmanes voilées prosélytes influe négativement sur la structure psychique des enfants en cours de développement et sans défenses.

    Les comportements de certaines nounous voilées pose le problème récurrent de l’introduction progressive de l’islam dans le quotidien banalisé et de ses conséquences délétères surmultipliées.

    Guy SAUVAGE

    http://ripostelaique.com/video-choc-le-scandale-des-nounous-musulmanes-voilees.html

  • Tout finit par se savoir!

    La bobosphère se rend compte que, comme pour Théo, Adama et ses frères sont des délinquants…

    La diversité ne déçoit jamais. Après les mises en examen de membres de la famille de Théo Luhaka pour détournement de fonds publics, c’est le grand retour en force de l’affaire Adama Traoré dans les dossiers des juges d’instruction. Adama, souvenez-vous, c’est ce jeune délinquant mort pour s’être lui-même essoufflé dans sa tentative d’échapper à un contrôle policier, en juillet dernier. Les merdias et le PAF avaient déroulé le tapis rouge au déferlement d’amour ayant suivi l’affaire (attaque de commissariat au bus bélier, tirs de mortier et de fusil, incendies de voitures…).

    http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/ce-que-l-on-sait-de-la-mort-d-un-homme-de-24-ans-lors-de-son-interpellation-a-beaumont-sur-oise_1555761.html

    Un décryptage un peu plus poussé révèle cette histoire sous un autre jour.

    http://www.valeursactuelles.com/societe/exclusif-lautre-verite-sur-laffaire-adama-traore-59738

    Au cœur de la nouvelle enquête judiciaire visant la famille Traoré: le grand frère Bagui. Déjà en cellule pour outrages et violences à l’égard de policiers municipaux, voilà qu’il se trouve en première ligne dans l’enquête concernant les tentatives d’assassinat sur les forces de l’ordre lors des émeutes.

    http://www.20minutes.fr/paris/2022075-20170228-adama-traore-frere-garde-vue-soupconne-avoir-tire-gendarmes

    Une crème, ce Bagui. Entre autres affaires judiciaires dans lesquelles il a traîné: extorsion, vol avec effraction, port d’une arme de sixième catégorie… Un parfait " grand frère " pour Adama qui affiche, lui, pas moins de dix-sept procédures à son compteur. On ignore si les Traoré sont forts en maths, mais ils ont déjà donné du fil à retordre aux statisticiens du commissariat de Beaumont-sur-Oise.

    Pour en revenir aux émeutes, la poussière déborde sérieusement du tapis et Le Parisien ne peut que constater les dégâts:

    "Douze gendarmes et un policier avaient été blessés par des tirs qui visaient le plus souvent les visages selon les éléments de l’enquête. Ils avaient été touchés malgré le port des gilets pare-balles et des casques. Signe de la violence des affrontements, un fourgon de gendarmerie, parmi ceux visés par les tirs, présentait environ 400 impacts de plombs. Trente-huit gendarmes ont déposé plainte pour tentative d’homicide".

    Quatre suspects ont déjà été mis en examen et incarcérés. Bien qu’activiste central dans ces débordements, Bagui n’est qu’un nom de plus sur la liste, probablement non exhaustive.

    Les merdias semblent avoir du mal à prendre en considération toutes les données de l’affaire. Il faut avouer que, comme avec Théo, elle prend une tournure pas très " vivre-ensemble ". Plus de tribune accordée à Assa Traoré dans Médiapart, quelle tristesse !

    Pourtant, la jeune femme a des choses à dire. Elle accuse la Justice de vouloir " étouffer l’affaire " et dénonce un " acharnement " à l’endroit de sa famille.

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/02/28/un-frere-d-adama-traore-en-garde-a-vue-soupconne-d-avoir-tire-sur-des-gendarmes_5087100_1653578.html

    Il est vrai que ses amis de Beaumont se sont limités, grands sages, à un demi-millier de coups de feu contre les forces de l’ordre.

    Le comité de soutien de la famille a annoncé de nouveaux débordements, pardon une nouvelle mobilisation samedi. Gageons que cette fois encore, les " djeun’s " sauront faire montre de leur profonde humanité… en toute parcimonie.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/03/01/theo-adama-blagui-netaient-pas-des-heros-mais-des-delinquants-choc-pour-la-bobosphere/

  • La retraite d'un sénateur?

    La retraite d’un sénateur au terme d’un seul mandat de 6 ans: 1 932 euros bruts par mois

    On croyait tout savoir du manque d'exemplarité des 348 sénateurs et de leurs privilèges monarchiques: 6 000 euros mensuels de frais "remboursés" sans justificatif, super-retraites, absentéisme endémique... L'auteur révèle les privilèges fiscaux que se sont octroyés légalement ces princes de la République et le vaste système de triche qui permet à une partie d'entre eux, les "intouchables", de ne rien faire ou presque... Extrait de "Le Sénat - Un Paradis pour des parlementaires fantômes", d'Yvan Stefanovitch, aux éditions du Rocher 2/2

    Dans Enquête sur les super-privilégiés de la République, nous avions publié l’étude du régime de retraite des sénateurs par l’association Sauvegarde Retraites, qui entend promouvoir l’équité entre la retraite des salariés du privé et celle des autres actifs (fonctionnaires, ressortissants des régimes spéciaux…). Ce travail soulignait le " rendement hors norme " du régime du Sénat: compte tenu de l’espérance de vie et de son âge de départ en retraite (67,5 ans), un sénateur " moyen " percevra, avant son décès, 4,90 euros de pension pour chaque euro cotisé pendant sa carrière – contre 1 euro de pension environ pour un salarié du privé et 2 pour un fonctionnaire.

    Un ex-sénateur ayant effectué un unique mandat de six ans empoche 1 932 euros de retraite mensuelle bruts. Soit, explique Sauvegarde Retraites, " 30% de plus que la retraite moyenne d’un salarié du privé après une carrière complète ". Seule condition, presque toujours remplie: avoir cotisé double, comme tout sénateur en a la possibilité pendant ses quinze premières années dans la " maison " (480  euros de cotisation "  salariale  " par mois). Cette cotisation double est aujourd’hui interdite. La réversion (retraite de veuf et veuve d’élus) est aussi bien plus favorable que dans le régime général, soit un taux de " réversion " de 66 % de la pension d’un sénateur contre 50 % dans la fonction publique et 54 % dans le privé. Enfin, " les plus vernis étaient les sénateurs issus de la fonction publique (39 % de l’Hémicycle) ", écrit Sauvegarde Retraites. Ils pouvaient continuer à cotiser 7,85  % du salaire qu’ils auraient touché dans leur administration d’origine, l’État ajoutant 60,14 % comme pour tous ses agents. Au final, ils cumulaient donc retraite pleine de fonctionnaire et retraite de sénateur, sans plafond. Aujourd’hui, c’est également interdit depuis quelques années.

    La pension mensuelle moyenne nette de retraite d’un sénateur, hors les 10 % de majorations pour enfants, était en juin 2015 d’environ 4 512 euros. L’âge auquel les sénateurs peuvent prétendre au versement de leur retraite est passé progressivement de 60 ans, pour ceux nés avant 1951, à 62 ans, pour les autres nés à compter de 1955. La durée de la cotisation a été relevée à 41 ans.

    Cette apparente générosité n’empêche pas la caisse des sénateurs d’afficher une belle santé financière. Et ce, malgré la mauvaise situation démographique de ses ressortissants: 1,7 pensionné pour 1 cotisant (contre 1 retraité pour 1,4 actif dans le régime général). Par quel miracle? Un soutien massif des contribuables? Pas vraiment: la cotisation " employeur ", versée par le Sénat, représente 2,4 fois la cotisation " salariale " des sénateurs. C’est plus que dans le privé mais nettement moins que dans la fonction publique ou tout autre régime spécial (pour les députés, le contribuable verse 7 fois plus que les élus eux-mêmes !).

    http://www.atlantico.fr/decryptage/retraite-senateur-au-terme-seul-mandat-6-ans-1-932-euros-bruts-mois-senat-paradis-pour-parlementaires-fantomes-yvan-stefanovitch-2717960.html#olHlOFb7RoErAUoY.99

  • Si vous êtes à Paris: voilà pourquoi vous devez être au Trocadéro!

    Une campagne écœurante, des médias abjects et... 101 traîtres. (Plus de 150, désormais)

    N'ayons pas peur des mots: Je suis absolument scandalisé, écœuré et révolté par la tournure que prend cette machination contre François Fillon, ulcéré de voir avec quelle facilité déconcertante les gens se laissent manipuler par les médias et quelques politiciens, révulsé par la lâcheté de ceux qui l'abandonnent.

    Parce qu'enfin, de quoi parle-t-on? François Fillon n'a pas commis de meurtre, il a juste employé, moyennant rémunération, son épouse et deux de ses enfants. Absolument rien d'illégal et jusqu'à preuve du contraire, il est présumé innocent. Rien d'illégal, mieux une situation qui était connue de tous ceux qui pouvaient avoir la curiosité de s'intéresser à ce genre de chose.

    En Juillet 2014, le journal Mediapart sortira la liste exhaustive des députés qui emploient des membres de leur famille. Pensez-vous que cela, à l'époque, ait révolté qui que ce soit? Non. Il faudra deux ans et demi de plus pour que Le Canard sorte opportunément "l'affaire" de manière si tendancieuse que le lynchage et la machine à donner des baffes se mirent en route au quart de tour. Il est vrai qu'entre ces deux parutions, Fillon s'était porté candidat, remportait haut la main la primaire de la droite et du centre et devenait, de l'avis général, le très probable successeur de Présiflan. Il est vrai qu'entre temps, un produit marketing parfaitement élaboré, Emmanuel Macron, devenait le chouchou des médias (plus de 36 couvertures de magazines en 2 ans) et que parmi ces nombreux médias, la plupart est aux mains de personnages qui lui ont apporté officiellement soutien et financement.

    Alors il est vrai que François Fillon, dans cette affaire, aura plutôt mal assuré sa défense et commis des erreurs de langage qu'il paie cher aujourd'hui. Je ne lui tiens pas rigueur pour sa sortie sur de Gaulle visant Sarkozy, une pique on ne peut plus classique pendant une campagne électorale. Je ne lui en veux pas non plus lorsqu'il déclara que si il était mis en examen il renoncerait. Cette éventualité était pour lui, comme pour énormément de gens, tellement improbable qu'il ne pouvait donner d'autre réponse à la question que lui posa un journaliste perfide. Aucun de ses "amis" politiques ne pouvaient imaginer que pour cette histoire Fillon pourrait être éventuellement mis en examen, alors comme un seul homme ils rangèrent tous derrière lui. A la gamelle!

    Mais la machine à détruire Fillon continua son œuvre. Et rétroactivement, les propos de Fillon lui explosent en pleine tronche. Pour le plus grand bonheur des médias, du camp Macron et de ceux que je qualifie aujourd'hui de lâches et de traîtres, ceux qui l'abandonnent honteusement aujourd'hui.

    Contrairement à ce que l'on veut nous faire croire, ils ne sont pas si nombreux? 101 à l'instant. Mais 101 noms qui comptent dans le landernau politique. Alors, on met en scène outrageusement ces déjections défections, le journal Libération en tenant un décompte en temps réel, BFM et France 2 itou. Et tout est fait pour que l'on fasse croire au lambda que l'affaire est entendue, que Fillon est foutu. Un sondage IFOP le donne à 23,9%, juste derrière MLP et 4 points devant Macron, le sondage est occulté par tous les médias. Un autre sondage le donne 3ème à 19 % - ce qui compte tenu du lynchage est une belle performance - et tous les médias en font état, Ruth Elkrief constatant non sans quelque malice que Fillon "aura beaucoup de mal à continuer".

    Et toujours ces médias qui constatent que Fillon "est plus que jamais dans la tourmente et lâché de toutes parts" mais qui occultent que celui-ci continue d'engranger de très nombreux parrainages, 738 au 1 mars, 1 155 aujourd'hui, soit 417 de plus depuis la fameuse déclaration de Fillon du 1er mars. Selon BFM, Alain Juppé "engrangerait" les parrainages... Il en a un et un seul aujourd'hui!

    Et encore ces médias qui passent quasiment sous silence les protestations de dizaines de magistrats et de juristes qui sont scandalisés par la façon avec laquelle l'enquête est conduite et qui préfèrent donner la parole au syndicat de la magistrature ou au président d'Anticor!

    Et revenons à ces lâches qui se cherchent une autre gamelle. Ils reprochent à Fillon de ne pas respecter sa parole et sont prêts à soutenir maintenant un homme qui a été par le passé condamné. Ils lui reprochent de vouloir faire de la manifestation de dimanche une marche contre la justice. Bande d'hypocrites dont les propos sont montés en épingle par les médias, ces mêmes médias qui oublient de dire que c'est le président des Républicains, Bernard Accoyer qui est à la manœuvre en envoyant SMS et emails aux adhérents des messages les conviant à cette manifestations; j'en ai reçu 3 depuis le début de l'après midi! Ces 101 lâches, jouant les vierges effarouchées, foulent au pied, en faisant défection, les résultats de la primaire, la présomption d'innocence et, tant qu'à faire, oublient que Fillon bénéficie de l'immunité parlementaire, immunité constitutionnelle prévue justement pour éviter ce genre de situation. 101 lâches sur 230 000 adhérents à jour de leur cotisation.

    Tout aura été fait et superbement fait pour que Fillon ne puisse pas se présenter et, mieux encore, pour que la droite se divise. Sachant que, comme la gauche, quand il s'agit de se diviser dans l'adversité au lieu de se rassembler, nos politiciens sont champions du monde.

    François Fillon, en acceptant que se tienne cette manifestation, a pris un risque énorme: Si elle est un succès, ce sera tout bénef. Si c'est un échec - gageons que les médias s'emploieront à la faire passer comme tel - il est définitivement cuit.

     

    C'est bien pour cela qu'il faut se mobiliser en masse et y aller.

    Non seulement pour la mettre profond (oups!) aux 101 lâches du jour, aux médias mais aussi aux trop nombreux Français qui sans chercher à savoir se font manipuler dans les grandes largeurs.

    Je ne sais quelle sera l'issue de toute cette histoire mais j'ai une certitude: cette campagne présidentielle laissera un goût très amer, du dégoût. Voilà qui n'est vraiment pas bon pour la démocratie.

    Au fait, qui a donc la responsabilité de préserver la démocratie et siffler la fin de la récré quand celle-ci est en danger?... Je vous laisse deviner.

    Folie passagère 3468.

    http://corto74.blogspot.fr/2017/03/une-campagne-ecurante-des-medias.html

  • Un pauvre petit paysan dans la mouïse?

    Xavier Beulin possède avec son frère et deux cousins, une exploitation agricole de 500 hectares dans le Loiret soit 10 fois la superficie moyenne d'une exploitation française (2010), exploitation sur laquelle ils produisent des oléagineux et des céréales. Il devient patron de la FNSEA, le plus gros syndicat d'agriculteurs en 2010 en promettant de consacrer tout son temps aux syndicats et de renoncer à tous ces autres occupations.

    Sauf qu'il est toujours Président (et principal actionnaire) du groupe Avril ( ex Sofiprotéol), un gros conglomérat agricole réalisant 7 milliards de CA, conglomérat spécialisé dans l'import-export de céréales et regroupant plus de 150 sociétés dans plus de 22 pays, y compris au Maghreb. Le groupe est aussi partie prenante des huiles Lesieur, Puget, des œufs Mâtines et en tant que n°1 français de l'alimentation animale, il livre plus ou moins, tous les éleveurs français. Le groupe est présent dans les cosmétiques, la peinture industrielle, le financement de l'industrie agricole les OGM (Biogemma), n°1 européen du diester (carburant) et n°1 européen du... matelas en mousse. Il a aussi des intérêts dans la production de lait, la presse agricole, la génétique, le vin, le Crédit Agricole,...    

    Tout cela suffirait au quidam normal, pas à Xavier Beulin puisque le gars est aussi:

    - Président du port de commerce de La Rochelle, 2 ème port français pour les exportations de céréales ( pratique pour l'import-export des produits de son groupe),

    - Président du conseil économique et social régional (CESER) du Centre,

    - Président de l’IPEMED (Institut de prospective économique du monde méditerranéen) fondé par le mari d'Elizabeth Guigou,

    - Président du conseil d’administration de FranceAgriMer

    - Vice-président du syndicat agricole majoritaire représenté à Bruxelles, le Copa-Cogeca,

    - Président de l’EOA, l’alliance européenne des oléo-protéagineux, 

    - Vice-président du CETIOM (recherche sur les oléagineux),

    - Administrateur du Crédit agricole capital investissement et finances, ...

    La liste n'est pas exhaustive... En tout cas, j'ai eu beau chercher, nulle trace d'une quelconque estimation de la fortune du bonhomme mais, compte tenu du CV, on peut sans se tromper assurer, n'en déplaise au commentateur évoqué plus haut, que l'homme est multi-millionnaire. Grand bien lui fasse. Politiquement, on ne sait pas trop. On l'a dit proche de Sarkozy mais c'est Hollande qui se déplace en personne pour aller fêter les 30 ans du groupe Sofiprotéol-Avril. On dit qu'il est proche de l'ancien ministre Bussereau mais c'est lui qui fait nommer cette andouille de Le Foll au ministère de l'Agriculture et de l'Agro-alimentaire (cette mention est ajoutée à la demande de Beulin).

    Et c'est justement là que le bât blesse... c'est que Beulin n'a rien à voir ni n'a les mêmes buts et préoccupations qu'une grosse partie des gens qu'il est supposé défendre et qui constituent l'essentiel des 300 000 membres de la FNSEA, à savoir les petits éleveurs de viande et les producteurs de lait. Beulin est un céréalier. Il prône ( à tort ou à raison ) l'industrialisation de l'agriculture, le regroupement des exploitations et des élevages. Il est aux antipodes des exploitants qui sont actuellement dans la galère et que l'on voit mettre le bronx sur les routes ou au Salon de l'Agriculture. On notera, par ailleurs, que depuis qu'il est président de la FNSEA, soit plus de 5 ans, la situation de ces petits exploitants n'a cessé de se dégrader et jamais le taux de suicide dans la profession n'a été aussi élevé. Tous les secteurs de la " petite et moyenne " agriculture sont dans une situation catastrophique: lait, porc, volaille, boeuf,... Les seuls à s'en sortir correctement et dont on entend, forcément, peu parler et que l'on ne voit pas barrer les carrefours et descendre dans les supermarchés sont... les céréaliers! Comme Xavier Beulin! Etonnant, non?

    Alors oui, et à considérer dans quel état se trouvent nos petits exploitants, ceux dont on se plaît à nous répéter qu'ils sont ceux qui nous nourrissent, il y a de quoi être étonné et de ne pas comprendre comment tous ces " crèves misères " acceptent encore d'être représentés par Xavier Beulin.

    Il se pourrait même que pour une fois Jean-Luc Mélenchon ait raison lorsqu'il déclara, il y a deux jours: " Xavier Beulin représente une espèce de haute industrie liée à la finance et aux grandes transactions internationales. Il est le problème numéro 1 de l'agriculture française ". Quant au syndicat concurrent, la Confédération Paysanne, il ose: " Aujourd'hui, on a l'impression que c'est l'enterrement en première classe de l'agriculture et que le fossoyeur Beulin est aux manettes pour aller à l'Elysée demander un énième plan de licenciement de l'agriculture."

    http://corto74.blogspot.fr/2016/03/xavier-beulin-fossoyeur-de-notre.html

     

     

  • Adieu ma France Libre: la guauchiasse ma tuer.....

    Sur les ruines de la démocratie

    Chacun se prononce selon ses opinions personnelles: complot politique manigancé de A à Z ou indépendance de la justice? Il ne m’appartient pas d’entrer dans cette discussion. Mais un constat objectif s’impose à tout le monde: les " fuites " dans la presse, au moment le plus opportun  et décisif du début de campagne, sur des faits remontant à des années, ont entraîné une fantastique curée médiatique et jusqu’à l’annonce fatale de la mise en examen.

    L’opération de déstabilisation de la candidature de François Fillon a d’ores et déjà largement atteint son but. Une manœuvre souterraine, qu’on le veuille ou non, à bel et bien abouti à fausser le déroulement du suffrage universel, donc de la démocratie. Cela, même le plus obtus des idéologues ne peut le nier car ce sont les faits.

    Et franchement, dans ces conditions, je ne vois pas quelle peut être la valeur de l’élection présidentielle quel qu’en soit le résultat. Un chef de l’Etat a pour but de rassembler. L’élection de 2017 résultera d’une manœuvre souterraine, obtenant l’éviction du candidat de l’opposition, représentant la plus grande part de l’électorat et ayant vocation à assumer l’alternance.

    Le candidat issu d’un vote trafiqué sera privé de légitimité. Il ne pourra en aucun cas, dans ces conditions, prétendre au titre de " président de tous les Français ". Il deviendra quoi qu’il arrive la cible de toutes les souffrances, des haines, des frustrations d’un peuple, et vivra comme un fantôme pourchassé, terrifié, errant dans son Palais maudit. C’est pourquoi, face à des élections présidentielles otages d’une tricherie, je compte profondément sur les élections législatives, qui doivent se dérouler indépendamment d’une élection présidentielle, de facto frappée de nullité, pour faire émerger une majorité politique, peut-être une majorité nouvelle, recomposée, d’hommes et de femmes de tout bord désireux de sauver la France, un gouvernement et un Premier ministre puissant dont la tâche, adossé à cette majorité, sera de redresser la France à l’image des grands premiers ministres de notre histoire qui ont émergé lors des crises menaçant la survie de notre pays, les Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946), 1958.

    Je sais que cela n’est pas évident, remettant en question les schémas de " toute puissance élyséenne " dont nous sommes intoxiqués depuis des décennies. Mais il faut prendre acte de la réalité d’une déchéance présidentielle, déchéance de l’élection présidentielle, et adapter nos modes de pensée, d’action et d’espérance. Me comprenez-vous?

    Maxime TANDONNET

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    Assassinat politique: les mots prononcés par François Fillon, lors de sa conférence de presse qui faisait suite à l’annonce de sa convocation par les juges pour être mis en examen ne sont pas excessifs. Car cet assassinat n’est pas celui d’un homme, mais de la démocratie française. La théorie du complot n’est pas ici de mise. La question n’est pas de savoir s’il existe une officine mystérieuse qui tire les ficelles de la manœuvre, ni d’accuser les différents acteurs du processus en cours (presse, medias, magistrats). Il suffit de constater les faits en toute impartialité : à la suite de fuites ou de dénonciations destinées à nuire au candidat Fillon, une campagne extrêmement virulente s’est déclenchée, suivie de procédures judiciaires, dont l’effet est de compromettre ses chances d’élection.

    Les faits sont là, qu’il faut avoir le courage et la lucidité de reconnaître: à quelques semaines de l’élection présidentielle, une opération de déstabilisation de la campagne de François Fillon, sur la base de faits qui remontent à des années et qui ont été ressortis opportunément à la veille du scrutin,  est peut-être en train de réussir.

    La destruction par le scandale de la candidature de François Fillon, à quelques semaines du scrutin, est sans aucun précédent historique dans l’histoire de la démocratie française. C’est ainsi que la victoire politique d’un camp, celui des républicains modérés, qui avait jusque-là vocation à prendre la relève en assumant l’alternance, se voit menacée par une opération souterraine. C’est bel et bien le suffrage universel et la démocratie qui se voient ainsi dynamités.

    Fillon en appelle aujourd’hui au peuple et à la résistance. Certes mais les résistances sont en général le fait de minorités animées par l’audace, le courage et la lucidité. Or, l’étiquette maudite de " mis en examen ", si elle était confirmée, semble difficile à surmonter au regard d’un corps électoral aisément influençable par l’air du temps et les messages médiatiques. Tout dépendra du caractère et de l’intelligence de ce peuple. Nous en saurons davantage dans deux mois.

    Nous vivons le paroxysme d’une crise de la démocratie française, dans une nation en plein chaos mental, déstabilisées par les attentats terroristes, le chômage de masse, la désintégration sociale, le discrédit de la politique.

    Quelle peut-être la légitimité du futur chef de l’Etat élu à la faveur d’un gigantesque scandale et d’un assassinat politique ? Les deux favoris actuels des sondages se trouveraient à l’Elysée dans une situation intenable. La candidate lepéniste, quoi qu’elle fasse, en dépit de ses contorsions pour gagner une respectabilité, n’échappera pas à l’histoire ni à l’identité de son parti, à son rejet viscéral par au moins deux-tiers de la population. Quant à l’autre, M. Macron, porté par une fantastique bulle médiatique, à moins de 40 ans, jamais élu, sans expérience de l’Etat ou presque, dépourvu de ligne et de troupes politiques cohérentes, il risque de déchanter tout aussi vite et de devenir, en un rien de temps, à son tour, le parfait bouc émissaire de la nation. Ni l’un, ni l’autre, ne sont en mesure de disposer d’une majorité stable à l’Assemblée nationale, sans laquelle le pays est ingouvernable et le chef de l’Etat réduit à la figuration. Les conditions de leur élection, à la suite du scandale ayant frappé M. Fillon, ne pourront qu’aggraver leur impuissance et leur fragilité. Et même M. Fillon, s’il est élu malgré tout, grâce à la faiblesse intrinsèque des candidatures adverses, devra surmonter dès le départ le handicap d’une image gravement ternie.

    Il est temps d’ouvrir les yeux ; le présidentialisme à la française, cette grande illusion d’un seul homme incarnant la puissance publique, otage des crises d’hystéries, des scandales, de la propagande médiatique, est désormais à l’agonie. Nous l’avions constaté depuis 2000 et surtout avec la présidence Hollande. L’actualité le confirme. Les politiques sont tellement attachés à leur rêve de prestige sous les ors de l’Elysée qu’ils ne parviennent pas à l’admettre. Aujourd’hui, la démocratie française est à refonder sur des bases nouvelles, celle d’un Premier ministre puissant et responsable, conformément au texte – bafoué – de la Constitution de 1958, à la tête du gouvernement de la France, adossé à une majorité parlementaire, un nouveau Waldeck Rousseau, Clemenceau, Poincaré, de Gaulle (1943-1946 et 1958), Pinay, PMF… L’enjeu essentiel, désormais, sur le champ de ruines de la démocratie française, n’est plus celui de la présidentielle. Il est celui des législatives et de l’émergence d’une majorité d’alternance, solide et déterminée, indépendamment des présidentielles fracassées, d’où naîtra le futur gouvernement de la France. Encore faut-il que le peuple, dans la tourmente actuelle et le chaos politique, conserve sa lucidité pour permettre à une telle majorité d’émerger.

    https://maximetandonnet.wordpress.com/2017/03/02/sur-les-ruines-de-la-democratie/