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Savoir - Page 200

  • Experts? trop d'experts tuent l'expertise.....

    Envoyé par une amie, Anne qui a fait une traduction personnelle

    (je ne suis pas traductrice, j'ai appris l'anglais grâce à google)

    ca donne le sens global, avec un éclairage intéressant de la part d'un homme très intelligent.

    http://www.zerohedge.com/news/2017-02-07/not-fascism-nassim-taleb-warns-theres-global-riot-against-psuedo-experts

    EMEUTE  MONDIALE contre les PSEUDO EXPERTS

    Le véritable problème est le "probléme du faux-expert", qui ne sait pas qu'il ne sait pas, et suppose qu'il sait ce que les gens pensent.

    Nassim taleb est un libanais, a connu à 15 ans, la guerre du liban. A fait des études poussées en math statistiques aux USA. Il fut trader.

    c'est un QUANT  (Dans l'univers de la finance quantitative de marché, le métier ayant le plus haut niveau d'exigence en mathématiques est sans nul doute celui de Quant ) qui explique que souvent, il compare les "risques" entre 2 situations...

    par ailleurs, il parle et lit très bien le Français, les philosophes, et les théories de Raymond Pointcarré en francais, ne regarde pas la TV et lit très peu les journaux.

    Ses livres sont en général écrit "simplement", mais donnent beaucoup à réfléchir.

    J'ai adoré son livre "le cygne noir".

    Il a été interviewé par un journaliste indien: j'ai fait une traduction, pas très littéraire, mais qui donne le sens global… quand je ne sais pas, je laisse le mot ou mets un?

    Je voudrais commencer par questionner à propos de votre prochain livre, Skin in the Game, le cinquième de la série Incerto. Vous faites quelque chose d'inhabituel avec vos livres: avant de les lancer, vous mettez des chapitres sur votre site Web. Pourquoi donc?

    Mettre mon travail en ligne me motive à approfondir un sujet. Je l'ai mis en ligne et cela donne une certaine structure à ma pensée. La seule façon de juger un livre est par quelque chose appelé l'effet Lindy, et c'est sa survie. Mes livres ont survécu. J'ai remarqué que The Black Swan a bien fait parce qu'il a été mis tôt en ligne, bien avant le lancement. Je préfère aussi les médias sociaux à des interviews dans les médias grand public car de nombreux journalistes ne font pas leurs recherches, et leurs mises à jour "zeitgeist" [ le top ten ] passent pour du journalisme

    NDT : Le zeitgeist est un terme emprunté à l'allemand signifiant " l'esprit du temps ", utilisé notamment dans la philosophie de l'histoire. Il dénote le climat intellectuel ou culturel d'une époque

    Les médias ne sont pas une organisation ou une entité monolithique.

    Eh bien, je parle des États-Unis où je reçois des nouvelles plus crédibles des médias sociaux que des médias traditionnels. Mais je suis très impressionné par les médias indiens qui semblent présenter les deux côtés de l'histoire. Aux États-Unis, on n'obtient que le côté officiel, bureaucratique ou académique de l'histoire.

    Dans Skin in the Game, vous semblez s'appuyer sur les théories de The Black Swan qui donnent un sentiment d'appréhension à propos de l'économie mondiale. Voyez-vous une autre crise venir?

    Absolument! La dernière crise [2008] n'est pas encore finie car ils n'ont fait que de la retarder. [Barack] Obama est un acteur. Il a l'air bien, il élève de bons enfants, il est respectable. Mais il n'a pas fixé le système économique, il a mis de la novocaine [anesthésique local] dans le système. Il a retardé le problème en travaillant avec les banquiers qu'il aurait dû poursuivre. Et maintenant, nous avons doublé le déficit, ajusté le PIB ( ? adjusted the GDP ) pour créer six millions d'emplois, avec une dette massive et le système n'est pas guéri. Nous n'avons conservé aucun taux d'intérêt, ce qui n'a pas aidé. Fondamentalement, nous avons déplacé le problème des entreprises privées vers le gouvernement des États-Unis. Donc, le système reste très fragile.

    Vous dites qu Obama a mis la novocaine dans le système. Comment l'administration Trump pourra-t-elle résoudre ce problème?

    Bien sûr.  Of course. The whole mandate he got was because he understood the economic problems.

    Il a eu son mandat parce qu'il comprenait les problémes économiques ( suis pas sure )

     Les gens ne réalisent pas que Obama a créé des inégalités quand il a déformé le système. Vous pouvez seulement devenir riche si vous avez des biens. Ce que Trump fait est de mettre une sorte de sens des affaires dans le système. Vous n'avez pas besoin d'être un génie pour voir ce qui ne va pas. Au lieu d'élire Trump, si vous alliez au souk local à Alep et rameniez un des propriétaires de magasins de détail, il ferait la même chose que Trump . Comme faire un appel à Boeing et demander pourquoi nous les payons tellement.

    Vous êtes vu comme une sorte d'oracle, étant donné que vous avez vu le crash économique 2008 à venir, vous avez prédit le vote Brexit, et le résultat de la crise syrienne. Vous avez dit que l'État islamique profiterait si Bashar al-Assad étati repoussé et vous aviez prédit la victoire de Trump. Comment expliquez-vous cela?

    Pas l'État islamique, mais Al-Qaïda à l'époque, et j'ai dit que l'administration américaine aidait à les financer. Voyez, vous devez avoir le courage de dire des choses que d'autres ne disent pas. J'ai eu de la chance financièrement dans la vie,  je n'avais pas besoin de travailler pour gagner ma vie et je peux passer tout mon temps à réfléchir. NDT : en fait Nicolas Taleb a beaucoup travaillé, pris des risques, gagné de l'argent, aimant la philosophie, il s'arrêtait de travailler durant une année tous les X années, pour étudier...

    Quand Trump était en lice pour l'élection, j'ai dit " ce qu'il dit est logique pour un propriétaire d'épicerie ".

    Parce que le gars de l'épicerie peut dire que Trump a tort,  parce qu'il peut voir où il a tort. Mais avec Obama, il ne peut pas comprendre ce qu'il dit, donc l'épicier ne sait pas où il a tort.

    Est-ce un choix entre l'étouffement par  la sur-intellectualisation, alors?

    Exactement. Trump n'a jamais couru pour être archevêque, donc vous ne l'avez jamais vu se comporter comme un saint  et c'était bien. Alors qu Obama s'est comporté comme l'archevêque de Canterbury : il allait faire le bien, mais les gens ne sentaient pas (que )  leur vie était meilleure. Comme je l'ai dit, si c'était un commerçant d'Alep, ou un propriétaire d'épicerie à Bombay

    Les gens les auraient aimés autant que Trump. Car ce qu'il dit est du bon sens : demandant pourquoi payons-nous tant pour les ordures ou pourquoi avons-nous besoin de ces impôts complexes, ou pourquoi voulons-nous des lobbyistes. Vous pouvez appeler Trump's un plain-speaking  si cela vous dit. (un parlant "plat", parlant normalement? )

    NDT Les gens disent : il nous a parlé normalement, nous avons compris ce qu'il disait... Trump accompagnait son pére sur les chantiers dés avant l'age de 10 ans et sait parler aux gens. Dans une interview il a dit à un journaliste qu'il pouvait AUSSI parler politiquement correct, donnant un exemple.... au lieu d'un mot, on utilise 4 mots... je ne me souviens plus de l'expression qu'il avait choisie... toujours est il que trump a conclu en disant " c'est une perte de temps"... tête du journaliste.:-)))) Trump a aussi fait un discours remarquable, et très caustique lors d'un gala annuel...

    Mais la façon dont les intellectuels traitent les gens qui ne sont pas d'accord avec eux n'est pas bonne non plus. Je me souviens que j'avais un ami académique qui a soutenu le Brexit, et il a dit qu'il savait ce que signifiait être un lépreux dans l'U.K. Il en était de même en soutenant Trump aux États-Unis.

    Mais il y avait des raisons valables pour que les gens s'inquiétent aussi de Trump.

    Eh bien, si vous êtes un homme d'affaires, par exemple, ce Trump dit ne vous dérange pas. La classe intellectuelle n'est pas plus de 200,000 personnes aux États-Unis et cela ne représente pas tous les gens bouleversés par Trump. ( ? ) Le véritable problème est le "problème du faux-expert", qui ne sait pas qu'il ne sait pas, et suppose qu'il sait ce que les gens pensent. Un électricien n'a pas ce problème.

     L'élection de Trump fait-elle partie d'un phénomène mondial? Vous avez commenté la similitude avec l'élection de Narendra Modi en Inde.

    Eh bien, avec Trump, Modi, Brexit, et maintenant la France, il y a des problèmes similaires dans ces pays. Ce que vous entendez, c'est que les gens sont saoulés par  la classe dirigeante. Ce n'est pas le fascisme. Cela n'a rien à voir avec le fascisme. Cela a à voir avec le problème des faux-experts et un monde avec trop  d'experts. Si nous avions une élite différente, nous ne pourrions pas avoir le même problème.

    Il existe d'autres similitudes, citant des études de mouvements populistes à travers le monde: ces leaders sont majoritaires, ils s'appuient sur le ressentiment, ils utilisent les médias sociaux pour accéder directement à leurs électeurs et ils peuvent prendre des décisions radicales.

    Je dis souvent qu'un mathématicien pense en nombre, un avocat en lois, et un idiot pense en mots. Ces mots ne valent rien. Je pense que vous devez tirer la conclusion qu'il y a une émeute mondiale contre les pseudo-experts. Je l'ai vu avec Brexit, et Nigel Farage, qui était trader depuis 15 ans, a dit que le problème avec le gouvernement,  était qu'aucun d'entre eux n'avait jamais eu un vrai emploi. Être bureaucrate n'est pas un bon emploi.

    En tant qu'homme d'affaires, vous avez un point sur les experts et les pseudo-experts que vous dites etre "de gauche". Comment expliquez-vous les autres aspects du phénomène qui ne sont pas économiques: la xénophobie, l'islamophobie, la misogynie, etc.?

    Je ne comprends pas comment une personne de gauche peut défendre le salafisme ou l'extrémisme religieux. Dans une démocratie, vous pouvez permettre aux gens d'avoir n'importe quel point de vue, mais les gens ne peuvent pas venir avec un message pour détruire la démocratie. Pourquoi les gens qui viennent en Occident viennent avec un message pour finir l'Occident? C'est là que le discours va mal.

    Ainsi, au Yémen, l'intervention [saoudienne] est bonne, mais l'intervention [de la Russie] à Alep ne devrait pas être autorisée. (Nassim évoque le 2 poids 2 mesures , c'est de l'ironie)

    Je ne pense pas que Trump ait été raciste lorsqu'il a dit que les criminels mexicains ne devraient pas être admis aux États-Unis; Il ciblait les criminels. Si vous êtes naziphobe, vous n'êtes pas contre les Allemands. Si je m'oppose au salafisme, je ne suis pas islamophobe. Obama a également déporté des Mexicains et a refusé d'accepter des immigrants.

    L'anti-mondialisation fait-elle partie de ce sentiment?

    Je ne suis pas anti-mondialisation.... //// Nassim explique qu'il est contre les grandes corporations. etc.

    Où voyez-vous le monde en mouvement maintenant? Vers la droite,  ou va-t-il revenir au centre?

    Je ne pense pas que ce sera à gauche ou à droite, et je ne le sais pas à court terme. Mais je pense qu'à long terme, le monde ne peut survivre que s'il vit comme la nature. Beaucoup de petites unités de gouvernance, et une collection de super-îles avec une certaine séparation, la prise de décision rapide, et la mise en œuvre visible. Beaucoup de Suisse, c'est ce dont nous avons besoin. Ce dont nous avons besoin n'est pas des dirigeants, nous n'en avons pas besoin. Nous avons juste besoin de quelqu'un au sommet qui ne gâche pas le système....

  • Dans la série; toujours à emmerdaver la gauchiasse!

    Résumé: La menace planait sur le Fiphfp depuis août 2016. Elle est désormais officielle. 30 millions seront prélevés sur le budget de l'emploi des personnes handicapées pour financer la sécurité sur les campus universitaires. Ça grince très fort !

    Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco

    Lire les réactions et réagissez !

     30 millions d'euros! Le financement de la sécurisation des universités serait assuré par une exonération du versement de la cotisation au Fiphfp (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) pour l'année 2016 (article en lien ci-dessous). L'annonce, dans un tweet de Najat Belkacem, ministre de l'Education nationale, datait du 31 août 2016 : « La rentrée se fera dans des conditions de sécurité renforcée.

    https://informations.handicap.fr/art-ponction-fiphfp-universite-853-9521.php

     

     

     

     

     

  • Toujours a emmerdaver, cette gauchiasse de merde!

    Menaces sur le transport adapté.

    Les personnes handicapées qui utilisent occasionnellement un transport adapté pourraient se retrouver sans service dans quelques semaines si une loi récente n'est pas rapidement amendée...

    L'alerte est venue d'une petite coopérative d'insertion parisienne, Transport Challenger, qui emploie cinq chauffeurs et dont une partie de l'activité consiste à faire du transport adapté en utilisant un Kangoo aménagé. Son fondateur déplore l'absence de prise en compte de cette activité dans la loi du 29 décembre 2016 censée régler le conflit entre les taxis et VTC (voiture de transport avec chauffeur) qui empoisonne quelques grandes villes depuis plusieurs années.

    La réponse législative consiste à réserver aux seuls travailleurs indépendants l'activité taxi ou VTC dans les agglomérations de plus de 100.000 habitants, les entreprises employant des salariés pour réaliser des transports commandés via une centrale de réservation ou une application devant les effectuer avec des véhicules d'au moins dix places. En clair, Transport Challenger voit son cadre de travail profondément modifié : soit elle abandonne son Kangoo au profit d'un gros fourgon adapté, soit elle licencie ses salariés pour ensuite les faire travailler sous statut d'auto-entrepreneur ou de travailleur indépendant, ce qui n'est pas dans sa vocation sociale.

    Ce bouleversement touche toutes les entreprises de transport adapté, dont les plus importantes ne semblent pas réagir. En pratique, leur volume de transport occasionnel (qu'on peut qualifier de taxi adapté) est marginal, le gros de leur chiffre d'affaires est réalisé sur des marchés passés avec des collectivités locales dans le cadre d'une délégation de service public, des associations ou organismes gestionnaires d'établissements médico-sociaux. Ces marchés ne sont pas concernés par la nouvelle législation, même lorsque le transport est commandé via une centrale de réservation.

    Mais dans quelques semaines, il deviendra en pratique impossible à une personne handicapée résidant dans une agglomération de plus de 100.000 habitants de commander un transport adapté pour pallier les carences du service assuré en délégation de service public. Cela concerne les personnes handicapées qui n'y sont pas admises parce qu'elles ne sont pas inscrites ou résidentes, ou auxquelles un transport est refusé à cause de la saturation d'un "service public" conçu au rabais.

    Les Franciliens, plus particulièrement les Parisiens, mais également les Marseillais et les Lyonnais connaissent bien cette dernière situation : ils commandent un transport (subventionné) auprès d'un PAM, Optibus ou Mobi Métropole, on leur répond qu'il n'y a plus de place. S'ils ne veulent pas renoncer à leur déplacement, ils peuvent alors commander (au prix fort) un "taxi adapté" dans une entreprise qui assure ce service. Ce qui risque de devenir encore plus couteux s'il devient nécessaire d'utiliser un fourgon de dix places pour le transport d'une seule personne en fauteuil roulant !

    Interrogée sur le sujet, Ulysse Transport confirme qu'elle est concernée mais que son activité de taxi adapté ne représente que 5% de son chiffre d'affaires. Côté secrétariat d'Etat aux transports, pas de réponse : comme d'habitude, les choses bougeront peut-être après les premières protestations de clients laissés en rade...

    Faites passer à tout le monde, merci!

    Put.... quand-est-ce qu'elle se casse, la gauchiasse! ça devient trop long!

     

  • Macron: roi du pipeau

    Hollande et Macron ont fait passer la dette de la France de 1700 à 2300 milliards….

    A 23h 40 hier la Dette nationale s’élevait à – 2300 milliards 862 millions 050 000,00 € – et nous plombait individuellement de 35.081,68€ chacun. Nous nous endettions en dormant. Le compteur du temps de Sarkozy était parti en flèche jusqu’à frôler le 1700 milliards… Normal Ier a donc fait monter le schmilblic de plus de 600 milliards et il reste encore 3 mois et demi pendant lesquels, dans une frénétique ultime générosité il finira d’affoler le compteur.

    N’oubliez jamais que Macron a été conseiller de Hollande pendant deux ans et ministre de l’économie près de 2 ans aussi….

    Macron a rendu les règles d’obtention des marchés publics inapplicables et invérifiables

    Un passage de l’interview d’Emmanuel Crenne, élu frontiste, par Pierre Cassen, m’a interpellée:

    Les conseils régionaux sont des mastodontes dont les frais de fonctionnement sont extrêmement élevés, qui sont peu efficaces et peu visibles. Ils sont opaques et souvent utilisés à des fins clientélistes par les partis au pouvoir dans les régions. De plus la fusion entre le Languedoc Roussillon et Midi-Pyrénées, présentée initialement comme une façon de réduire les coûts de fonctionnement se révèle plus coûteuse que prévu.

    L’Europe utilise les régions pour affaiblir les Etats nation. La vision du Front National est qu’il faut une proximité entre les élus et leurs concitoyens. Nous croyons au triptyque Commune-Département-Etat et non pas à Communauté de Commune-Région-Union Européenne. La révolution avait détruit les régionalismes en créant les départements. La France a été gérée pendant 200 ans de cette façon et avec succès : nous voulons donc un retour vers un modèle qui a fait ses preuves, qui permettra une plus grande simplicité administrative et une plus grande transparence de gestion.

    C’est notre position et nous la défendons depuis des lustres.

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/01/04/enfin-marine-propose-de-supprimer-les-regions/

    Oui, supprimer les régions, supprimer des étages du mille-feuille, qui ligote dans des textes incompréhensibles et imbuvables les petits maires, les petites communautés de communes qui n’ont pas à leur disposition des cabinets de juristes et de financiers capables de s’y retrouver et, surtout, capables de favoriser, sans en avoir l’air, les copains et les coquins.

    Textes incompréhensibles, imbuvables et orientés comme ceux pondus par Macron à Bercy, notamment que l’obtention de marchés publics.

    En mars 2016, Macron était à la tête de Bercy, et il a promulgué un décret transformant  les règles des marchés publics, devenues une incroyable usine à gaz. Et tout cela, une fois de plus, pour obéir à Bruxelles, à d’obscurs calculs – et manigances- électoralistes, et, surtout, aux règles imposées par la mondialisation, la mort des petites entreprises et le développement hyperbolique des multinationales, seules propres, avec de telles contraintes, à obtenir les marchés publics.

    En effet, ces règles nouvelles sont absolument impossibles à appliquer par les petites communes, quoi que veuille bien en dire la presse de propagande aux ordres :

    http://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/nouvelle-reglementation-des-marches-publics/

    Un avocat, Maître Etienne Colson, a écrit un texte détaillant la complexité de la chose:

    Résumé des 5 exemples pris par Etienne Colson (si j’ai bien compris le vocabulaire très juridique et donc technique pour le profane…imaginez les maires des petites communes, obligés de se débrouiller touts seuls avec leurs adjoints, pas plus férus qu’eux en droit….)

    1 Quid du bail emphytéotique administratif qui pourra dorénavant être requalifié en Marché de Travaux Publics, bien que ne respectant pas la loi MOP (maîtrise d’ouvrages publics) originale…

    2 Quid de l’article 10 du décret du 25  mars 2016 qui propose aux édiles d’exiger  des candidats à l’obtention d’un marché public un label. Qui décerne les labels? A qui? Trafic d’influence? Quels labels seront exigés? Qui pourra juger de la pertinence d’un label par rapport à un autre?

    3 L’article 71 oblige à négocier les marchés mais…seulement dans la limite des 6 cas possibles prévus par l’article 25, cas qui ont pour obligation d’être innovants ou "sensiblement améliorés"…  Conditions drastiques dont le non respect entraînerait.. la nullité du marché public.

    4 La sous-traitance sera interdite… mais seulement pour les tâches que l’acheteur juge essentielles ! Sur quels critères? Quid de la contradiction avec la loi du  31 décembre 1975 qui établit la liberté absolue de sous-traiter?

    5 Quant aux modifications de marchés publics… une poule n’y retrouverait pas ses petits. 6 cas de modification, fort complexes, sont prévus.. : " s’agissant toujours de l’article 139 précité, les "modifications substantielles" sont de celles, apprend-on, qui "si elles avaient été incluses dans la procédure de passation initiale auraient attiré davantage d’opérateurs économiques ou permis l’admission d’autres opérateurs économiques ou permis le choix d’une offre autre que celle retenue"…Comprenne qui pourra.’

    Aux dernières nouvelles, il y aurait encore et toujours des élus socialistes qui abandonneraient Ben Oït Hamon (ce que l’on peut comprendre) pour suivre Macron ( ce qui est incompréhensible). Imaginez Macron, capable de pondre une usine à gaz comme celle-ci à Bercy aux manettes de tout l’Etat

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    Excellent article de l’UPR sur l’escroquerie Emmanuel Macron aussi bien au niveau des diplômes que des chiffres qu’il annonce de manière assez hasardeuse comme le nombre des adhérents de son mouvement (100.000 selon lui et ses marcheurs !!!) voire les intellectuels décédés avec qui il discute…

    aamacron-demission.jpg

     

     

    En photo ci-dessus : Alors qu’il se rend à Montreuil (Seine Saint-Denis) le 6 juin 2016 pour célébrer le lancement d’un timbre pour le 80e anniversaire du Front Populaire, Macron est accueilli par les huées de la foule, qui lui lance des œufs, dont l’un s’écrase sur sa tempe gauche. Le service de protection est un instant débordé…

        === RAPPELS ===

    Selon le dictionnaire Larousse :

    – un " menteur " est une personne qui n’est pas ce qu’elle paraît être, qui n’est pas conforme à la vérité, qui induit en erreur.

    – un " affabulateur " est une personne qui transforme la réalité, qui construit des récits purement imaginaires, qui les présente comme étant la réalité.

    – un  mythomane" est une personne qui présente la tendance systématique, plus ou moins volontaire, à la fabulation et au mensonge.

    – un "escroc" est une personne qui commet l’action d’escroquer, de tromper la confiance de quelqu’un, en obtenant un bien ou un service au moyen de l’usage d’un faux nom, d’une fausse qualité, de l’abus d’une qualité ou de manœuvres frauduleuses.

    La démission d’Emmanuel Macron du gouvernement ce 30 août 2016 constitue une nouvelle étape dans la décrépitude et la nécrose finale de la scène politique française.

    L’affaire Macron a commencé par le signal lancé par Jacques Attali à la presse en février 2015, en leur assurant qu’Emmanuel Macron aurait "l’étoffe d’un président de la République".

    Peu importe que les prophéties de Jacques Attali se soient révélées fausses à 100% depuis des années sur tous les sujets, aussitôt, et comme par enchantement, tous les grands médias du pays (télévision, radio et presse écrite) se mirent à assurer la promotion phénoménale du prétendu prodige repéré par notre faux oracle.

    Alors que Macron vient de présenter sa démission du poste de ministre de l’Économie qu’il occupait depuis deux ans – et où son bilan est proprement nul, sinon catastrophique -, les mêmes grands médias font encore et toujours mousser ce monsieur en s’interrogeant doctement sur sa capacité à être élu président de la République en 2017, à 39 ans donc.

    C’est oublier un peu vite que Macron ne s’est jamais présenté une seule fois devant les électeurs, qu’il recevait des insultes et des œufs sur la tête dès qu’il sortait de son ministère, et qu’un bref récapitulatif de quelques événements et déclarations montrent que, derrière les coups d’encensoir que lui envoie la presse, cet homme camoufle en réalité une personnalité peu reluisante : menteur, affabulateur, arrogant, méprisant, mythomane et escroc.

    Examinons cela. Macron a affabulé quant à sa scolarité

    Début 2012, Macron laisse entendre à plusieurs journalistes qu’il était ancien élève de la prestigieuse École Normale Supérieure (ENS Ulm). En tout cas, il ne s’oppose pas et ne demande pas de démentis lorsque des articles biographiques le mentionne (par exemple Le Nouvel Observateur, 19 janvier 2012). Vérification faite, c’était faux. Il s’est présenté deux fois au concours et a raté les deux fois.

    Macron a menti sur ses travaux de philosophie

    Plusieurs versions circulent sur Internet quant à l’existence ou non d’une " thèse " philosophique que Macron aurait réalisée, de même que sur les relations qu’il aurait entretenues avec le philosophe Paul Ricœur (mort en 2005).

    S’il semble avéré qu’il ait assisté ce philosophe de 1999 à 2001, – en lui cherchant des livres et des références dans des bibliothèques pour permettre la confection de " l’appareil critique " (bibliographie et notes de bas de page) de son livre La Mémoire, l’histoire, l’oubli – il semble également avéré que Macron n’a jamais produit de "thèse".

    Il a indiqué lui-même qu’il avait réalisé un simple "mémoire" – qui est un travail sans comparaison plus simple qu’une authentique " thèse " -, et cela sous la direction d’Étienne Balibar, autre philosophe français et professeur émérite de l’université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense.

    Seulement voilà : interrogé par la presse, Étienne Balibar a indiqué " ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode".

    [Source: Magazine Challenges n°450 du 21 avril 2015, p..63 dont la couverture est consacrée à Macron et cf. aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron#cite_ref-27]

    Encore un mensonge, donc.

    28 mai 2015: Macron méprise la démocratie

    Lors d’un forum organisé par le journal " Le Monde " le 28 mai 2015, Macron a assuré qu’il n’a pas l’intention d’être candidat aux législatives de 2017 car, selon lui, " passer par l’élection est un cursus d’un ancien temps ".

    6 avril 2016: Macron lance son parti “En Marche” avec un clip-vidéo entièrement mensonger

    C’est Yann Barthès, présentateur de l’émission “Le Petit journal” de Canal + qui dévoile la supercherie le lendemain 7 avril : le clip sur la France présenté par Macron est un mensonge complet.

    Ce clip enchaîne des visages mettant la diversité et les talents de la population française à l’honneur, ainsi que des paysages ensoleillés. Mais la très grande majorité de ces scènes n’ont pas été tournées en France. Elles ont été simplement achetées par l’agence de communication de Macron (payée comment et par qui?) à des banques d’images étrangères.

    En clair:

    – les écoliers montrés ne sont pas français mais américains,

    – une troupe de promeneurs sont des allemands,

    – un adolescent en capuche habite en réalité à New York et est même déjà apparu dans un clip de reggae,

    – un professeur d’université présenté comme français est en réalité américain,

    – des images ont été sciemment trafiquées pour changer une affiche d’anglais en français,

    – une femme d’origine africaine a été reprise d’un clip de la campagne pour les primaires démocrates de Bernie Sanders aux États-Unis,

    Je renvoie les lecteurs à l’analyse que j’ai faite de cette opération de manipulation dans mon entretien d’actualité n°25 du 21 avril 2016.

    10 avril 2016 : Macron ment effrontément sur le nombre des adhérents de son nouveau parti

    Au journal de 20h00 de France 2, regardé par plusieurs millions de téléspectateurs, le journaliste Laurent Delahousse termine son entretien avec Macron en lui demandant s’il va suivre l’entretien télévisé de François Hollande le jeudi suivant sur la même chaîne. Macron répond aussi sec: "Comme toujours".

    Sauf que, comme le repère aussitôt Louis Hausalter, un journaliste de Marianne, Macron sera le même soir à Londres pour un dîner avec des banquiers et des chefs d’entreprise afin de lever des fonds pour son parti politique " En marche ".

    On notera au passage que Macron a besoin de l’argent de banquiers et des chefs d’entreprise pour faire vivre son parti politique, ce qui constitue d’une part l’antithèse exacte de l’UPR et d’autre part une infraction majeure à la loi sur le financement des partis politiques en France s’il était avéré que des banques ou des entreprises ont financé directement le parti de Macron.

    Tout cela n’est cependant qu’une tromperie vénielle par rapport à l’énorme mensonge que Macron a annoncé lors du même journal télévisé, avec un aplomb extraordinaire devant des millions de Français ; à savoir que son parti politique aurait dépassé les 13 000 adhérents cinq jours après son lancement hyper-médiatisé.

    Seulement voilà: comme le révéla quelques jours après le Canard Enchaîné, Macron avait "enjolivé les choses" (c’est-à-dire: menti effrontément) en comptant comme "adhérent" un simple internaute étant allé cliquer sur le site pour voir ce dont il s’agissait!

    À cette aune, l’UPR compterait actuellement plusieurs centaines de millions d’adhérents…

    Au passage, compte tenu du battage médiatique colossal dont avait bénéficié le lancement de "En marche" dans tous les grands médias télévisés et radios, le fait de n’avoir attiré que 13 000 clics sur le site en 5 jours était finalement un échec.

    Suite à ces révélations du Canard Enchaîné, les médias se sentent obligés de corriger le tir devant l’énormité du mensonge.

    Pour ne pas mécontenter l’oligarchie qui promeut leur marionnette Macron, les journalistes usent d’un euphémisme pathétique : ils ne disent pas que Macron a "menti" ni qu’il a "pris les Français pour des imbéciles " – ce qui est la stricte vérité – ; ils titrent sur le fait qu’il a "l’art d’enjoliver la réalité" [ sic !] ou qu’il a "gonflé le nombre de ses adhérents"…

    27 mai 2016  Macron affiche son mépris de classe

    En déplacement le 27 mai 2016 à Lunel, dans l’Hérault, Macron a été interpellé par deux salariés au sujet du projet de loi travail. Dans le cadre d’un échange tendu filmé par BFM-TV, le ministre a perdu patience et a lâché une phrase qui a eu un énorme retentissement national: "Vous me faites pas peur avec vos t-shirts, la meilleure façon de se payer un costard est de travailler. "

    Non seulement le ministre de l’Économie insinuait par là que, – dans un pays qui compte au bas mot 4 à 5 millions de chômeurs du fait des politiques catastrophiques imposées par notre appartenance à l’UE et à l’euro -, ceux qui n’ont pas d’emploi sont tout simplement des tire-au-flanc.

    Mais plus encore, cette remarque a prouvé que Macron affichait sans vergogne un mépris de classe qui a choqué la France entière.

    Juin 2016 : Macron est rattrapé par son mensonge sur l’affaire de l’aéroport de Toulouse

    Parmi les désastres de son passage au poste de ministre de l’Économie figure en bonne place la cascade de scandales auxquels a donné lieu la privatisation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le sieur Macron, dont l’incompétence et la jobardise ont été soigneusement cachées par les grands médias.

    Premier scandale, Macron avait prétendu qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation puisque, si les investisseurs chinois faisaient effectivement l’acquisition de 49,9 % de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, l’État gardait 10 % du capital et, avec les collectivités locales (Région, département et ville de Toulouse), disposait toujours de la majorité du capital. Mais il s’agissait d’un mensonge: Médiapart révéla quelque temps plus tard l’existence d’un pacte d’actionnaires secret, qui liait l’État, non pas aux autres collectivités publiques, mais aux investisseurs chinois, et qui donnait à ceux-ci les pleins pouvoirs pour gérer la société française.

    Deuxième scandale, la société “Casil Europe” – représentant les investisseurs chinois – s’imbriquait dans un groupe opaque, détenu par un dénommé Mike Poon et son épouse Christina, dont la holding de tête “Capella Capital Limited” était une holding immatriculée aux îles Vierges britanniques. Cette holding de tête avait pour filiale à 100 % une société dénommée Friedmann Pacific Investiment Holdings Limited, dont le pays d’immatriculation était inconnu et qui détenait d’autres entreprises écrans immatriculées aux îles Vierges britanniques ou aux îles Caïmans, tous pays réputés pour être des centres de blanchiment d’argent sale…

    Troisième scandale : fin juin 2015, plusieurs agences de presse annonçaient que le dénommé Mike Poon avait disparu et que son nom était cité dans un scandale de corruption, mettant en jeu l’une de ses entreprises immatriculée aux îles Caïmans.

    En bref, Macron a donc privatisé la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le plus grand secret, en la vendant à une société-écran qui n’a pas pignon sur rue en France et dont le PDG, mis en cause dans une affaire de corruption, a pris la fuite après avoir vendu en catastrophe des actions en sa possession.

    Quelques mois plus tard, le mystérieux Chinois a réapparu mais l’affaire a de nouveau rebondi en juin 2016. Car, au mépris des engagements qu’ils avaient pris, les nouveaux actionnaires ont décidé de siphonner les réserves financières de la société pour se servir un important dividende. Macron, qui avait juré qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation, s’est ainsi retrouvé piégé par son mensonge.

    11 août 2016: Macron démasqué comme mythomane

    Dans son numéro du 11 août 2016, le magazine Match, qui semble avoir été particulièrement chargé de contribuer au "lancement marketing" de Macron, a de nouveau consacré sa "Une" de couverture, pour la 2e fois en quelques mois, à Emmanuel Macron et à sa femme Brigitte Trogneux. Rapportant fidèlement ce que lui a dit Macron, le journaliste de Match précise que le ministre "échange" des idées avec l’intellectuel tunisien Abdelwahab Meddeb.

    Manque de chance, celui-ci est mort en 2014, il y a 2 ans…

    Le mensonge est aussitôt éventé par Xavier Marquet, rédacteur en chef de TV5.

    Ce qui suscite la risée générale sur Internet et Twitter à la mi-août 2016: [Nombreuses sources sur le blog].

    Plus fort que moi: Macron parle aux morts! Pauvre de moi qui ne croit pas du tout à une autre vie après la mort!

    19 août 2016: Macron confirme que son engagement politique était une escroquerie

    À l’invitation de l’ancien ministre Philippe de Villiers, Macron se rend le 19 août 2016 au parc d’attractions du Puy du Fou (Vendée). Il y déclare à la presse: "L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. "

    [Sources innombrables].

    Cette déclaration a fait aussitôt scandale dans toute la France. Non pas que ce soit véritablement une surprise de la part d’un homme venu de la Banque Rothschild et qui a passé son temps, comme ministre de l’Économie, à vouloir démolir tous les acquis sociaux des Français.

    La sensation est venue du cynisme sans vergogne avec lequel ce monsieur, élu par personne, reconnaît implicitement qu’il n’avait adhéré au Parti socialiste, ne s’était déclaré socialiste et n’avait travaillé pour François Hollande que dans un but uniquement carriériste.

    Conclusion

    Le magazine Match du 11 août 2016, très lu dans les salons de coiffure, nous a présenté le couple Emmanuel Macron – Brigitte Trogneux comme deux tourtereaux, photographiés en tenue balnéaire avec de l’eau de mer jusqu’aux mollets, sous le titre cocasse de "vacances en amoureux avant l’offensive".

     

    Mais il est peu probable que "l’offensive" Macron se révèle autre chose qu’un pétard mouillé.

    D’une part, on recherche toujours désespérément les militants et les fameux “Marcheurs de Macron” qui devaient, nous avait-on assuré, parcourir la France entière pour livrer un diagnostic sur l’état du pays. En réalité, il s’agissait d’une affabulation de plus : les “Marcheurs” ont été inventés par une société de communication et n’ont d’autre existence que les quelques photos diffusés par des journaux.

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de "marcheurs" de Macron. Qui en a vu un seul?!?

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de " marcheurs " de Macron. Qui en a vu un seul?!?

    D’autre part, Macron a déçu même ses plus fervents soutiens. Son mentor Jacques Attali l’a lui-même méchamment décrit comme "l’incarnation du vide" en politique, dans le magazine Challenges du 13 mai 2016.

    Enfin et surtout, Macron, qui nous est présenté constamment comme un “jeune” est en fait un “vieillard politique” et le représentant d’une politicaillerie d’un autre âge.

    Croyant que les manipulations médiatiques des années 80 fonctionnent encore, n’ayant pas compris le formidable sérum de vérité qu’est Internet – qui démasque dans la demi-heure le moindre mensonge -, Macron pense que ses mensonges, ses affabulations, ses élans de mythomanie et son escroquerie morale ne se voient pas.

    Il n’a pas compris que les Français ne voient que ça et que la façon de faire de la politique qu’il incarne est la quintessence de ce dont ils ne veulent plus.

    La dernière chance qui lui reste peut-être pour continuer à hanter les palais nationaux est de changer de camp. Certains envisagent déjà que, tout comme le socialiste Eric Besson avait rallié Sarkozy en 2007, Macron pourrait rallier Juppé en 2017. Cette trahison parachèverait l’indécence du personnage.

    François Asselineau

    http://www.lelibrepenseur.org/macron-vous-fait-marcher

     

  • les débiles au fond du trou.... et ils creusent encore!

    Fausses nouvelles : les journalistes valent-ils vraiment mieux que les autres ?

    L’analyse politique doit-elle être laissée aux journalistes professionnels ? Ce repli sur l’entre-soi est-il une garantie de leur plus grande objectivité ?

    Par Philippe Bilger.

    Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, a récemment publié un éditorial sur "La défense des faits", dans lequel il célébrait un certain type de journalisme qui se fonderait seulement sur les faits et serait donc légitime en allant dénoncer sur Internet les fausses informations. Comme une sorte de chien de garde de la vérité!

    Ce n’est tout de même pas à cet homme fin, si doué pour manier l’équilibrisme cher au quotidien qu’il dirige, qu’il convient de rappeler cette évidence que les « faits » ne constituent pas un socle fixe et incontestable qu’il suffirait au journaliste de transmettre mais qu’ils sont d’une certaine manière, à partir d’un noyau dur souvent infime, construits, élaborés et interprétés. Le fait n’est jamais à disposition telle une denrée stable, même sa matérialité peut prêter à discussion.

    Plus gravement, au-delà, évoquer "la défense des faits" néglige l’élément capital que l’information tient moins à leur identification qu’à leur sélection, à leur exclusion ou à leur hypertrophie. Un exemple parmi d’autres de cette étrange discrimination. La mairie de Béziers fait l’objet d’une vigilance médiatique constante mais, pour qui connaît la réalité de cette ville et de sa gestion, frappée d’une infirmité regrettable : l’essentiel qui obligerait à en dire du bien est occulté au profit d’épisodes montés en épingle dont le seul mérite est de donner bonne conscience à la partialité de la plupart des journalistes.

    Défiance à l’endroit des journalistes politiques

    Ces considérations s’inscrivent dans un mouvement général qui, selon une enquête réalisée par l’Institut Kantar pour La Croix, confirme pour 2016 une pente descendante nette pour la confiance qu’inspirent au public les supports d’information. Tous sont concernés : radio, télévision, journaux et web. Particulièrement, une forte majorité de sondés éprouve une défiance envers les journalistes politiques « qui ne seraient pas indépendants des pressions des pouvoirs politiques et du pouvoir ».

    Année après année, cette approche négative s’amplifie à proportion, me semble-t-il, de l’appréciation très positive, quand on les écoute ou qu’on les lit, dont les journalistes continuent à se prévaloir. Comme s’il y avait chez eux, notamment pour l’analyse de la politique, quelque chose d’irremplaçable.

    Tout démontre au contraire que pour un citoyen bien informé – et il en est de nombreux qui passionnés sont capables de s’appuyer sur le même terreau que celui des journalistes spécialisés -, il n’y a pas de partage à opérer entre les amateurs et les professionnels. L’intelligence, la psychologie, l’analyse des rapports de force, l’humus à la fois divers et au fond vieux comme le monde qui imprègne l’actualité politique et sociale ne paraissent pas représenter une frontière infranchissable entre ceux qui ont fait de ces exigences un métier et tous les autres qui se projettent dans cet univers avec une curiosité et une liberté d’autant plus intenses qu’elles ne sont ligotées par rien ni personne.

    La chambre d’écho journalistique

    Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m’a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j’étais reporté au motif que le sujet devait être d’abord traité par des journalistes.

    Par exemple à une ou deux reprises pour C dans l’air.

    Caroline Roux que j’apprécie au plus haut point fait pourtant, assez souvent, débattre des journalistes entre eux.

    Comme si leur présence garantissait une vision plus clairvoyante et offrait une capacité d’intelligibilité qui dépasserait par principe celle d’autres invités « profanes » eux aussi épris de joutes intellectuelles et politiques. Ce n’est pas en offenser certains, piliers de cet emblématique moment, que de les écouter certes avec intérêt mais sans être frappé de saisissement par l’originalité de leur perception.

    Je pense même – je rejoins sur ce plan Daniel Schneidermann et la défiance considérable à l’égard des journalistes politiques – qu’ils n’ont qu’un avantage, mais pervers et préjudiciable, par rapport à l’amateur éclairé : ils connaissent tous les politiques et ont des liens de complicité avec eux, qui ont forcément une incidence sur les modalités de leur analyse et de son expression. Quand il y a connivence, c’est pire.

    C’est la raison qui explique cette impression que j’ai souvent ressentie en écoutant les journalistes de droite ou de gauche : une liberté encadrée, un souci de vérité mais limité, de l’audace contrôlée, des susceptibilités à ménager, des évidences à ne pas dire, un enlisement dans les données techniques mais des tiédeurs intellectuelles, des prudences calculées pour ne pas insulter l’avenir. Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu’exigeante.

    Sans doute ne serais-je pas autant sollicité par cette envie d’universalité au détriment des enfermements professionnels si ce n’était pas chez moi une obsession qui touche bien d’autres domaines. La Justice est trop fondamentale pour être laissée aux seuls magistrats : les citoyens aux assises sont une bénédiction. Le football est un sport trop populaire pour être abandonné aux commentateurs et experts qui nous en privent en mauvais français. Le cinéma est une passion trop partagée pour être livrée aux seuls spécialistes. J’imagine le Festival de Cannes ouvert aux vents du grand large.

    J’en suis sûr.

    Les citoyens sont des journalistes comme les autres.

    Contrepoints.org

    C'est écrit très bisounours: perso, j'ai envie de dire, comme beaucoup d'autres...

    journalistes? parle à mon "tchoul*" leur tête est malade!

    *tchoul est en occitan, pas besoin de traduction!

  • De plus en plus nombreux.....

    Sclérose en plaques : 100 000 patients en France -

    La sclérose en plaques toucherait actuellement 100 000 personnes en France.

    Pour faire la lumière sur la Sclérose en plaques (ou SEP), nous sommes allés à la rencontre de Christian Cyprien, administrateur de l’Association Française des Sclérosés en plaques (AFSEP), également trésorier et responsable des délégations au niveau national, Jocelyne Cyprien, membre active de l’AFSEP, et Sébastien Provenzano, délégué mosellan de l’AFSEP.

    Pouvez-vous nous présenter l’AFSEP ?

    L’AFSEP a pour but d’aider les malades de la sclérose en plaques de différentes manières, par des aides humaines et un soutien moral, des conseils, des aides juridiques et matérielles, et des actions en faveur du répit. L’AFSEP est la plus vieille association au niveau national de personnes atteintes de sclérose en plaques. Créée en 1949, elle a eu une période de mise en sommeil puis elle est devenue vraiment active en 1962. C’est une association de malades gérée par des malades. Nous avons aujourd’hui 4 salariés, au niveau du siège social à Blagnac, ainsi que des délégués répartis un peu partout en France (une centaine) et qui sont malades ou proches de malades (conjoints, parents…).

    La sclérose en plaques, qu’est-ce que c’est ?

    C’est une maladie neurodégénérative. C’est-à-dire que c’est une maladie du système nerveux central où sont touchées des parties du cerveau – des plaques. Cette maladie désigne une mauvaise connexion entre les neurones et les fibres nerveuses, la partie qui les protège (la myéline) étant endommagée. Si l’on compare le cerveau à un frein de vélo, c’est comme si la gaine qu’il y a autour était abîmée : à force l’intérieur est endommagé car il est moins protégé et donc la combustion se fait moins bien au niveau du frein. C’est pareil pour notre corps. Après, chaque cas de SEP peut être différent. On retrouve tout de même des symptômes identiques : des paresthésies au niveau des membres, une fatigue extrême, des problèmes de marche, des difficultés cognitives (notamment de concentration) … À l’heure actuelle on ne peut pas traiter cette maladie, seulement la stabiliser. Elle reste incurable et on la traite symptôme par symptôme selon chaque personne.
    Il peut s’agir de séances de kinésithérapie pour éviter la spasticité des muscles (contraction réflexe des muscles trop importante), de l’élaboration d’un régime alimentaire adéquat, d’adaptations variables. Faire du sport peut aussi aider à garder un corps qui bouge bien.

    La maladie peut prendre deux grandes formes :
    – La forme rémittente-récurrente : c’est la forme à poussées de la SEP. La personne atteinte va traverser une période inflammatoire où ses symptômes vont être multipliés, elle pourra avoir des difficultés à marcher ou à sentir ses muscles, ou parfois elle n’entendra plus rien ou aura des troubles de la vision. Ces symptômes seront traités par corticoïdes pour l’aider à retrouver la forme et réduire l’inflammation, et aussi essayer de récupérer le plus possible. Il faut savoir que parfois les gens retrouvent toutes leurs fonctions entre deux périodes de poussées. D’autres récupèrent presque tout, ou moins, c’est vraiment différent selon chaque cas. On ne peut alors pas dire que la personne est guérie, mais elle est stabilisée. Les poussées peuvent être proches ou bien très espacées (de nombreuses années).
    – La forme progressive, qui peut être primaire ou secondaire : Soit cela commence par une forme primaire, où le handicap apparaît et progresse tout doucement, avec un retour en arrière qui n’est pas possible aujourd’hui. Soit cela commence par une forme rémittente-récurrente (alternant des hauts et des bas) qui se transforme en forme secondaire progressive, avec la maladie qui s’est installée. Cela peut entraîner des problèmes de fatigue, de vision, du mal à marcher. Ceci dit il y a des débats pour savoir si la forme secondaire progressive existe ou si c’est une évolution de la forme rémittente-récurrente.

    Pouvez-vous nous résumer les différents symptômes que peut entraîner la sclérose en plaques ?

    Troubles cognitifs (concentration, perte d’équilibre, mémoire), vision, déglutition, acouphènes, fatigue très marquée… Parfois les gens qui souffrent de troubles d’équilibre entendent des remarques dans la rue, comme quoi ils ont trop bu… De la même manière, l’un de nos amis atteint de SEP a été contrôlé par la police parce qu’il zigzaguait. Bien sûr il leur a expliqué et n’a pas eu de problème. Mais cela montre qu’il y a un travail de sensibilisation à faire, pour que les gens sachent que c’est l’un des symptômes. Il y a aussi beaucoup de symptômes invisibles.

    Où en sommes-nous en termes de traitements aujourd’hui ?

    On n’en meurt pas, mais c’est incurable. Et dans certaines formes les symptômes régressent parfois jusqu’à disparaître (comme expliqué précédemment). Ce sera guérissable quand on aura trouvé le moyen de reconstituer la myéline (ce qui protège les fibres nerveuses). Tant qu’il persiste des trous dans la myéline, la maladie peut ressurgir à tout moment. L’idéal serait un produit qui permette de reconstituer cette myéline pour recréer une bonne liaison entre les fibres nerveuses. Dès le moment où elle serait reconstituée le corps repartirait puisque c’est ce qui pose problème.
    Les traitements qui existent actuellement permettent de mieux vivre avec la maladie et de retarder les symptômes. On évite au maximum les corticoïdes même s’ils sont encore utilisés lors des crises. On agit symptôme par symptôme, avec des séances de kiné et des médicaments pour la douleur… et tout ce qui peut aider à mieux les supporter. Les activités sportives peuvent aussi apporter beaucoup et elles ne sont pas du tout proscrites. Tout dépend des possibilités de chacun.

    Quelles sont les idées reçues que vous voudriez voir disparaître ?

    • Certains pensent que la sclérose en plaques est mortelle. C’est faux ! Nous avons la même espérance de vie que n’importe quel citoyen. Certes, pas dans les mêmes conditions (donc ça peut être diminué légèrement) mais on ne peut pas dire de quelqu’un qu’il est mort de sclérose en plaques… à la limite ça peut être dû aux effets secondaires de la sclérose en plaques (du fait que les défenses immunitaires sont diminuées) mais pas à la maladie elle-même.
    • Autre idée reçue très grave : Certains pensent qu’une femme qui a la sclérose en plaques ne doit pas avoir d’enfants. Or, déjà ce n’est pas transmissible, donc il n’y a pas plus de risques pour l’enfant d’avoir une sclérose en plaques. Ce n’est pas une maladie génétique. D’autre part, on sait maintenant qu’une femme ayant la SEP, pendant toute la période où elle est enceinte, ne fait pas de poussées. Elle se sent même mieux parce que son taux de testostérone est plus élevé à ce moment-là. Elle peut refaire des poussées après sa grossesse, mais cela n’influe donc pas sur sa grossesse ou son enfant.

    Combien de personnes sont touchées par la sclérose en plaques aujourd’hui ?

    Au niveau mondial, la SEP touche deux femmes pour un homme. En France, 100 000. Dans le monde, 2 millions. On ne peut pas multiplier par le nombre de pays car une des spécificités de cette maladie, c’est le fait que qu’elle n’est pas présente partout. Quand on est au niveau de l’Équateur il n’y a aucun cas, et plus on s’éloigne de l’Équateur, plus il y en a. On sait que le manque de soleil peut être un facteur de sclérose en plaques, ce qui peut être un début d’explication. Les seules exceptions qui existent par rapport à l’éloignement de l’Équateur sont la Norvège et la Finlande, deux pays qui sont très peu touchés. Mais il y aurait une explication : dans ces deux pays, les gens mangent beaucoup de saumon, et il y aurait aussi un facteur alimentaire à la maladie – les poissons gras permettraient de diminuer le risque de survenance de la SEP. Tout comme de manger du porc, ce qui a étonné les gens. Cela vient du fait qu’il y a dans le porc une bactérie utile à l’homme.

    Aujourd’hui sait-on ce qui provoque la SEP ?

    Non. On ne sait pas qui fait que quelqu’un est touché ou non par la SEP, ni ce qui la déclenche chez une personne. Il y a eu des débats, notamment un concernant le vaccin contre l’hépatite, or, le vaccin ne donne pas la sclérose en plaques, il peut éventuellement être un déclencheur – ce n’est pas lui qui fait que la personne est porteuse de la SEP. Et les déclencheurs peuvent être très variables : accident, choc émotionnel, événement important… et d’autres qui sont méconnus à ce jour.

    Comment se détecte cette maladie ?

    Le diagnostic devient de plus en plus facile, ce qui permet d’intervenir de plus en plus tôt. Je parle sous couvert du Professeur Labauge, du CHRU de Montpellier, un grand spécialiste de la question qui a évoqué ce sujet lors d’une récente conférence : il a expliqué que l’on peut voir des signes grâce à une IRM, selon la place et la forme des tâches visibles sur l’imagerie du cerveau. Les SEP sont d’autant plus facilement détectées du fait que de plus en plus d’IRM sont pratiquées en France et que l’on progresse dans son identification. En tout cas le nombre de tâche ou leur taille n’est pas forcément significatif, il peut y avoir beaucoup de tâches et pas de SEP. L’IRM a l’avantage d’être bien moins contraignant qu’une ponction lombaire, examen de moins en moins utilisé pour rechercher une SEP.

    Pour plus d’informations sur la sclérose en plaques et sur l’AFSEP : http://afsep.fr/