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Sport - Page 2

  • Ceux qui font honneur à la France!

    Attentat de Barcelone : un footballeur français a porté secours aux victimes

    Terrorisme. Lucas Digne habite place de la Catalogne, à deux pas des Ramblas. Il est tout de suite descendu porter assistance aux victimes à la suite des attentats.

    Il n'est pas forcément connu des non-initiés, mais Lucas Digne suit une carrière tout à fait honorable dans le monde du football, évoluant notamment au FC Barcelone, un des plus grands clubs d'Europe. Mais surtout, il est définitivement rentré dans le coeur des Catalans après les attentats islamistes qui ont ensanglanté Barcelone, la ville dans laquelle il évolue depuis 2016.

    Discrétion totale

    Selon le journal El Mundo Deportivo, le défenseur international français se trouvait chez lui, place de la Catalogne, lorsque le fourgon des terroristes a percuté 13 personnes sur les Ramblas, jeudi 17 août. Immédiatement, l'ancien joueur lillois de 24 ans, né à Meaux, est descendu dans la rue afin d’apporter les premiers soins aux victimes en posant des garrots avec des serviettes et en distribuant des bouteilles d'eau. Après de longs moments sur place, il décide finalement de rentrer chez lui en toute discrétion. Ne cherchant pas à médiatiser son geste, il refuse de s'exprimer sur le sujet et souhaite ne pas être considéré comme un héros, estimant avoir agi comme des dizaines d'autres personnes présentes sur les lieux du drame.

     

  • Adieu à ma France

    En substance, la France “organique, rurale et paysanne, s’effondre en silence et si elle tente de se révolter épisodiquement, elle est éradiquée physiquement. Contrairement à “Théo Luhaka”, vous n’entendrez pas de concerts de protestation ni ne verrez, d’ailleurs, d’émeutes paysannes. J’ai même lu des accès de joie chez des loyalistes pour qui la police a, par essence, raison.

    Les Français alternent, sans y voir de contradiction, entre culte de l’état et anarchisme. Les Français, dont l’être collectif se résume à ce stade à l’État lui-même, voit dans l’écrasement des personnes par ce monstre froid une victoire personnelle, croyant qu’il s’agit de leur volonté quand il ne s’agit, en réalité, que de celle de leurs maîtres. C’est d’une certaine façon le dernier stade du socialisme.

    La France est déjà tombée, tout n’est que simulacre

    Dans le même temps, les politiciens démocrates courtisent ouvertement l’islam que rien ne semble devoir arrêter.

    En d’autres termes, la violence étatique ne sert plus qu’à empêcher la victime indigène de se rebeller.

    L’illusion électorale participe de ce même effort : nombreux sont ceux qui remettent à plus tard une rupture car ils croient que demain, “dans le respect de l’état de droit”, tout changera. Rien ne changera car l’origine de la crise se situe dans le type d’hommes qui sert de base au système actuel.

    Il me paraît nécessaire de faire le seul constat qui s’impose : la France est déjà tombée. Ce à quoi nous assistons est la simple liquidation post-reddition. Le désarmement du vaincu. Et cette capitulation a été proclamée par ce fatras de politiciens et de journalistes, soutenus par les rentiers de ce système, en particulier la génération née durant l’après-guerre.

    Si rien ne vient stopper cette mise en coupe réglée, l’islam s’imposera définitivement en France et en Europe de l’Ouest.

    Bien sûr, dans les profondeurs du territoire français, probablement même dans une bonne moitié de celui-ci, une opposition s’organise électoralement et socialement. Cette moitié qui a placé le Front National en tête lors du premier tour des élections présidentielles.

    Mais – et c’est le pari d’Emmanuel Macron – cette “Gaule Chevelue” n’importe pas suffisamment pour imposer sa volonté. Ce sont les métropoles cosmopolites, pré-islamiques, qui importent. Ce sont elles qui contrôlent les moyens de production, qui concentrent les sièges sociaux, les nœuds de communication et de transport. Les métropoles françaises ne sont que des dépendances de Paris, qui est elle-même une simple excroissance d’un réseau global intégrant Londres et New-York.

    Ce réseau de mégalopoles occidentales s’est émancipé des peuples qui l’ont initialement engendré.

    Ces métropoles, selon le très cité Guilluy, concentre 40% de la population. Elles ont les moyens financiers, politiques et médiatiques nécessaires pour agir à leur guise. La démocratie, “la loi du nombre”, ne jouant pas en leur faveur, l’accumulation d’africains et de musulmans devient chaque jour plus nécessaire ainsi que leur “naturalisation”.

    Au reste, les centres urbains sont les moteurs des évolutions socio-politiques. Et ce que nous voyons émerger dans ces métropoles françaises n’est, ni plus ni moins, que ce qui émergera dans les villes moyennes puis petites, enfin dans les villages.

    Nous ne pouvons pas dire que nous ne savons pas. Les démocraties d’Europe de l’Ouest, coalisées au sein de l’UE, ont un agenda que nous connaissons parfaitement. Et l’Europe de l’Ouest sombre dans un nouvel âge sombre, une sorte de féodalisme où pauvreté du tiers-monde, archaïsme islamique et technologies nouvelles se côtoient.

    Les Blancs, dans ce contexte, sont pris en étau entre cette oligarchie nihiliste établie dans les grandes villes et les masses d’africains et de musulmans toujours volontaires pour servir de janissaires.

     

    La nouvelle présidence française va organiser plus à fond ce processus. C’est ce que défend le maire de Lyon, Gérard Collomb : la “métropolisation” à outrance.

    Nous avons tous pu voir muter, à une allure toujours plus rapide, le type de peuplement de ces métropoles. Cela ne va pas faire que s’amplifier.

    Que faire ?

    A la question “que faire ?”, je répondrai qu’il faut d’abord stabiliser le front et lui donner une profondeur stratégique de telle sorte que l’ennemi ne puisse le pénétrer aisément.

    Le cas de Donald Trump démontre que la conquête de l’exécutif central d’un état occidental n’est pas de nature à briser la domination stratégique adverse. L’ennemi contrôle les “corps intermédiaires” lui permettant d’opposer, le cas échéant, une résistance asymétrique, à l’intérieur du système. Il mobilise dans le même temps ses relais internationaux, qu’ils soient politiques ou médiatiques. Trump a ainsi été intensément diabolisé pendant et après sa campagne, tant pour le contenir que pour empêcher l’expansion du phénomène hors des frontières US.

    Cela doit faire comprendre à chacun que le souverainisme franco-français – ou belge, allemand, etc. – ne pourra pas contenir une hydre globale comme celle que les indigènes d’Europe affrontent.

    Ce que n’ont pas compris les souverainistes stato-nationalistes français, c’est qu’ils sont dans l’incapacité d’imposer leur propre souveraineté sur leurs compatriotes concentrés dans les métropoles. Le souverainisme français, prisonnier d’une vision idéalisée d’une nation qui n’existe plus en pratique, élabore ses théories sur la base d’une population hétéroclite, profondément divisée, qui ne peut en aucun former un bloc homogène régi au profit des indigènes.

    Le souverainisme français, pour être “opérationnel”, transige donc avec les allogènes dans l’espoir de les détourner de leurs maîtres du moment. Une sorte d’alliance de substitution. Autant dire qu’un tel projet n’est pas de nature à séduire les auxiliaires étrangers du système. Il y a une divergence qui dépasse les seuls intérêts ponctuels : elle est ontologique. Allogènes et indigènes sont dans une guerre permanente que leur impose leur condition. Quiconque prétend l’inverse ment et n’est qu’un idiot utile.

    Les métropoles exercent leur souveraineté transnationale contre les masses indigènes et n’entendent pas voir de rébellions locales la remettre en cause. Les états à cet égard ne sont plus les garants de la souveraineté des peuples mais les relais de la souveraineté du système occidental décrit plus haut.

    Pour gagner en profondeur stratégique, la défense doit à la fois s’étendre en largeur et en longueur, ce qui rendra beaucoup plus difficile pour l’ennemi la concentration de ses forces contre la résistance autochtone. Nous devons garder à l’esprit que nous ne disposons pas de moyens équivalents, de telle sorte que dans une lutte frontale – institutionnelle et financière – nous ne pouvons pas soutenir l’effort. Il faut donc créer les conditions de l’épuisement de l’ennemi.

    En étendant la longueur du front à l’Europe de l’Est, c’est ce que nous faisons. Nul ne doit cependant oublier que cette partie de l’Europe est aussi dans le système UE, et est donc exposée à la pénétration ennemie. Mais, paradoxalement, cette exposition est un atout car l’UE y est bien moins solidement établie. Elle peut donc y être défaite plus aisément. Des appuis politiques doivent y être recherchés.

    Développer le sécessionnisme gaulois

    Pour la largeur – c’est-à-dire la profondeur – du front, les Français de souche doivent apprendre à vivre sous un stress permanent et développer à ce titre un système organisationnel conçu pour tenir dans la durée, en toute indépendance des politiques de l’état central et imperméable au simulacre démocratique. Le seul échelon démocratique pertinent, à ce stade, va du municipal au régional. Et ceci dans les zones ethniquement préservées.

     

    Très concrètement, il serait souhaitable que les périphéries bétonnent leurs positions, développent un sentiment sécessionniste et refusent de plus en plus de consentir à l’impôt central.

    D’une manière générale, l’affaiblissement de l’état central, donc de l’état-providence et de ses politiques sociales tournées vers les allogènes, devrait être une priorité politique. Un axiome : tout ce qui renforce les périphéries doit être soutenu, tout ce qui affaiblit le centre également.

    Le diptyque fédéralisation/désétatisation offre aux Français de souche les moyens de conserver la maîtrise politique de leur destin à l’échelle des territoires qu’ils peuplent en orientant le fruit de leur travail vers la défense de leurs seuls intérêts.

    Paris – qui a voté à 5% seulement pour le Front National – doit être désigné comme l’ennemi, à l’instar du jacobinisme institutionnel et de ses relais. Le rôle des préfets dans la dissémination arbitraire des migrants de Calais aura été un avertissement spectaculaire à ce titre.

    L’organisation de l’économie autochtone hors du champ d’action du gouvernement central est une condition essentielle pour la survie de ces zones.

    Nombreux sont ceux qui, par nostalgie, refuseront de regarder la réalité en face et continueront de rêver d’une conquête de l’état. Ce qui reviendrait en fait à conquérir un marais sur le modèle de l’élection de Donald Trump.

    Bien qu’encore possible “électoralement”, elle ne servirait à rien si elle n’organisait pas elle-même le séparatisme racial puis l’expulsion massive des allogènes. Cette option paraît, actuellement, irréalisable compte tenu de l’état psychologique des masses autochtones.

    Il y a une guerre civile en cours pour déterminer lequel de ces deux acteurs l’emportera : le camp autochtone périphérique ou le camp globaliste urbain.

    Il faut être lucide : en cas de victoire ponctuelle, le cœur de l’empire – l’oligarchie contrôlant les USA – réagirait par un soutien massif aux allogènes et aux opposants sur le modèle yougoslave ou syrien. La démocratie est une et indivisible et aucune part ne peut lui être retranchée sans que tout le système ne soit en danger. Ce qui nécessite de la part du système la destruction de toute organisation ethno-nationale et religieuse qui s’oppose à cet éclatement racial de l’Europe.

    Plutôt que de conquérir le centre de ce pouvoir, fondamentalement hostile, il convient de créer de nouveaux centres de pouvoir inaccessibles à l’ennemi.

    La “gouvernance” du système doit être déstabilisée autant que faire se peut et le seul véritable moyen pour cela consiste à soutenir les forces centrifuges dans une logique du faible au fort. C’est en affaiblissant le centre que l’on renforcera les périphéries sous contrôle effectif de la résistance autochtone.

    Ce sont ces forces centrifuges que redoutent le système et qu’il combat activement.

    La constitution de fronts intérieurs à caractère ethnique et irrédentiste est donc la seule réponse susceptible de créer cette stabilisation stratégique de la défense dont j’ai parlé, stabilisation qui procède de la déstabilisation de l’ennemi.

    http://borislelay.com/

  • Les Coca-Cola Papers: comment l’argent des sodas arrose la nutrition et le sport français

    La liste des organismes français arrosés par Coca-Cola, que publie ce mois-ci l’ONG Foodwatch, laisse pantois.

    Après plusieurs mois, l'ONG allemande Foodwatch a obtenu de Coca-Cola que la société donne le détail des sommes qu'elle a versées à des organismes, associations et sociétés entre 2010 et 2015.

    On y trouve en bonne place l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN). Cet organisme qui se présente comme une "association référente de la profession", a empoché entre 2010 et 2015 pas moins de 117 764 euros de Coca-Cola au titre de "partenariat". On se demande quel type de partenariat une association qui a pour vocation de dire aux patients, au public, aux médecins ce que c’est que bien manger, peut conclure avec Coca-Cola. Quelle crédibilité lui accorder" ? Quels autres "sponsors" la gratifient de leurs largesses ?

    Et la plongée dans l’absurde ne s’arrête pas là. Après l’AFDN, on se frotte les yeux en découvrant que la Fédération française des diabétiques a reçu 232 582 euros de Coca-Cola, c’est-à-dire l’un des moteurs de l’épidémie mondiale d’obésité et… de diabète !

    L’Institut Pasteur de Lille, qui, par l’intermédiaire du directeur de son département nutrition, ne manque pas une occasion de donner dans la presse des leçons d’orthodoxie nutritionnelle, a reçu 33 500 euros de Coca-Cola. Auxquels il faut bien sûr ajouter les sommes versées par les autres « partenaires ».

    L’université de Poitiers a encaissé un chèque de 228 104 euros pour – ne riez pas – "le développement d’un programme de promotion d’un mode de vie sain et actif auprès d’étudiants".

    On est moins surpris d’apprendre que Dietecom, une manifestation annuelle tout entière livrée à l’agrobusiness (mais qui se présente pourtant comme "le 1er salon dédié à la nutrition destiné aux professionnels de santé") a aussi bénéficié des largesses de Coca: 124 450 euros.

    Coca-Cola, c’est bien connu, rime avec équilibre nutritionnel chez les sportifs. Voilà pourquoi, probablement, le Centre National pour le Développement du Sport, un organisme public qui dépend du Ministre chargé des sports, s’est vu gratifier la coquette somme de 1 118 926 euros pour lutter contre... l'obésité des jeunes. Le Comité National Olympique et Sportif Français s’est montré un peu moins convaincant : 300 000 euros quand même ! Suivent la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport ou encore l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance.

    Et encore n’a-t-on là que les "Coca-Cola Papers". Quid des Danone Papers, des Pepsi Papers, des Nestlé Papers, des Kellogg’s Papers, des Unilever Papers, des Kraft Papers, des Monsanto Papers? C’est alors qu’on réalisera, comme nous l’avons hélas souvent dit, que l’influence de l’agrobusiness sur l’information nutritionnelle, largement ignorée du public et des médias, est pourtant sans commune mesure avec celle qu’exerce l’industrie pharmaceutique sur les leaders d’opinion.

    http://www.lanutrition.fr/

  • Robotique

    La robotique s’avance à une vitesse croissante dans toutes les composantes de notre société. Les technologies avancées s’apprêtent à modifier l’organisation sociale dans laquelle elles s’inscrivent. Robots traders, robots journalistes, robots chirurgiens et robots juristes illustrent ce changement. Il n’existe aucune raison pour que la robotique ne s’immisce pas dans les enceintes sportives.

    La technologie a déjà frappé à la porte des terrains de sport. Après la Coupe du Monde de football disputée en 2014 au Brésil, après certains championnats européens, la Goal-Line Technology est programmée en Ligue 1 pour la saison 2015-2016. Les "stades connectés“ symbolisent l’avenir. Dans un autre style, la Korea e-Sports Association et le Comité Olympique coréen semblent conjuguer leurs efforts pour que " l’eSport " soit reconnu comme sport olympique afin que le sport électronique soit au même niveau que les échecs.

    Les échecs sont un sport olympique. Ils ont été l’occasion de confronter les capacités humaines aux technologies avancées. On peut toujours s’interroger sur le fait de savoir si les échecs sont véritablement un sport mais "Deep Blue" a, semble-t-il, battu Garry Kasparov, il y a déjà quelques années. Plus récemment, Timo BOLL, champion allemand de tennis de table, a été défié par KUKA, le bras robot doté d’une dextérité impressionnante. Même si les confrontions BOLL/KUKA procèdent d’une démarche plus marketing que sportive, elles confirment que l’homme aime se mesurer à la machine qu’il crée. L’être humain affectionne d’autant plus ce jeu plein d’enjeux qu’il semble toujours sortir vainqueur de ce face-à-face. S’il gagne le match ; il prouve ses capacités naturelles. S’il le perd ; il a défié la nature et confirme le génie humain, illustrant ainsi le Mythe du GOLEM qui décrit l’homme qui crée la machine à son image afin d’égaler le créateur. Dans tous les cas, la supériorité de l’homme est sauve.

    Après le numérique et les jeux-vidéos, après la confrontation homme-machine, est venu le temps de la confrontation robots-robots. Certains robots remplacent déjà l’homme. Ils peuvent remplacer le sportif, pour passer d’une humanité sportive à une autre, d’un monde sportif à un autre.

    Vers une nouvelle catégorie de sports

    Il existe des robots coach-sportifs, des robots d’entrainement, des robots spectateurs qui remplissent les tribunes, des robots pongistes, des robots footballeurs, etc. La robotique, vecteur parfois déroutant mais fascinant d’un monde qui change, invente de nouvelles façons de pratiquer le sport ou de le regarder. Nouvelle économie. Nouveaux enjeux. Nouveaux défis. Nouveaux plaisirs. Nouveau marketing. Dès 2012, la Robocup de football a été organisée. Des équipes de robots-footballeurs s’affrontent désormais sur les terrains du monde entier. De nouvelles compétitions, de nouveaux clubs et de nouvelles fédérations vont voir le jour. Tout dépendra des capacités décisionnelles des robots mais on peut d’ores-et-déjà imaginer la création d’un Championnat du monde des voitures sans conducteur. Le "Driver Less Cars Championship". Bientôt la "DLC World Cup" ou le "DLC One". Le championnat du monde FIA Formule E pour les formules 1 propulsées à l’énergie électrique existe déjà. Peu de monde a parié sur la création d’une telle manifestation sportive il y a seulement 15 ans.

    Le déploiement technologique sans précédent qui s’annonce, conduira aussi, peut-être dans une logique toujours plus marketing que sportive, un renouveau dans le sport qui restera un support ou un tremplin de choix pour vérifier l’évolution des capacités techniques et technologiques crées par le génie humain et les multiples connexions qui peuvent lui être combinées.

    Vers de nouvelles règles du jeu

    Dans cet espace délimité de confrontation sportive d’un genre nouveau, dans ce champ spécifique d’actions et d’interactions, une grande partie des questions juridiques liées à la robotique se concentrent. Tout dépend du degré d’autonomie atteint ou plus précisément, des capacités décisionnelles des robots sportifs. Mais il suffit d’imaginer un match de robots footballeurs pour se remémorer les questions qui suscitent la réflexion actuelle sur le droit de la robotique. Le sport constitue une véritable occasion de s’interroger. Un terrain de football semble cristalliser la majeure partie des questions juridiques. Le statut particulier du robot, son éventuelle personnalité spécifique, composante de l’équipe, notamment quand il sera sanctionné par un carton rouge. Sa responsabilité en cas de tacle à l’origine de la mise hors service d’un robot joueur. Le discernement de l’arbitre. Le traitement des données personnelles si certains éléments (statistiques) sont enregistrés. Le droit à l’image du robot. Sa marque. La marque de son créateur. La propriété du spectacle sportif. L’éthique sportive à l’occasion des déclarations d’après-match. Etc. Et les paris sportifs… Connectés…

    Parallèlement, voir naître une équipe de football " mixte ", composée d’hommes ou de femmes et de robots n’est pas forcément une utopie. Au regard de la technologie actuelle, il semble difficile de remplacer un joueur de champ par un robot. Pas le goal. Le récent affrontement aux tirs au but entre Lionel MESSI et " RoboKeeper " démontre la possible réalisation d’une telle association. Marquer contre ce gardien relève de l’exploit. Ce " robogoal ", équipé de caméras qui analysent 90 images à la seconde, réagit plus vite que l’homme, anticipe et est capable d’une accélération 17 fois supérieure à celle d’une formule 1. De quoi donner de l’intérêt à des matches de football.

    Quel que soit le concept, nécessairement, il faudra inventer de nouvelles lois du jeu ou adapter les anciennes.

    Vers une nouvelle forme de DOPAGE ?

    Les combinaisons de natation en polyuréthane et les prothèses en carbone d’Oscar PISTORIUS ont fait couler beaucoup d’encre. La devise de l’Olympisme invite à pousser les limites toujours plus loin. La robotique et plus largement, les technologies avancées, permettent d’améliorer la performance humaine. Aujourd’hui, il existe une compétition entre l’homme et la machine dotée de conscience. Les scientifiques s’inspirent du vivant pour le recréer, le programmer et élaborer les robots. Les bras bioniques, les prothèses guidées par la pensée, les tissus intelligents sont sources de progrès pour l’homme. Le " Cybathlon ", premières olympiades pour athlètes bioniques, est programmé pour 2016.

    Toute avancée scientifique comporte ses dérives. L’utilisation de stimulants technologiques adaptés et invisibles ne relève pas de la science-fiction. La tentation de mettre la technologie au service de la performance sportive artificielle est à redouter. Il faudra assurément créer des contrôles antidopage d’une nouvelle génération.

    Le génie humain aura encore gagné mais l’homme se sera une nouvelle fois piégé.

    Weber, avocat.

     

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  • Retour vers le futur......

    La marque automobile, filiale de Toyota, dévoile le «Slide», une planche qui lévite grâce à la supraconduction.

    En 2015, Marty Mc Fly voguait sur une drôle de planche, qui lévitait à une dizaine de centimètres du sol: le hoverboard. Cette planche à roulettes sans roulettes fait rêver depuis trois décennies les fans de la saga Retour vers le futur. Visiblement, certains d'entre eux sont ingénieurs chez Lexus.

    Lexus promet de plus amples informations au cours de son opération marketing. Mais, pour l'instant, le public peut rester sceptique. Le hoverboard, fantasme des passionnés de futurisme, a déjà fait l'objet d'un canular bien ficelé: HUVr, une planche dont les mérites étaient vantés par la légende du skateboard Tony Hawk, était en fait sketch orchestré par Funny or Die.

    La plupart des inventions présentées par la trilogie de Robert Zemeckis sont l'objet de fantasmes récurrents, récupérés par les entreprises: l'équipementier sportif Nike a promis de mettre à la vente des chaussures à lacets automatiques d'ici à la fin de l'année. Avec son casque de réalité augmentée HoloLens, en cours de développement, Microsoft rejoint aussi la fiction et les lunettes -télévisions de Marty McFly.

    Si le hoverboard paraît quelque peu inutile, la supraconduction a de nombreuses applications: elle est notamment utilisée dans l'imagerie par résonance magnétique (IRM). On cherche aussi à utiliser cette technologie dans le transport d'énergie, mais elle est encore trop coûteuse pour être employée à grande échelle.