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Société - Page 407

  • De tout, un peu

    La synthèse

    À l’heure où les réveillons se préparent, où l'on vérifie que les cadeaux sont bien emballés, la Terre continue encore de tourner. Et la science d'avancer. Les actus qu’il ne fallait pas manquer :

    •Apollo, 45 ans après. Le 24 décembre 1968, Frank Borman, Jim Lovell et William Anders, membres de la mission Apollo 8, étaient en orbite autour de la Lune quand ils ont aperçu depuis notre satellite un lever de Terre. Un moment aussitôt immortalisé par les astronautes, qui ont ramené ce cliché mémorable. Quarante-cinq ans après, pour célébrer l’événement, la Nasa a reconstitué les événements à travers une vidéo.

    •Batterie à avaler. Pour l’heure ce n’est encore qu’un prototype, mais des chercheurs viennent de présenter une batterie comestible qui fonctionne à partir d’un pigment naturel faisant office d’anode. Préparons-nous à une nouvelle génération de médicaments capables de surveiller notre physiologie profonde.

    •Redonner vie aux dinosaures (en anglais). Que ceux qui rêvent d’un Jurassic Park grandeur nature se rassurent. Si une étude récente a révélé qu’il était impossible de récupérer de l’ADN de dinosaure suffisamment bien conservé pour recréer ces géants du passé, les chercheurs imaginent d’autres solutions. Comme l’expliquera Alison Woodward, spécialiste de l’université d’Oxford, à la télévision britannique, ils espèrent se servir des oiseaux, les derniers dinosaures vivants, pour reconstituer l’ADN de leurs ancêtres disparus en faisant faire marche arrière à l’évolution.

    •Grossesse et allergies. Les médecins ont longtemps préconisé aux femmes enceintes de ne pas consommer d’aliments hautement allergéniques, comme les cacahuètes, durant la grossesse et l’allaitement, pour éviter que le bébé n’y devienne intolérant. Belle erreur de jugement ! Une étude vient de montrer que les futures mères n’ont pas de raison de se priver, au contraire. En en mangeant, elles limitent les risques d’allergies pour leur enfant.

    •Inégaux face à la grippe. Les femmes se montrent mieux immunisées que les hommes une fois vaccinées contre la grippe. En cause : la testostérone abaisserait l’efficacité du système immunitaire. Un inconvénient masculin qui, en d’autres circonstances, se révèle avantageux…

    •Fonte de l’Antarctique (en anglais). Le satellite Cryosat vient de révéler que les glaces à l’ouest de l’Antarctique fondaient plus vite que ce qui avait été calculé en 2010. En conséquence, l’augmentation du niveau des mers serait plus importante de 15 %.

    •Robespierre reconstitué. Maximilien de Robespierre est mort sur l’échafaud le 28 juillet 1794, il y a 219 ans. Mais d’après des témoignages de l’époque conjugués à deux masques mortuaires passés au crible, un légiste français, Philippe Charlier, vient de reconstituer en 3D le visage du célèbre révolutionnaire. D’après ses analyses, en plus de la variole qu’il aurait contractée, le politicien aurait également souffert d’une sarcoïdose, maladie inflammatoire potentiellement défigurante. Ce qui expliquerait toutes les balafres…

    •Trous noirs supermassifs. Parce que le nombre, en plus de l’union, fait la force, les scientifiques invitent tous les amateurs de trous noirs à les aider à les traquer à partir des données collectées par les radiotélescopes. Pour cela une adresse : le site de Radio Galaxy Zoo.

    •Néandertal, ce grand bavard (en anglais). On dit parfois des grands singes qu’ils ne leur manquent que la parole. Et de fait, leur anatomie les empêche de posséder un langage articulé comme le nôtre. Mais l’Homme de Néandertal, lui, n’avait pas cette contrainte et comme nous disposait des moyens physiques de s’exprimer avec des mots. Doté en plus du gène Foxp2, associé à la parole, il y a fort à parier que cet hominidé possédait une langue. Et peut-être a-t-il dialogué avec les Hommes anatomiquement modernes lorsqu’ils se sont rencontrés.

    •Père Noël traqué. Il est bon de finir avec un peu de légèreté. Et Google, qu’on accuse parfois de surveiller de trop près notre vie privée, se révèle encore un peu intrusif… pour le père Noël. Le géant américain propose son système GPS pour traquer le vieux barbu, le Santa Tracker, pour savoir où il se trouve à chaque instant. Vérifiez, il pourrait bientôt s’approcher de votre cheminée…

  • Vieillissement : des scientifiques rajeunissent les muscles d'une souris

    Vieillissement : des scientifiques rajeunissent les muscles d'une souris

    En augmentant la concentration de la molécule NAD, des scientifiques ont réussi à faire rajeunir les muscles d'une souris de 2 ans.

    Finis botox et chirurgie esthétique, des scientifiques ont peut-être trouvé une des clés du rajeunissement. Le nom de cette fontaine de jouvence présente en chacun de nous: le nicotinamide adénine dinucléotide (NAD). La concentration de cette enzyme dans les mitochondries des cellules diminue avec l'âge et accélère le processus de vieillissement.

    Afin de mieux comprendre les effets de la NAD, les chercheurs ont traité une souris de deux ans, en augmentant sa concentration. Et ce traitement a eu un effet spectaculaire,  rapportent-ils dans la revue Cell. En une semaine, les muscles de la " vieille " souris sont redevenus ceux d'une souris de six mois, et ce à plusieurs niveaux : la fonction mitochondriale, la résistance à l'insuline et à l'inflammation... Le muscle est redevenu fort et résistant. Très confiants, les chercheurs précisent que des tests sur des êtres humains pourraient commencer d'ici un an.

    Si cette découverte très impressionnante ne permet pas d'annuler complètement les effets de l'âge, elle constitue une étape majeure dans la compréhension du fonctionnement du vieillissement. Selon les chercheurs, cette découverte permettrait d'envisager des traitements pour des maladies liées à l'âge, les maladies inflammatoires et même le cancer. " Nous pensons que cela permettrait aux gens de vivre en bonne santé plus longtemps et d'éviter les maladies liées à l'âge ", a précisé le Pr David Sinclair, principal auteur de l'étude.

    Ce n'est en tout cas pas la première fois que des scientifiques s'intéressent au fonctionnement du vieillissement, ni qu'ils font rajeunir des souris. En 2010, une étude de l'université de Harvard mettait en évidence le rôle de la télomérase, une enzyme qui permet de préserver les télomères, l'extrémité des chromosomes, lors de la division cellulaire. Au fil du temps, ces télomères s'usent, raccourcissent, ce qui entraîne l'altération de la régénération de nos organes, et donc au vieillissement. Tout comme pour la molécule NAD, augmenter la concentration de télomérase chez les souris ralentit voire inverse le vieillissement des cobayes.

  • Météo 2014?

    Météo 2014, 2015, 2016


    Pas la peine de vous creuser la cervelle!

    2014, 2015, 2016 seront 3 années de 13 lunes

    donc, temps pourri toute l'année

    toute l'année 2014

    toute l'année 2015

    toute l'année 2016


    grands froids début année 2014

    PLUS

    années de vents violents, pluies sévères,

    et températures basses toute ces trois années!!!

  • L'immunothérapie et le sommeil, en tête des découvertes de 2013

     

    La raison pour laquelle les êtres vivants dorment a été éclaircie cette année, une découverte qui trône au palmarès publié jeudi par le prestigieux magazine Science des 10 plus importantes percées scientifiques réalisées en 2013.

    Les chercheurs ont découvert, lors d'expériences sur des souris, que le sommeil permet au cerveau de se nettoyer en élargissant les canaux entre les neurones, ce qui facilite une meilleure circulation du liquide céphalo-rachidien.

    La première place est toutefois accordée aux percées réalisées dans le domaine de l'immunothérapie pour lutter contre le cancer. Plutôt que de s'en prendre directement aux tumeurs avec des produits chimiques, les scientifiques ont déterminé qu'ils peuvent stimuler le système immunitaire pour l'inciter à attaquer lui-même les cellules cancéreuses.

    Le domaine est maintenant jugé si prometteur que des entreprises pharmaceutiques qui le délaissaient complètement il y a quelques années à peine y investissent maintenant des sommes colossales.

    Le magazine note aussi des progrès dans le secteur des photopiles, de la manipulation génétique, de la vaccination, de l'imagerie médicale, des cellules souches et du développement d'"organoïdes" humains pour aider au diagnostic de maladies, en plus de souligner que les scientifiques ont finalement découvert que les rayons cosmiques proviennent des débris de supernovas.

    La dixième et dernière place revient aux milliards de milliards de bactéries qui colonisent le corps humain. De nouvelles découvertes ont permis de comprendre le rôle absolument crucial de ces bactéries, un facteur dont les médecins devront dorénavant tenir compte.

  • Le coeur artificiel - suite

    Hôpital Georges-Pompidou

    Première mondiale : comment fonctionne le coeur artificiel

    Pour la première fois au monde, un coeur artificiel a été implanté chez l'homme. L'intervention a eu lieu à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris, sur un patient souffrant d'insuffisance cardiaque terminale.

    C’était une première mondiale et en plus française ! Un cœur artificiel total a été implanté chez un homme de 75 ans, le 18 décembre dernier, à l’hôpital européen Georges Pompidou (HEGP), à Paris. Mis au point par le Pr Alain Carpentier, le cœur artificiel total a été conçu par la société italienne Carmat. L'aboutissement de 25 années de recherche. Cette prothèse pourrait constituer une alternative aux greffes cardiaques. " Cette première implantation s’est déroulée de façon satisfaisante, la prothèse assurant automatiquement une circulation normale à un débit physiologique ", indiquait hier la société Carmat dans un communiqué. Trois autres patients devraient prochainement être opérés. A cette occasion, pourquoidocteur a réussi à interroger le Pr Christian Latrémouille, chirurgien cardiaque à l’HEGP, celui qui a implanté le 1er cœur artificiel au monde sur un homme. A notre micro, ce dernier ne cachait pas sa grande fierté et confiait l'émotion présente dans le bloc opératoire pendant l'intervention. Mais alors, comment fonctionne ce coeur artificiel, et quels sont les patients qui vont pouvoir bénéficier de cette invention extraordinaire.

    La meilleure réponse aux insuffisants cardiaques en phase terminale

    Comme l'explique la société CARMAT dans un communiqué de presse mis en ligne hier, ce projet de cœur artificiel, " le plus performant au monde ", constitue aujourd'hui la seule réponse crédible à tous les cas d’insuffisance cardiaque avancée en phase terminale.

    On parle d’insuffisance cardiaque lorsque le cœur n’arrive plus à assurer sa fonction essentielle de pompe du sang et d’irrigation de tous les autres organes. Les causes principales sont les maladies coronaires et l’hypertension artérielle. Les complications les plus fréquentes sont les troubles du rythme, les accidents thromboemboliques (formation de caillots) et l’insuffisance rénale. Il s’agit d’une maladie sévère, progressive et souvent fatale. Près de la moitié des patients décèdent dans l’année qui suit la première hospitalisation.

    A ce jour, plus de 20 millions de patients sont concernés par cette maladie en Europe et aux États-Unis. Alors, grâce à la poursuite du développement de son cœur artificiel total, CARMAT a pour ambition de pallier le manque notoire de greffons dont sont victimes aujourd'hui des dizaines de milliers de personnes souffrant d’insuffisance cardiaque avancée.

    Comment fonctionne ce coeur artificiel

    La prothèse créée par les ingénieurs de CARMAT comprend 2 cavités ventriculaires droite et gauche, chacune étant séparée par une biomembrane souple en 2 volumes, un pour le sang, un pour le liquide d’actionnement. Un sac externe souple contient le liquide d’actionnement et bat au rythme cardiaque.

    Par actionnement hydraulique via deux groupes moto-pompes miniatures, le liquide d’actionnement déplace cette biomembrane en reproduisant le mouvement de la paroi ventriculaire du cœur humain lors de la contraction. Ce mouvement provoque l’admission et l’éjection du sang dans des conditions optimales : mouvement habituel, contact seulement avec des matériaux biologiquement compatibles.

    Enfin, un dispositif électronique intégré régule le fonctionnement de la prothèse en fonction des besoins des patients à partir d’informations données par des capteurs et traitées par un microprocesseur. (voir la vidéo ci-dessous)

    Les exigences de cette innovation

    Tous les implants et appareils d’assistance ou de substitution d’organes en contact avec le sang posent le problème essentiel de leur hémocompatibilité, ce qui peut générer la destruction des hématies (hémolyse) ou activer la chaîne de coagulation (thrombose) qui entraîne la formation d’un caillot obturant un vaisseau sanguin et provoquer une embolie pulmonaire ou un accident vasculaire cérébral. Mais avec ce 1er coeur artificiel total, CARMAT a réussi à reproduire le mouvement physiologique d’éjection par la membrane, mimant la contraction ventriculaire et assurant le vidage des ventricules à chaque cycle. Et pour parfaire cette hémocompatibilité, ces ingénieurs ont utilisé des biomatériaux synthétiques et biologiques microporeux permettant un recouvrement protéique continu adhérant sur l’ensemble des surfaces en contact direct avec le sang. Ce coeur artifciel est aussi le seul dispositif utilisant des valves biologiques ayant démonté leur faible thrombogénicité à long terme.

    Par ailleurs, la société italienne a réussi la pari de la compatibilité anatomique. CARMAT a ainsi optimisé la forme de son cœur biomimétique et miniaturisé tous les sous-ensembles de la régulation médicale pour les intégrer à la prothèse, tout en conservant un volume d’éjection physiologique, même en cas d’effort soutenu.

    En outre, le pari de l'autonomie a également été relevé. CARMAT est à présent en mesure d'offrir au patient , un confort, une qualité de vie et un rythme de vie normal grâce à une autonomie très large dans un système léger et porté, soit au minimum 12 heures dans au maximum 3 kg grâce à une énergie compacte et renouvelable.

    Enfin, la dernière prouesse réalisée par le Pr Carpentier, et les ingénieurs de CARMAT, est celle de l'adaptation physiologique. Elle n'est pas des moindres. Ainsi, ce coeur artificiel réagit à ces besoins physiologiques en reproduisant, à l’aide d’algorithmes propriétaires, le réponse du cœur naturel, notamment en maintenant la pression aortique pour assurer en permanence une perfusion satisfaisante des organes. Cette innovation parvient aussi à ajuster le débit et la fréquence à l’activité pour éliminer l’inconfort lié à des paramètres fixes.

    Au final, au lendemain de l'intervention, les principaux protagonistes de cette prouesse restent toutefois prudents. " Nous nous réjouissons de cette première implantation, mais il serait bien entendu prématuré d’en tirer des conclusions car il s’agit d’une seule implantation et d’un délai post-chirurgical encore très court, " conclut Marcello Conviti, le Directeur Général de CARMAT.

    http://demaincestaujourdhui.hautetfort.com/archive/2013/12/19/revolution-technologique-dans-les-pacemakers-5250740.html




     

  • Révolution technologique dans les pacemakers

     

    Un stimulateur cardiaque a été implanté sans chirurgie par une équipe du CHU de Grenoble. Sa particularité: dépourvu de sonde, il est installé directement dans le ventricule du patient.

    Le premier pacemaker a été implanté en 1958. "Depuis, il n'y avait pas eu de rupture technologique majeure, les principaux progrès étaient liés à la miniaturisation", explique le Dr Pascal Defaye, responsable de l'unité de rythmologie au CHU de Grenoble.

    La révolution est en route avec le Nanostim, un stimulateur sans sonde implanté pour la première fois en France. D'ordinaire, un pacemaker est composé de deux éléments: un boîtier inséré dans la région pectorale, sous la peau ou le muscle, est chargé de générer des impulsions; celles-ci sont ensuite relayées à l'intérieur du cœur par une ou plusieurs sondes, qui partent du boîtier pour aboutir à la cavité cardiaque. "Ces sondes sont le maillon faible de la stimulation cardiaque, explique le Pr Jacques Mansourati, cardiologue au CHU de Brest. Elles peuvent se casser, entraîner une infection de type endocardite, ou se déplacer." L'objectif des cardiologues était donc de pouvoir s'en passer. C'est chose faite, grâce à l'ultraminiaturisation des dispositifs. Pas plus grand qu'une pièce de un euro, Nanostim est installé directement à l'intérieur du ventricule, au moyen d'un cathéter introduit dans la veine fémorale. Le tout sans intervention chirurgicale ni cicatrice, et sans sensation de masse sous le thorax.


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    L'appareil a été développé par une start-up californienne, rachetée depuis par la société américaine St Jude Medical. Ce premier stimulateur sans sonde a été posé en une trentaine de minutes le 19 novembre au CHU de Grenoble. Le patient, un homme de 77 ans, a pu rentrer chez lui 24 heures plus tard. L'implantation est une première européenne depuis que l'appareil bénéficie d'un marquage CE. "Nous posons le prochain début janvier, puis cela va progressivement se développer dès l'an prochain dans des centres sélectionnés, dans le cadre d'un protocole d'étude", explique Pascal Defaye.

    "C'est vraiment une révolution sur le plan technologique , ajoute le cardiologue. L'implantation est plus simple et il suffit ensuite de surveiller que la batterie fonctionne correctement." Les données seront récupérées par télémétrie externe, environ une fois par an lorsque l'appareil sera posé en "routine". Très bientôt, promet Pascal Defaye, il ne faudra même plus se rendre à l'hôpital pour vérifier l'activité du stimulateur. "Nous interrogerons l'appareil à distance, par Wi-Fi, et le patient pourra rester chez lui."

    Nanostim promet de fonctionner pendant neuf à treize ans, soit une durée de vie comparable aux pacemakers classiques (qui est de dix ans au maximum pour les boîtiers, et très aléatoire concernant les sondes). Ses performances sont semblables à celles des pacemakers classiques. "C'est un réel progrès, concède le Pr Mansourati, mais il faut quand même s'assurer de la durée de vie du dispositif, et vérifier qu'on pourra l'enlever lorsqu'il sera usé." Car le Nanostim peut être au fil du temps entouré de fibrose, une prolifération de cellules susceptibles de s'agréger autour de tout dispositif implanté. "Le fabricant annonce qu'on pourra l'enlever par la voie utilisée pour l'implantation, mais il faudra confirmer cela sur du long terme."

    De son côté, la société franco-italienne Sorin prépare un modèle de pacemaker sans batterie : pour fonctionner, il récupérerait l'énergie mécanique des battements cardiaques. D'autres concurrents, comme Boston Scientific ou Medtronic, développent eux aussi des projets de stimulateurs cardiaques sans sonde, dix fois plus petits que les pacemakers actuels et capables de communiquer avec l'extérieur pour être, si besoin, reprogrammés ou transmettre des données au cardiologue.

    Quelque 70.000 stimulateurs cardiaques sont implantés chaque année en France, et de plus en plus de patients sont concernés à mesure que la population vieillit. Pour le moment, environ un tiers d'entre eux, qui n'ont besoin que d'une stimulation ventriculaire, sont éligibles au Nanostim, selon le Dr Defaye. Les patients dont il faut également stimuler les oreillettes auraient besoin d'autant de capsules, capables de communiquer entre elles. "On sait le faire théoriquement, mais pas encore sur le plan clinique. Il faudra trouver des systèmes consommant moins d'énergie", explique le cardiologue. Une technologie qu'il espère voir venir d'ici à une dizaine d'années.