Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 409

  • Ah mince: et les jolies fesses et corsages mouillés des filles qui lavent votre voiture?

    Nissan développe la peinture autonettoyante

    Grâce à une technologie novatrice appelée Ultra-Ever Dry qui consiste en une couche de peinture super hydrofuge et oléophobe, Nissan espère devenir le premier constructeur à produire une voiture autonettoyante

    Le quotidien est si occupé qu’il ne nous reste plus de temps pour les petits plaisirs, et encore moins pour les corvées, comme nettoyer sa voiture. Nissan s’est penché sur le problème en Europe en innovant avec une voiture qui demeure propre sans même être lavée. Vous avez parfaitement compris, cette voiture se nettoie d’elle-même, comme un chat ou chien dont le pelage reste propre et sec.

    Grâce à une technologie novatrice appelée Ultra-Ever Dry qui consiste en une peinture super hydrofuge (qui repousse l’eau) et oléophobe (qui repousse les huiles), cette peinture repousse la pluie, la boue et toutes les saletés.

    La technologie appliquée sur la carrosserie crée une couche de protection d’air entre la peinture et l’environnement, ce faisant toute matière entrant en contact avec celle-ci est aussitôt repoussée.  D’autres tests à venir

    Il reste encore d’autres essais à effectuer pour valider l’efficacité et la durabilité de la peinture répulsive sous les pires conditions crasseuses. Tous les tests auront lieu dans les centres techniques de Nissan en Europe.

    Imaginez l’intérêt de cette peinture sur nos terres contre la gadoue, le calcium et les abrasifs répandus sur nos routes pendant la longue saison froide ! Nissan ferait un joli coup ! En espérant qu’ils mèneront également leurs tests dans le nord de l’Europe.

  • Première : des cellules souches par clonage de cellules adultes

     

    C'est une avancée pour la médecine régénératrice. Des chercheurs sont parvenus à créer des cellules souches embryonnaires à partir de cellules adultes. Un espoir pour le traitement de pathologies incurables. 

    Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à cloner des cellules adultes humaines afin de créer des cellules souches embryonnaires. Cette avancée majeure pour la science a été publiée dans l’édition numérique du journal Cell Stem Cell. Les scientifiques ont utilisé une technique similaire à celle utilisée en 1996 pour le clonage de la brebis Dolly. Ils ont donc “reprogrammé” des ovocytes, en y remplaçant le noyau par celui de cellules de la peau de deux hommes de 35 et 75 ans. En stimulant ces cellules avec un courant électrique, elles ont commencé à se diviser et se multiplier, créant des cellules souches embryonnaires à l’ADN identique à celui des deux hommes.

    Les cellules souches embryonnaires sont dites pluripotentes car ce sont les seules cellules capables de se différencier en tous types de cellules de l'organisme (cardiaques, hépatiques, pulmonaires...), qui en compte 200, et de se multiplier sans limite. L’intérêt d’obtenir des cellules souches embryonnaires clones - ce que les scientifiques appellent le clonage thérapeutique - est qu’à terme elles pourraient permettre de réparer ou de remplacer des organes endommagés pour traiter le cancer, la cécité ou la maladie d'Alzheimer.

    Une expérience similaire avait été menée en 2013, mais l’équipe n’avait réussi qu’à cloner des cellules d’enfants. Or, étant donné que "l'incidence de nombre de maladies pouvant potentiellement être traitées avec des cellules souches pluripotentes augmente avec l'âge, le clonage thérapeutique concernera surtout des adultes plus âgés", soulignent les chercheurs.

    Mais cette découverte peut poser des problèmes éthiques. En effet, si elle a le mérite de ne pas utiliser d’embryon fertilisé - une technique qui soulève d'importantes questions éthiques, car dans ce cas l'embryon est détruit - certains détracteurs estiment que cela pourrait être un premier pas vers le clonage humain.

     

  • No future?

     

    Coronavirus MERS: décès de 2 expatriés en Arabie saoudite

    Deux expatriés atteints du coronavirus MERS sont décédés à Jeddah, grande ville commerciale de l'ouest de l'Arabie saoudite, où cinq autres cas de contamination ont été diagnostiqués, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

    Ces décès portent à 76 le nombre de morts liées à cette infection en Arabie, pays le plus touché au monde avec 231 cas de contamination, selon les autorités saoudiennes.     

    Les deux expatriés décédés étaient âgés de 64 et 44 ans, a indiqué le ministère, sans préciser leur nationalité.

    Parmi les cinq nouveaux cas diagnostiqués à Jeddah, deux sont des médecins étrangers âgés de 54 ans, a-t-on appris de même source.

    La semaine dernière, un mouvement de panique s'était emparé des membres du personnel médical de Jeddah, conduisant à la fermeture pour désinfection du service des urgences du principal hôpital.

    Le ministre de la Santé, Abdallah al-Rabiah, s'est ensuite rendu en personne dans l'établissement et son ministère a affirmé dans un communiqué que la situation était "rassurante".

    Mais selon des informations parues mercredi dans les médias locaux, au moins quatre médecins de l'hôpital du Roi Fahd de Jeddah ont présenté leur démission pour ne pas avoir à soigner des patients atteints du virus, apparemment par crainte d'une contagion.

    Les premiers cas de MERS ont été signalés dans l'est de l'Arabie saoudite, mais ils se sont depuis multipliés à Jeddah, sur la côte ouest.

    Dans son dernier bilan communiqué jeudi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué avoir été informée au total de 243 cas de contamination confirmés en laboratoire à travers le monde, dont 93 décès.

    Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin plus mortel mais moins contagieux du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.

     

     

  • Cette catastrophe humaine que j'annonce depuis des années...

    Ce robot qui nous ressemble tant

    Philip Hanson

     

    MG_8592.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    Et si l’Homme devenait robot ? Et si le robot devenait Homme ? Il peut être naturel de se poser ces questions lorsque l’on quitte le stand, sur le salon Laval Virtual, de l’américain Hanson Robotics. L’entreprise de David Hanson a en effet mis au point un robot qui, avec l’apparence d’un humain, peut, en plus de parler, avoir toutes les expressions qui nous sont propres telles que le sourire ou le clin d’œil.

     

     

    MG_8683.jpg

     

     

     

     

    À l’arrière du crâne, un " cerveau " électronique

     

    Pour confectionner ce robot, David Hanson s’est inspiré de l’auteur américain décédé Philip Kindred Dick qui a naturellement donné son nom au robot. Comme un humain pourrait le faire, Philip le robot peut bouger la tête de haut en bas et de gauche à droite, sourire ou encore cligner des yeux. La matière qui le recouvre, autrement dite sa peau, est comparable à celle d’un homme. " C’est étrange comme impression lorsqu’on le touche… " confie un visiteur, vraisemblablement troublé. Encore plus troublant, le robot peut parler et tenir une conversation presque normalement avec un humain. Chose rassurante : le robot ne fonctionne pas sans l’homme. Car c’est bien un homme qui, dans l’ombre, grâce à un capteur, le commande. Mais jusqu’à quand ? Le robot pourra t-il devenir, un jour, la commande et l’homme le jouet ?

     

  • Les biotechnologies comme source de croissance à l’avenir

     

    Publié  le 12 avril 2014 dans Sciences et technologies

    Que sont les biotechnologies ? En quoi représentent-elles une opportunité de croissance ? Quels sont les obstacles à leur développement ?

    Par Sylvain Fontan.

    Au même titre que la machine à vapeur, l’électricité ou encore l’informatique ont constitué des ruptures technologiques majeures. Les biotechnologies pourraient également s’inscrire dans cette histoire. En effet, encore méconnues du grand public, elles constituent pourtant potentiellement des relais de croissance dans plusieurs secteurs d’activités, même si les obstacles à leur développement sont encore nombreux.

    Origines des biotechnologies

    Les biotechnologies sont le résultat des avancées technologiques antérieures. Les biotechnologies se définissent comme l’application de la science et de la technologie à des organismes vivants, de même qu’à leurs composantes, produits et modélisations, pour modifier les matériaux vivants ou non vivants, à des fins de production de connaissance, de biens et de services. Elles sont le résultat d’une part, de l’accumulation des avancées diverses et variées de la seconde partie du XXème siècle, notamment dans les domaines de la biologie et de la biochimie, et d’autre part, des avancées scientifiques des deux dernières décennies. Parmi les diverses avancées les plus connues à l’origine des biotechnologies il convient de citer notamment l’ADN, le décodage et l’analyse du génome humain, les avancées en pharmacologie et les cellules souches.

    L’intérêt pour les biotechnologies est récent. En effet, en plus de découvertes scientifiques et technologiques récentes, l’accroissement des préoccupations en faveur de l’environnement, l’importance accrue des aspects de compétitivité et le fait que certains gouvernements et agents privés anticipent la prochaine révolution industrielle font que ces technologies se sont développées.

     

     biotechnologie-660x297.png

    Applications pratiques des biotechnologies

     

     

    Les trois domaines dans lesquels les biotechnologies ont les applications pratiques les plus importantes sont l’agriculture, la santé et l’industrie :

    ◾Dans le domaine de l’agriculture, les biotechnologies sont utilisées à des fins de production (animale et végétale). Pratiquement, ces technologies servent à sélectionner les variétés pour améliorer les produits thérapeutiques, les vaccins et la prévention des maladies, tant végétales qu’animales. Les plantes génétiquement modifiées (OGM) constituent l’application la plus connue du grand public même si cette dernière ne recouvre en réalité qu’un nombre restreint de cultures (coton, soja, maïs). Moins connue mais plus importante en matière d’espèces végétales et animales concernées, la Sélection Assistée par Marqueurs (SAM) permet de sélectionner les variétés afin d’effectuer des croisements génétiques naturels permettant d’obtenir les caractéristiques voulues.

    En ce qui concerne la santé, les applications visent à résoudre des problèmes de (1) thérapeutique (production de produits biopharmaceutiques du type vaccins, anticorps, hormones… et les biothérapies du type thérapies géniques, cellules souches…), de (2) diagnostic (utilisation de tests et notamment les tests génétiques) et de (3) pharmacogénétique (interactions entre gènes et médicaments pour personnaliser la médecine).

    L’industrie bénéficie des biotechnologies via la production de produits chimiques et de biomatériaux, se substituant ainsi aux procédés traditionnels. Les biocarburants (principalement l’éthanol) sont un exemple type de ce à quoi les biotechnologies peuvent servir dans l’industrie chimique. Les bioplastiques, ou autres matières, touchent aux biomatériaux. Tous ces marchés sont encore restreints mais en forte augmentation.

    Potentiel pour la croissance économique

     

    Agriculture

    Les défis sont liés d’une part, à la nécessité de nourrir une population mondiale en constante augmentation, et d’autre part, aux changements d’habitudes alimentaires, notamment des populations des pays en développement (Chine, Inde, Brésil…). Parallèlement, les terres cultivables sont très largement utilisées et sont le réceptacle de dégradations environnementales dues entre autres à l’agriculture intensive et au changement climatique. Dans ce contexte, il est nécessaire d’augmenter les rendements agricoles tout en prenant en considération la préservation de l’environnement.

    Santé

    La santé est le premier secteur d’investissement des biotechnologies, ne serait-ce qu’en raison de la forte valeur ajoutée des produits concernés. De plus, si à moyen ou long terme tous les produits ne sont pas totalement basés sur les biotechnologies, une large partie sera concernée de près ou de loin, augmentant ainsi les enjeux. Enfin, la perspective de vieillissement de la population et la demande accrue adressée aux professionnels de santé (notamment dans les pays développés) va mécaniquement augmenter l’offre de produits issus de ces technologies.

    Industrie

    Plusieurs éléments sont ici à prendre en compte : la hausse des préoccupations environnementales, ainsi que celles liées à la durabilité et à la réduction de la dépendance des activités industrielles aux ressources non-renouvelables (typiquement les produits issus de la pétrochimie).

    Obstacles à leur développement

    Difficultés pratiques : travailler sur le « vivant » induit de nombreuses difficultés scientifiques et technologiques qui se traduisent par un grand volume de temps nécessaire pour la moindre avancée.

    Durée de découverte : la durée moyenne entre une découverte et son application pratique sur un marché se compte en plusieurs années (entre cinq et quinze ans en moyenne). Dès lors, cela implique de lourds investissements qui ne pourront s’avérer rentables que potentiellement et dans un horizon temporel lointain. Ainsi, ce sont essentiellement les investisseurs privés dans le domaine de la santé qui peuvent se permettre plus facilement ce type d’investissements.

    Produits concurrents : Il existe de nombreux produits concurrents avec lesquels les produits issus des biotechnologies sont et seront en concurrence. De plus, la capacité des produits issus des biotechnologies à se substituer aux produits traditionnels n’est pas partout évidente. Enfin, ils devront faire face à des lobbys implantés de longue date contre lesquels il n’est pas simple de s’imposer.

    Environnement fiscal et règlementaire : le développement des biotechnologies est largement tributaire de l’environnement fiscal et règlementaire. Également, ces contraintes peuvent fortement varier d’un pays à l’autre et dans le temps. Ainsi, tous ces aspects peuvent considérablement amplifier les contraintes de temps, de mise sur le marché et de rentabilité.

    Aspects sociaux, sociétaux et religieux : L’acceptabilité des biotechnologies n’est pas forcément ni évidente ni aisée dans des sociétés où les questions touchant à l’environnement, à l’éthique et à la sécurité ne font pas nécessairement consensus.

     

  • Paralysie : des mouvements possibles grâce à la stimulation électrique

     

    Cette technique pourrait permettre aux victimes de lésion de la moelle épinière d'effectuer des mouvements volontaires, même plusieurs années après leur accident. Il doit exister "des connexions en sommeil" chez des patients pourtant totalement paralysés.

    Quatre volontaires paraplégiques peuvent désormais contracter certains de leurs muscles paralysés à la suite d'une lésion de la moelle épinière, grâce à la "stimulation épidurale". Cette technique consiste à appliquer un courant électrique à des fréquences et des intensités variables, dans la partie basse de la colonne vertébrale, la région lombo-sacrée, là où les connexions nerveuses de la moelle épinière commandent en grande partie les mouvements des membres inférieurs. Les trois cas publiés mardi dans la revue britannique Brain viennent s'ajouter à une première expérience dont le Lancet s'était fait l'écho en mai 2011.

    Tout avait commencé avec un jeune Américain, Rob Summers, qui était paralysé depuis 2006 à la suite d'un accident de voiture. Au vu des résultats obtenus, les chercheurs du Frazier Rehab Institute (KentuckyOne Health), à Louisville (Kentucky), ont poursuivi leurs travaux chez trois autres hommes, présentant une paralysie motrice totale mais encore quelques sensations. Quelques jours après le début de la stimulation électrique (au moyen du dispositif de Medtronic commercialisé pour le traitement de la douleur), ils ont été capables d'effectuer des mouvements volontaires qui nécessitent un contrôle relativement fin et de les moduler. Ils ont également pu synchroniser les mouvements de leur jambe, de leur cheville et de leurs orteils, voire modifier la force de flexion.

    Reprise de mouvements volontaires malgré une paralysie complète

    Après plusieurs mois de séances de stimulation appliquée en association avec un entraînement locomoteur à domicile, les tests ont été répétés : certains patients ont réussi à effectuer des mouvements volontaires avec plus de force et moins de stimulation tandis que d'autres avaient gagné en précision. Cette récupération rapide suggère qu'il doit exister "des connexions en sommeil" chez des patients pourtant totalement paralysés. "Quelques contacts existent, mais ne sont pas fonctionnels, et le cerveau est capable de les exploiter", commentent les chercheurs dans le communiqué des National Institutes of Health, qui ont financé ces travaux (avec la Fondation Reeve).

    "Nous avons découvert un mode d'intervention fondamentalement nouveau qui peut améliorer considérablement la reprise de mouvements volontaires chez des sujets avec une paralysie complète, même des années après l'accident", commente Susan Harkema, de l'université de Louisville, qui a participé à l'expérimentation. "La croyance qu'aucune récupération n'est possible et qu'une paralysie complète est permanente est désormais contestée", souligne-t-elle dans un communiqué.

    En plus de leur capacité à effectuer des mouvements des jambes, les patients ont vu leur état global s'améliorer avec un accroissement de leur masse musculaire, une meilleure régulation de la pression artérielle, une moindre fatigue et une sensation générale de mieux-être. Il s'agit donc d'un réel espoir pour les personnes paralysées, et pas seulement pour les nouvelles victimes d'une lésion de la moelle épinière. Chaque année, en France, leur nombre total augmente de 1 000 à 1 500. Ce sont le plus souvent des adultes jeunes.