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Science/Tech - Page 33

  • Cyber-médecine : c’est pour demain !

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé.

    Par Jacques Henry.

    Puisqu’il faut des mois pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue, en France comme en Espagne et ailleurs, la parade a été trouvée… Plus besoin d’attendre un rendez-vous qui ne viendra pas, il suffit d’adapter à un iPhone un appareil qui peut faire le cliché d’un fond d’œil sans utiliser d’atropine et de l’envoyer par mail à son ophtalmologue qui répondra par mail, s’il a le temps naturellement, et pourra prescrire, également par mail, quelles dispositions à prendre… Aussi simple que cela. Ce produit commercialisé par la société Welch Allyn comprend également un logiciel d’analyse qui peut diagnostiquer une pathologie sérieuse en quelques secondes, que ce soit une rétinopathie ou par exemple une hypertension due à un diabète insoupçonné.

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    Il y a beaucoup à parier que dans peu de mois, on ira dans n’importe quelle pharmacie louer pour quelques euros l’accessoire en question et procéder soi-même à un examen rétinien en quelques secondes, comme on paie un euro pour prendre sa tension ou deux euros pour évaluer son indice pondéral corporel. Mais ce genre de service se trouvera dans quelques années dans n’importe quel supermarché parce que les pharmacies auront disparu…

     

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    Il s’agit du début de l’utilisation des smartphones dans le domaine de la santé et les applications sont multiples. Sous peu, on mettra dans la poche gauche de sa chemise une carte du même type qu’une carte de crédit, qui procédera à un électrocardiogramme détaillé envoyé par wi-fi à un smartphone, lequel analysera le résultat et donnera la marche à suivre : aller d’urgence consulter un cardiologue, préparer son testament ou rester calme et continuer à vivre normalement.

    Durant la décennie qui vient, notre corps sera connecté au même titre que notre maison, notre voiture et toutes sortes d’instruments domestiques et professionnels. Il suffira d’avaler une gélule spéciale (récupérable) qui traversera la totalité de notre tube digestif pour fournir en temps réel notre état de santé. Une puce insérée sous l’épiderme permettra de réaliser des analyses complexes d’une centaine de paramètres également en temps réel et n’importe quel smartphone déclenchera une alarme au cas où il y ait un problème grave. Comme notre génome complet sera disponible pour quelques centaines d’euros sur un site « cloud », une application disponible sur n’importe quel smartphone aura accès à cette donnée personnalisée et après une brève analyse, payante naturellement, le verdict sera lisible sur l’écran préconisant la marche à suivre indépendamment de n’importe quel diagnostic réalisé par un praticien.

    Ce sera la cyber-médecine pour le prix d’une simple communication téléphonique avec quelques extras s’il faut procéder à des analyses complexes. On peut imaginer que le même smartphone se connectera à une borne de distribution des médicaments requis pour soigner une pathologie particulière. Il n’y aura même plus besoin de pharmacien, devenu totalement obsolète en quelques années. Le ciblage du médicament le mieux adapté sera effectué en quelques secondes avec un smartphone en tenant compte de plusieurs centaines de paramètres ainsi que du statut génétique de l’utilisateur. En chirurgie, seules les interventions complexes seront encore réalisées manuellement car toutes les opérations bénignes seront largement robotisées, de l’ablation de l’appendice à la cataracte, d’une hystérectomie à la pose d’une prothèse de hanche.

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé et le devenir du corps médical pour qui il serait urgent d’envisager une adaptation à toutes les nouvelles technologies qui ne vont que se multiplier exponentiellement. La santé représente en effet un fardeau insoutenable pour la société et tous les moyens seront rapidement acceptés et mis en place afin d’en réduire le poids économique et financier et le smartphone en est un outil promis à un immense avenir. En conclusion, et pour ne citer qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, on peut imaginer un analyseur d’haleine permettant de situer instantanément les états de santé aux niveaux digestif, hépatique, buccal et dentaire… que de surprises en perspective ! Restez connecté.

    Billet de libre inspiration après connexion au site ci-après :

    http://www.welchallyn.com/en/microsites/iexaminer.html

    https://www.contrepoints.org/2014/10/24/185700-cyber-medecine-cest-pour-demain

     

  • ça commence aujourd'hui...

    Pologne : une transplantation de cellules lui rend l'usage de ses jambes

    Darek est le premier patient, paralysé du bas du corps après une agression au couteau il y a quatre ans, à recouvrer l'usage de ses jambes grâce à la transplantation de cellules nerveuses.

    Un homme paralysé jusqu'à la taille après une agression au couteau a pu recouvrer l'usage de ses jambes après une transplantation de cellules nerveuses de ses cavités nasales vers sa colonne vertébrale. D'après la revue scientifique Cell Transplantion, Darek Fidyka, un Bulgare, est la première personne au monde à se remettre d'une déchirure totale des nerfs de la colonne vertébrale grâce à une opération menée par des médecins polonais, présentée comme la première du genre.

    Le patient peut désormais marcher avec un déambulateur, faire du sport, il est capable de bouger les hanches et même de conduire une voiture, quatre ans après son agression. "Quand ça commence à revenir, vous vous sentez revivre, comme si c'était une nouvelle naissance. C'est une sensation incroyable, difficile à décrire", a-t-il raconté dans l'émission Panorama de la BBC qui a eu un accès exclusif au patient et aux médecins.

     "Vous marquez l'Histoire. Pour moi, c'est encore plus impressionnant que les premiers pas de l'homme sur la Lune", s'est réjoui le professeur Geoffrey Raisman, de l'Institut de neurologie de l'University College de Londres (UCL).

    L'opération a été menée par une équipe de médecins polonais dirigée par le Dr Pawel Tabakow, de l'université de Wroclaw. Les chirurgiens ont utilisé des cellules nerveuses du nez du patient, des cellules olfactives engainantes, sur lesquelles les tissus sectionnés ont pu se développer. Cette technique, découverte par l'UCL, avait donné des résultats probants en laboratoire mais n'avait encore jamais été expérimentée avec succès chez l'homme.

     "Nous pensons que cette procédure est une découverte capitale qui, si elle est développée, apportera un changement historique pour personnes souffrant de blessures de la colonne vertébrale, poursuit le Dr Geoffrey Raisman. L'opération fournit un pont qui permet aux fibres nerveuses sectionnées de grandir au-dessus du vide".

     

  • Danger dans le futur...

    USA : la machine à 1200 dollars qui permet de faire des armes à la maison

    Le dernier projet de Cody Wilson est de construire une arme véritable à l’aide d’une fraiseuse branchée sur son ordinateur.

    Par Andy Greenberg.

    En 2013, en présentant le premier pistolet entièrement imprimé en 3D, Cody Wilson a prouvé que de nos jours, n’importe qui peut fabriquer une arme fonctionnelle et létale dans son garage en quelques clics. Maintenant, il s’est lancé sérieusement dans la fabrication d’armes " artisanales ". Et cette fois, le résultat n’est pas en plastique.

    Le dernier projet libertarien de Cody Wilson est une fraiseuse, qu’il a surnommée le Ghost Gunner et qui est connectée à son PC. Comme toute fraiseuse contrôlée par ordinateur, cette boîte noire d’une trentaine de centimètres de côté utilise un foret monté sur une tête qui se déplace dans les trois dimensions, modelant des formes à partir de blocs de polymères, de bois ou d’aluminium. Mais cette fraiseuse-ci, vendue 1200 dollars (environ 950€) par l’entreprise de Wilson, Defense Distributed, a pour but de créer un objet en particulier : la platine d’un AR-15.

    Ce simple petit morceau de métal est devenu l’épicentre du contrôle des armes à feu. La platine est la partie de l’arme qui relie les différents éléments qui la composent, ce qui en fait l’élément le plus réglementé de l’ensemble. Si vous produisez votre propre platine chez vous, cependant, vous pouvez commander sans problème les autres composantes sur Internet, créant ainsi une arme semi-automatique sans numéro de série, sans contrôles d’identité, sans période d’attente, en bref, sans législation à respecter. Certains partisans du contrôle des armes à feu l’appellent une " arme fantôme " (Ghost Gun). Il est tout à fait illégal de vendre cet élément intraçable ; par contre, rien ne vous interdit de le fabriquer vous-même.

    L’exploitation des failles dans la réglementation des platines d’armes à feu est loin d’être une idée nouvelle ; certains armuriers amateurs fabriquent les leurs depuis des années. Mais Wilson, qui signe avec le Ghost Gunner une énième provocation envers les lois fédérales, est déterminé à simplifier et à démocratiser le processus. " Cela a toujours été réservé aux armuriers, pas aux utilisateurs lambda. C’est là que le numérique et la tendance à fabriquer les choses par soi-même prend toute son importance. Nous avons développé un outil très bon marché, qui rend l’armurerie traditionnelle accessible à tous. N’importe qui peut la pratiquer à la maison. "

    La volonté de Wilson de donner à chacun la possibilité de fabriquer une arme intraçable fait partie d’une mission anarchiste de grande envergure : montrer comment la technologie peut rendre la notion même de gouvernement obsolète. Wilson a passé les deux dernières années à développer des armes à feu qui peuvent être imprimées aussi facilement que de l’encre sur une feuille, déjouant toute tentative de contrôle des armes à feu. " C’est une façon de marquer les esprits des étatistes, une façon d’humilier le pouvoir qui veut vous humilier ", explique-t-il.

    Les créations controversées de Defense Distributed incluent des chargeurs en plastique et des platines d’AR-15 imprimables en 3D, ainsi qu’un pistolet entièrement imprimable qu’il a appelé le Liberator. Mais Wilson affirme que sa transition de l’impression 3D à la fraiseuse contrôlée par ordinateur, qui forge le métal, participe à la démocratisation des armes létales. " L’impression 3D [d'armes à feu] en plastique, c’était juste un aperçu du futur. Aujourd’hui, on peut utiliser ces machines pour créer une arme qui respecte les standards de qualité auxquels on s’est habitué. Le standard de la communauté des possesseurs d’armes, c’est le métal. "

    Le processus de fabrication de cette platine en métal est plus simple, physiquement et légalement, qu’on pourrait le croire. Utiliser le Ghost Gunner pour tailler une platine à partir d’un bloc d’aluminium serait une entreprise longue et complexe, mais la communauté des porteurs d’armes échange des " platines 80% ", c’est-à-dire des pièces de métal en forme de platines qui se vendent pour à peine 80 dollars et sont taillées à environ 80%. Il leur faut seulement quelques cavités supplémentaires pour être finalisées. Le bureau de régulation de l’alcool, du tabac et des armes à feu a déterminé que cette limite de 80% d’avancement de la production était le maximum légal pour qu’un élément ne soit pas considéré comme fonctionnel, et ne nécessite donc pas un traçage via un numéro de série gouvernemental. Les 20% restants, c’est-à-dire la finition des platines, ont jusqu’à maintenant été effectués en utilisant des fraiseuses qui coûtent des dizaines de milliers de dollars.

    Cependant, les fraiseuses assistées par ordinateur sont en pleine transition : de la fabrication industrielle, elles s’adaptent à une utilisation personnelle et accessible. Le Shapeoko ou le Nomad, par exemple, coûtent quelques milliers, voire même quelques centaines d’euros seulement. Le Ghost Gunner a été bâti à partir de micro-contrôleurs Arduino à 20 dollars, une tête sur mesure et un foret en acier. La machine de Defense Distributed ne peut pas modeler des pièces aussi grandes que celles de ses concurrents, mais sa petite taille la rend plus solide et précise, lui permettant de façonner une platine complète à partir d’un bloc taillé à 80% en une heure environ. Wilson dit que cette tâche serait impossible avec des fraiseuses bas de gamme pour amateurs, mais qu’elle ne requiert pourtant pas non plus un matériel à plusieurs milliers de dollars. " Nous rendons la fabrication infiniment plus facile ", dit-il.

    Ambitions subversives mises à part, Wilson ne cache pas le fait que le Ghost Gunner est un projet à but lucratif. Contrairement aux projets d’impression 3D passés de Defense Distributed, cette fraiseuse permet à l’entreprise de Wilson de financer ses activités annexes. Il souhaitait proposer des pré-commandes de la machine via une campagne Indiegogo ou Kickstarter, mais ces sites interdisent la vente d’armes ou d’outils pour les fabriquer.

    Depuis le lancement de Defense Distributed, en 2012, Wilson a prouvé son talent pour jeter de l’huile technologique sur le feu politique, des armes imprimables en 3D sans le moindre contrôle à un logiciel de blanchissement d’argent grâce aux Bitcoins. Sa dernière innovation promet d’être tout aussi controversée : il lancera le Ghost Gunner juste après un débat en Californie touchant à un projet de loi interdisant la fabrication de toutes les armes sans numéro de série. Cette loi, appelée le " Ghost Gun Ban " et proposée par le sénateur Kevin de Leόn plus tôt dans l’année, a pour objectif de criminaliser à la fois l’impression 3D et la finition de platines à 80% sans un numéro de série déterminé par le gouvernement, et ce dans l’État entier. La loi a été approuvée par le Sénat et l’Assemblée de l’État, mais soumise à un veto en janvier par le gouverneur Jerry Brown, qui a affirmé qu’il " ne [voyait] pas en quoi l’ajout d’un numéro de série à une arme à feu artisanale [améliorerait] la sécurité publique ".

    Ce veto représente encore une déception pour les partisans de la prohibition comme le sénateur De Leon, qui ont déjà averti des dangers des platines faites maison. " Les nouvelles technologies qui permettent à n’importe qui de fabriquer une arme posent cette question : ces armes sont-elles faites par des individus dangereux [par exemple...] des criminels et des personnes mentalement instables ? ", a demandé De Leon lors d’une conférence de presse en janvier. " La menace est réelle. Nous commençons à observer une industrie émergente et un marché des armes fantômes [...] personne ne sait qu’elles existent, jusqu’à ce qu’un crime soit commis avec. "

    Il s’avère que la police pense qu’un AR-15 construit de cette façon a été utilisé par John Zawahri, 23 ans, pour tuer cinq personnes à Santa Monica l’an dernier avant d’être lui-même abattu par la police. Zawahri avait des antécédents psychiatriques et sa demande de permis de porter des armes avait été refusée auparavant. L’arme semi-automatique qu’il a assemblée est de plus illégale en Californie.

    Après le veto du gouverneur concernant le Ghost Gun Ban, la fraiseuse de Wilson pourrait rendre ces armes intraçables bien plus accessibles au grand public, et Wilson ne s’en dédouane pas, confrontant même directement les prohibitionnistes. Il est même allé jusqu’à déposer une demande de copyright pour l’expression " Ghost Gun " (arme fantôme), un geste qui pourrait limiter son utilisation légale par les prohibitionnistes.

     

    " Si Kevin de Leόn ne devait pas en entendre parler, ces efforts seraient inutiles. Ce que je veux, c’est offrir ce monde aux politiques. Notre stratégie est d’incarner et de réaliser leur cauchemar, leur donner le monde dont ils parlent ", explique Wilson.

    Et si sa fraiseuse est utilisée pour créer des armes incontrôlables qui mènent à la violence, comme pour John Zawahri ? Wilson répond qu’il a déjà répondu à cette question quand on la lui a posée à l’époque des armes imprimables : la violence potentielle est le prix à payer pour la liberté. " J’ai la conviction que ça fait partie de ce que le peuple mérite, un idéal républicain cohérent et respectueux des libertés civiles. "

     " On peut avoir une brosse à dents sans numéro de série, et on peut avoir un fusil d’assaut sans numéro de série. C’est important pour moi. L’arme à feu intraçable est ce pour quoi je me bats ", termine Wilson.

    Traduction Contrepoints de " The $1,200 Machine That Lets Anyone Make a Metal Gun at Home"

     

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  • Les robots prendront-ils aussi le job des cadres?

    Alors que le remplacement de l’homme par la machine inquiète, un cabinet d’études vient de révéler ses estimations sur l’avenir du travail. Et devinez quoi ? Les ouvriers ne seront pas les seuls à y laisser leurs jobs.

    Watson, le programme d’intelligence artificielle, remplace déjà en partie les médecins. Quill, le logiciel de rédaction, les journalistes. Le robot Matilda pique leur place aux recruteurs en entretien d’embauche. Quant à l’algorithme Vital, il aide les grands patrons à prendre les bonnes décisions. Et ce n’est pas fini. " Un emploi sur trois sera remplacé par un logiciel, des robots ou des machines intelligentes, d’ici à 2025 ". C’est l’annonce faite par Peter Sondergaard, vice-président du cabinet de conseil américain Gartner lors de sa conférence Symposium/ITxpo (début octobre 2014 à Orlando, en Floride). C’est clair : les cadres aussi vont perdre leur job au profit du progrès technologique.

    Plus personne ne travaillera sans robot

    Plus rapides, infatigables, automatiques, les logiciels et robots aideront de plus en plus l’homme sur le plan opérationnel et technique. "Plus personne ne travaillera sans robot ni algorithme", estime Laurent Alexandre, chirurgien urologue adepte du mouvement transhumaniste et auteur de "La mort de la mort, Comment la techno médecine va bouleverser l’humanité" (éd. JC Lattès, 2011). Mais cela ne signifie pas qu’il n’y aura plus de job pour les cadres. Au contraire. " Les hommes deviendront des généralistes, à qui reviennent la décision politique ", anticipe Laurent Alexandre.

    Plus l’homme créé de robots, plus il créé d’emplois

    Les jobs intellectuels vont évoluer grâce aux robots. Certaines personnes travailleront à développer encore d’autres robots, logiciels ou machines intelligentes. D’autres s’occuperont de gérer les conséquences de la vie avec les robots (règlementation, éthique, etc.). C’est pourquoi, " dans 3 ans, les compétences les plus recherchées concerneront : les machines intelligentes (et notamment les objets connectés), la robotique, le jugement automatisé et l’éthique, prévoit Peter Sondergaard de Gartner. Dans les 7 ans à venir, les métiers qui auront la cote seront: les spécialistes de l’intégration, les architectes numériques, les analystes règlementaires, les professionnels du risque." L’économie numérique – drones, robots, logiciels, etc. – devrait créer une augmentation d’emplois de 500 % d’ici 2018 ! Car plus l’homme créé de robots, plus il créé d’emplois.

    2 à 3 millions d’emplois déjà dus aux robots

    Le cabinet Gartner n’est pas le premier à le signaler. Le spécialiste des études de marché anglais, Metra Martech, le prouvait déjà en 2011 dans une étude réalisée pour la Fédération internationale de la robotique. " En 2008, les robots avaient déjà créé 2 à 3 millions d’emplois", rappelle Raja Chatila, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la robotique. Les États industrialisés ont bien pris conscience du phénomène. Corée du Sud, Japon, Royaume-Uni et France, notamment. La France a d’ailleurs doté son objectif de développement de la filière robotique d’un budget de 100 millions d’euros.

     

  • Un robot tueur de bactéries: enfin!

     

    "Little Moe" a une mission: tuer les méchants virus et les microbes. Fabriqué par Xenex, une entreprise du Texas, ce robot utilise des ultraviolets de haute intensité pour désinfecter les bâtiments et élimine 99,9 % des virus et des bactéries en cinq minutes. L'un des avantages, c'est que les UV remplacent les produits chimiques. Mais les surfaces doivent être nettoyées d'abord de tout fluide et poussière.

    Deux cent cinquante de ses congénères sont déjà employés dans des hôpitaux américains, y compris au Texas Health Presbyterian Hospital, où un patient contaminé par Ebola est mort cette semaine. Le coût de cette petite machine est de 104 000 dollars.

     

  • Les bébés bien pesés...

    Withings conçoit des applications et produits intelligents pour prendre soin de vous et de vos proches,  facilement et autrement.

    En augmentant les capacités d'un objet par des ressources réseau, Withings donne accès à des capacités de calcul et de stockage infinies sans coût supplémentaire, transformant ainsi les objets en appareils intelligents et connectés. Depuis 2009, Withings a étendu ces avantages à une large gamme d’appareils qui facilitent la vie quotidienne. En utilisant vos téléphones portables et ordinateurs en tant que passerelles et en ouvrant sa plateforme à un vaste écosystème, Withings fonctionne désormais en toute transparence avec une centaine d'applications et d'appareils partenaires pour offrir aux utilisateurs un suivi de leur santé à 360° et un bien-être total.

    Cédric Hutchings

    Directeur général de Withings

    Cédric peut compter sur huit ans d'expérience dans le marketing de produits technologiques grand public.

    Après avoir rejoint Inventel comme chef de produit où il gérait le lancement de passerelles résidentielles sans fil, il a occupé chez Thomson le poste de directeur marketing des produits domestiques, responsable du développement des offres résidentielles.

    Ingénieur formé à l'École centrale de Paris et titulaire d'un Master du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cédric a été distingué « meilleur chef de produit » du groupe Thomson en 2006. Chez Withings, Cédric assure le développement commercial, la direction générale et le marketing.

    Eric Carreel

    Président de Withings

    Éric a démarré sa carrière dans la recherche institutionnelle en tant que chercheur dans le domaine de la radio.

    Il a ensuite co-fondé Inventel dont il est resté président de 2002 à 2005, et a été reconnu comme l'un des architectes majeurs du triple play en Europe. Après le rachat d'Inventel par Thomson, Éric est devenu directeur technique de la division produits domestiques de Thomson, tout en créant et dirigeant le groupe Advanced Product Development.

    Éric est ingénieur diplômé de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et docteur-ingénieur de l'université Paris VI. Il est l'auteur d'une cinquantaine de brevets et dirige la vision et l'innovation chez Withings.

    Les investisseurs

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    Notre manifeste

    Notre avenir proche est plus grand que nature.

     Des innovations majeures ont déjà changé pour toujours la manière  dont nous agissons au quotidien. Nous pouvons en faire plus, plus souvent.

     Notre pouvoir s'intensifie. Nous sommes enthousiastes et positifs.

     Beaucoup reste à venir.

     Nous sommes bien placés pour le dire car nous avons la fierté  d'être les pionniers du monde du bien-être connecté.

     Vous voulez rejoindre la révolution ?

     Ne laissez pas de place à la certitude.

     Remettez en question les façons de faire.

     Donnez au « contrôle de soi » un nouveau sens.

     Améliorez le bien-être de toute votre famille.

     C'est ce que nos appareils intelligents permettent de faire, en toute transparence.

    Withings vous aide à prendre soin de ce qui compte pour vous.

    Où nous trouver ?

    Nous avons des bureaux à Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne, mais aussi à Boston, Massachusetts (États-Unis) et à Hong Kong, en Chine.

     

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