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Science/Tech - Page 39

  • Limoges : Une prothèse de crâne en céramique

     

    A Limoges, la coopération entre le service de chirurgie maxillo-faciale du CHU et une entreprise d’impression 3D a permis une avancée médicale majeure. Les deux groupes viennent de mettre au point des prothèses crâniennes en céramique, qui réduisent les risques d’infection.

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    En collaboration avec l’entreprise 3D Céram, Joël Brie, un médecin au service de chirurgie maxillo-faciale du CHU de Limoges, a développé une nouvelle génération de prothèse crânienne.

    "Avec cette prothèse, on est passé de la préhistoire à la chirurgie réparatrice 2.0"

    Cette prothèse crânienne en céramique révolutionne la chirurgie maxillo-faciale, grâce à une technologie de pointe si parfaite qu’elle dupe l’organisme lui-même.

    soigner des patients ayant perdu plus de 15% de la surface de leur crâne.

    Le pari est en passe d’être réussi. "Sur les 17 premiers patients opérés depuis 2005, nous avons zéro infection", assure le spécialiste.

    "La meilleure reconstruction est certes toujours celle faite avec l’os du patient, mais parfois celui-ci comporte un risque infectieux".

    Grâce à une machine développée à partir de la technologie mise au point par le laboratoire SPCTS (Science des procédés céramiques et de traitements de surface), 3D Ceram peut concevoir " une modélisation numérique en trois dimensions de la partie manquante du crâne ". En 48 heures maximum, l’objet est ensuite modelé au laser, avant cuisson.

     " La machine crée l’objet par tranches de 25 microns, soit un quart de cheveu d’épaisseur, avec une telle précision que la découpe est pour ainsi dire sur mesure ". 3D Céram a ajouté à sa prothèse des centaines de micro-trous en périphérie. C’est cette porosité de près de 60% qui en fait la véritable valeur ajoutée.

    Bien qu’une opération coûte entre 10.000 et 18.000 euros selon les implants, le créateur de la méthode argumente :

    "le surcoût induit est largement amorti par la réduction quasi-totale du risque infectieux, la rémission est moins risquée, le patient coûte donc moins cher à la sécurité sociale".

     

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  • A lire sans faute

    https://www.contrepoints.org/2014/07/28/174992-les-poussieres-des-nanos-a-linframince-de-marcel-duchamp

  • Pour garder la santé, allez faire un tour en Espagne

     

    Des chercheurs de l'Institut de biomécanique de Valence (IBV), en Espagne, ont développé un siège et une ceinture de sécurité qui permettent de suivre en continu les rythmes cardiaque et respiratoire du conducteur. Plus qu'un énième capteur médical, il permet au conducteur de rester vigilant en le prévenant en cas de somnolence.

    L'automatisation croissante des véhicules peut entraîner une baisse de concentration de la part du conducteur qui risque plus que jamais de s'endormir au volant.

    Ce système appelé Harken, développé en Espagne, intègre des capteurs capables de compenser les vibrations de la voiture et les mouvements du conducteur tout en enregistrant ses fonctions vitales.

    Ces capteurs sont intégrés au revêtement du siège ainsi qu'à la ceinture de sécurité de la voiture et seraient même invisibles à en croire le descriptif du fabricant. Ils sont aussi capables de filtrer les bruits alentours afin d'offrir la meilleure interprétation possible des signes de somnolence.

    Ce dispositif n'est pas sans rappeler celui du Ford Biometric Seat, ce prototype de siège connecté présenté l'année dernière par Ford qui prend en compte les fonctions vitales du conducteur et la température ambiante du véhicule pour que ce dernier reste vigilant.

  • La guerre...

    Lasers, canons électromagnétiques: le futur n'est pas si loin pour la Navy

    La marine de guerre américaine cherche depuis longtemps des alternatives futuristes à ses équipements de combat actuels. Lasers, canons électromagnétiques... des technologies impressionnantes qui seront pourtant mises en service très prochainement.

    L'US Navy vient d'annoncer qu'elle prévoit de déployer son premier laser opérationnel cet été, et qu'elle testera un prototype de canon électromagnétique (rail gun) à bord d'un navire d'ici à deux ans. Une progression logique, après l'essai d'un démonstrateur du LaWS (pour Laser Weapon System) à bord du destroyer USS Dewey en 2012.

    Le LaWS équipera cette fois l'USS Ponce pour une période de 12 mois lors de patrouilles en eaux potentiellement hostiles, afin de prouver qu'il est une alternative crédible aux technologies actuelles pour la défense contre les petits aéronefs et les embarcations légères. Il sera couplé au module de détection radar d'un Mk-15 Phalanx CIWS (Close-in Weapon System), un système de défense anti-missiles majoritairement utilisé par la marine américaine depuis 1980, et n'aura besoin d'être opéré que par un seul homme.

    OBJECTIF DE RÉDUCTION DES COÛTS

    Les recherches sur ces équipements, qui ont coûté 40 millions de dollars à la Navy les six dernières années, sont principalement pour des raisons économiques. En effet, les missiles et munitions d'artillerie utilisées par les navires sont très coûteux, plus d'un million de dollars par missile, tandis que les armes à énergie dirigée (DEW) ne coûtent presque rien à l'utilisation.

    Elles ne sont de plus pas soumises aux problématiques de stock de munitions, pouvant fonctionner indéfiniment tant qu'elles sont alimentées et refroidies. Enfin, elles présentent l'avantage d'une certaine polyvalence, avec un rayon d'action de 1,6 km, et pouvant s'attaquer à des drones (cf. vidéo), à plusieurs types d'embarcation, etc.

  • Étudier la pollution pour trouver des… extraterrestres

    Il serait possible de découvrir une vie extraterrestre grâce leurs traces de pollution.

    Et si les extraterrestres polluaient aussi? C’est en gros l’idée de départ de l’étude menée par des scientifiques américains du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian qui estiment que pour trouver des traces de vie ou même pourquoi pas des extraterrestres, les astronomes pourraient examiner des signes éventuels de pollution sur de lointaines planètes.

    Les scientifiques peuvent déjà étudier les atmosphères de planètes en dehors du système solaire pour y détecter la présence d'oxygène ou de méthane, qui peuvent être produits par des formes de vie intelligentes ou des microbes. Mais cette étude va plus loin et souligne que si nous, Terriens, rejetons des gaz comme les chlorofluorocarbones (CFC), une éventuelle civilisation extraterrestre pourrait bien faire de même.

    Un télescope 10 à 100 fois plus puissant que Hubble

    Des astronomes pourraient être en mesure de détecter la présence de tels gaz sur des planètes éloignées grâce au prochain télescope spatial James Webb, que la Nasa prévoit de lancer en 2018 pour un coût total de 8,7 milliards de dollars.

    Ce télescope sera de 10 à 100 fois plus puissant que son prédécesseur Hubble. Mais l’appareil aura ses limites aussi. Pour qu’il puisse voir quelque chose, il faudra par exemple des niveaux de CFC dix fois plus importants que ceux que nous avons sur Terre et que les planètes observées soient en orbite autour d'un type particulier d'étoile, les naines blanches.

    A la recherche de civilisations perdues

    Si cette méthode peut permettre de trouver des formes de vie intelligente, elle serait aussi susceptible de découvrir des traces de civilisations extraterrestres autodétruites. Certains polluants pouvant rester dans l'atmosphère terrestre durant 50 000 ans, quand d'autres disparaissent au bout de 10 ans.

    L'absence de ces polluants suggérerait ainsi une source de vie disparue. "On peut spéculer sur le fait que les extraterrestres ont été sages et ont réussi à vivre proprement", note Avi Loeb, l'un des coauteurs de cette recherche, avant d'ajouter : "mais dans un scénario plus noir, nous pourrions découvrir des choses qui seraient un rappel à l'ordre des dangers que représente le fait de ne pas être des occupants raisonnables de notre propre planète". A la manière humaine sans doute.

     

  • Une montre connectée qui affiche l'heure sur votre peau

     

    Les montres connectées sont de plus en plus futuristes. On avait déjà vu quelque chose d'incroyable avec les Kairos Watches, et voici qu'une start-up lance un modèle encore plus fou, puisque l'heure s'affiche directement sur votre peau.

    L'heure qui vous colle à la peau

    Ritot, voici le nom de cette montre en avance sur son temps. Ivan Powell et Andrew Larsen, les fondateurs du projet, se différencient de leurs concurrents par l'originalité de cette montre connectée. Ritot fonctionne grâce à la projection LED d'un pico projecteur, ce qui permet d'afficher toutes les informations sur la peau et non sur le bracelet. Une simple pression sur un bouton permet d'afficher l'heure, bien qu'il soit aussi possible de secouer la main pour activer la projection. Et bien entendu, c'est totalement inoffensif.

    Ce projet a débuté au début du mois de juillet sur la plateforme de crowdfunding Indiegogo avec un objectif initial de 50 000 dollars. À l'heure actuelle, le projet a réuni pas moins de 380 000 dollars. Mais à part son affichage un peu spécial, qu'est ce que cette montre fait de plus que les autres ? Vous vous en doutez, il s'agit d'une montre connectée. Cela signifie qu'il est possible de recevoir les notifications de son téléphone sur cette montre et du coup, sur sa main. SMS, emails, appels, alertes des réseaux sociaux ou d'applications... Bref, la même chose que les autres montres connectées, à la différence qu'on ne sait pas s'il sera possible de lire ses messages et autres. Ritot devrait être compatible avec iOS, Android et Windows Phone et pourra passer en mode vibreur pour plus de discrétion.

    Autre bonus : cette montre est waterproof, ce qui est très important lorsque l'on veut partir en vacances ou que l'on oublie de l'enlever en entrant dans la douche. Son design est unisexe et de nombreuses couleurs seront disponibles pour que chacun y trouve son bonheur. Son prix devrait s’élever à 120 dollars, soit 88 euros. Raisonnable !

     

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