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Société - Page 343

  • Quand Mme Cosse cause

    “Je réaffirme la volonté de mettre en place un hébergement digne pour les #migrants en situation de sans-abrisme“.

    (Merci à Anne pour m'avoir signalé la perle de notre ministreuse en situation de sur-pondéralisme).

    Question: la sinistre pense-t-elle à son époux? (NDLR Baupin)

     

     

  • Les raisins de la colère anti-flic

    En ce jour de manifestation des policiers contre la "haine anti-flic", France Inter proposait ce matin une intéressante conversation (1) entre la commissaire de police Céline Berthon, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), et Fabien Jobard, chercheur au CNRS et spécialiste de la sociologie de la police (2).

    Le discours nécessairement pro-police de Mme Berthon mettait en avant la neutralité politique de la police, qui avec ses moyens limités doit faire face à des bandes de casseurs très équipés infiltrant les mouvements sociaux (Nuit Debout) et les manifestations a priori pacifiques. Elle insiste sur le fait que les actions de la police sont déterminées par les ordres des politiques (préfet et au-delà) qui gèrent la situation en temps réel. Cette exception culturelle française de la gestion politicienne de l’action policière fut pointée par Mr Jobard qui rappela que, dans les pays anglo-saxons, c’est la police elle-même qui gère l’action et prend les décisions en matière d’intervention lors des manifestations. Autrement dit, c’est bien cette particularité de la gestion policière à la française qui permet l’instrumentalisation à visées politiques, instrumentalisation récemment dénoncée par certains policiers eux-mêmes: lire cet entretien avec Alexandre Langlois dans l’Humanité du 4 mai (3) intitulé " Tout est mis en place pour que ça dégénère".

    Extrait: Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît ! Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs…

    Fabien Jobard précise que les casseurs ne sont pas plus nombreux ni plus équipés qu’auparavant, bien au contraire citant des exemples des années 70 et 80 où les manifestants, les sidérurgistes en l’occurrence, étaient eux effectivement équipés et bien plus dangereux que les jeunes cagoulés d’aujourd’hui. Il invalide ainsi l’argument policier d’une augmentation de la violence desdits casseurs pour justifier leur propre violence. Il enfonce le clou en mentionnant l’énorme effectif policier dédié au contrôle social en France: 30 000 gendarmes mobiles et CRS uniquement destinés au maintien de l’ordre, plus les compagnies d’intervention de la préfecture de police, les brigades d’intervention de voie publique, les BAC, bref la plus importante force de ce type en Europe. Et malgré cela la police s’estime en difficulté face aux manifestants, dénonçant le support implicite voir explicite des manifestants lambda avec la frange des casseurs.

    Pour Fabien Jobard, ce rapprochement entre les manifestants classiques et les extrémistes est simplement le résultat de la mauvaise gestion, volontaire ou non, des manifestations par la police. Le fait de gazer tout le monde, de faire des nasses qui prennent au piège les familles totalement vulnérables au même titre que les éléments durs, l’absence totale de dialogue et d’explication des actions policières auprès des publics concernés, induit et nourri ce mouvement anti-flic.

    Je doute que ce soit accidentel. Un régime autoritaire aux abois tel le régime Hollande-Valls a besoin de mettre en avant l’ennemi intérieur pour justifier l’omniprésence policière dont il a besoin pour se maintenir au pouvoir. La vache à lait terroriste lui a permis de tirer le maximum de l’état d’urgence, mais y ajouter voir y assimiler la majorité des manifestants ne peut pas faire de mal et se réalise via une logique imparable: la prédation policière fait peur et vise à faire rester chez lui le manifestant traditionnel qui n’a aucune envie de se retrouver otage d’une zone de guerre, augmentant de ce fait la proportion de jeunes qui veulent bien en découdre, confortant ainsi la thèse manifestants = casseurs.

    J’ignore si les flics sont dupes, mais en tout cas certains semblent se rendre compte où peut mener une telle politique: à un moment donné ça risque de se passer plus mal pour eux que pour ceux d’en face.

    Notes:

    (1) http://www.franceinter.fr/emission-le-79-celine-berthon-et-fabien-jobard

    (2) http://www.laviedesidees.fr/_Jobard-Fabien_.html

    (3) http://www.humanite.fr/tout-est-mis-en-place-pour-que-ca-degenere-606373

  • Le poème, étudié en 1960...

    Un chat, nommé Rodilardus (2),
            Faisait de rats telle déconfiture
                Que l'on n'en voyait presque plus,
    Tant il en avait mis dedans la sépulture.
    Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou
    Ne trouvait à manger que le quart de son soû (3),
    Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
                Non pour un chat, mais pour un diable.
                Or, un jour qu'au haut et au loin
                Le galand alla chercher femme,
    Pendant tout le sabbat (4) qu'il fit avec sa dame,
    Le demeurant des rats tint chapitre en un coin
                Sur la nécessité (5) présente.
    Dès l'abord, leur doyen, personne fort prudente,
    Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
    Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
                Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
    De sa marche avertis, ils s'enfuiraient sous terre ;
                Qu'il n'y savait que ce moyen.
    Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen :
    Chose (6) ne leur parut à tous plus salutaire.
    La difficulté fut d'attacher le grelot.
    L'un dit : « Je n'y vas (7) point, je ne suis pas si sot, »
    L'autre : « Je ne saurais. » Si bien que sans rien faire
                On se quitta. J'ai maints chapitres vus,
                Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
    Chapitres, non de rats, mais chapitres de moines,
                Voire chapitres de chanoines.
     

     

               Ne faut-il que (8) délibérer,
                La cour en conseillers foisonne;
               Est-il besoin (9) d'exécuter,
                L'on ne rencontre plus personne.

     

  • Je ne savais pas que j'étais aussi célèbre!!!!!

    J'ai reçu cela! s'ils savaient que je déteste toute cette gauchiasse....

    J'ai une poésie, de Jean de La Fontaine (Le chat et les rats)  me semble-t-il qui me revient en mémoire:

    J'ai maint conciles vu

    Qui pour néant se sont ainsi tenus....

    Les guguss du gouvernement:

    ça parle, ça parle... le temps passe.. rien ne va... regardez les infos...

     

    Et puis, je veux aussi dire,

    A tous les gendarmes et à toutes les polices:

    84% des Français vous aiment!

    Moi aussi!

    RESPECT

     

     

     

    Le 17/05/2016 à 19:13, ORGANISATION PRESSE a écrit :

    > PRÉSIDENCE

    >     DE LA

    > RÉPUBLIQUE

    >     ______

     

    >       Service de presse

    > Paris, le 17 mai 2016

    > NOTE AUX REDACTIONS

    > Le Président de la République, François HOLLANDE, présidera la Conférence nationale du Handicap, qui se tiendra le jeudi 19 mai 2016 au Palais de l’Elysée, en présence de Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, ministre de l’Education nationale,

    > de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, Mme Myriam EL KHOMRI, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social,

    > Mme Emmanuelle COSSE, ministre du Logement et de l'Habitat durable et Mme Ségolène NEUVILLE, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion.

    > Programme prévisionnel

    > 9h00                Ouverture de la Conférence par Marisol TOURAINE et Ségolène NEUVILLE.

    > Pool image et presse accréditée

    > 9h20                Interview de Marie-Sophie DESAULLE, chargée du projet « Une réponse accompagnée pour tous » par Etienne PETITMENGIN, modérateur et secrétaire général du Comité interministériel du handicap.

    > Pool image et presse accréditée

    > 9h40                Tables rondes successives sur les thèmes suivants :

    > -          Le logement accompagné ;

    > -          L’emploi accompagné ;

    > -          La scolarisation, l’enseignement supérieur et la formation tout le long de la vie.

    > Pool image et presse accréditée

    > 11h05              Visite du Président de la République de l’exposition valorisant les innovations liées au handicap.

    > Pool image

     

    > 11h25              Table ronde finale en présence du Président de la République.

    > Pool image et presse accréditée

    > 12h00              Allocution du chef de l’Etat.

    > Pool image et presse accréditée

    > Merci de vous accréditer avant le mercredi 18 mai à 17h auprès de :

    > organisationpresse@elysee.fr

     

     

  • Quand on travaille en France, on parle le Français.... normal, non?

    Chalon-sur-Saône (71): le maire veut imposer l’usage du français sur les chantiers

    A Chalon-sur-Saône, l’usage du français va devenir obligatoire sur les chantiers. Dans un communiqué publié jeudi 12 mai, le maire LR de la commune, connu pour avoir voulu faire disparaître les menus sans porc dans ses cantines, a annoncé vouloir imposer l’usage de la langue française sur les chantiers du BTP.

    Prétextant vouloir lutter contre les fraudes des travailleurs détachés, c’est-à-dire des salariés envoyés par leurs employeurs dans un autre Etat, Gilles Platret se positionne en défenseur de l’emploi local.

    "Outre le fait que cette situation, source de concurrence déloyale pour les entreprises de notre bassin de vie, nuit gravement à l’emploi local, elle comporte, en outre, en termes de sécurité des risques qui ne sont pas à prendre à la légère", estime le maire de Chalon-sur-Saône, d’après Le Bien Public. L’édile estime en effet que  les consignes de précaution ne sont pas forcément comprises par les ouvriers et en cas de situation d’urgence sur le chantier, les difficultés de communication accentuent le risque d’accident ". [...]

     

    MetroNews

     

     

     

  • Refaiseurs d'histoire: Arrêtez de dire n'importe quoi!

    Je tombe des nues: ils veulent refaire l'histoire de France! mais, qui tu est, toi qui donne des leçons à la France!!!!! où était ton grand-père à cette époque?

    Les miens y étaient.

    Chaque famille française....

    j'ai dit: CHAQUE FAMILLE

    a subi des douleurs et des pertes ignobles durant cette guerre, laissant à tout jamais des plaies saignantes ouvertes!

     

    STOP LA REPENTANCE DES IDIOTS!

    STOP LE MAQUILLAGE ET LA MANIPULATION!!!

     

    C'est pas dans nos mœurs de nous prosterner par terre, le cul levé!

     

    La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

    Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du "grand remplacement", la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair: les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

    Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du "vivre ensemble" que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

    Laissons donc parler les chiffres[1]:

    1) Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

     Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.

    Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population "pied-noir".

    Les pertes françaises furent de 1.300 000 morts, soit 16,67% des effectifs.

    Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

    2) Effectifs africains

    L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française.

    Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des "indigènes" originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.

    Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français.

    L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.

    Les pertes des unités nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.

    Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98 % des effectifs mobilisés ou engagés.

    Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%.

    Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de "chair à canon" africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

    Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la "Grande Guerre". Gloire à eux.

    Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple: le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

    Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante: ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.

    Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

    Conclusion: durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.

    Bernard Lugan

    13/05/2016

    [1] Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016.

    http://bernardlugan