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Savoir - Page 211

  • DANGER SUR NOTRE GASTRONOMIE: AUX ARMES CITOYENS!

    Les magouilles de Valls et des socialistes pour faire adopter de force le CETA

    http://ripostelaique.com/les-magouilles-de-valls-et-des-socialistes-pour-faire-adopter-de-force-le-ceta.html

    Des manifestations d’opposants au TAFTA (pour les Etats-Unis) et à son équivalent canadien, le CETA, ont eu lieu ce samedi dans toute la France, après le vote vendredi en Belgique de la proposition de "résolution européenne pour que la France s’oppose à toute application provisoire de l’Accord économique et commercial global avec le Canada".

    Les gouvernements flamand et bruxellois ont voté favorablement pour la mainmise de la grande finance mondialiste tandis que les Wallons s’y sont opposés, ce qui aura pour conséquence de bloquer le processus, l’unanimité des pays membres de l’UE étant nécessaire. La justification du refus des courageux Wallons est imparable: " pourquoi des années de discussion dans le secret si le contenu est bon pour les PME, les agriculteurs, les services publics? Si c’était le cas, les discussions se feraient dans la transparence ". On ne saurait mieux dire.

    Une pétition circule depuis quelques mois contre ces deux traités jumeaux, afin de dénoncer leur visée prédatrice, avec entre autres " l’instauration de droits exceptionnels au bénéfice des entreprises étrangères, ou encore l’intrusion des lobbies industriels dans la préparation des lois (qui) menacent la capacité des pouvoirs publics à décider de politiques au service de l’intérêt général ".

    Le secrétaire d’Etat au commerce français, Matthias Fekl, avait présenté le CETA comme un "anti Tafta". Or, dans les faits, les multinationales américaines de ce dernier possèdent nombre de filiales au Canada géniteur de ce TAFTA bis. Les EU sont donc certains de remporter la mise dans les deux cas.

    Ah, le beau tour de passe-passe que voilà!

    Ces multinationales aux visées hégémoniques, dont le but est d’écraser les peuples européens en faisant de juteux bénéfices sur leur dos par l’instauration de tribunaux arbitraux privés supérieurs aux droits des Etats, auraient donc toute latitude pour attaquer les réglementations nationales de chaque pays membre dès lors qu’elles les estimeraient défavorables à leurs petites affaires. Les plumés, comptez-vous!

    Désireux de défendre plutôt les lobbies américains que le peuple français, Manuel Valls s’est envolé cette semaine pour Ottawa afin d’assurer l’islamophile Justin Trudeau de son soutien et de sa volonté de tenter de convaincre les instances wallonnes de revenir sur leur veto d’ici le vote du 27 octobre lors du sommet Canada-UE à Bruxelles. On jugera de l’hypocrisie, de l’absence totale de respect des règles démocratiques de Valls qui se permet de faire de l’ingérence dans les affaires belges, et de sa déloyauté envers le peuple français dont il est censé défendre les intérêts.

    A l’en croire, le TAFTA c’était mal, mais son pendant canadien ce serait vachement cool et bénéfique.

    En France, c’est le 5 octobre que la proposition contestant la mise en œuvre provisoire du traité réclamée par Matthias Fekl a été examinée puis passée au vote par 18 membres seulement sur 48 décisionnaires du sort de 500 millions d’Européens, ceux favorables à cette application provisoire estimant qu’on pouvait faire confiance au Parlement Européen.

    Sur les réseaux sociaux circule une vidéo faite par la perspicace comédienne Nicole Ferroni qui, avec humour, soulève un lièvre montrant le caractère pas très catholique du vote de la commission.

     

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    Déjà, à la seule lecture du compte-rendu, on ne peut que constater l’absence de précision quant au résultat du vote qui n’aura duré que quelques secondes. Heureusement, la vidéo est accessible pour le découvrir.

    La proposition de résolution a été rejetée par 12 voix contre (donc 12 voix favorables à l’application du CETA avant son vote définitif), 4 pour, et 2 abstentions, les autres membres n’ayant pas souhaité y prendre part.

    On peut, durant les débats, entendre M. Gilles Savary se plaindre de la "régression populiste". Manifestement favorable aux Américains, celui-ci considère le Brexit comme un mouvement "d’humeur" dangereux pour l’UE. On appréciera.

    Mais là où la chose devient très intéressante, c’est que pour s’assurer du rejet de cette résolution, toujours très démocratiquement, le groupe socialiste a opéré un changement d’électeurs le matin même! Pas bête.

    En effet, celui-ci a fait démissionner 5 députés PS pour les remplacer par 5 autres, lesquels ont aussitôt démissionné à leur tour dans la même journée pour rendre leur place aux premiers.

     

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    La pratique est légale mais, dans un tel contexte, plutôt discutable.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    Sur le site Bilaterals on peut apprendre que l’assistant de l’une des démissionnaires a justifié que " c’était une façon d’assurer la majorité nécessaire au rejet de la résolution, conforme à la position du groupe PS ".

    Mieux encore, parmi ces propulsés d’un jour, l’un des signataires d’un courrier, signé par 77 des 288 députés socialistes, dans lequel était demandé à François Hollande de s’opposer à cette application provisoire, a soudainement fait volte-face en votant contre!

    Enfin, cerise sur le gâteau, parmi les 12 députés ayant voté contre, se trouvait Régine Povéda, laquelle n’est autre que la suppléante à l’Assemblée Nationale de… Matthias Fekl, le promoteur de l’application du CETA!

    Comme quoi, la démocratie en république bananière française, c’est quand même drôlement bien foutu, dites donc.

    Caroline Alamachère

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4277083_57f5117f37091.commission-des-affaires-europeennes–opposition-a-toute-application-provisoire-de-l-accord-economiq-5-octobre-2016

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/europe/c-rendus/c0308.asp

    http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/rapport_ics_-_systeme_juridictionnel_des_investissements_ceta.pdf

    http://www.bilaterals.org/?demissionner-pour-mieux-voter-l&lang=en

    https://www.nosdeputes.fr/regine-poveda

    actualité, politique, société, santé

  • Gros menteur!!!! bon à enfermer....

    Les 10 (plus ou moins) gros mensonges de Hollande

    Lors de son interview jeudi à l'hebdomadaire de gauche, le président a présenté un bilan économique et social des quatre premières années du quinquennat gonflé à l'hélium, multipliant les inexactitudes, les erreurs, les omissions et les contre-vérités. Démonstration.

    On n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit l'adage. François Hollande ne le sait que trop. C'est pourquoi il a décidé de faire lui-même le bilan économique et social des quatre premières années de son quinquennat, lors du long entretien qu'il a accordé cette semaine à L'Obs et intitulé "Je suis prêt". Dans les premières pages, le chef de l'État revient sur tout un tas de sujet (retraite, santé, déficit, chômage...). Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que plus c'est gros plus ça passe. Le président de la République déroule un argumentaire -des éléments de langage, comme on dit- bourré d'approximations, d'inexactitudes, d'omissions et même de contre-vérités, pour ne pas dire mensonges pour mieux enjoliver son bilan. Et ce, sans être contredit. La preuve par 10 exclamations présidentielles, sur les premières pages de l'interview.

     

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    1- "La sécurité sociale est à l'équilibre" (page 35)

    Ici, François Hollande reprend le discours ambiant depuis 15 jours selon lequel, dixit Marisol Touraine, sa ministre des Affaires sociales depuis le début du quinquennat, "la gauche a sauvé la Sécu" après avoir fait disparaître, au prix "de réformes de structure, parfois difficiles", les déficits abyssaux hérités par la droite. La réalité est un peu plus complexe. Les malades le savent d'ailleurs bien: être en rémission ne veut pas pour autant dire que l'on est guéri. Si l'on ne peut contester le redressement des comptes sociaux (le gouvernement vend à l'opinion un déficit du régime général de 400 millions en 2017), il est en revanche plus hasardeux de considérer que tous les problèmes sont réglés. D'abord, le rétablissement des comptes a été rendu possible au prix d'un certain nombre d'artifices comptables. Ainsi, comme le dénonce la Cour des comptes, 700 millions d'euros de rentrée exceptionnelle de CSG ont été enregistrés à tort en 2016 dans les recettes de l'Assurance maladie. Pis, le déficit de la branche retraite a été siphonné pour alimenter celui du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) -qui finance le minimum vieillesse ou les cotisations retraite des chômeurs- dont le trou dépasse, bon an mal an, les 4 milliards d'euros. Quant aux dépenses de santé, le comité d'alerte chargé d'informer le gouvernement en cas de risque de dérapage vient de tirer la sonnette d'alarme.

    2- "Le déficit public sera inférieur à 3% de la production nationale" (page 35)

    Là encore, le chef de l'État confond désir (la prévision du gouvernement pour 2017) et réalité (ce que sera le déficit en exécution). Car tout le monde, à commencer par le Haut conseil aux finances publiques (HCFP), l'organisme indépendant chargé d'examiner la véracité des prévisions gouvernementales et présidé par Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, juge bidonné l'objectif affiché par l'exécutif dans le budget 2017. Un déficit inférieur à 3%? "Improbable" et "incertain", juge ainsi le HCFP. L'hypothèse de 1,5% de croissance arrêtée? "Un peu élevée au regard des informations connues à ce jour", ajoute-t-il. La prévision de 1,6 milliard d'économies dans l'assurance-chômage? "Irréaliste", tranche-t-il, n'osant pas aller jusqu'à qualifier le PLF2017 d'insincère, qualificatif que seul le conseil constitutionnel peut utiliser.

    3- "500.000 personnes qui avaient cotisé plus de 42 années sont parties à la retraite dès 60 ans et non à 62 ans" (page 36)

     C'est probablement l'un des plus gros bobards du président, qui mélange tout et fait preuve de beaucoup d'approximations. Tout d'abord, le chiffre de 500.000 ne correspond pas au nombre de bénéficiaires de l'élargissement en 2012 de la mesure des carrières longues -qui permet à des salariés ayant commencé à cotiser jeune (avant 18 ans) et disposant de tous leurs trimestres sans avoir l'âge légal de partir en retraite- de cesser leur activité. Le nombre de personnes en cessation précoce d'activité est en réalité de 260.000 en 2016, avec un pic prévu à 300.000 l'année prochaine. Non, le chiffre de 500.000 mis en avant par le chef de l'État correspond au nombre de salariés qui ont bénéficié en 2015 des premiers "points pénibilité" après l'entrée en application des quatre premiers critères d'exposition à un risque. Ensuite, il ne faut pas (encore) cotiser 42 années de cotisation pour pouvoir partir en retraite. Pour l'heure, le compteur est bloqué à 41,5 années jusqu'en 2020 et ce n'est qu'ensuite, depuis de la réforme Touraine de 2014, que la durée de cotisations nécessaire pour prétendre à une retraite à taux plein augmentera, pour atteindre 43,5 années en 2035. Enfin, l'âge légal de départ à la retraite n'est pas (encore) de 62 ans. Le relèvement de deux ans, voté en 2010, aura été progressif et on arrivera aux 62 ans en 2017.

    4- "La pénibilité est désormais intégrée dans le calcul des pensions" (page 36)

    Faux. La prise en compte de la pénibilité, votée lors de la loi Touraine de 2014, n'a aucun impact sur le montant des pensions de retraite. Les 10 critères d'exposition au risque (les 4 premiers sont entrés en vigueur le 1er janvier 2015 et les six autres le 1er juillet 2016) permettent aux salariés de cumuler les points qui ouvriront droit, à terme, à des formations -les 20 premiers points sont forcément utilisables en formation-, à des aménagements de temps de travail (temps partiels) en fin de carrière, voire à des départs anticipés. Mais nullement à une hausse de la pension. Et si intégration il y a, elle serait plutôt à la baisse car les bénéficiaires pourraient supporter une décote sur leur niveau de pension pour départ précoce.

    5- "La couverture complémentaire santé est étendue à tous les Français" (page 36)

    Là encore, le président prend ses désirs pour des réalités. La complémentaire santé a été généralisée cette année en entreprise, les employeurs devant obligatoirement proposer une couverture en interne. Mais les salariés sont encore libres de la refuser, surtout s'ils en possèdent déjà une , à titre personnel, plus avantageuse. Elle ne le sera pas non plus pour les retraités l'année prochaine, ces derniers bénéficieront de la possibilité de souscrire à des contrats seniors homologués par l'État à des tarifs préférentiels mais avec une couverture minimaliste.

    6- "Le tiers payant est mis en place" (page 36)

    C'est vrai, mais seulement à ce stade pour les femmes enceintes et les malades en ALD (affection longue durée). La généralisation du tiers payant chez les médecins, qui était l'un des points majeurs de la loi Touraine en 2015, a été de surcroît partiellement retoquée par le conseil constitutionnel pour la partie complémentaire, mais pas pour la part assurance maladie. Autant dire que la généralisation, vendue comme une grande avancée sociale du quinquennat, sera loin d'être une réalité pour tous les Français à la fin du quinquennat.

    7 - "Une politique de gauche, c'est d'avoir créé le compte personnel d'activité qui s'inscrit dans la formation tout au long de la vie" (page 36)

    Effectivement, le gouvernement a créé dans la loi Rebsamen de 2015 le compte personnel d'activité (CPA) qui doit, comme le dit le gouvernement, "préfigurer la protection sociale de demain, permettre à chacun de construire son parcours professionnel ainsi que la création d'un droit universel à la formation". Mais pour l'heure, c'est une coquille vide qui regroupe seulement quelques droits à la formation et d'engagement citoyen. Et donc très loin du "progrès social considérable" dont parle le gouvernement à tout bout de champ, même si le décret définissant les modalités d'utilisation du compte personnel de formation (CPF) pour les salariés non diplômés et les créateurs d'entreprises, lorsque le CPF sera intégré au CPA au 1er janvier 2017, a été publié ce vendredi au Journal Officiel.

    8 - "J'ai obtenu parallèlement que nous puissions repousser l'objectif de 3% de déficit à 2017 au lieu de 2013" (page 36)

    Là, le président est très précis dans la chronologie. Il justifie son reniement à renégocier le traité budgétaire en juin 2012 juste après son élection par l'ajout d'un volet croissance et investissement de 100 milliards d'euros au niveau européen et par le report concomitant de l'objectif sous la barre des 3% de déficit pour 2017. C'est inexact. François Hollande a obtenu au cours du quinquennat deux reports successifs de deux ans: le premier en 2013 pour 2015, et le second en 2015 pour 2017. Et ce, en promettant contre l'évidence jusqu'au dernier moment que son engagement européen serait tenu.

     

     

    9 - "La conclusion est qu'il fallait absolument alléger de 20 à 30 milliards d'euros les charges des entreprises" (page 38)

    Dans cette partie consacrée à la politique de compétitivité du gouvernement, lancée à partir de 2012 avec la mise en œuvre du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi) puis prolongée en 2014 par le pacte de responsabilité, François Hollande fait un trop rapide raccourci. Il assimile en effet le CICE à une baisse de charges alors que c'est un crédit d'impôt sur les sociétés. Si l'objectif est le même (baisser le coût du travail), le véhicule utilisé n'est pas neutre et a un impact différencié sur le budget de l'État. Une baisse de cotisation -on peut au passage noter que le président emprunte les mots de la droite: il parle de charges et non de cotisations, ce qui ne va pas manquer de faire hurler les syndicats et la gauche passéiste- en année n a des répercussions en année n, l'État étant obligé de compenser les baisses de recettes de cotisations à la Sécu. Alors qu'un crédit d'impôt s'impute en année n+1 dans les recettes de l'État. Et c'est d'ailleurs pour cette seule raison que le choix de passer par un crédit d'impôt a été arrêté en 2012. Pour que le coût (porté à 24 milliards en 2017) ne pèse pas sur les comptes en 2013, année où la France devait repasser sous la barre des 3% de déficit...

    10 - "Il avait annoncé en pleine campagne une hausse de 1,6 point de la TVA sans la mettre en œuvre" (page 38)

    Là encore, le président joue avec les faits lorsqu'il évoque la TVA sociale mise en œuvre à la fin du quinquennat précédent par Nicolas Sarkozy. S'il est vrai que cette thématique est arrivée tard et en pleine campagne électorale -elle avait été écartée en 2007 après que Jean-Louis Borloo avait vendu la mèche un peu trop tôt pendant la campagne des Législatives, provoquant la défaite d'une 50aine de candidats de droite-, elle a été votée par le Parlement au printemps 2012 pour une application à l'automne de la même année, soit après l'élection présidentielle. Et si la TVA n'a effectivement pas été mise en œuvre, c'est parce que François Hollande a défait ce que la majorité précédente avait décidé. Et ce, pour augmenter lui-même la TVA de 7 milliards au 1er janvier 2014, pour financer une partie du CICE...

     

  • Nous ne sommes pas là pour faire aimer la France aux élèves, disent des prof d'histoire!!!!

    ... il a des tas de coups de pied  au cul qui se perdent!...

    Le 4 novembre prochain est prévu à Trappes une conférence sur l’Histoire de France donnée par l’acteur Lorànt Deutsch pour les élèves de 4ème de trois collèges. Mais certains professeurs d’histoire-géographie refusent de s’y rendre.

    C’est un refus purement politique. Deux professeurs d’histoire-géographie au collège Gustave Courbet de Trappes (Yvelines) se rebellent contre la venue de Lorànt Deutsch que l’établissement impose à ses élèves de 4ème. Selon eux l’Education nationale n’a pas à faire venir l’acteur et écrivain français.

    Ils ont écrit une tribune sur leur site respirant avant tout l’engagement politique, leur texte finissant par un lien de l’interview qu’a accordé Lorànt Deutsch à Valeurs Actuelles la semaine dernière. “Au début on nous a présenté ça comme un spectacle pour éveiller le goût de l'histoire auprès des élèves. Nous avons dit que nous n'étions pas intéressés“. Déjà, ça commence bien. Quel temps perdu en effet d’éveiller le goût de l’histoire auprès des élèves!

    “Lorànt Deutsch a sûrement beaucoup de talent en tant que comédien mais ce n'est pas à l'Education nationale de le faire venir. Il y a deux missions différentes: la mission de l'Education nationale et celle de vulgarisation de Lorànt Deutsch. J'ai lu des interviews de Lorànt Deutsch dans lesquelles il dit des choses qui m'ont toujours parues assez approximatives, je n'ai rien contre son personnage. Le problème, c'est pourquoi le fait-on venir à Trappes? Pourquoi lui et pas un autre historien? Il est assez marqué sur le fait qu'il faille aimer la France à travers ses grands personnages, ses rois… Nous, c'est aux antipodes de ce que l'on fait avec les élèves. Nous ne sommes pas là pour glorifier les rois ou pour faire aimer la France à nos élèves. NDLR: bande de comiques! Lorànt Deutsch défend la politique qu'il veut à travers l'Histoire mais ce n'est pas à nous d'être mélangés à ça“.

    Le professeur continue plus loin le délire: “On nous a aussi dit que c'est très important pour l'intégration républicaine de nos élèves. On n'est plus seulement dans le fait de faire aimer l'Histoire. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une problématique d'intégration républicaine. Nous n'avons pas besoin de Lorànt Deutsch: nos élèves sont français, ils sont intégrés et ils sont chez eux ici. (…) Ils vont dans les banlieues populaires, avec des enfants d'origine immigrée, comme par hasard on leur envoie des dits-historiens un peu marqués“.

    Sur Valeurs Actuelles

     

  • Avoir très très peur pour l'avenir de l'homme...

    Cerveau humain, intelligence artificielle et robotique

    Pourquoi les cerveaux humains détiennent la clé d'une intelligence artificielle plus élevée.

    Comprendre l'"évolution interne" permanente du cerveau (et nous aider ainsi à nous adapter et à apprendre des compétences complexes comme la maîtrise du langage) pourrait un jour mener à des robots plus intelligents.

     Pourquoi les êtres humains sont-ils capables d'apprendre des langues complexes si jeunes? Et pourquoi la solution à un "problème faisant appel à la perspicacité" (comme le fait de connecter neuf points sur une grille rectangulaire avec quatre lignes droites contiguës sans relever le crayon) traverse-t-elle soudainement votre esprit à votre réveil le lendemain?

    INSIGHT, un projet révolutionnaire financé par l'UE mené par un des pionniers de la biologie évolutionnaire théorique, est parvenu à mieux comprendre comment nous résolvons exactement les problèmes, en examinant la façon dont les idées dans nos cerveaux pourraient évoluer au cours de nos vies. Les résultats pourraient avoir des implications au niveau de la programmation d'un système robotique de résolution des problèmes qui pense par lui-même et enrichir nos connaissances sur le mode de développement du langage humain.

    "La résolution illimitée de problèmes par l'homme et l'apprentissage sans limite sont de loin supérieurs aux résultats obtenus actuellement avec les machines", explique le professeur Eörs Szathmáry, directeur du Parmenides Centre for the Conceptual Foundations of Science à la fondation Parmenides de Munich, en Allemagne et professeur de biologie à l'université Eötvös à Budapest, en Hongrie. "Ces robots manquent notamment d'algorithmes adéquats permettant de résoudre des problèmes faisant appel à la perspicacité dans divers contextes, ce qui est au cœur de la compréhension humaine."

    Par perspicacité nous entendons la capacité par laquelle nous, humains, pouvons créer de nouvelles représentations plus utiles d'un problème, afin d'autoriser des solutions autres que celles apportées par la "force brute",et guider des actions futures. Cela nous permet de traiter de façon très créative des problèmes sortant de l'ordinaire, chose que l'intelligence artificielle a du mal à faire.

    Par exemple, pendant plusieurs années l'expérience et le jeu nous apprennent à marcher, parler et socialiser, alors que le développement d'idées complexes, qui élargissent les connaissances comme la théorie d'Einstein sur la relativité, peut prendre une décennie, voire plus. Souvent une solution inattendue ("eureka") peut surgir sans avertissement préalable, suggérant que le traitement inconscient joue un rôle crucial dans la perspicacité.

    L'évolution de la pensée

    "Les similarités profondes entre la pensée et l'évolution nous conduisent à supposer que des adaptations cognitives (accomplies par la sélection naturelle 'neuronale') ont lieu en temps réel dans les réseaux neuronaux du cerveau humain au cours de la vie", explique Szathmáry. "Nous appelons ce processus la neurodynamique darwinienne“.

    Le projet INSIGHT a fourni des preuves visant à soutenir cette théorie en utilisant des simulations informatiques, des robots, des examens de cultures cellulaires et des expériences de psychologie humaine et de neuro-imagerie. Par exemple, des neurones murins ont été stimulés pour apprendre les modèles temporels d'activité, qui ont été enregistrés et ensuite reproduits sur un réseau naïf pour voir si les informations apprises pourraient être copiées. Les robots ont été nourris d'algorithmes de sélection naturelle conçus pour créer une exploration autonome créative illimitée, et ont été testés pour voir s'ils pouvaient, en effet, créer leur propre objectif.

    "Contrairement à la sélection artificielle, qui dit 'voilà ta fonction, 'c'est à partir de là que tu dois évoluer', nous avons trouvé qu'un robot pouvait développer son propre jeu", explique Szathmáry“. À terme, ces robots pourraient générer leurs propres valeurs et désirs, et en un sens, avoir leur raisonnement propre."Afin de tester cette hypothèse, le projet a mis au point une nouvelle boîte à outils robotique évolutionnaire, appelée Robogen, qui permet à quiconque possédant un ordinateur de créer des corps et cerveaux de robots dans des simulations fondées sur la physique, d'imprimer en 3D des parties évoluées du corps, d'assembler le robot entier et d'observer son comportement dans le monde réel. Le projet a également fait des progrès en cartographiant la façon dont la dynamique darwinienne du cerveau est importante pour le traitement du langage.

    Les implications de ces recherches sont importantes. Une tournure intéressante pourrait être que les processus évolutionnaires qui ont lieu au niveau cérébral pourraient être encore plus puissants qu'à l'état sauvage, étant donné qu'ils sont modifiés et guidés par l'apprentissage. Alors qu'une grande partie de ces hypothèses reste spéculative (et qu'une amélioration des modèles est requise), le projet INSIGHT a commencé à donner corps à une théorie qui pourrait un jour conduire à des machines capables d'apprendre par elles-mêmes, à une traduction plus intelligente du langage et révolutionner l'enseignement et la résolution de problèmes.

     

  • Toi, clique de la gauchiasse pourrie et obscène, occupe-toi des Français de France et cesse de nous accuser de fascisme!!!

    Toi, clique de la gauchiasse pourrie et obscène, occupe-toi des Français de France et cesse de nous accuser de fascisme!!!

    Trouville (14): ils vivent dans un camion avec leurs enfants

    Emmanuelle Guilet, Jérôme Poirier et leurs enfants vivent depuis deux ans entre chambres d’hôtel, camping et… leur camionnette, faute de pouvoir trouver un logement stable. La galère pourrait prendre fin, mardi.

    Lui enchaîne les missions d’intérim. Elle multiplie les CDD. Les enfants, Steven, 8 ans, et Mylina, 4 ans, vont à l’école comme tous les enfants de leur âge. À une différence près, leur maison est un camion, garé le long de la Touques. "Ça fait deux ans qu’on est à la rue", racontent Emmanuelle Guilet et Jérôme Poirier.

    La galère, elle commence en mai 2014. Le couple habite alors un logement " insalubre " et "dangereux" à Honfleur. "Pour protester, j’avais décidé de ne plus payer la totalité du loyer, rapporte Jérôme Poirier. Ça a été une erreur“. "On a reçu un coup de téléphone nous disant qu’on avait quinze jours pour partir", poursuit sa compagne.

    Direction Trouville. Mais avec l’équivalent d’un salaire et deux enfants, pas simple de trouver un logement dans le parc privé. "Quand on demande un studio, on nous répond que c’est trop petit pour une famille. Quand on visite un appartement plus grand, on nous dit qu’on n’a pas de CDI, pas de garant. "Difficile également d’accéder à un logement social. "Leurs ressources sont trop faibles pour qu’ils accèdent à un logement HLM", explique Christian Cardon, maire de Trouville.

     (…) Ouest France

     

  • Ho, Marie si tu savais.....

    104 églises profanées en 4 mois: et nos gouvernants parlent d’islamophobie?

    Le sitelagauchematuer.fr a relevé que, du 1erjanvier au 15 février, 45 églises ont été visitées par des infidèles indélicats. Une par jour. Cela va du tabernacle vandalisé à l’église incendiée, en passant par des tags démoniaques défigurant chœur et autel. Le site propose " un panorama de cette christianophobie ordinaire ".

    Mais il y a pire statistique encore. Sur un autre site spécialisé dans l’observation des actes de christianophobie, dirigé par Daniel Hamiche (www.christianophobie.fr), sont répertoriés l’ensemble des actes commis contre des églises, des lieux de culte, de dévotion, des écoles et des sites Internet chrétiens en France. La synthèse mensuelle de ces actes est tout simplement ahurissante ! Et totalement ignorée du gouvernement et de ses complices les médias.

    Pendant les quatre premiers mois de l’année, ce sont 170 actes qui ont été relevés par cet observatoire, dont 104 concernent des églises ! Une interruption de messe aux cris de Allahu Akbar, le caillassage de l’église de Lacanau, une sacristie incendiée, des tags anarchistes sur une église de Tours. Car ces actes christianophobes ne sont pas toujours le fait des adorateurs d’Allah mais souvent, aussi, celui de jeunes satanistes ou de cette secte des antifas, les milices armées de notre Premier ministre, qu’il ne veut surtout pas dissoudre pour entretenir un certain désordre sur notre sol. Et c’est peut-être bien là son seul bilan positif. Alors islamistes radicaux, jeunes des cités désœuvrés, antifas: tous des déséquilibrés si l’on s’en réfère aux rapports de police ou aux juges façon Taubira. Mais le gouvernement – Manuel Valls en tête – comme les médias n’ont qu’un mot au bout de leur plume: islamophobie. La christianophobie, " connais pas ". À une exception près: au lendemain de la tentative de mitraillage d’une église à Villejuif, notre Premier ministre a clôturé le débat en nous invitant à aller tous à la messe… Comme si d’un coup d’un seul, son enfance lui revenait dans le fond de sa mémoire catholique.

    Mais sur cette succession de faits gravissimes contre les signes de la catholicité et qui ne semble pas s’arrêter, peu de déclarations, aucune émotion. Même le silence de M. Cazeneuve est intolérable, tant il est loquace dès qu’il s’agit d’une mosquée. 

Le récent exemple de deux poids deux mesures est éloquent sur la mentalité de nos juges politisés à outrance: deux jeunes gens de Mâcon ont pris 30 mois de prison dont six mois ferme pour avoir tenté d’incendier une mosquée, alors que cette même justice relâchait un "jeune" qui avait lardé de 16 coups de couteau une prostituée car sa religion, a-t-il déclaré lors de son arrestation le mois dernier, ne tolère pas la location du corps.

    Les églises de petites villes comme Le Teil en Ardèche, ou Orgelet dans le Jura, comme les abbatiales, telle celle de Saint-Pierre de Moissac, ou les calvaires et les cimetières ne sont pas épargnés par ces barbares qui défendent, les uns une laïcité outrancière, les autres certains versets d’un Coran peu tolérant.

 Une situation que les autorités laissent pourrir, sans doute au nom de la laïcité, devenue en Hollandie la religion officielle.



    https://ns2017.wordpress.com