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Science/Tech - Page 38

  • Avoir de beaux poumons, ça aide!

    Microsoft travaillerait actuellement au développement d'un accessoire du domaine du wearable computing. Mais pas question de montre intelligente, de lunettes de réalité augmentée, il s'agirait cette fois d'un soutien-gorge high-tech.

    Microsoft aurait ainsi testé pendant plusieurs mois un nouveau produit présenté comme un soutien-gorge high tech. Accompagnée d'une équipe de scientifiques, la firme aurait mené une vaste phase d'essai clinique dans le cadre du développement d'un dispositif permettant de contrôler l'humeur des porteuses et de limiter les fringales dans les situations de stress.

    Pourquoi un soutien-gorge ? Microsoft explique que " Le soutien-gorge est le vêtement idéal, car il permet de mesurer précisément la fréquence cardiaque au plus proche du coeur." Des modules équivalents auraient ainsi été testés sur des hommes sans grand succès.

    Le soutien-gorge est en effet bardé de capteurs : gyroscope, accéléromètre, électrocardiogramme, capteur dermique et connexion Bluetooth ou se connecter sans fil à une application qui récupère les informations collectées.

    L'idée du concept est de mesurer avec précision l'humeur de la porteuse, son état de stress et de définir à partir de quel pic émotionnel cette dernière compense par l'ingestion de nourriture. L'objectif final étant de trouver des solutions permettant de limiter le phénomène de boulimie ou des petites fringales.

    L'expérience n'aura pas été de tout repos pour les porteuses, puisque pendant 4 jours, il fallait recharger le soutien-gorge toutes les 6 heures. Les données ont été stockées dans le service cloud Microsoft Azure et ont livré des résultats intéressants.

    Dans 75% des cas, le soutien-gorge pouvait prédire l'apparition d'un état émotionnel intense. On peut alors estimer que lorsque le soutien-gorge décèlera cette faiblesse, une notification pourrait être envoyée sur un smartphone avec des propos apaisants, ou plus simplement un message invitant l'utilisatrice à ne pas se ruer sur le frigo et à tenter de se calmer quelques minutes.

  • Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

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    Bio-bots : des robots biologiques musclés et imprimés en 3D

    Des scientifiques de l'Université de l'Illinois ont créé un "robot biologique", imprimé en 3D, qui utilise du tissu musculaire stimulé électriquement pour se mouvoir. Des recherches inhabituelles mais avec des applications potentielles bien réelles. Ces "bio-bots" - robots biologiques- sont capables de marcher grâce à des cellules musculaires contrôlées par des impulsions électriques. Ils font moins d'un centimètre et sont faits d'une combinaison de cellules vivantes et de cellules synthétiques en hydrogel, imprimées en 3D.

    Ces chercheurs, mené par Rashid Bashir, directeur du département de bioingenierie de l'université, avaient déjà créé des bio-bots capables de "marcher" à l'aide de cellules cardiaques de rats, mais celles-ci devaient se contracter en permanence et il n'était pas possible de contrôler les mouvements de la machine.

    S'inspirant des structures musculo-squelettiques (muscle-tendon-os) qu'on trouve dans la nature, les nouveaux bio-bots utilisent une bande de cellules provenant de muscles squelettiques (sous contrôle volontaire du système nerveux central), ce qui permet aux chercheurs de mieux les contrôler et ouvre la voie à de nombreuses applications pour cette technologie.

    Cette technique emploie une armature d'hydrogel imprimée en 3D, suffisamment forte pour donner une structure au bio-bot, mais également assez flexible pour plier comme une articulation. Le muscle est attaché aux deux "pieds" du bio-bot, de la même manière qu'un muscle est attaché à l'os par un tendon. La vitesse du bio-bot peut être contrôlée en ajustant la fréquence des impulsions électriques.

    A moyen terme, ces dispositifs pourraient permettre de concevoir de nouveaux capteurs environnementaux mobiles et autonomes, capables de détecter des molécules toxiques. A plus long terme, ces machines biologiques pourraient être utilisées comme vecteurs pour acheminer des médicaments, ou encore être utilisées comme "implants intelligents", en chirurgie robotisée.

  • Beacoms

    Ifinity, startup polonaise développeur des objets et des applications connectées à l’aide d’iBeacon. Ses beacons ont une autonomie illimitée grâce au rechargement par ondes électromagnétiques.

    La technologie iBeacon et des applications à base de Beacons sont plus innovantes les unes que les autres. Il semble même exister une Beacon Valley en Pologne (entre Cracovie et Varsovie), où des startups travaillent d’arrache pieds pour mettre au point des dispositifs de positionnement innovants à base de Beacons.

    A cet endroit sont notamment installé deux poids lourds mondiaux des Beacons, Estimote et Kontakt.io, mais aussi la startup Infinity qui développe un Beacon très particulier et dotés d’une autonomie incroyable. L’un des premiers clients d’Infinity n’est autre que la ville de Varsovie, dont l’un des gros projets est de transformer la capitale polonaise en ville connectée.

    Si pour le moment, seul Apple soutient la technologie iBeacon (ou presque) tandis que la plupart des autres fabricants privilégient la technologie NFC, de nombreux spécialistes considèrent les Beacons comme très prometteurs et imaginent déjà qu’ils pourront utiliser les beacons dans de nombreux cas où la géolocalisation actuelle est inadéquate car trop peu précise. Alors qu’Estimote annonçait ses Nearables la semaine dernière (des beacons autocollants) Ifinity a quant’à elle révélé qu’elle travaillait sur AirBeacons, des balises Bluetooth 4.0 sans aucune batterie, qui se rechargeront grâce aux ondes électromagnétiques.

     

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    En effet, si l’on observe le fonctionnement et l’histoire des Beacons, on constate que l’autonomie est l’un des principaux défis auxquels les fabricants font face, en plus du marketing de leurs procédés. Estimote, par exemple, vend ses beacons pour un usage de 2 ans (largement surestimé apparemment). Ifinity pense donc avoir trouvé la parade en proposant des Beacons plus petits et doté du rechargement par ondes électromagnétiques. En pratique, il suffira de placer les AirBeacons dans un endroit fréquenté en hauteur, et l’activité électromagnétique pourra alimenter les beacons en énergie. Ces appareils consomment relativement peu puisqu’ils utilisent le BLE.

  • Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…

     

    Des nanoparticules au service de la médecine régénératrice…zoom

    Une équipe de scientifiques dirigée par Ludwik Leibler, du Laboratoire " matière molle et chimie " (Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles) et Didier Letourneur, du Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, ont mis au point une nouvelle technique de cicatrisation qui utilise des solutions aqueuses de nanoparticules et permet de réparer des organes " mous " et des tissus, en collant un gel.

    Dans une première expérience menée sur des rats, les chercheurs ont fait une analyse comparée d'une fermeture d'une plaie profonde de la peau par la méthode traditionnelle de points de sutures, et d'une fermeture par l'application au pinceau de la solution aqueuse de nanoparticules. Dans une seconde expérience, les chercheurs ont appliqué cette dernière solution à des organes dits " mous ", tels que le foie, la rate ou le poumon qui sont particulièrement difficiles à suturer.

    Les chercheurs ont ainsi refermé une entaille profonde du foie avec hémorragie, en étalant la solution aqueuse de nanoparticules et en pressant les bords de la blessure et la perte de sang s'est arrêtée rapidement. Les chercheurs ont utilisé la même méthode pour réparer un lobe de foie sectionné. Dans les deux situations, les animaux ont survécu et le fonctionnement de l'organe n'a pas été altéré.

    Les résultats sont surprenants car, outre le fait de fermer des blessures, même profondes et en quelques secondes, cette méthode permet d'obtenir une cicatrisation de qualité et esthétique.

    Les chercheurs ont également réussi à fixer une membrane dégradable utilisée dans la thérapie cellulaire sur le cœur. A l'aide de cette nouvelle technique, il serait donc possible de fixer des dispositifs médicaux ou même de réparer et renforcer des organes et des tissus de façon mécanique.

    Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

  • Le laser sera au cœur de la miniaturisation informatique

     

    Une technologie nanolaser pourrait bien donner un souffle nouveau à l'industrie de la miniaturisation informatique. Un domaine dans lequel les technologies actuelles semblent avoir atteint leurs limites. Une équipe de recherche de l'Université Riverside (UCR) a en effet mis au point un système laser permettant de concentrer la lumière sur 30 nanomètres de largeur. Lumière qui pourrait à terme être le vecteur de l'information en remplacement des technologies basées sur l'électromagnétisme, qui composent les systèmes de stockage de données actuels.

    Et d'après Sakhrat Khizroev, le directeur de ces recherches, le nanolaser serait capable de générer une énergie équivalente à près de 250 nanowatts, soit la puissance suffisante pour assurer un stockage de l'information efficace. Il ajoute par ailleurs que l'application concrète de cette technologie permettrait de développer des unités de mémoire (disques durs) pouvant renfermer dix terabits de données, ce sur une surface pas plus étendue que 2,5 centimètres carrés. Une hypothèse qui pourrait devenir réalité dans les deux ans, précise le chercheur.

    Par comparaison, un tel niveau de miniaturisation multiplierait par cinquante les performances de stockage que l'électromagnétisme offre à l'heure actuelle. Mais l'ambition des chercheurs de l'UCR ne s'arrête pas là. Ces derniers travaillent à une technologie laser produisant des faisceaux couvrant une surface de dix à cinq nanomètres. Pour ce faire, les scientifiques cherchent à améliorer le processus de production de leur nanoprototype en affinant le faisceau d'ions gallium nécessaire à sa fabrication. Une méthode issue de l'industrie des semi-conducteurs.

  • Voiture dans chauffeur

    Sony va fabriquer des " yeux électroniques " pour les voitures sans conducteur

    Spécialiste des capteurs d'images – pour les téléphones portables en particulier –, Sony va étendre ce domaine de compétence au secteur automobile. Le géant de l'électronique japonais s'apprête à produire en série des spécimens spécialement conçus pour devenir les " yeux " de voitures à conduite autonome, affirme vendredi 15 août le quotidien économique Nikkei.

    D'après le journal nippon, Sony a développé des capteurs d'une sensibilité dix fois supérieure à celle des modèles actuellement employés comme caméras de véhicules, de sorte qu'ils seront capables de percevoir précisément des obstacles de nuit comme de jour. Depuis plusieurs années, de nombreuses entreprises – à commencer par l'américain Google – tentent de mettre au point des véhicules sans conducteur.

    Dépassé sur le marché des smartphones – comme l'ensemble des constructeurs japonais – par les géants Apple et Samsung, Sony reste leader au niveau des capteurs d'images. Et alors que des entreprises comme Google et Apple cherchent à commercialiser des " smart cars " capables de rouler de façon autonomes, il est important pour Sony d'accrocher le bon wagon.

    COMPOSANTS-CLÉS DES AUTOMOBILES DE DEMAIN

    Ces véhicules, emplis de capteurs servant aussi bien à la navigation qu'à assurer la sécurité de l'engin, offrent aux constructeurs électroniques des ouvertures intéressantes, car les industriels de l'automobile ont du mal à développer seuls l'ensemble des composants de ces véhicules de demain. Fort de cette demande croissante, Sony viserait 50 % du marché mondial sur ce type d'équipements, affirme le quotidien économique japonais.

    Sony a du mal à se remettre des années de crise financière, et Nikkei souligne qu'en se tournant vers un autre secteur, celui de l'automobile, le géant de l'électronique imite la stratégie de son " éternel rival " et compatriote Panasonic, qui fournit nombre de composants et systèmes électroniques pour l'automobile.

    La fabrication de ces capteurs Sony devrait débuter dans la seconde partie de 2015 au Japon pour qu'ils soient installés l'année suivante sur des véhicules de grands constructeurs. Pour le moment, l'entreprise n'a pas dévoilé le nom de ses clients, mais de nombreux constructeurs, comme Honda – avec Google – ou Nissan, développent leur véhicule sans chauffeur et pourraient être intéressés par cette offre.