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Science/Tech - Page 31

  • Des cartes 3D interactives pour guider les non-voyants

     

    L’entreprise nord-américaine Touch Graphics et l’université de Buffalo ont co-développé des cartes en relief qui réagissent au toucher pour délivrer des informations vocales. L’objectif est d’aider les personnes non voyantes à mieux se déplacer aux abords et à  

    Aux États-Unis, l’université de Buffalo associée à l’entreprise Touch Graphics a développé un concept de cartes en 3D interactives destinées à aider les personnes non voyantes. Recouverts d’une peinture conductrice et reliés à des capteurs, les éléments réagissent au toucher en fournissant des informations vocales. L’idée est notamment d’utiliser ce type de cartes pour guider les personnes dans des bâtiments publics.

     

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    © University at Buffalo IDeA Center

    Aux États-Unis, l’université de Buffalo associée à l’entreprise Touch Graphics a développé un concept de cartes en 3D interactives destinées à aider les personnes non voyantes. Recouverts d’une peinture conductrice et reliés à des capteurs, les éléments réagissent au toucher en fournissant des informations vocales. L’idée est notamment d’utiliser ce type de cartes pour guider les personnes dans des bâtiments publics.

     

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     © University at Buffalo

    IDeA Centere, GPS avec guidage vocal a beaucoup contribué à améliorer l’autonomie des personnes non voyantes en les aidant à se déplacer avec plus de facilité. Le problème est qu’il ne fonctionne pas à l’intérieur des bâtiments et il faut alors s’en remettre à une assistance humaine ou à une signalétique en braille qui n’est pas toujours assez détaillée. 

    C’est en partant de ce constat qu’une équipe nord-américaine réunissant la société Touch Graphics et le Center for Inclusive Design and Environmental Access (IDeA) de l’université de Buffalo a conçu des cartes en 3D palpables. Elles mettent en scène un espace dont tous les éléments produisent une information sous forme vocale dès qu’on les touche. Les bâtiments, les pièces, les couloirs, allées, routes et autres arrêts de bus sont fabriqués avec une imprimante 3D ou par usinage CNC et recouverts d’une peinture conductrice. Chaque pièce est reliée à des capteurs placés dans le piédestal du pupitre. Ils sont eux-mêmes connectés à un ordinateur qui gère les interactions sonores. Lorsqu’une personne touche un des objets avec ses mains ou du bout des doigts, le système énonce ce qu’il représente et décrit éventuellement l’activité qui s’y trouve, puis l’itinéraire à suivre pour s’y rendre.

    Les cartes en 3D palpables ont été testées sur plusieurs sites, dont un campus nord-américain qui a été reproduit à partir de données Google Maps et fabriqué avec une imprimante 3D. © University at Buffalo IDeA Center

    Les cartes en 3D palpables ont été testées sur plusieurs sites, dont un campus nord-américain qui a été reproduit à partir de données Google Maps et fabriqué avec une imprimante 3D.

     

     

     © University at Buffalo IDeA Center

    Améliorer la signalétique en vigueur

    Les capteurs fonctionnent avec une technologie brevetée pour évaluer l’intensité de la pression. Cela permet aux concepteurs de régler le seuil de déclenchement de manière uniforme et de s’assurer que le système conviendra à la force et à la dextérité de tous les utilisateurs.

    "Il s’agit de donner à cette population (les personnes non voyantes, ndlr), un moyen de comprendre leur environnement ", explique Heamchand Subryan, qui dirige ce projet pour l’IDeA Center. " Nous leur fournissons un niveau d’information qui leur permet de naviguer facilement dans un environnement, sans aide, ce qui leur procure un sentiment d’indépendance". Ce type d’installation va plus loin que la législation actuelle qui n’impose qu’un minimum de signalétique adaptée aux non-voyants à l’intérieur et aux abords des bâtiments. L’idée est qu’à terme, ce type d’outil puisse devenir la norme pour les bâtiments publics (écoles, universités, musées, bibliothèques, centres commerciaux…).

     

  • Internet par la prise électrique? c'est fait.

    Oledcomm:

    Cette jeune start-up fondée par deux chercheurs mise sur la technologie Li-Fi, qui se sert d'ampoules LED pour transmettre des données. Un marché porteur et prometteur.

    En un an à peine, Cédric Mayer et Stuat Totsu ont troqué leur costume d'universitaire pour celui d'entrepreneur. " Après sept années de recherche à l'Université de Versailles-Saint Quentin, nous avons décidé de nous lancer et de fonder, le 24 février 2012, Oledcomm", raconte Cédric Mayer, qui s'amuse de se souvenir avec précision de la date exacte de la naissance de ce "bébé". Après quelques mois en détachement leur permettant de mener ces deux carrières de front, ils ont fait le choix de se consacrer pleinement à leur start-up et à son développement.  Universitaires, entrepreneurs et bientôt patrons d'usine: le parcours de Cédric Mayer et Stuat Totsu est aussi rapide que leur technologie.

    Oledcomm pousse vite. "Le premier déclencheur fut la signature d'un partenariat avec la SNCF, commente Cédric Mayer. Puis nous avons été repérés par France Télévisions qui a utilisé notre solution sur son stand lors de l'édition 2012 du salon LeWeb, nous avons ensuite été sollicités par des dizaines de grands comptes."

    Cette solution pleine d'avenir baptisée Li-Fi repose sur la lumière. Son principe: utiliser la lumière - les ampoules LED en l'occurrence - comme un vecteur de transmission de données. Grâce à cette technologie, la jeune entreprise a mis au point un système de géolocalisation très précis. 

    "Notre système d'éclairage intelligent peut se transformer en réseau communiquant, poursuit Cédric Mayer. Chaque éclairage envoie un tag, une sorte de QR code pour simplifier, tag qui sera ensuite repéré et interprété par un téléphone ou une tablette. Cela nous permet d'obtenir une cartographie précise de l'endroit équipé et de transmettre des informations entre ces points connectés." 

    Le processus ressemble à du morse à très haute fréquence: l'ampoule s'allume puis s'éteint plusieurs millions de fois par seconde. Ces signaux sont ensuite transformés en données par un capteur Li-Fi. 

    Cette géolocalisation dans les bâtiments (gares, magasins, musées, entrepôts...) permet de multiples usages. "On peut imaginer que dans quelques temps les magasins enverront aux clients des réductions ou des promotions sur leur smartphone", explique Cédric Mayer, convaincu que le marketing géolocalisé représente une mine d'or. 

    Cette solution a permis à Oledcomm de gagner de l'argent - en à peine un an, la start-up affiche plus de 500 000 euros de chiffre d'affaires. Mais l'équipe de onze personnes, appelée à grossir très bientôt, travaille également à un projet à plus long terme : une connexion à Internet par la lumière. "Tous nos efforts de R&D sont concentrés autour de notre second projet, précise Cédric Mayer. Le développement du Li-Fi comme source d'accès à Internet."

    Si le Li-Fi n'arrivera sur le marché qu'en 2015 au minimum, il est actuellement en test avec deux entreprises. "Nous espérons commercialiser bientôt un kit d'éclairage intelligent permettant de se connecter, imagine le chercheur. Le Li-Fi ne remplacera jamais le Wi-Fi pour un accès permanent à Internet mais il peut compléter l'offre actuelle et est, avec 1 gigabit par seconde, beaucoup plus rapide."

    Pour accompagner son développement, Oledcomm va finaliser une levée de fonds dans les premiers mois de l'année 2014. De l'argent qui lui servira à recruter et à construire une usine pour maîtriser l'ensemble du processus industriel.

  • Technologie : en 2030, la pensée hybride ?

    En 2030, notre cerveau aura-t-il accès aux données numériques du réseau global et produira-t-il une pensée hybride ?

    Ray Kurzweil, Directeur de l’ingénierie de Google, fondateur de l’Université de la Singularité et théoricien de la pensée Singulariste Transhumaniste prévoit l’avènement de la pensée hybride qui sera, selon lui, « opérationnelle » en 2030. Le concept de pensée hybride s’appuie sur une connexion électro-bio-chimique entre le néocortex humain et le Cloud du futur (un futur très proche puisqu’il sera là dans 15 ans…) Une solution buvable contenant des nanobots permettra d’établir une connexion « wifi » entre notre néocortex et une interface globale stockée dans le cloud, compatible avec le format des neuro-informations. Une fois cette connexion réalisée, notre cerveau aura accès aux données numériques du réseau global et produira une pensée hybride. La base de connaissance sera alors composite car elle associera des informations produites naturellement dans le cerveau humain et des données artificielles neuroformatées issues du Cloud. Cette connexion neuro-cloud annoncée par Ray Kurzweil pour 2030 s’inscrit pleinement dans le mouvement de convergence (fusion) NBIC et nous laisse imaginer la nature du programme de recherche actuel de Google et de ses filiales spécialisées en nano et neurotechnologies.Un programme de recherche de quinze ans, c’est très court ! Si Kurzweil s’aventure sur de telles prévisions, c’est certainement que les premiers résultats ont été concluants et que le cahier des charges peut être respecté.

    Projetons-nous maintenant dans 16 ans. Nous sommes le 08 novembre 2030. Le responsable R&D de Google (pas forcément Ray Kurzweil d’ailleurs…) vient d’annoncer officiellement au monde entier que le protocole de connexion « neuro-cloud » est désormais opérationnel et que sa mise en production et sa commercialisation débuteront en fin d’année, à l’issue des derniers tests de sécurité. Au-delà de l’impact de la performance technologique et des perspectives vertigineuses qu’elle véhicule, au-delà de la transgression éthique, il faut logiquement penser « sécurité ».

    Une connexion neuro-cloud effective ouvrirait immédiatement la voie au neuro-hacking avec des conséquences illimitées sur l’intégrité de l’individu et sur son libre-arbitre. La tentation d’un détournement de la technologie serait inévitable et mobiliserait l’ensemble de la communauté du hacking. Le protocole de connexion serait décliné dans de multiples versions adaptées aux activités humaines (médicales, d’enseignement, de finance-trading, politiques, militaires, etc…). Le terme actuel de big bang d’innovation disruptive s’appliquerait alors pleinement à la connexion neuro-cloud. Les effets collatéraux seraient multiples et pourraient engendrer des turbulences d’extrême intensité.

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    Si vous allez sur Dailymotion, vous verrez sur mon compte: Toulousejoyce

    des vues sur l'avenir et vous verrez que ceci sera effectivement une réalité dans la vie de nos descendants.

    http://dai.ly/x6pxnx

     

    Autres liens

    ◾http://www.arte.tv/guide/fr/046446-113/square

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=PVXQUItNEDQ

    ◾Marilyn Manson – Sweet Dreams

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=BHRyMcH6WMM

     

     

  • BRAVO!!! 3 fois bravo!

    Chaussures intelligentes pour personnes aveugles

    Un étudiant argentin veut révolutionner la vie des aveugles en remplaçant leur canne par des chaussures "intelligentes". Equipées de capteurs ultrasons, elles vibrent à l’approche d’obstacles. L’invention, baptisée "Duspavoni", a été présentée vendredi dernier à la Foire Nationale des Sciences, à Buenos Aires.

    Un étudiant argentin, dont une amie commençait à perdre la vue, a développé une technologie sans précédent: des chaussures pour aveugles. "Elle m’a dit que les jeunes aveugles n’aimaient pas la canne car ils se sentaient stigmatisés", raconte-t-il à EFE, principale agence de presse espagnole.

    Plus discrètes, les chaussures pour aveugle créent beaucoup moins de malaise que l’habituelle canne blanche. Tout réside dans leurs semelles: des capteurs ultrasons sont placés à l’intérieur, et détectent les objets, hommes ou animaux jusqu’à 64 centimètres d’éloignement. Dès que la personne qui les porte s’approche d’un obstacle, les chaussures se mettent à vibrer. "Si l’objet est devant, l’extrémité des chaussures vibre. Si c’est sur le côté, la semelle vibre, et si c’est derrière, les talons vibrent", explique Juan Manuel Bustamante. L’étudiant au collège de Rio Gallegos, en Argentine, a travaillé six mois sur le projet. Il espère "révolutionner la vie des malvoyants, partiellement ou totalement infirmes".

    Ces chaussures, baptisées "Duspavoni", sont équipées de batteries rechargeables, par un câble USB ou un chargeur de portable. Après cinq heures de charge, elles tiennent jusqu’à quatre jours. L’étudiant a présenté son projet vendredi dernier à l’occasion de la Foire Nationale des Sciences de Buenos Aires.

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  • Santé: La recherche avance!

     

    La dégénérescence des motoneurones est responsable de nombreuses pathologies dont certaines entrainent de lourds handicaps. À partir de cellules souches humaines, des scientifiques français ont réalisé une double prouesse : produire des neurones moteurs à la fois en quantité homogène et dans un délai raccourci de moitié. Un espoir de taille dans la lutte contre les maladies neurodégénératives.

    Une cellule dite pluripotente possède la capacité de se différencier en différentes familles cellulaires spécialisées. Cette propriété est particulièrement intéressante dans le cas d’une cellule souche humaine. Pluripotente, elle permet d’obtenir, après sélection, un type cellulaire bien précis (neurone mais aussi cellule de la peau, du foie, etc.) qui pourra être ensuite utilisé pour soigner un patient sans risque de rejet puisque d’origine humaine.

    Cependant les promesses et le potentiel de ces cellules destinées à soigner l’homme, en médecine régénératrice ou dans de nouvelles stratégies thérapeutiques, se heurtent à un écueil de taille : l’incapacité à les obtenir de manière efficace et ciblée. La raison ? Une mauvaise compréhension des mécanismes moléculaires contrôlant leur différenciation à partir de la cellule souche pluripotente.

    La bonne recette pour une production optimale de motoneurones

    Des chercheurs Inserm de l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (l-Stem), en collaboration avec le CNRS et l’Université Paris-Descartes, ont identifié certaines molécules-clés dans le contrôle du développement embryonnaire. Découverte qu’ils ont utilisée pour contrebalancer le processus long et peu efficace de différenciation ciblée.

    L’expérience a eu comme finalité d’obtenir à partir de cellules souches, des motoneurones. Ces neurones innervant les fibres musculaires, ils sont par conséquent essentiels à la motricité et leur perte est responsable de nombreuses maladies. L’approche des scientifiques a été couronnée de succès : " Aujourd’hui, nous obtenons des motoneurones en seulement 14 jours, quasiment deux fois plus vite qu’auparavant, et ceci avec une homogénéité rarement atteinte ", explique Cécile Martinat, chargée de recherche Inserm à l’I-Stem.

    Éviter que les neurones ne meurent

     " Nous sommes désormais capables de produire et donc d’étudier différentes populations de neurones touchées à des degrés divers dans les maladies provoquant la dégénérescence des neurones moteurs. Nous envisageons d’étudier pourquoi certains neurones sont touchés et pourquoi d’autres sont préservés ", ajoute Stéphane Nedelec, chercheur dans l’équipe de Cécile Martinat. Disposer de grandes quantités de neurones rapidement sera aussi utile pour tester de nombreuses molécules pharmacologiques en vue d’identifier celles capables d’éviter la mort des motoneurones.

    À moyen terme, une telle méthode devrait contribuer à traiter des maladies paralysantes telles que l’amyotrophie spinale infantile ou la sclérose latérale amyotrophique. O. Clot-Faybesse

  • Un drone pour lutter contre les frelons

     

    Comment détruire sans risque un nid de Frelon haut perché ? Une société vient d'inventer  un drone pour détruire les nids  sans risque. Nos caméras sont montées à trente mètres de hauteur pour assister à la destruction d'un nid.

    L'insecticide est pulvérisé en hauteur et sans risque.

    Efficace et sans risque. Ce drone anti-frelon peut monter à plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

     Télécommandé, il peut pulvériser l'insecticide à distance à l'aide d'une lance attachée au bout de l'appareil.  Il y a  de plus en plus  de  frelons asiatiques  en France et il faut savoir qu un nid, cette année,  va  donner  200 nids l'année prochaine. Cette espèce est particulièrement invasive car elle n'a pas de prédateurs connus en France. Dans les Alpes-Maritimes le frelon asiatique se reproduit depuis plusieurs années. 

    Aujourd'hui il est donc important de pouvoir tuer ces  frelons qui se nourrissent  essentiellement d'abeilles.