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Savoir - Page 196

  • La vérité sied aux Français...

    Selon un sondage Opinionway publié ce mardi, l’écart se resserre entre François Fillon et Emmanuel Macron qui perd un point.

    Marine Le Pen caracole en tête, toujours. Selon un sondage Opinionway publié ce mardi pour Les Echos, Orpi et Radio Classique, François Fillon et Emmanuel Macron se disputent la deuxième place, loin derrière la présidente du Front national qui cumule 27% d’intentions de vote.

    Sur le même sujet [ANALYSE BIG DATA] François Fillon domine toujours le premier tour

    Emmanuel Macron perd un point et se positionne à 24% d’intentions de vote face à un François Fillon crédité de 20%, un résultat stable malgré les différentes révélations de cette semaine.

    Sur le même sujet [ÉTUDE QUANTITATIVE] Au premier tour, Fillon devancerait Le Pen et Macron 

    Benoît Hamon, quant à lui, poursuit sa chute et perd deux points en une semaine, avec 14% d’intentions de vote.

    Cette enquête a été réalisée du 11 au 13 mars auprès de 1566 personnes.

  • Le bar est ouvert! enfin, disons plutôt le robinet à pognon

    La sortie du nucléaire coûterait 217 milliards d’euros

    Prônée par Benoît Hamon et par Jean-Luc Mélenchon, la sortie du nucléaire fait débat en France. L’Institut Montaigne, think tank libéral, estime qu’une sortie du nucléaire à l’horizon 2035 coûterait, avec les seuls critères mesurables, 217 milliards d’euros. Parmi les critères retenus figurent le coût de remplacement du nucléaire (179 milliards d’euros), le coût de l’adaptation du réseau de distribution français des énergies renouvelables (13 milliards d’euros entre 2018 et 2035), le coût d’indemnisation d’EDF (25 milliards) et le manque à gagner pour la balance commerciale française (25 milliards d’euros par an).

     

  • Que font les parents?

    Où sont donc les parents des émeutiers mineurs du lycée Suger, d’Aulnay, ou Bobigny?

    Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay, on peut se demander où sont les parents des " jeunes " concernés…

    " Échauffourée " selon Le Parisien, " incidents " pour Libération, une présidente de région qui s’apprête à " porter plainte ", " seuil symbolique " franchi d’après Le Monde, une ministre de l’Éducation Nationale et un premier ministre indiquant que le gouvernement fera preuve de " la plus grande fermeté ", des dégâts évalués à plus de 70 000 euros, 54" jeunes " mis en garde à vue dont une quarantaine de lycéens mineurs… Scènes de la vie ordinaire en République française.

    Un tir de mortier en guise de récréation

    Lycée Suger. Saint-Denis, 93. Mardi 7 mars 2017. Un tir de mortier éclate. Le lycée polyvalent accueille 1300 élèves. Des incendies démarrent dans les toilettes, de l’essence est déversée dans un escalier, des " jeunes " attaquent le lycée. Tirs de fumigènes et de cocktails Molotov. Évacuation. Bataille rangée entre " jeunes " et policiers. Projectiles et barres de fer contre Flash-Ball et gaz lacrymo. Une centaine de " jeunes " prend la direction du centre-ville de Saint-Denis. Cette nuée hostile détruit le mobilier urbain, agresse des policiers et s’attaque aux autres lycées de la commune du 93. Le " 9-3 ". Devenue habituelle, l’expression indique bien que ce département est hors de la République. N’est-ce pas là que l’on rencontre des bars interdits aux femmes ou que des terroristes en fuite viennent se cacher? Une flambée de violences, un début d’émeute. Des élèves ont peur, d’autres sont " euphoriques " disent les enseignants. Pour certains " jeunes " lycéens de 15 à 19 ans, c’est la fête. Beaucoup se contentent de filmer et de diffuser sur les réseaux sociaux. On accuse la police de violences. Sur Youtube. Ces " jeunes " sont des victimes affirme une mère.

    Les institutions de la République sans cesse visées

    Une mère en colère ne comprend pas pourquoi son fils a été " ramassé " par la police et emmené au commissariat " alors qu’il était sous la responsabilité de l’Éducation Nationale". Sur les 54 " jeunes " gardés à vue, 8 sont déférés devant un juge pour violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique, attroupement armé et rébellion. Ils sont tous mineurs. Scène de la vie ordinaire : des " jeunes ", surtout ne caractériser aucune origine sociale, géographique ou ethnique, mènent une opération de guérilla urbaine. Contre les institutions de la République.  On ne compte plus les occurrences de ces violences. Des émeutes du même genre ont déjà eu lieu à Saint-Denis mi-février aux abords de la basilique. La presse étrangère, éberluée, observe la rue française et parle de scènes de " guerre civile ". Ces violences ne concernent pas seulement la France. Mais ici, elles sont devenues des scènes de la vie ordinaire. Quotidienne. Comparer le Saint-Denis nocturne contemporain à ce que Saint-Denis symbolise n’est pas anodin. Saint-Denis et Suger, grandeur de la France d’hier. Il y a entre les deux toute la distance séparant la civilisation et la barbarie. Cela doit être dit sans tabou.

    "Ils sont où les parents?"

    La civilisation repose sur l’autorité. " Ils sont où les parents?", se demandait sur France Inter, le 15 février dernier, une jeune femme issue de l’immigration. Après deux nuits d’émeutes à Bobigny, Saint-Denis et Aulnay. La jeune femme évoquait les centaines de " jeunes " incendiaires s’attaquant aux forces de l’ordre. En effet : " Ils sont où les parents?. La perte de l’autorité, depuis longtemps signalée par des intellectuels comme Finkielkraut, est la principale cause de ces violences. Autorité des parents. Autorité de l’école. Autorité de la République. Difficile, l’autorité, dira-t-on, quand on envisage de pénaliser la fessée. Quand une claque à un élève est une maltraitance, parfois " raciste ". On parle de légaliser le cannabis, d’interdire fessées et claques, de multiplier les salles de shoot… La République a le devoir d’imposer son autorité. Aux familles, d’abord. En responsabilisant les parents. Responsabilisation qui passe par la sanction financière. Les familles ont le devoir d’empêcher leurs adolescents de passer la nuit dehors. Que des " jeunes " de CM2 ou de 6e traînent la nuit est irresponsable. Ces "jeunes" doivent être à leur place : chez eux. Cette responsabilité incombe aux familles. Elles doivent rétablir l’ordre dans leurs appartements. La République a le devoir de mettre des mots sur le réel : les " jeunes " issus de l’immigration qui mettent le bordel dans les rues et les lycées doivent être rappelés à l’ordre et punis. Les familles concernées sont minoritaires et connues des services. Elles doivent être sanctionnées.

    Où est la limite?

    Qu’un lycée soit attaqué n’est pas anodin. Les " jeunes " s’en prennent au lieu du savoir. Le lycée Suger est un lycée polyvalent, associant lycée général, technologique et professionnel. Des lycées conçus comme "outils de mixité sociale". Il sera intéressant de connaître le parcours des " jeunes " en question, tant scolaire qu’ethnique. L’idée peut sembler généreuse : créer des passerelles entre les filières. C’est pourtant mettre la charrue avant les bœufs. L’école ne recommencera pas à jouer son rôle tant que les adolescents ne seront pas réellement encadrés. À commencer par le savoir de base : lire, écrire, compter. Savoir écrire une phrase correcte. Et tant que la notion de limite ne leur sera pas de nouveau imposée. Les adolescents multiplient les incivilités car ces bases ne le sont plus. La limite. Ce qui faisait, jusqu’à une époque récente, que tout jeune savait comment on s’adresse à un adulte, à un représentant du savoir ou de la République en particulier, comment on se comporte en collectivité, où jeter ses canettes et autres papiers de kebab. Tant que le minimum du vivre en commun ne sera plus acquis, aucun prétendu " vivre-ensemble " ne risque d’être possible.

    Où est passée la langue?

    Dans les vidéos des événements, filmés avec des smartphones, on entend distinctement de jeunes filles ricaner, s’amuser de ce qu’elles voient dans un vocabulaire qui dit beaucoup de l’état de l’école : " téma, téma… (…) Wesh, ya la chaleur du feu, y sont passés en balles, wesh. Y zont couru wesh ". Le ton est rigolard, l’excitation perceptible. Cela résume la perte de toute autorité, à commencer par celle du langage et de la culture. Passer une heure dans la cour de récréation d’un collège du " 9-3 " suffit pour entendre que la langue française n’y est plus parlée. Plutôt un sabir déculturé. Et nombre de langues étrangères. La culture dominante n’est pas la culture française mais celle des banlieues multiculturelles, du rap, des casquettes et du shit. L’État a le devoir de rétablir l’ordre républicain et l’ordre de la culture française au sein des établissements scolaires. Une remise en ordre qui passe par la transmission de ce qui fait nation et communauté française : une culture, des valeurs et une langue commune.

    Dire les mots qui fâchent sans tabous

    Dans la France contemporaine, des parents majoritairement issus de l’immigration ne contrôlent pas leurs enfants, ces derniers n’obéissent plus à leurs professeurs, pas plus aux forces de l’ordre. Ces " jeunes ", que l’on se refuse à nommer autrement par déni du réel, ont perdu tout sens de la limite, dans tous les aspects du quotidien, plus préoccupés de shit et de " nique la France " que d’autre chose. Ces " jeunes " n’apprennent rien, ne travaillent pas, refusent toute notion d’effort et sont persuadés, " wesh, téma ", d’être dans le vrai. Pourquoi? Le problème est politique. Au lieu d’inscrire ces " jeunes " dans une culture et une civilisation enracinées, on leur répète combien ils sont victimes, combien ils ont raison de " niquer la France ", combien il est excusable, après les souffrances dont furent victimes leurs ancêtres et dont la France serait coupable, qu’ils crachent à la figure de leurs enseignants, disent " ferme ta gueule " à un professeur quand il commence un cours sur les Hébreux ou attaquent des policiers à coup de barres de fer. Une époque viendra où des comptes seront demandés aux hommes et aux femmes politiques directement responsables de la situation actuelle, situation d’une gravité sans égale, unique à l’échelle des pays développés, et directement issue de l’idéologie libérale libertaire au pouvoir depuis quarante ans. Pour ladite idéologie, l’avenir est dans le communautarisme tandis que l’autorité serait par nature une forme d’oppression. Ce n’est pas seulement une conception politique, c’est une faute.

     

    http://www.causeur.fr/saint-denis-heurts-lycee-suger-violence-

  • Macron vend du vent, s’il était élu l’atterrissage serait dur, il ne pourrait pas gouverner !

    Intéressantes analyses dans cet article d’Atlantico qui présente l’interview de deux sondeurs ayant annoncé un duel Marine-Macron au second tour. Il a l’avantage de souligner l’impossibilité de gouverner de Macron avec son programme… Surligné en bleu clair.

    Par ailleurs nous sommes nombreux parmi les patriotes, du Sans-dent au politilogue, à parier sur une victoire de Marine à la Trump, au second tour, quoi qu’en disent les sondeurs.

    5 millions de Français qui s’abstiennent habituellement et qui se rendent aux urnes ? C’est possible, c’est probable, ça change tout !

    Voter Macron pour éviter le Pen ? Les clés pour vraiment comprendre le rapport de force

    A partir du sondage Ifop-Fiducial pour Paris Match sur les rapports de force électoraux à deux mois du second tour, voici les clés sociologiques, politiques, géographiques et idéologiques du possible affrontement Le Pen-Macron.

    Vincent Tournier est maître de conférence de science politique à l’Institut d’études politiques de Grenoble.

    Frédéric Dabi est directeur général adjoint de l’Ifop et directeur du pôle Opinion et Stratégies d’entrepris

    Atlantico : Vous avez publié récemment un sondage qui donnait Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour. Comment expliquer que ces deux candidats puissent à ce point dépasser ceux des partis traditionnels comme François Fillon et Benoît Hamon ?

    Frédéric Dabi : Tout d’abord, il faut bien voir qu’il y a des logiques de vote similaires entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si cette dernière profite d’un véritable désir d’alternative comparativement aux mandats de ces dernières décennies, c’est aussi le cas pour Emmanuel Macron qui prospère lui sur l’idée du ni-gauche ni-droite, du refus de la bipolarisation, et qui profite largement des difficultés des partis de gouvernements.

    Pour autant la sociologie entre ces deux électorats est effectivement extrêmement différente, tous commes les objectifs de ces différents électeurs. Pour résumer le vote en faveur de Macron est celui du « oui » alors que le vote pour Marine Le Pen est celui du « non ». Le vote en faveur du Front National est important chez les ouvriers alors que « En Marche ! » touche un peu tout le monde mais particulièrement les cadres.

    Au-delà de cet antagonisme, les deux candidats se battent pour conquérir la France du travail, celle qui prend le métro pour simplifier. C’est cet électorat qui avait permis à Nicolas Sarkozy de gagner en 2007, alors qu’il a plutôt rejoint le FN en 2012 et partiellement François Hollande. Et ni François Fillon ni Benoît Hamon ne performe au sein de ces catégories. Le premier est surtout présent chez les plus de 65 ans, alors que Benoit Hamon séduit les professions intellectuelles, et les populations urbaines. Aux élections locales d’ailleurs, la France du travail a largement voté pour le FN. C’est peut-être ce point qui sera important pour apprécier le résultat du second tour.

    D’ailleurs lorsque l’on voit la progression de Marine Le pen dans les différentes régions de France, il est très intéressant de voir à quel point elle progresse dans des régions qui lui étaient jusque là interdite, comme en Bretagne (+12%) ou en Normandie (+11%).

    depuis plus de 50 ans, les seconds tours opposent la droite avec la gauche, illustrant bien le clivage qui domine le pays sous la Ve République. En quoi un second tour qui opposerait Emmanuel Macron à Marine Le Pen serait une situation inédite et signifierait une véritable rupture idéologique pour la France ? Qu’est-ce que cela nous apprend sur les enjeux prioritaires aux yeux des Français ?

    Vincent Tournier :  Si l’hypothèse d’un second tour Macron/Le Pen vient à se concrétiser, ce qui est à ce jour hautement plausible, ce serait effectivement une grande première. Certes, il y a déjà eu des élections où le second tour n’a pas conduit à un affrontement classique entre la gauche et la droite : c’était le cas en 1969 avec Poher et Pompidou, et c’était bien sûr le cas en 2002 avec Chirac et Le Pen.

     

    Néanmoins, un second tour Macron/Le Pen serait totalement nouveau. Cela signifierait que, pour la première fois, aucune des deux principales forces politiques du pays n’a réussi à se qualifier, ce qui pourrait marquer le début d’une phase de profonde recomposition. Le revers pour le PS comme pour les Républicains serait d’autant plus terrible que tous les deux ont occupé le devant de la scène avec leurs primaires, dont les historiens diront peut-être qu’elles ont été la dernière tentative visant à sauver le navire.

    Ceci étant, l’éventualité d’un duel Macron/Le Pen n’est pas totalement surprenante. Cela fait maintenant plusieurs années que les spécialistes de l’opinion publique voient émerger un nouveau clivage qui vient bouleverser les clivages traditionnels. Ce clivage est étroitement lié à la mondialisation, laquelle suscite désormais des réactions très antagonistes entre les pro et les anti, entre les gagnants et les perdants. La ligne de fracture oppose les partisans d’une ligne libérale-cosmopolite aux partisans d’une logique régalienne-nationaliste ; c’est un clivage qui recoupe aussi une fracture élite/peuple. Or, Emmanuel Macron et Marine Le Pen incarnent parfaitement les deux pôles de ce clivage. Dans une chronique particulièrement pertinente sur RTL en janvier dernier (https://www.youtube.com/watch?v=B9HBCqRR0vw), Eric Zemmour avait bien résumé ce point en disant que ces deux personnalités représentent un « clivage presque chimiquement pur ». En tout cas, il ne s’agit pas d’un clivage superficiel ou accidentel. On a au contraire affaire à quelque chose de très profond, qui va perdurer bien au-delà de l’élection présidentielle.

    Pour l’heure, la recomposition des clivages est d’autant plus troublante que, d’une certaine façon, elle se traduit par une inversion des postures républicaines : en assumant explicitement une politique de discrimination positive et de pluralisme culturel, et même si son programme vient temporiser ces déclarations, Emmanuel Macron laisse à Marine Le Pen le monopole des grandes valeurs telles que l’égalité, l’intégration et la nation. Cela risque de poser des problèmes après l’élection car on voit mal comment un tel programme, qui sera donc approuvé dans les urnes au nom de la défense des valeurs républicaines supposées menacées par le FN, pourrait être mis en œuvre sans provoquer de vives réactions. Même les artistes risquent de se voir malmenés car, si Macron est cohérent avec ses déclarations, il devrait remettre en cause les politiques culturelles destinées à soutenir la création artistique nationale. C’est sans doute pour rassurer sur ce point que, dans son programme, il s’est empressé de préciser qu’il ne baisserait pas d’un euro le budget du ministère de la culture. Il s’est toutefois gardé de dire quelle politique culturelle il comptait mener. Il serait intéressant que les journalistes l’interrogent sur ce point.

    Dans le cas d’un tel second tour, comment pourrait se comporter l’électorat de droite ? Notamment concernant les électeurs de François Fillon ?

    Vincent Tournier :  En fait, il n’y a guère de suspense : une partie des électeurs de Fillon iront vers l’abstention ou le vote FN, mais dans leur grande majorité, ils se reporteront sur Emmanuel Macron. Premièrement, le vote FN reste entouré d’un interdit puissant, même pour les électeurs de droite, comme on a pu le vérifier en 2015 lors des élections départementales et régionales, ce qui a été rappelé Jérôme Jaffré dans une note récente (http://www.fondapol.org/etude/jerome-jaffre-le-front-national-face-a-lobstacle-du-second-tour/). Deuxièmement, toute la force tactique d’Emmanuel Macron a justement été de se rendre à la fois gaucho-compatible et droito-compatible. Il envoie en effet des messages aux deux électorats, si bien que son électorat potentiel se recrute autant à gauche qu’à droite. De plus, son programme social-libéral sur la fiscalité ou la dépense publique va séduire beaucoup plus facilement les électeurs de Fillon que le programme social-régulateur de Marine Le Pen.

     Dans cette étude de l’IFOP, Emmanuel Macron remporterait le second tour face à Marine le Pen à 61% contre 39%, notamment grâce à un report de voix très fort de la gauche. N’est-ce pas une erreur « d’additionner » les votes de cette manière ? Ne faudrait-il pas d’avantage se pencher sur les moteurs des votes (Sociologiques, politiques, et idéologiques) ?

    Vincent Tournier : Pour gagner une élection, il faut forcément agréger différents groupes sociaux, différents intérêts qui ne sont pas toujours compatibles. C’est tout particulièrement vrai en France où le scrutin à deux tours incite les candidats à valoriser leurs particularités au premier tour, tout en les obligeant à anticiper une dynamique de rassemblement pour le second tour.

    Aujourd’hui, le problème concerne plutôt l’asymétrie dans cette capacité de rassemblement ou d’agrégation. Il est clair que Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne partent pas à égalité. La première va faire le plein de ses voix au premier tour ; elle fera certainement un très bon score, disons entre 25 et 30%, notamment parce qu’elle séduit dans les milieux populaires. Elle peut envisager d’accroître sensiblement son score entre le premier et le second tour, ce qui fait une grosse différence par rapport à son père, lequel était resté scotché à 20%, mais elle ne pourra pas guère aller très loin. Emmanuel Macron va se trouver dans la situation inverse : comme il se situe au centre de gravité du pôle social-libéral, il va lui être assez facile d’élargir son assise. C’est ce que montre déjà la diversité des ralliements qu’il reçoit, depuis l’ancien maire communiste Patrick Braouzec jusqu’au libéral Alain Madelin, en passant par François Bayrou ou Daniel Cohn-Bendit.

    De plus, Emmanuel Macron va disposer de solides relais dans les élites économiques et culturelles puisque, à la différence de Marine Le Pen, il fait de bons scores chez les cadres. Donc, pour lui, les vraies difficultés vont plutôt se poser après l’élection. Car une chose est de construire une majorité hétéroclite en faisant plaisir aux uns et aux autres, autre chose est de gouverner. Il y a aura forcément des choix à faire, ce qui va provoquer des déceptions. Ces déceptions seront d’autant plus vives que sa base électorale du premier tour risque quand même être relativement étroite, à moins qu’un engouement se produise dans les dernières semaines. De plus, on est dans un contexte assez particulier, avec des défis considérables qui sont posés sans que ceux-ci ne soient réellement discutés durant la campagne : la laïcité, la crise migratoire, le fondamentalisme religieux, l’avenir de l’Europe, les disparités territoriales, etc. Même le terrorisme est totalement absent des débats, comme si celui-ci avait été exorcisé ou refoulé. C’est peut-être ce qui fait la force d’Emmanuel Macron : au fond, en proposant un programme attrape-tout, il donne le sentiment de créer un consensus qui permet d’échapper au tragique de notre temps. Finalement, il vend une sorte de rêve auquel beaucoup ont envie de croire, faute de mieux.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/voter-macron-pour-eviter-pen-cles-pour-vraiment-comprendre-rapport-force-frederic-dabi-vincent-tournier-2985715.html/page/0/2

     

    Macron:……. celui qui sème le vent, récolte la tempête.

     

  • Macron le corrompu favorise les labos Servier, responsables des 2100 décès dus au Mediator

    Servier et Mediator ?

    Un énorme scandale que nous avions présenté et expliqué l’année dernière. A lire ou relire attentivement pour comprendre pourquoi et comment l’industrie pharmaceutique est trop souvent mue par l’argent et non par l’intérêt des patients. Avec l’abominable soutien des politiques.

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/11/01/mediator-laboratoire-condamne-les-ministres-vont-ils-sen-tirer-sans-etre-mis-en-cause/

    Malgré le scandale du Mediator, Servier a toujours pignon sur rue, vend à prix d’or des médicaments qui, pour certains sont d’une efficacité douteuse mais qui lui rapportent gros. Si gros que Servier peut se permettre de payer 80000 euros de frais de déplacement et de restauration à Jean-Jacques Mourad, cardiologue, pour les 60 conférences qu’il a faites entre 2013 et 2016… Je n’ose imaginer ce que le laboratoire a payé pour les dites conférences…

    Or, il se trouve que Jean-Jacques Mourad avait intégré l’équipe Macron.

    Or, il se trouve que Macron avait annoncé l’augmentation de remboursement pour un certain nombre de médicaments contre la pression artérielle, spécialité du laboratoire Servier…

    Or, il se trouve, cerise sur le gâteau, que Jean-Jacques Mourad est le frère de Bernard Mourad, le plus proche conseiller-collaborateur de Macron…

    Ça fait beaucoup, comme confllits d’intérêts. Ça commence à se voir… Alors Jean-Jacques Mourad a démissionné officiellement de l’équipe Macron il y a deux jours. Ce qui n’empêchera pas la collusion d’intérêts de continuer, n’en doutons pas…

    Il est évident que Macron connaît/connaissait parfaitement les liens entre Mourad et Servier. Si L’association Formindep, qui milite pour une information médicale indépendante, n’avait pas donné l’alerte il y a quelques jours, il est évident que les deux Mourad continueraient tranquillement leur travail de lobbying pour Servier auprès de Macron.

    A ce stade, il ne s’agit plus de conflit d’intérêt, mais de corruption. Et le corrompu c’est Macron. Mais au vu des casseroles qui s’accumulent sur le quidam, malgré le religieux silence de la presse de propagande, on s’en doutait…

    Imaginez ce type à la tête de l’Etat…

    De combien de campagnes de vaccination inutiles et nuisibles ne serait-il pas responsable pour assurer des revenus confortables à ses amis ?

    En complément, ce petit rappel :

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/02/23/ces-produits-chimiques-vaccins-et-medicaments-qui-nous-tuent/

  • Message transféré --------

    Sujet :     TR: A gauche les emplois fictifs ils ne connaissent pas

    *Il y en a eu.......des poursuites judiciaires !!!!!!!!*

    *Les Pilleurs d'Etat crient ' haro sur le baudet ! '*

    *Salaires fictifs, détournements de fonds, abus de biens sociaux, escroqueries, captations d'héritages, faux et usages de faux... tout est bon pour les socialistes qui, pour cacher leurs malversations permanentes, hurlent avec toute la presse de gauche : " haro sur le baudet... Fillon " !*

    Une députée PS, Sylvie Andrieux (photo ci contre) condamnée à 4 ans de prison pour détournement de fonds publics et qui siège toujours à l'Assemblée avec son bracelet électronique'

    un élu ayant détourné 20 millions d'euros qui n'est condamné qu'à 20.000 euros d'amende avec sursis' des dizaines de parlementaires qui s'achètent un appartement avec l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), laquelle n'est ni déclarable ni justifiable'

    Après "/*Délits d'élus ' 400 politiques aux prises avec la justice*/" paru en 2014,*Philippe Pascot*a publié en mai un nouveau livre, "* Pilleurs d'Etat *", dans lequel il dénonce tout le système des abus et des privilèges inouïs dont bénéficie la " mafia " des politiques, que ces pratiques soient légales ou illégales'*Ancien adjoint au maire Manuel Valls à Evry*, ancien conseiller régional, il milite désormais pour la transparence de l'exercice de la vie politique.

    La liste de ces délits d'élus est impossible à établir de façon exhaustive.. Néanmoins il est plus qu'évident que dans le hit-parade se trouve une majorité de socialistes, à l'instar de MM. Michel Vauzelle et Michel Delabarre, nommés " préfets " (fictifs) par François Mitterrand pour encaisser la paye... et la retraite sur le dos des contribuables !

    *Emplois fictifs '.. pour des préfets fictifs !*

    Les emplois fictifs ne datent pas d'hier et certains, n'ont suscité aucun commentaire de la Presse servile ! A l'instar de ces " politiques " nommés préfets pour bénéficier d'avantages liés à la fonction' sans jamais en avoir exercé la moindre compétence.

    Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, alors âgé de 66 ans, et Michel Delebarre, alors âgé de 65 ans. Tous deux indiquent, sur le site informatique de l'Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n'ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second. Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ' C'est un joli cadeau' financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l'âge de 65 ans, tout comme l'avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd'hui une pension mensuelle de 4.000 ' brut, qui vient s'ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d'élus locaux : soit 15.124 ' brut (Michel Delebarre) et 9.760 ' brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6000 ' net. Et cela, en toute discrétion.

    Et ce n'est là qu'une infime partie des abus de la caste socialiste sur le dos des " finances publiques " et donc de tous les contribuables !

    *Rappelez vous....*

    *Jean-Christophe Mitterrand*, fils aîné de l'ancien président de la République, le surnommé " Monsieur Afrique " qui a été pendant plusieurs années salarié (fictif) d'une fondation suisse, financée par Elf : le CRES ou Centre de Recherches Entreprises et Sociétés... avec un salaire de 30.000 Francs/mois...

    En 1993 et 1994, Jean-Christophe Mitterrand a été mis en examen par la justice française dans le cadre de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola. Il était suspecté d'avoir mis ses relations politiques au service de Pierre Falcone pour vendre des armes russes au gouvernement angolais du président José Eduardo dos Santos. Il sera relaxé de cette accusation par la cour en octobre 2009.

    Le 22 décembre 2000, Jean-Christophe Mitterrand est écroué à la prison de la Santé par le juge Philippe Courroye pour complicité de trafic d'armes, trafic d'influence par une personne investie d'une mission de service public, recel d'abus de biens sociaux, recel d'abus de confiance et trafic d'influence aggravé. Il est suspecté d'avoir reçu illégalement d'importantes sommes d'argent pour faciliter la vente d'armes en 1993 et 1994 au gouvernement angolais. Il reconnaît avoir perçu une rémunération de 1,8 million de dollars (13 millions de francs) de la Brenco sur un compte en Suisse, mais nie toute participation à un trafic d'armes.

    Le 11 janvier 2001, Jean-Christophe Mitterrand est libéré contre le versement d'une petite caution de 770 000 euros (5 millions de francs), que sa mère Danielle Mitterrand s'est chargée de réunir " auprès de la famille et auprès d'amis " en qualifiant la somme de " rançon déshonorante ".

    La procédure ayant été annulée par manque de plainte du ministre de la Défense, seul habilité à saisir la justice, Jean-Christophe Mitterrand est remis en examen, pour complicité de trafic d'armes par les juges Philippe Courroye et Isabelle Prévost-Desprez.

    Le 17 octobre 2001, Jean-Christophe Mitterrand est de nouveau mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux par le juge Courroye. Il est accusé d'avoir bénéficié d'un virement de 300 000 dollars effectué par la Brenco, correspondant, selon son avocat, à des " prestations de conseil à M. Falcone ". La veille, il avait déposé une plainte pour faux en écriture publique contre le juge Courroye, concernant une ordonnance rédigée en juillet 2000 par le magistrat.

    En 2004, selon une expertise financière remise en mai au juge Philippe Courroye chargé de l'affaire, 2,2 millions d'euros (14,3 millions de francs) ont été virés par Pierre Falcone sur un compte suisse appartenant à Jean-Christophe Mitterrand qui en a retiré 1,7 million d'euros (11,5 millions de francs) en espèces pour les transférer sur celui de sa société de pêcherie d'Iwik Investissement en Mauritanie. Jean-Christophe Mitterrand a déclaré avoir été consultant auprès de Pierre Falcone, mais, concluent les auteurs du rapport, n'a pu expliquer la nature exacte des missions qui lui étaient confiées et qui pourraient justifier des rémunérations d'une telle importance.

    mais aussi et encore... depuis les années 80'

    *Monnate, Emmanuelli, Laignel, Pezet, Sanmarco... L'affaire Urba*

    19 avril 1989 : début de l'affaire. A Marseille, les policiers découvrent, au siège de la société Urba (dirigée par Gérard Monate, un ancien syndicaliste policier), des documents du directeur administratif établissant un financement occulte du Parti socialiste.

    1990 : une dalle de béton s'effondre sur un chantier de construction. Deux salariés de l'entreprise Heulin trouvent la mort.

    8 janvier 1991 : un juge d'instruction du Mans, Thierry Jean-Pierre, enquête sur l'accident. Il interroge un ancien responsable socialiste qui passe aux aveux : le système, qui a fonctionné de 1973 à 1990, reposait sur la facturation de prestations fictives à des clients qui bénéficiaient par ailleurs de contreparties sous forme de marchés communaux ou autres. L'argent était reversé au PS.

    Avril 1991 : le juge Jean-Pierre perquisitionne au siège parisien de la société Urba.

    Janvier 1992 : fait sans précédent : le nouveau juge d'instruction, Renaud Van Ruymbecke, perquisitionne le siège du PS.

    Septembre 1992 : président de l'Assemblée nationale, Henri Emmanuelli est inculpé de " recel et de complicité de trafic d'influence " à propos de fonds récoltés dans la Sarthe par la SAGES, filiale d'Urba. Une poursuite qui s'explique par les anciennes responsabilités de l'homme politique : à l'époque des faits, il était le trésorier du PS.

    Statuant sur le volet marseillais de l'affaire Urba, la chambre d'accusation de la cour d'appel de Lyon a ordonné vendredi le renvoi en correctionnelle d'Henri Emmanuelli et d'André Laignel, en qualité d'anciens trésoriers du Parti socialiste pour "complicité de trafic d'influence", parmi les 50 personnes prévenues dans ce dossier. Au total, 50 personnes se retrouveront devant le tribunal correctionnel: élus, responsables des bureaux d'études Urba, chefs d'entreprises. Au côté d'Henri Emmanuelli et André Laignel, parmi les prévenus les plus connus figurent Michel Pezet et Philippe Sanmarco, anciens députés socialistes des Bouches-du-Rhône, Gérard Monate, ex-PDG des bureaux d'études Urba et Joseph Delcroix connu pour ses cahiers, saisis par l'inspecteur Gaudino, décrivant tout le système. La chambre d'accusation a prononcé huit non-lieux au bénéfice de dirigeants de sociétés satellites d'Urba et de dirigeants de sociétés. Les chefs de prévention varient selon leurs fonctions: les quatre responsables d'Urba sont poursuivis pour trafic d'influence, les 10 élus pour complicité de trafic d'influence et les 36 chefs d'entreprises pour corruption active.  L'instruction concerne la période allant du 11 mars 1988 à avril 1989, date à laquelle l'inspecteur Antoine Gaudino a effectué la perquisition dévoilant l'affaire.

    A la suite de ses découvertes et après son éviction de la police, l'inspecteur Gaudino avait publié un livre sur ce dossier intitulé l'Enquête impossible.

    Le montant total des fausses factures transitant par les cabinets d'études Urba s'élève à 9,4 millions uniquement pour les marchés marseillais ! Condamné pour complicité dans l'affaire Urba, Emmanuelli a également été mis en examen en 1998 dans le cadre de l'affaire Destrade de financement illégal du Parti socialiste.

    A noter également qu'Henri Emmanuelli, comme Jack Lang et Maitre Lombard... furent inquiétés dans l'affaire de captation d'héritage de l'Héritière Suzanne de Canson en 1987. Une affaire sordide démélée par le juge toulonnais Jean-Pierre Bernard et qui, in fine, se traduisit par le dépouillement de la milliardaire décédée... au profit d'officines du Parti Socialiste !

    *Gérard Colé et les emplois fictifs d'Air France !*

    L´affaire des emplois fictifs d´Air France débusquée par un juge d´instruction de Nanterre, en juin 1995, au siège de la compagnie aérienne. Enquêtant sur les fiches de paye de Gérard Colé, ex-conseiller à l´Elysée payé par Air France par un salaire fictif (28.000 F par mois), le juge découvre une série d´autres cas identiques. Parmi eux, Michel Vauzelle (toujours lui), alors porte-parole du président de la République.

    Le magistrat, qui n´est saisi que du cas de*Gérard Colé*, communique les autres dossiers au parquet de Nanterre et suggère l´ouverture d´enquêtes distinctes.

    "/Premier enterrement/", constate Maître Baduel.

    > > > > En avril 1996, cet avocat pugnace décide d´alerter le parquet de Paris./" Un an plus tard, raconte-t-il, je recevais un avis de classement

    indiquant que le parquet saisissait la Cour des comptes. /

    /J´attends toujours "/, poursuit-il.

    Gérard Colé, ami de Jacques Séguéla et de Jacques Pilhan fut récompensé par Tonton qui le fit Président du Loto en 1989 et de la Française des Jeux !

    Il faudra attendre 1994 et 1995 pour qu'enfin la Justice s'intéresse à son cas.

    Il sera mis en examen pour abus de biens sociaux, ingérence, faux en écritures, et obstacle aux vérifications des commissaires aux comptes. Au cours d'une instruction pénale qui s'étalera sur 6 années les chefs d'inculpation s'effondreront les uns après les autres et Gérard Colé ne sera condamné qu'en 2001 à une amende ridicule .

    *En 2011 : le sénateur Pastor et ses fausses factures*

    Le sénateur Jean-Marc Pastor (PS) est accusé de " notes de frais frauduleuses et fausses factures " le 27 juin 2011 après avoir transmis à la trésorerie du Sénat deux factures de restaurant émises dans le Tarn, son département, pour un montant total de 2492 '. Médiapart révèle l'histoire et Pastor pour éviter le clash, produit un faux communiqué de Gérard Larcher, alors Président du Sénat, avant de se rétracter et de rembourser l'intégralité des sommes extorquées.

    et puis, sans oublier ...

     

    *Pierre Mauroy*, Premier secrétaire du PS décédé le 7 juin 2013 (mais aussi Sénateur) fut condamné à 20 000 ' d'amende " avec sursis " pour abus de confiance et devra rembourser 19 654 ' à la suite d'une condamnation en 2011 pour " emplois fictifs ".

    *Jean-Paul Huchon*(PS), alors président de la Région Ile de France, a été condamné pour prise illégale d'intérêt sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008 et en 2011 par le Conseil d'Etat.

    *Harlem Désir*(n°2 du PS Député européen) condamné en 1998 à 18 mois de sursis et 30 000 F d'amende pour recel d'abus de confiance. De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un*_salaire fictif mensuel de 10 500 francs_*de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. L'actuel n° 2 du Parti socialiste occupait alors la présidence de SOS-Racisme

    *Bertrand Delanoë*, condamné en 2010 pour atteinte au droit du travail, a financé avec l'argent du contribuable une bonne trentaine de postes de permanents CGT, planqués dans une des mutuelles de la ville : la MCVPAP !

    *Jean-Christophe Cambadelis*, premier secrétaire du PS, a été condamné en 2006, alors qu'il était député PS de Paris, pour recel d'abus de confiance... à 6 mois de prison avec sursis et à 20 000 ' d'amende, dans*_l'affaire des emplois fictifs de la MNEF_*.

    Il avait été rémunéré par la mutuelle proche du PS entre 1991 et 1995, à hauteur de*620 500 francs*au titre d'une activité fictive de conseil.

    *Jérôme Cahuzac et ses comptes cachés*

    Le pompon en matière de fraude fiscale et de fuite de capitaux cachés... revient assurément à Jérôme Cahuzac,  ministre délégué chargé du Budget auprès du ministre de l'Économie et des Finances, au sein des gouvernements Ayrault, (du 16 mai 2012 au 19 mars 2013)...

    Malgré de nombreux dénis mensongers, il fut obligé de démissionner après les graves accusations de fraude fiscale qui pesaient sur lui. Face au scandale... Il fut ensuite exclu du PS et du renoncer à retrouver un mandat de député. Le 8 décembre 2016, il fut condamné à trois ans d'emprisonnement ferme et cinq ans d'inéligibilité pour " fraude fiscale " et " blanchiment de fraude fiscale " dans l'affaire de ses comptes cachés en Suisse et à Singapour.

    *Et la liste ne s'arrête pas là...*

     (voir sur Internet)

    *KUCHEIDA JEAN-PIERRE *(Député-maire PS) le soutien de Hollande, mis en examen dans UNE AFFAIRE DE CORRUPTION PEUT ÊTRE DE GRAND AMPLEUR AU SEIN DE LA FÉDÉRATION PS DU PAS DE CALAIS Condamné le 21 mai 2013 à 30 000 ' d'amende dans une affaire d'ABUS DE BIENS SOCIAUX. Nouvelle mise en examen EN JANVIER 2014 pour corruption et recel d'abus de biens sociaux.

    *NAVARRO ROBERT*(Cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et ABUS DE CONFIANCE EN 2012, pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 ' ...Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l'été 2011.

    *DOUCET PHILIPPE *député PS du Val d'Oise et ancien maire d'Argenteuil (3e ville d'Ile-de-France), qui a ruiné la ville en un mandat et qui fait l'objet d'une enquête du Parquet national financier pour FAVORITISME, TRAFIC D'INFLUENCE ET DÉTOURNEMENT DE FONDS PUBLICS

    *DESTRADE JEAN-PIERRE*(Conseiller Général PS) Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10.000 euros d'amende dans une affaire d'ESCROQUERIE ET TRAFIC D'INFLUENCE, une peine couverte par sa détention provisoire

    *TEULADE RENÉ*sénateur-maire PS d'Argentat (Corrèze), avait été condamné en juin 2011 à 18 mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris. En octobre 2012, Hollande lui avait rendu hommage lors du Congrès de la Mutualité Française :"Je salue les présidents qui ont marqué l'histoire de votre organisation. René Teulade auquel je suis lié par une fidélité corrézienne (....)

    *ABDI MOHAMED*conseiller spécial de Fadela Amara, la secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville, a été condamné par la Cour de cassation à la mi-octobre à 18 mois de prison dont douze avec sursis pour escroquerie

    *ANDRIEUX SYLVIE*(Député PS) condamnée aujourd'hui à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100.000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité. complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics.

    *ANNETTE GILBERT*(PS) Actuel Maire de Saint-Denis de la Réunion, ancien Député,condamné en 1996 à 200 000 francs d'amende, cinq ans de privation de ses droits civiques et trente mois de prison dont douze avec sursis pour CORRUPTION DANS DES PROCÉDURES DE MARCHÉS PUBLICS À LA VILLE DE SAINT-DENIS

    *BATHO DELPHINE*la nouvelle Ministre délégué à la Justice, refuse toujours de quitter, son logement du parc social de Paris alors qu'elle encaisse 22.650 euros par mois selon LE MONDE, et même après en avoir été "priée" par le Maire de Paris de dégager les lieux

    *BERNARDINI FRANÇOIS*(Maire PS) condamné en 2002 pour une ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux. à 18 mois de prison avec sursis, 400 000F d'amende et cinq ans d'inéligibilité.

    *CIOT JEAN-DAVID*le premier secrétaire fédéral et collaborateur de Guérini, mis en cause pour recel de détournement de fonds publics.

    *DALONGEVILLE GÉRARD*(Maire PS) condamné faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme

    etc, etc....

    *Il faudrait plusieurs tomes pour arriver au bout de cette longue liste de " Ripoux " socialistes, payés avec l'argent des contribuables !*

    *Et sans doute un seul tome pour traiter des " pilleurs de deniers publics " que sont Jack Lang et Laurent Fabius.*