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mec - Page 43

  • Innovation pour lutter contre les fuites urinaires

    Concerne beaucoup plus de gens que vous ne le croyez. 4 Français sur 10 en souffrent actuellement. 1 sur 2 a connu ce problème.

    C'est un sujet tabou… personne n'est à l'abri. Ne riez pas, un jour ou l'autre, que vous le vouliez ou non, vous serez concerné-e!

    Femifree est une innovation brevetée et unique pour traiter les fuites urinaires. Sans sonde vaginale, la stimulation se fait grâce à 8 électrodes externes placées à l’intérieur de cuissières, pour une utilisation simple et efficace à domicile.

    Comment FEMIFREE peut vous aider?

    La stimulation musculaire électrique (EMS) Multipath™ brevetée de Femifree renforce les muscles de votre périnée d'une manière totalement sûre, non invasive et très précise. Elle envoie des impulsions électriques multidirectionnelles aux muscles du plancher pelvien, ce qui les renforce et vous redonne le contrôle dont vous avez besoin pour éviter ces " petits accidents " indésirables

    RECOMMANDÉ PAR LES CLINICIENS

    96% des médecins ayant participé à une récente étude* recommanderaient Femifree. Ils jugent le traitement efficace pour traiter non seulement les symptômes mais aussi les causes des fuites urinaires.

    *Registre allemand des tests cliniques 2014

    “Après 4 semaines de traitement, 93% des sujets ont constaté une amélioration significative dans la quantité de fuite urinaire involontaire et 60% se disent " sèches ". Après 12 semaines, 86% se disent " sèches " ou " quasi sèches " avec une réduction de 74% en moyenne de la perte involontaire d'urine sur 24 heures*” 

    * **Soeder, S. Tunn, R - Elecrostimulation neuromusculaire du plancher pelvien par utilisation d'un dispositif non invasif dans le traitement de l'incontinence urinaire. Conférence IUGA 2013.

    http://www.femifree.com/fr/?gclid=CMDHm72Z_8QCFaMIwwodHS4ANA

     

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  • Saviez-vous que la terre avait une soeur jumelle?

    La naissance de la lune serait bien due à une collision entre la Terre et sa sœur jumelle Théia

    Si proche de nous et plusieurs fois explorée, la Lune continue de renfermer de nombreux secrets. Le plus grand de tous: l'histoire de sa naissance. Une étude publiée vendredi 10 avril lève cependant peut-être un coin du voile sur ce mystère.

    L'hypothèse généralement envisagée pour imaginer l'apparition du satellite est la collision de notre planète -alors qu'elle était en pleine formation il y a 4,5 milliards d'années- avec un objet céleste de la taille de Mars dénommé Théia. Selon les scientifiques, les débris occasionnés par ce terrible choc se seraient ensuite agglomérés pour former la Lune (voir la vidéo en tête d'article).

    Il y a cependant un problème avec cette théorie: si un objet étranger a bel et bien heurté la Terre, a été détruit et vu ses restes constituer la Lune, des composants qui lui sont propres devraient y être retrouvés aujourd'hui. Or, l'analyse des roches prélevées par les missions d'exploration sur place depuis 1969 mettent principalement en évidence des éléments que l'on trouve sur notre planète.

    Composition semblable

    Pour que la théorie de l'impact géant tienne la route, il faudrait donc envisager que l'impacteur (Théia) ait en fait eu une composition très similaire à celle de la Terre et ne soit pas si étranger que ça. Une probabilité que les chercheurs estimaient à 1%... jusqu'à maintenant.

    Une étude menée par une équipe de scientifiques internationaux, publiée dans la revue scientifique Nature, a revu ce chiffre considérablement à la hausse.

    En effectuant des simulations sur ordinateur, Alessandra Mastrobuono-Battisti, Hagai Perets et Sean Raymond ont en effet découvert qu'il y a 4,5 milliards d'années, entre 20 à 40 % des objets de cette taille qui entraient en collision autour du Soleil partageaient une composition relativement semblable.

    "Cela lève un obstacle majeur au scénario le plus simple de formation", a commenté pour Le Figaro Marc Chaussidon, spécialiste de la formation du Système solaire au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques de Nancy, tout en restant prudent sur les autres hypothèses qu'il reste à étudier sur l'idée d'une collision entre la Terre et une sœur jumelle.

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    Animation (échelles non respectées) de Théia se formant à un point de Lagrange du système Terre-Soleil, puis, perturbée par la gravité, entrant en collision et aidant à la formation de la Lune. L'animation progresse au rythme d'une année par image, donnant l'impression que la Terre ne bouge pas. La vue est prise du pôle sud.

     

     

  • Grand bravo!

    Canada: Un jeu vidéo permet de traiter une maladie oculaire

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Des fans de jeux vidéo lors d'un tournoi sur "League of Legends", l'un des jeux en réseau les plus pratiqués, le 9 mai 2014 à Paris

    Deux sociétés canadiennes ont annoncé avoir développé un jeu vidéo accessible sur tablettes qui corrige le décalage de la perception visuelle entre les deux yeux, provoqué par l'amblyopie. Le module s'adresse en particulier aux enfants qui sont les plus touchés par cette maladie oculaire (3% dans le monde, NDLR).

    Le jeu vidéo, nommé Dig Rush, a été mis au point par l'éditeur de jeux Ubisoft et Amblyotech, une société spécialisée dans les applications électroniques pour les déficiences oculaires. Il doit encore être approuvé par les autorités compétentes avant sa commercialisation, mais l'innovation a déjà été brevetée auprès de l'Université McGill de Montréal.

    Fourni par les professionnels de santé

    Le traitement de l'amblyopie est axé sur le renforcement de l'œil le plus faible et le jeu force le cerveau à faire fonctionner les deux yeux de manière identique et simultanée «grâce à la perception de contrastes de rouge et de bleu au travers de lunettes stéréoscopiques», expliquent les concepteurs.

    Plus étonnant encore: le jeu vidéo sera fourni par des professionnels de santé, et son utilisation fera l'objet d'un suivi. «Le médecin pourra mieux ajuster les paramètres du jeu en fonction de l'état de l'œil faible du patient pour permettre aux deux yeux de percevoir ce qui se passe sur l'écran», ont expliqué les concepteurs.

    Voir la vidéo

    http://www.20minutes.fr/sante/1554603-20150304-video-canada-jeu-video-permet-traiter-maladie-oculaire

  • Quoi ma tête? qu'est-ce qu'elle a ma tête?

    Changer de corps (ou de tête), c'est pour demain

    Le médecin italien Sergio Canavero assure pouvoir bientôt greffer un corps entier sur une tête. Des patients sont prêts à faire l'expérience.

    "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou", assure le neurochirurgien Sergio Canavero. © Alberto

    Pour ceux d'entre nous qui ont la rate qui se dilate, le foie pas droit, l'estomac bien trop bas, le thorax qui se désaxe ou les hanches qui se déhanchent, une solution est peut-être en vue pour résoudre tous nos maux : changer de corps. Le neurochirurgien turinois Sergio Canavero a en effet annoncé jeudi qu'il sera possible, d'ici deux ans, de greffer un corps à une tête. Les travaux du docteur Canavero ont été publiés par la très sérieuse revue scientifique New Scientist.

    C'est en observant les effets de la guillotine que le médecin français Julien Jean César Le Gallois soutint le premier, au début du XVIIIe siècle, qu'une tête coupée, à condition qu'elle soit correctement irriguée de sang oxygéné, pouvait survivre. Depuis, la théorie avait davantage intéressé les auteurs de science-fiction ou de littérature gore que les chercheurs. Mais avec les progrès de la médecine, le rêve de Victor Frankenstein semble à portée de main. La méthode du docteur Canavero consiste à d'abord congeler le corps du "donneur" et la tête du "receveur". Les deux cous sont ensuite tranchés et le corps du donneur est greffé sur la tête du receveur.

    Banane et spaghettis

    Pour illustrer l'intervention, assez simple dans son principe, Sergio Canavero coupe en deux une banane. Dans un des deux morceaux de la banane qu'il vient de trancher, il enfile une poignée de spaghettis (crus, et donc rigides) qui représentent les vaisseaux, les fibres musculaires et les nerfs. "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou."

    Reste l'épineuse question de la moelle épinière. Selon le docteur Canavero, le polyéthylène glycol permettra aux deux moelles de "fusionner". Le patient sera ensuite tenu en coma artificiel pendant trois ou quatre semaines alors que des électrodes, préalablement placées dans son corps, stimuleront la fusion des moelles épinières. "Au réveil, le patient sera capable de bouger et de parler. Au bout d'un an de physiothérapie, il devrait pouvoir marcher, assure le médecin. J'ai déjà une cinquantaine de candidats atteints de dystrophie musculaire, de tétraplégie ou encore transsexuels."

    Une question d'habitude

    Quant au risque de rejet, le chercheur turinois est catégorique : "Le seul rejet à redouter est d'ordre psychologique. Mais j'y ai pensé. Pour faire accepter au patient son nouveau corps, il portera avant l'opération pendant six mois des lunettes qui, virtuellement, lui feront percevoir sa tête placée sur un autre corps que le sien." Eurêka !

    En 1970, une telle opération fut tentée sur un singe. Sans grands résultats. Le macaque ne put jamais bouger et il mourut au bout de neuf jours lorsque le corps rejeta sa tête - à moins que ça n'ait été le contraire ? "Mais nous avons énormément progressé depuis, et les obstacles techniques sont aujourd'hui surmontables", rétorque l'imperturbable chercheur.

    Le médecin turinois est contesté par la communauté scientifique. Toutefois, New Scientist révèle dans son article que la Harbin Medical University, en Chine, travaille sur le même protocole que lui et qu'elle va passer aux expérimentations sur les rats et sur les singes. "Si mes pairs ne veulent pas me laisser opérer en Europe ou aux États-Unis, l'expérience se fera ailleurs", affirme Sergio Canavero. Et d'annoncer une date: 2017.

  • Humain? pas pour longtemps!

    Premiers pas vers des spermatozoïdes artificiels humains

    Des chercheurs sont parvenus à créer des cellules génératrices de spermatozoïdes à partir de cellules de la peau.

    Les progrès effectués dans la reprogrammation de cellules souches ces dernières années offrent des perspectives enthousiasmantes pour la médecine régénérative. Après les neurones, les cellules cardiaques ou rétiniennes créées sur mesure à partir de cellules de la peau ou du sang, c'est au tour des cellules reproductrices. Des chercheurs britanniques et israéliens ont en effet réalisé la prouesse de produire de cellules génératrices de gamètes (spermatozoïdes et ovocytes) à partir de cellules de la peau.

    La manipulation, présentée dans la revueCell, consiste dans un premier temps à transformer des cellules de la peau en cellules souches dites "cellules souches pluripotentes induites (IPS)". À l'instar des cellules souches embryonnaires, ces cellules IPS peuvent ensuite être "reprogrammées" en cellules à fonction spécifique. Dans le cadre de ces travaux en laboratoire, elles ont été transformées en cellules germinales primordiales. Ces cellules présentes très tôt chez le fœtus évoluent selon le sexe de ce dernier en spermatogonies ou en ovogonies, qui donneront les spermatozoïdes et les ovocytes à l'adolescence.

    Le gène SOX17

    Pour reprogrammer une cellule-souche dans le sens souhaité, les chercheurs font s'exprimer certains gènes précis. C'est l'identification de ces gènes, parmi les 30 000 du corps humain, qui constitue le principal défi. Ici, l'équipe du Pr Azim Surani, qui a travaillé trois ans sur le projet, s'est aperçue du rôle clé d'un gène, appelé SOX17, pour la formation des cellules germinales primordiales humaines.

    Ces travaux font miroiter la possibilité, un jour, de remédier à certaines formes de stérilité en créant en laboratoire des spermatozoïdes ou des ovules présentant le patrimoine génétique du futur parent - un avantage indéniable au regard du don de gamètes tel qu'il est pratiqué actuellement. Les chercheurs rappellent toutefois que cette découverte reste très préliminaire. "Nous devons encore procéder à de nombreuses expériences, notamment sur l'animal, pour vérifier que cette technique peut être appliquée à l'homme. Il faudra également prendre en compte les questions éthiques soulevées par l'utilisation de gamètes artificiels", souligne le Pr Surani, du Gurdon Institute à l'université de Cambridge (Royaume-Uni).

    Débat éthique

    "On est encore loin d'aboutir à un traitement de la stérilité, mais ces travaux sont intéressants", confirme Christophe Arnoult, directeur de recherche au CNRS (Université Grenoble-Alpes). Ce spécialiste de la spermatogénèse met en garde contre les fantasmes que ce type de manipulation pourrait faire naître. "La fabrication de spermatozoïdes en laboratoire est impossible en l'état actuel des connaissances scientifiques, puisque la maturation de ces cellules germinales nécessite forcément qu'elles soient réimplantées dans les testicules à un moment donné", souligne-t-il. De même, impossible de fabriquer des ovocytes à partir d'une cellule-souche d'homme, ou de spermatozoïde à partir de cellule de femme, précise le Pr Surani.

    Christophe Arnoult ajoute que la fabrication de gamètes par cette technique soulève des questions éthiques spécifiques, du fait de l'usage auquel ils sont destinés. "Les résultats publiés montrent que seulement 30 % des cellules manipulées donnent le résultat attendu, précise le chercheur français. Cela signifie que le contrôle de l'expression des gènes sollicités est loin d'être parfait. Le risque est double: d'une part, ces cellules pourraient se développer de façon anarchique et créer des cancers après leur implantation chez le futur parent. D'autre part, elles pourraient donner des spermatozoïdes avec des erreurs génétiques et épigénétiques, favorisant l'apparition de maladies chez l'individu ainsi conçu." Or, si un adulte peut, en toute conscience, faire le choix de s'exposer au risque tumoral pour augmenter ses chances d'avoir un enfant, l'enfant à naître, lui, subira les conséquences

     

  • Le robot émotionnel

    Un robot phoque émotionnel pour le mieux-être des patients

    Comment apaiser des patients âgés hospitalisés en situation de stress ? Comment répondre à certains troubles de l’humeur et du comportement  en limitant le recours aux médicaments ? Les résultats préliminaires d’une étude pilote, menée la nuit en oncogériatrie à l’Institut Curie, et présentés au congrès de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), sont prometteurs pour atténuer les manifestations anxieuses chez certains patients.

    Un robot phoque émotionnel pour le mieux-être des patients

    Plusieurs  études rapportent les bénéfices  de robots émotionnels dans la prise en charge globale des personnes âgées souffrant de démence. Mais qu’est-ce qu’un robot émotionnel ? C’est une peluche dotée d’électronique et pensée pour les patients. L’une d’entre elles, utilisée dans le cadre de cette étude pilote, est un phoque en peluche qui bouge, cligne des yeux et couine. Développé depuis 1993, Paro® existe en 3000 exemplaires dans plus de 30 pays dont la Scandinavie, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse. Nouvellement distribué en France, le robot phoque vient compléter les options de thérapie non-médicamenteuse dans le traitement des maladies neuro-dégénératives. A ce jour, il n’a pas été testé en situation aiguë.

    "Le nombre de patients âgés hospitalisés pour un cancer est en pleine augmentation et certains ont un vécu particulièrement pénible pouvant engendrer des difficultés de communication, voire des épisodes d’agitation difficiles à prendre en charge la nuit. C’est pourquoi, il nous a paru intéressant de tester Paro® à l’Institut Curie, explique le Dr Florence Rollot-Trad, médecin interniste-gériatre au sein du département inter-disciplinaire en soins de support pour le patient en oncologie (Disspo). Nous venons de présenter les premiers résultats au Congrès de la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) en novembre 2014." Cette communication a d’ailleurs été récompensée par le Prix du meilleur poster.

    Technique non médicamenteuse

    L’étude a été réalisée grâce à l’implication énergique de l’équipe soignante de nuit de l’Hôpital parisien, sous la direction du Dr Florence Rollot-Trad. "Quatorze patients  âgés de 70 à 92 ans ont accueilli Paro® pendant trois nuits. Une évaluation était réalisée avant puis après la présentation de Paro®  au patient, qui avait été repéré en souffrance par les soignants. Des informations sur 12 types de comportement ont été recueillies", explique-t-elle. L’effet bénéfique a été observé sur les manifestations anxieuses et les troubles du comportement chez ces patients à l’autonomie très altérée, dans un contexte de maladie cancéreuse le plus souvent avancée. En effet, 8 patients ont été apaisés la nuit par la présence de Paro® à leurs côtés ; 4 l’ont refusé d’emblée ou sont restés indifférents.

    Cette étude pilote innovante, première dans un centre de lutte contre le cancer, témoigne de l’intérêt de l’interaction de Paro® avec certains patients âgés. "Au-delà des situations chroniques de maladies neurodégénératives évoluées, l’utilisation de Paro® pourrait donc s’étendre à d’autres contextes, tel celui de l’hospitalisation aiguë en cancérologie." 

    "A l’heure où la gérontechnologie est en plein essor pour l’accompagnement des personnes âgées, ce type de robot pourrait aider à atténuer les manifestations anxieuses que peuvent engendrer une hospitalisation et/ou les traitements du cancer", conclut le Dr Florence Rollot-Trad. Et d’ajouter : "Il représente une technique non médicamenteuse, à choisir parmi d’autres en fonction des caractéristiques du patient. Il offre une possibilité de limiter l’usage des psychotropes notamment, en limitant certainement ainsi les effets indésirables des médicaments." 

     

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