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Science/Tech - Page 41

  • Nouveau vaisseau américain

    Dragon V2, nouveau vaisseau pour transporter des astronautes

    Cet engin destiné à transporter des astronautes américains a été présenté, jeudi, en Californie par le PDG milliardaire de SpaceX Elon Musk.

    Avec la précision d'un hélicoptère, il permet de se rendre dans l'espace. La société SpaceX a dévoilé, jeudi soir, son vaisseau Dragon V2. Il devrait pouvoir, d'ici trois ans, transporter des astronautes américains vers la Station spatiale internationale (ISS) et mettre fin à la dépendance des Soyouz russes.

    Ce sera la première fois que des astronautes seront lancés du sol américain depuis le dernier vol de la navette spatiale en juillet 2011. Depuis, les Etats-Unis dépendent exclusivement des vaisseaux Soyouz russes pour acheminer leurs astronautes à l'ISS au coût de quelque 70 millions de dollars le siège.

    Une présentation grand spectacle

    Le Dragon V2, capable de transporter sept astronautes, "représente vraiment un grand saut technologique", a déclaré le PDG et fondateur de SpaceX, le milliardaire Elon Musk, lors d'une présentation grand spectacle devant la presse au siège de la société à Hawthorne près de Los Angeles en Californie.

    Le Dragon V2 de couleur blanche a une forme en boule de gomme comme le Dragon 1 mais plus élancée. Le Dragon 1 fut le premier vaisseau privé en 2012 à s'amarrer à l'ISS pour y livrer du fret effectuant ensuite trois missions à l'avant-poste orbital dont la dernière récemment.

    Un vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes

    "Le Dragon V2 pourra se poser partout sur la Terre avec la précision d'un hélicoptère", a indiqué Elon Musk. Ainsi le nouveau vaisseau, qui n'utilisera pas de parachutes, sauf en cas de dysfonctionnement des rétrofusées, pourra être réutilisé très rapidement permettant d'importantes économies, a-t-il expliqué.

    SpaceX est l'une des quatre sociétés sélectionnées par la Nasa avec Boeing, Sierra Nevada et Blue Origin pour mettre au point un vaisseau capable de transporter des astronautes à l'ISS dans le cadre d'un partenariat entre le secteur privé et public.

     

     

     

  • Casque à réalité augmentée

    Le fabricant sud-coréen Samsung travaillerait sur un projet de casque à réalité augmentée sous Android, selon le site high-tech Engadget. À destination des joueurs, ce projet n'aurait toutefois rien à voir avec celui des lunettes connectées sur lequel planche également Samsung.

    Les développeurs travailleraient sur un casque connecté aux terminaux haut de gamme de la marque, comme le Galaxy Note 3 ou le Galaxy S5. Ce mystérieux périphérique disposerait d'un écran OLED et serait dans un premier temps connecté par fil à un téléphone ou une tablette. Aucun détail n'a cependant transpiré sur son mode de fonctionnement.

    Il s'agirait d'un casque essentiellement dédié aux jeux sous Android. La volonté de Samsung serait d'intégrer ce nouveau marché en cassant les prix, et ainsi de rivaliser avec les spectaculaires modèles d'Oculus, désormais la propriété de Facebook, ou encore le Morpheus de Sony.

    Ce projet de casque de réalité virtuelle fonctionnerait donc sous Android, à l'inverse du bracelet Gear Fit, de la montre Gear 2 ou du projet de lunettes connectées, tous sous Tizen, le nouveau système d'exploitation maison dédié aux objets connectés.

     

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  • Vous pouvez le croire?

    Pas de risque électromagnétique avec la voiture électrique selon l’UE

    D’après une étude financée par l’Union européenne, les émissions électromagnétiques d’une voiture électrique sont à peine supérieures à celles d’une voiture thermique et sans impact sur l’environnement.

     

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    Une étude sur les ondes électromagnétiques induites par une voiture électrique

    L’Union Européenne a confié une étude sur les émissions électromagnétiques des véhicules électriques à l’Institut scandinave SINTEF. L’objectif était de connaitre le niveau des émissions électromagnétiques d’une voiture électrique et de voir si le niveau d’exposition du conducteur ou des passagers présentait un risque. Pour cela, le niveau des ondes électromagnétique est comparé au niveau de tolérance maximale fixé par la commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection – ICNRP).

    Les ondes électromagnétiques d’une voiture électrique 5 fois inférieures au seuil toléré

    Pas d’inquiétude à avoir, les niveaux mesurés dans une voiture électrique sont bien en deçà des niveaux tolérés par l’ICNRP. Le niveau des émissions d’ondes électromagnétiques ne dépasse pas 20% du seuil acceptable de l’ICNRP. Les mesures ont été faites au niveau du plancher du vehicule, à proximité des batteries et au démarrage du véhicule électrique, donc au plus proche de la source des ondes et lorsque les émissions sont les plus fortes.

    Le champ électromagnétique est en général égal à 10% du niveau ICNRP  pour une voiture thermique. Il n’y a donc pas beaucoup d’écart sur les émissions électromagnétiques entre une voiture électrique et une voiture thermique.

    D’autres mesures du niveau de champ électromagnétique ont été faites au niveau de la tête du conducteur de la voiture électrique. Dans ce cas le niveau d’exposition électromagnétique est inférieur à 2% du seuil ICNRP.

    La polémique sur le risque électromagnétique des véhicules électriques est close

    Le niveau d’exposition aux ondes électromagnétique serait donc très limité en voiture électrique et n’est pas un sujet d’inquiétude pour les chercheurs.

    Cette étude let fin à la rumeur de 2009 selon laquelle les Toyota Prius qui circulaient  présentaient un risque – voire, pouvaient provoquer des cancers – en raison du niveau d’ondes électromagnétiques. En fait, la majorité des ondes électromagnétiques induites par un véhicule sont liées à la rotation des roues, qu’il s’agisse d’une voiture électrique ou non.

     

     D'autres infos sérieuses et précises sur l'électromagnétisme?

     

  • Ils vont vous aider à retrouver la vue

    Pixium développe trois implants rétiniens conçus pour remplacer les photorécepteurs et restaurer la vision des personnes malvoyantes ou non voyantes, qui l’ont perdue suite à des pathologies dégénératives de l’œil telles que la rétinopathie pigmentaire ou la dégénérescence maculaire. Ces pathologies détruisent les photorécepteurs, des cellules spécialisées de la rétine qui transforment la lumière en un signal nerveux codé et transmis au cortex visuel du cerveau. Cependant, les cellules neuronales de la rétine qui forment le nerf optique (appelées cellules ganglionnaires rétiniennes) demeurent intactes et continuent de fonctionner normalement.

    Ces systèmes sont généralement composés de plusieurs éléments, dont :

    •L’implant rétinien : c’est une plaque d’électrodes placée à l’intérieur de l’œil, dans la rétine. Les électrodes reçoivent des informations visuelles d’un transmetteur sans fil et envoient des signaux électriques de stimulation aux cellules rétiniennes. Ces signaux arrivent, par le nerf optique dans le cerveau, au niveau du cortex visuel, où les images sont interprétées.

    •Une interface visuelle, qui prend la forme d’une paire de lunettes dotée d’une caméra. Celle-ci capture les images de l’environnement, qu’un ou plusieurs émetteurs transmettent à la puce électronique implantée dans l’œil (en plus de lui fournir de l’énergie).

    •Une unité de traitement du signal : il s’agitd’un ordinateur de poche. Cet élément, qui est en cours de développement (Dans le futur, Pixium a pour objectif d’utiliser un smartphone), fournit de l’énergie à tout le système et traite les données visuelles générées par la caméra. Il les transforme en signaux électriques qui seront ensuite transmis à la plaque d’électrodes.

    Pixium développe trois implants rétiniens conçus pour remplacer les photorécepteurs et restaurer la vision des personnes malvoyantes ou non voyantes, qui l’ont perdue suite à des pathologies dégénératives de l’œil telles que la rétinopathie pigmentaire.

     

     

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    Vous trouverez ci-dessous un aperçu des systèmes en cours de développement. Des informations plus détaillées sont disponibles dans les onglets dédiés.

    IRIS1 est un implant épi-rétinien, actuellement en phase d’essais cliniques dans le but d’obtenir un marquage CE en 2014.

    IRIS2 est un implant basé sur IRIS1, mais offrant une meilleure acuité visuelle (résolution accrue) grâce à plusieurs technologies de rupture.

    PRIMA est un implant sous-rétinien de nouvelle génération. Il repose sur des technologies révolutionnaires et a le potentiel d’améliorer significativement la vision par rapport à IRIS1 et IRIS2.

    http://www.pixium-vision.com/fr/

  • Ouf: je ne suis pas la seule à crier!

    Si je crains cette terrible catastrophe pour l'humain et les sociétés humaines en devenir, c'est parce que, en tant que voyante transgénérationnelle, j'ai vu cette terrible menace pour nos arrières-petits enfants...

    Peu à peu, je m'aperçois que d'autres aussi le sentent venir....

     

    www.legende-des-siecles.com

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    Stephen Hawking: Sous-estimer l’intelligence artificielle serait "la plus grave erreur de notre histoire"

    SCIENCE - Le scientifique britannique co-signe une tribune dans laquelle il alerte sur la potentielle menace pour l’humanité que constituerait l’invention de l’IA…

    L’intelligence artificielle fait fantasmer et trembler. D’Isaac Asimov à Transcendence avec Johnny Depp et Morgan Freeman, en passant par la série "Battlestar Galactica", les possibles dangers pour l’homme d’une machine intelligente ont déjà été explorés dans d’innombrables variations. Mais quand Stephen Hawking prend la plume pour alerter des dangers de l’intelligence artificielle, la science rejoint la science-fiction.

     "Nous sommes face à la meilleure, ou la pire chose qui puisse arriver à l’humanité"

     "Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme, écrit l’éminent physicien britannique, connu pour sa recherche sur les trous noirs. Mais ce pourrait aussi être le dernier, prévient-il dans une tribune cosignée dans le journal The Independent." Citant les voitures auto-pilotées, les assistants personnels comme Siri ou les armes autonomes qui décideraient de tuer sur un champ de bataille sans intervention humaine, Stephen Hawking avertit que ne pas prendre au sérieux ce qui est encore de la science-fiction pourrait être "la plus grave erreur de notre histoire".

     "On peut imaginer que cette technologie déjoue les marchés financiers, dépasse les chercheurs humains, manipule les dirigeants humains et développe des armes qu’on ne peut pas même comprendre", poursuit le scientifique. "L’incidence à court-terme de l’intelligence artificielle dépend de qui la contrôle, mais l’impact à long-terme dépend de la possibilité réelle de la contrôler." Stephen Hawking déplore le manque de recherche sérieuse sur ces questions, "alors que nous sommes face à la meilleure, ou la pire chose qui puisse arriver à l’humanité".

     

  • Rééduquer le système immunitaire

     

    Une start-up de l'EPFL lève 27 millions d'euros

    Anokion veut maîtriser le système immunitaire. La start-up de l'EPFL a développé une méthode permettant de rééduquer les globules blancs, prometteuse contre les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, et de nombreuses autres pathologies. Des investisseurs privés injectent plus de 27 millions d'euros (33 millions de francs suisses) dans la jeune entreprise.

     

    Quel est le point commun entre la sclérose en plaque, le diabète de type 1 ou le rhume des foins? Toutes ces pathologies sont dues à une réponse anormale du système immunitaire : les globules blancs détruisent les cellules de leur propre hôte ou sur-réagissent à des éléments extérieurs. A l'Innovation Park de l'EPFL, la start-up Anokion est en train de préparer l'une des technologies les plus prometteuses pour traiter les affections immunes. De premiers essais sur l'humain sont prévus en 2017.

    Mais le champ d'application ne s'arrête pas là - de nombreux médicaments composés de protéines, notamment contre l'hémophile ou certains cancers, ont été recalés parce qu'ils déclenchent des réactions immunitaires. Ces effets secondaires pourraient être contrés par la technique d'Anokion. Un groupe d'investisseurs dans le domaine pharmaceutique a reconnu ce potentiel et injecté 33 millions de francs suisses (27 millions d'euros) dans la jeune entreprise.

     Comment feinter le système immunitaire

    La technologie d'Anokion tire parti d'un comportement encore mal compris des globules blancs. En effet, les soldats du système immunitaire tendent à s'apaiser en présence de cellules qui meurent de manière naturelle, à la fin de leur cycle de vie. Or leurs cousins, les globules rouges, meurent en masse : en moyenne, 200 milliards d'entre eux chaque jour, soit autant de messages calmants. Les chercheurs ont mis au point une technique permettant d'accrocher aux globules rouges une protéine responsable de l'emballement du système immunitaire. Un peu à l'image du chien de Pavlov, qui associe le moment du repas et le son d'une clochette, les globules blancs associent la protéine "ennemie" et les milliards de messages apaisants lancés quotidiennement par les globules rouges en fin de vie. La réponse immunitaire indésirable est réduite à zéro. En 2012, le laboratoire de Jeffrey Hubbell à l'EPFL était ainsi parvenu à guérir entièrement des rats souffrant d'un diabète auto-immune de type 1. Publiés dans "PNAS", ces travaux avaient fait grand bruit.

     "Cette technologie consiste à administrer des protéines, antigènes auto immunes ou protéines médicaments, d'une manière telle que le système immunitaire les accepte comme appartenant au corps de la personne, explique Jeffrey Hubbell. Nous sommes extrêmement fiers que des fonds d'investissement leaders dans le domaine biotechnologique aient reconnu la valeur de notre approche, et qu'ils nous apportent les moyens financiers pour aller de l'avant".

    Anokion a pour mission de commercialiser cette découverte. Pour l'heure, les chercheurs se sont penchés sur un type spécifique de globule blanc, les lymphocytes T - ceux-ci sont impliqués dans nombre de maladies immunes, les plus connues étant la sclérose en plaques et le diabète de type 1. Mais le potentiel de cette technologie va bien au-delà. Des protéines-médicaments sont utilisées pour le traitement du cancer ou de maladies génétiques, comme l'hémophilie. Malgré leur efficacité, ces molécules sont identifiées comme corps étranger par le système immunitaire, après quelques administrations seulement, et détruites. En d'autres termes, le corps finit par neutraliser le médicament qui a pour mission de le soigner.

    La technique d'Anokion pourrait permettre d'administrer le médicament sur le long terme, en apprenant au système immunitaire à ne pas s'y attaquer. De plus, de nombreuses autres molécules ont été recalées en phase de test, précisément parce qu'elles entraînaient des réactions immunes. Les chercheurs pensent que nombre de ces médicaments pourraient être réhabilités, si l'on parvient à maîtriser la réponse des globules blancs pendant le traitement. Anokion prévoit de procéder aux essais sur l'humain en 2017. Dans un premier temps, les scientifiques comptent tester leur technologie en association avec un médicament connu pour entraîner des réponses incontrôlables du système immunitaire.