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Science/Tech - Page 32

  • Les 10 innovations technologiques révolutionnaires à venir

     

    La technologie avance à la vitesse de l'éclair et elle n'est pas prête de s'arrêter là. Voici une petite sélection des nouveautés technologiques qui sont en voie de révolutionner votre futur quotidien.

    Les Google Glasses

    Vous en avez forcément entendu parler, les lunettes de Google, futur technologique révolutionnaire, font la une des médias. Elles seront commercialisées d’ici 2014 pour une somme avoisinant les 1 500 dollars alors que des bars et des cinémas les ont déjà interdites dans leurs enceintes. Il est un fantasme technologique pour certains, outil ultime de violation de la vie privée pour d’autres, les Google Glasses ne sont pas encore commercialisées, qu’elles suscitent déjà un vif débat de société. Il s’agit de lunettes à réalité augmentée, commandées à la voix, avec un petit écran transparent situé au coin de l’œil droit, sur lequel défilent des informations plus ou moins indispensables en réponse à une demande de l’utilisateur, ou sans qu’il ait demandé quoi que ce soit.

    Golden-I, le casque futuriste

    Golden-I est un ordinateur portable un peu particulier. Il prend place dans un casque futuriste à porter sur la tête. Entièrement contrôlable par la voix et les gestes, il dispose d’une caméra de 14 mégapixels. Le dispositif semble plutôt ambitieux et serait particulièrement adapté pour les travaux de construction et les services d’urgence. Ce qui est certain, c’est que ce gadget plaira en particulier aux amateurs de James Bond.

    L’Oculus Rift, le casque de gamer

    Sous ce nom barbare se cache en réalité un système de réalité virtuelle permettant de s’immerger pleinement dans le monde 3D de jeux prévus à cet effet. Un dispositif à la frontière entre un casque et une paire de lunettes, qui permet de plonger le joueur dans l’immersion la plus totale. Une fois le casque enfilé, ce dernier englobera complètement le champ de vision du joueur, faisait du jeu, sa nouvelle réalité.

    MYO, la télécommande virtuelle

    Le brassard MYO est peut-être l’innovation technologique de l’année. En enfilant l’appareil, il détecte l’activité électrique des muscles des bras. Ce dernier reconnait alors les mouvements de la main et du bras, qui deviennent alors une télécommande virtuelle pouvant accomplir toutes sortes d’actions, comme lancer une vidéo, tourner la plage d’un ebook ou encore jouer à un jeu vidéo. Pas de limites quant aux possibilités de l’appareil, elles dépendent uniquement de l’imagination des développeurs. Le brassard devrait être disponible en fin d’année, au prix de 149$.

    Des écrans souples pour ordinateurs, smartphones et tablettes

    Il n’existe pour le moment qu’un prototype de smartphone flexible avec Windows OS de Samsung, ainsi qu’un concept d’iPhone 6 avec écran légèrement souple, mais aussi un ordinateur portable, Pandora, capable d’être transformé en écran de télévision ou en tablette tactile. Sa charnière flexible permet d’être mis dans différentes positions. L’écran souple est donc une nouvelle façon de concevoir la mobilité.

    3D Doodler, le stylo qui écrit en 3D

    Une invention peut être moins impressionnante pour les amateurs de technologie mais tout aussi audacieuse, le stylo 3D Doodler, permet de donner des formes et du volume à vos dessins, en dessinant en 3 dimensions à l’aide d’un fil de plastique fondu à séchage rapide. Le projet élaboré par Peter Dilworth et Max Bogue a déjà rassemblé plus de 1,7 millions de dollars sur la plateforme de crowdfunding kickstarter, explosant la barre des 30 000 dollars qu’ils demandaient. Prévu pour novembre 2013, ce stylo qui sera vendu pour la modique somme de 60$ en fin d’année, pourrait bien révolutionner le dessin.

    Des voitures sans chauffeur

    Non, nous ne sommes pas encore au stade des soucoupes volantes, mais au stade des voitures sans chauffeur. Sur l’autoroute, dans un embouteillage ou quand il n’y a pas trop de feux de circulation par exemple, il vous suffira d’enfoncer un bouton sur le volant pour que la voiture se mette à conduite toute seule. La voiture adapte automatiquement sa vitesse à celle qui la précède, et reste dans sa file en suivant le marquage au sol. Pendant ce temps, vous pourrez tranquillement lire vos mails ou passer un appel vidéo…

    Les montres intelligentes

    Après les smartphones, le prochain joujou technologique en vogue pourrait bien être la “smartwatch”, une montre qui permet d’avoir accès partout en toute discrétion aux messages et aux appels de son téléphone portable. En attendant l’éventuelle iWatch sur laquelle travaillerait le géant américain Apple, d’autres poids lourds comme Sony ou de petits acteurs comme Pebble et I’m Watch occupent le terrain. La cible va des utilisateurs qui ont du mal à décrocher de leur téléphone lorsqu’ils sont en réunion ou au cinéma, jusqu’aux sportifs qui souhaitent surveiller leur rythme cardiaque pendant l’effort. Elles fonctionnement comme un complément du smartphone, avec lequel elle communique via le Bluetooth. L’utilisateur peut ainsi, sans sortir son téléphone de la poche, répondre ou rejeter un appel, consulter ses mails ou voir ses notifications sur les réseaux sociaux.

    Les écouteurs…sans écouteurs

    Le nouveau casque de Panasonic permet d’écouter sa musique tout en restant attentif à son environnement extérieur. Le nouveau casque de Panasonic exploite la connectivité osseuse de la boîte crânienne. Les embouts sont placés directement sur les os de la tempe et les vibrations sont transmises vers le nerf auditif par les os.

    La télévision intelligente, qui vous regarde

    Cela peut sembler inquiétant pour ceux qui ont lu 1984 de George Orwell, mais selon les acteurs du secteur, c’est la nouvelle étape de l’évolution de la télévision : Des télévisions "intelligentes", connectées à internet, équipées de technologies qui "voient" le spectateur, avec l’objectif de proposer des programmes plus adaptés. Méfiance tout de même, nombreuses sont les personnes qui pensent que notre vie sera de plus en plus assaillie par les publicitaires, qui pourront mettre au point des annonces encore plus ciblées qu’aujourd’hui.

     

  • Les drones militaires à atterrissage vertical arrivent !

     

    La DARPA (Département de recherche de l'armée américaine) développe, en coopération avec Lockheed Martin, un drone de soutien polyvalent à décollage et atterrissage vertical.

    Le transport d'équipement vers les zones de combat reste un véritable défi sur le plan logistique. Il faut en effet 45 tonnes d'équipement par semaine en moyenne pour approvisionner les postes de combats avancés et cet acheminement de matériel peut être complexe dans un contexte de conflit. Le transport par hélicoptère ne peut satisfaire ces besoins logistiques car il n'y a pas assez d'appareils disponibles et compte tenu de leur coût d'exploitation, ces appareils sont réservés en priorité à l'évacuation des blessés.

    Le projet de la DARPA a été baptisé Ares (du nom du dieu grec de la guerre) et il repose sur l'utilisation de drones capables de décollage et d'atterrissage vertical. Ces appareils seront pilotés à distance depuis un téléphone ou une tablette. Ils utiliseront deux hélices capables de basculer sur elles-mêmes pour pouvoir décoller et atterrir sur une zone d'atterrissage d'une superficie deux fois moins importante que celle requise pour un hélicoptère de même taille.

    Grâce à sa souplesse et à sa polyvalence, ce type de drone pourra s'adapter à différents types de missions : transport d'équipement, évacuation de blessés, surveillance aérienne ou reconnaissance. Sa charge utile devrait être d'environ 1 350 kg, soit 40 % de son poids brut au décollage.

  • un robot déguisé en bébé manchot

    Pas facile d'étudier la faune sauvage lorsqu'on est un balourd bipède harnaché de tout un tas d'appareils de mesure. Fort heureusement, les scientifiques sont des gens à la fois astucieux et dévoués. Prêts notamment à se déguiser, eux ou leurs appareils, pour approcher leur objet d'étude.

    Wired relaie ainsi l'invention ingénieuse d'un Français, Yvon Le Maho, spécialiste des manchots qui vit entre Strasbourg, Brest et l'Antarctique, comme le résumait ce portrait de 1997 de Libération. Pour étudier une colonie de manchots royaux, lui et son équipe ont récemment utilisé un robot... déguisé en bébé manchot! Recouvert d'un douvet tout doux, l'engin a moins effrayé les oiseaux qu'un robot présenté tel quel, écrit Cnet, en fibre de verre. Et a même pu approcher une «crèche», comme l'appellent les chercheurs, de bébés manchots!

    Dans un article publié dans le magazine Nature, Yvon Le Maho et son équipe racontent cette expérience, ainsi que les différentes réactions des manchots face aux robots. Pour les mesurer, les scientifiques avaient au préalable placé sur 34 de ces oiseaux un moniteur cardiaque dont les robots pouvaient capter le signal à distance, via une antenne RFID.

    A noter tout de même: si le robot nu a davantage effrayé la colonie, il reste moins perturbant qu'un humain:

     

    «[...] Le rythme cardiaque des oiseaux a moins augmenté et est retourné à la normale plus rapidement que lorsque la même tâche avait été effectuée par un humain avec un lecteur manuel», résume Wired.

    La même expérience a été menée auprès d'élephants de mer, qui n'ont visiblement pas bronché à l'approche du robot, même non camouflé, alors même «qu'ils réagissent fortement quand les humains [les] approchent», expliquent les chercheurs, cités par Wired (voir vidéo 3 sur Nature).

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    Ce n'est évidemment pas la première fois qu'une équipe tente de faire oublier sa présence sur un terrain d'observation grâce à l'astuce du camouflage. Nous avons tous en tête ces extraordinaires clichés d'employés du China Research and Conservation Center for the Giant Panda, déguisés en panda dans le but «de réduire le stress de l'animal et l'attachement aux humains», à en croire Andrea Muller de Pandas International, un organisme américain qui soutien le Centre chinois, cité par National Geographic. Le dévouement de ces employés irait même jusqu'au fait de s'asperger d'urine et de caca de pandas, poursuit le site.

    Moins extrême, National Geographic évoque également ces scientifiques qui se sont recouverts d'une couverture blanche pour voir si la pelisse pâle de l'ours Kermode (une espèce rare) lui permettait de mieux pêcher (apparemment oui); de ces observateurs qui placent un gant ressemblant à une grue; de tous ces robots qui ont un jour imité un crocodile ou un rocher.

     

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    Celle-ci n'a rien à voir avec ci-dessus: elle traînait dans mon ordi

     

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  • La voiture volante est prête à décoller

     

    Un prototype avancé de voiture volante a été présenté mercredi à Vienne. L'AeroMobil 3.0 est destinée au grand public.

    Il s'agit du prototype de voiture volante le plus avancé du monde. Son nom: AeroMobil 3.0. Avec son cockpit de voiture de course et ses airs de libellule, le "Flying Roadster" peut rouler à 160 km/h et voler à 200 km/h.

    Ce véhicule a été présenté mercredi 29 octobre au Pioneers festival de Vienne. Selon le Guardian, cette voiture peut être garée dans n'importe quel parking et être approvisionnée dans une station essence classique.

    Moyen de transport régulier

    Doté d'ailes rétractables, l'engin a toutefois besoin d'une piste de 200 mètres de long pour décoller et de 50 mètres pour atterrir. "Même les voiture volantes peuvent être coincées dans les bouchons", rapporte le quotidien britannique.

    Stefan Klein, le designer en chef d'AeroMobil et Juraj Vaculik, le directeur de l'entreprise, sont convaincus qu'il ne s'agit pas seulement d'un gadget. Selon eux, il s'agit "d'une innovation qui pourrait changer le transport personnel à l'échelle mondiale".

    Pour ses concepteurs, cette voiture volante pourrait devenir un moyen de déplacement régulier pour les moyennes distances. Le "Flying Roadster" pourrait notamment être particulièrement utilisé dans les pays en voie de développement où les routes sont mauvaises.

    AeroMobile reste pour l'instant vague sur la commercialisation de sa voiture ailée. Les concepteurs ont encore des tests à effectuer avant d’offrir leur appareil au grand public.

     

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  • Crises cardiaques : le drone plus rapide que les secours!

     

    Mis au point par un étudiant dans une université des Pays-Bas, le "drone ambulance" permet d'apporter en un temps record un défibrillateur sur le lieu de l'incident.

    Le prototype d'un "drone ambulance" a été présenté à l'université de Delft aux Pays-Bas. Capable de se déplacer à 100 km heure et de porter une charge de 4 kilos, soit le poids d'un défibrillateur, il peut se rendre de manière indépendante en localisant un appel d'urgence.

    "Environ 800.000 personnes subissent un arrêt cardiaque chaque année dans l'Union européenne, et seulement 8% d'entre elles survivent", assure Alec Momont, l'étudiant belge ayant développé le système.

    Une minute pour 12 km 

    Ce fort taux de mortalité s'explique par les dix minutes que mettent les secours à se rendre sur les lieux de l'incident alors que la victime décède généralement au bout de 4 à 6 minutes, précise-t-il. Le drone ambulance pourrait mettre une minute à se déplacer dans un rayon de 12 kilomètres. Un micro et une caméra embarquée, permettraient de faire le lien avec uNe équipe médicale.

    Encore à l'état de prototype, le drone coûterait 15.000 euros pièce. Il a déjà séduit le service d'urgence néerlandais et la fondation néerlandaise pour le cœur.

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  • Bientôt des publicités 3D flottant dans l'air ?

    Des scientifiques japonais ont créé un système de projection en 3D qui flotte dans l’air. Le procédé est basé sur un laser qui chauffe localement les molécules d’air jusqu'à les rendre lumineuses en un point. À l’avenir, cette technologie pourrait servir à diffuser dans le ciel des messages publicitaires, de la signalétique urbaine ou des alertes en cas d’accident ou de catastrophe naturelle.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

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    Nombreux sont les films de science-fiction dépeignant des villes futuristes où les panneaux publicitaires et la signalétique urbaine sont remplacés par des images 3D flottant dans l’air. Si ce type d’affichage n’est pas encore une réalité, une technologie permet de l’envisager sérieusement. Il y a quelques jours, des scientifiques japonais ont fait une démonstration publique d’un système de projection d’images 3D qui flottent dans l’air. Le procédé, nommé Aerial 3D, repose sur un laser qui génère jusqu’à 1.000 impulsions par seconde. Focalisé par une lentille, il surchauffe les molécules d’oxygène et d’azote dans un volume très petit, jusqu’à transformer brièvement le gaz en un plasma lumineux, de couleur blanche, à mi-chemin entre une étincelle et une Led.

    Ces " pixels " lumineux sont contrôlés par ordinateur afin de dessiner une image en trois dimensions. Les images peuvent même être animées en synchronisant les tirs laser. Une vidéo de démonstration tournée par l’agence de presse Reuters permet de se faire une idée du résultat. Pour le moment, le système ne peut diffuser que cinq sortes d’images assez basiques telles que les contours d’une pomme, d’un papillon ou d’une forme humaine. " La caractéristique la plus importante de notre technologie est que nous pouvons concentrer la lumière sur un point et émettre de la lumière là où nous le voulons " explique Akira Asano, chercheur et directeur de l’entreprise Burton qui est à l’origine de cette innovation.

    Principe de fonctionnement du système d’affichage Aerial 3D. Des rayons laser pulsés à haute fréquence sont focalisés par une lentille sur un point où l’air, surchauffé, devient durant un court instant un plasma lumineux. Les tirs laser produisent successivement différents points qui dessinent une forme puis reviennent au premier, balayant le dessin à réaliser. Il est même possible d’animer ces images flottantes. © Burton

     

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    Des affichages flottants dès 2015 ?

    Burton travaille depuis plusieurs années déjà sur ce concept qui est lui-même une évolution de travaux menés en 2006 à l’université Keio et le National institute of advanced industrial science and technology. Un premier prototype avait été dévoilé en 2011, capable de fonctionner aussi bien dans l’air que dans l’eau (voir la vidéo YouTube publiée par DigInfoTV).

    Actuellement, la projection se fait à cinq mètres au-dessus de l’appareil, mais les concepteurs pensent pouvoir doubler cette distance. Plusieurs types d’applications sont envisagés, allant de l’affichage publicitaire en passant par la signalétique urbaine ou la diffusion d’informations. Ce dernier scénario pourrait être pertinent en cas de catastrophe naturelle, en permettant d’avertir la population avec des messages visuels en 3D dans le cas où les systèmes de communication seraient hors service. Burton dit vouloir entamer des discussions à partir de l’année prochaine avec des entreprises et des municipalités japonaises pour déployer les premières applications concrètes.