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mec - Page 44

  • ...Sentant sa fin prochainne.... (le laboureur et ses enfants - LaFontaine)

    Des chercheurs américains de l'Université de Chicago, ont trouvé un lien entre l’incapacité à reconnaître des odeurs et le risque de mortalité.

    Selon une étude publiée mercredi dans la revue américaine Plos One, les personnes plus âgées, incapables d'identifier de simples odeurs comme celle de la rose ou de l'orange, ont un risque accru de mortalité dans les 5 ans.

    Sentir venir la mort... Selon une étude publiée mercredi dans la revue américaine Plos One, le dysfonctionnement olfactif s'avérerait être un meilleur indicateur du risque de mortalité qu'un diagnostic d'insuffisance cardiaque, de cancer ou de maladie pulmonaire.

    Seules des pathologies hépatiques graves sont un indicateur plus fort de la probabilité de décéder dans les cinq ans.

    L'équipe de chercheurs, qui comprenait des psychologues, des médecins, des sociologues et des statisticiens ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène. L'une d'entre elles est que le système olfactif est doté de cellules souches, capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de régénérescence de l'organisme avec l'âge, et accroître toutes les causes de la mortalité. "Cela n'est pas une cause directe de la mort mais un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l'organisme" tient à préciser le Dr Jayant Pinto, professeur adjoint de chirurgie à l'Université de Chicago, spécialisé dans la génétique et le traitement des maladies olfactives, et un des principaux auteurs de l'étude.

    Les résultats de cette recherche pourraient en tout cas, selon lui, "permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d'identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité".

    Ce travail, mené par des scientifiques de l'Université de Chicago, auprès de 3.000 hommes et femmes âgés de 57 à 85 ans, représentatifs de la population américaine, a en effet révélé que 39% des personnes sondées, qui n'avaient pas réussi à identifier des odeurs simples comme celle de la rose, de l'orange, du poisson, de la menthe et du cuir, sont décédées dans les cinq années suivant le début de l'étude. Contre 19% des personnes avec une perte modérée de l'odorat et 10% chez ceux pouvant sentir normalement. Et l'âge fait une différence: 64% des plus jeunes (57 ans) ont ainsi pu reconnaître toutes les odeurs qui leur étaient présentées pendant la phase de test, contre 25% seulement des plus âgés (85 ans).

    Un signe avant-coureur d'un dysfonctionnement de l'organisme

    L'équipe de chercheurs, qui comprenait des psychologues, des médecins, des sociologues et des statisticiens ont avancé plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène. L'une d'entre elles est que le système olfactif est doté de cellules souches, capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de régénérescence de l'organisme avec l'âge, et accroître toutes les causes de la mortalité. "Cela n'est pas une cause directe de la mort mais un signe avant-coureur que quelque chose ne tourne plus rond dans l'organisme" tient à préciser le Dr Jayant Pinto, professeur adjoint de chirurgie à l'Université de Chicago, spécialisé dans la génétique et le traitement des maladies olfactives, et un des principaux auteurs de l'étude.

    Les résultats de cette recherche pourraient en tout cas, selon lui, "permettre de développer des tests cliniques utiles et pas chers, capables d'identifier rapidement des personnes courant un plus grand risque de mortalité".

    Une anosmie peut avoir de nombreuses causes. Lorsqu'elle est la conséquence d'une rhinite ou d'une sinusite, ce trouble cesse avec la maladie. Elle peut aussi être le symptôme d'une polypose (inflammation qui entraîne une congestion des muqueuses). Certaines affections virales peuvent entraîner une diminution non réversible de l'olfaction. Un traumatisme, notamment crânien, est également une cause fréquente (15-20%) d'anosmie non réversible.

    Ce trouble peut par ailleurs être associé à des intoxications (chrome, asphalte, plomb, zinc…), ainsi qu'à l'apparition de tumeurs. Il rentre également fréquemment dans le tableau clinique de pathologies neurologiques (SLA, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, Parkinson…).

    Premier constat : 40% des 100 patients ayant reconnu moins de quatre odeurs… ont poussé leur dernier souffle dans les cinq années qui ont suivi.

    A priori, rien d'étonnant, puisque la plupart d'entre eux étaient âgés. Mais en y regardant de plus près, les scientifiques ont montré que, quel que soit leur âge, ces patients dits "anosmiques" avaient un risque de décéder dans ce laps de temps au moins doublé par rapport aux autres (sur-risque estimé entre +100% et +450%).

    Plus prédictif qu'un cancer ou un AVC

    Le fait d'être anosmique apparaît un facteur "prédictif" de décès – en d'autres termes, un indicateur de sur-risque de mortalité – plus pertinent que le fait d'avoir eu un cancer, d'avoir souffert d'une attaque cardiaque ou d'un AVC, voire d'être diabétique.

    Une des explications avancée par les chercheurs est que notre système olfactif est doté de cellules souches capables de se régénérer. Une diminution de l'odorat pourrait donc signaler une baisse de la capacité générale de la régénérescence de l'organisme, qui diminue de fait les risques de survie à toute maladie.

    Source : Olfactory Dysfunction Predicts 5-Year Mortality in Older Adults. J.M. Pinto et coll. PLOS One, 1er oct. 2014 doi:10.1371/journal.pone.0107541

     

  • Des robots portables aident les soldats à porter des charges et des personnes handicapées à marcher

    Déjà utilisés par l’armée pour aider les militaires à déplacer des objets lourds, des exosquelettes dotés d’un ordinateur servent aussi à présent à la rééducation et à l’assistance à la marche.

    Nous utilisons tout le temps des machines pour nous aider dans notre labeur physique.

    Et si nous portions les machines et qu’elles nous assistaient dans nos mouvements quotidiens comme porter des objets lourds ou marcher?

    Costume bionique

    C’est ce que créent aujourd’hui plusieurs entreprises: des costumes bioniques pouvant, par exemple, aider à éviter les blessures chez les soldats lorsqu’ils soulèvent des objets lourds ou aider à surmonter des handicaps chez des personnes paralysées.

    Le coût de ces costumes est en baisse, tandis que leur autonomie s’améliore, si bien que ces visions de science fiction se rapprochent peu à peu de la réalité commerciale et du jour où leur utilisation s’étendra des centres de rééducation aux galeries commerciales ou aux chemins forestiers.

    "Le rêve ultime est de pouvoir aller dans un magasin d’articles de sport pour acheter un exosquelette", a indiqué au New York Times Russ Angold, fondateur et directeur de la technologie d’Ekso Bionics, fabricant de costumes bioniques. "Ils sont un peu les jeans du futur“.

    Un costume d’Ekso qui aide une personne handicapée à marcher de nouveau est composé d’attelles mécaniques qui se fixent autour des jambes et de muscles électriques qui commandent la marche. Un ordinateur dans le dos du porteur contrôle le costume, tandis que les bras tiennent une paire de béquilles qui ressemblent, d’après le New York Times, à des " bâtons de ski futuristes ".

    Lorsque, par exemple, la béquille droite touche le sol, de petits moteurs font avancer la jambe gauche. Pesant 23 kilos, le costume est composé d’aluminium et de titane et est alimenté par des batteries qui durent trois heures. Les personnes handicapées ne peuvent pas encore utiliser seules le costume, si bien qu’un kinésithérapeute doit être présent. Jusqu’à présent, l’entreprise indique que des centaines de personnes ont marché dans son costume sans tomber.

    C’est en février que l’entreprise a commencé à expédier des exosquelettes pour la kinésithérapie. Chacun coûte 140.000 dollars, plus 10.000 dollars pour un contrat d’entretien annuel; 15 centres de rééducation l’utilisent. La toute dernière version du costume aide non seulement les personnes à marcher de nouveau, mais fait aussi office de machine de kinésithérapie, demandant au patient de marcher avec différents niveaux de difficulté.

    Lorsqu’un patient apprend pour la première fois à marcher avec le costume, le kiné peut définir la foulée et la vitesse, puis il appuie sur un bouton pour déclencher chaque pas. Le niveau suivant permet au patient de déclencher ses propres pas à l’aide de boutons sur les béquilles. Dans le mode le plus avancé, le patient peut faire un pas simplement par transfert de poids.

    Ces costumes aident déjà les militaires.

    En 2010, Raytheon a sorti un costume destiné aux soldats visant à empêcher les blessures lorsqu’ils soulèvent de lourdes charges. D’ailleurs, Ekso était à l’origine financée par l’armée. L’entreprise a collaboré avec l’université de Californie à Berkeley et le sous-traitant militaire Lockheed Martin pour créer un robot portable appelé Hulc, qui permet aux soldats de porter jusqu’à 90 kg d’équipement sur un terrain mixte.

    S’ils deviennent encore plus légers, puissants et abordables, ces costumes pourraient un jour être utilisés par des personnes handicapées dans leur vie quotidienne, par exemple pour se déplacer chez elles.

     

    exosquelette_ekso.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Technologie : en 2030, la pensée hybride ?

    En 2030, notre cerveau aura-t-il accès aux données numériques du réseau global et produira-t-il une pensée hybride ?

    Ray Kurzweil, Directeur de l’ingénierie de Google, fondateur de l’Université de la Singularité et théoricien de la pensée Singulariste Transhumaniste prévoit l’avènement de la pensée hybride qui sera, selon lui, « opérationnelle » en 2030. Le concept de pensée hybride s’appuie sur une connexion électro-bio-chimique entre le néocortex humain et le Cloud du futur (un futur très proche puisqu’il sera là dans 15 ans…) Une solution buvable contenant des nanobots permettra d’établir une connexion « wifi » entre notre néocortex et une interface globale stockée dans le cloud, compatible avec le format des neuro-informations. Une fois cette connexion réalisée, notre cerveau aura accès aux données numériques du réseau global et produira une pensée hybride. La base de connaissance sera alors composite car elle associera des informations produites naturellement dans le cerveau humain et des données artificielles neuroformatées issues du Cloud. Cette connexion neuro-cloud annoncée par Ray Kurzweil pour 2030 s’inscrit pleinement dans le mouvement de convergence (fusion) NBIC et nous laisse imaginer la nature du programme de recherche actuel de Google et de ses filiales spécialisées en nano et neurotechnologies.Un programme de recherche de quinze ans, c’est très court ! Si Kurzweil s’aventure sur de telles prévisions, c’est certainement que les premiers résultats ont été concluants et que le cahier des charges peut être respecté.

    Projetons-nous maintenant dans 16 ans. Nous sommes le 08 novembre 2030. Le responsable R&D de Google (pas forcément Ray Kurzweil d’ailleurs…) vient d’annoncer officiellement au monde entier que le protocole de connexion « neuro-cloud » est désormais opérationnel et que sa mise en production et sa commercialisation débuteront en fin d’année, à l’issue des derniers tests de sécurité. Au-delà de l’impact de la performance technologique et des perspectives vertigineuses qu’elle véhicule, au-delà de la transgression éthique, il faut logiquement penser « sécurité ».

    Une connexion neuro-cloud effective ouvrirait immédiatement la voie au neuro-hacking avec des conséquences illimitées sur l’intégrité de l’individu et sur son libre-arbitre. La tentation d’un détournement de la technologie serait inévitable et mobiliserait l’ensemble de la communauté du hacking. Le protocole de connexion serait décliné dans de multiples versions adaptées aux activités humaines (médicales, d’enseignement, de finance-trading, politiques, militaires, etc…). Le terme actuel de big bang d’innovation disruptive s’appliquerait alors pleinement à la connexion neuro-cloud. Les effets collatéraux seraient multiples et pourraient engendrer des turbulences d’extrême intensité.

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    Si vous allez sur Dailymotion, vous verrez sur mon compte: Toulousejoyce

    des vues sur l'avenir et vous verrez que ceci sera effectivement une réalité dans la vie de nos descendants.

    http://dai.ly/x6pxnx

     

    Autres liens

    ◾http://www.arte.tv/guide/fr/046446-113/square

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=PVXQUItNEDQ

    ◾Marilyn Manson – Sweet Dreams

    ◾http://www.youtube.com/watch?v=BHRyMcH6WMM

     

     

  • Santé: La recherche avance!

     

    La dégénérescence des motoneurones est responsable de nombreuses pathologies dont certaines entrainent de lourds handicaps. À partir de cellules souches humaines, des scientifiques français ont réalisé une double prouesse : produire des neurones moteurs à la fois en quantité homogène et dans un délai raccourci de moitié. Un espoir de taille dans la lutte contre les maladies neurodégénératives.

    Une cellule dite pluripotente possède la capacité de se différencier en différentes familles cellulaires spécialisées. Cette propriété est particulièrement intéressante dans le cas d’une cellule souche humaine. Pluripotente, elle permet d’obtenir, après sélection, un type cellulaire bien précis (neurone mais aussi cellule de la peau, du foie, etc.) qui pourra être ensuite utilisé pour soigner un patient sans risque de rejet puisque d’origine humaine.

    Cependant les promesses et le potentiel de ces cellules destinées à soigner l’homme, en médecine régénératrice ou dans de nouvelles stratégies thérapeutiques, se heurtent à un écueil de taille : l’incapacité à les obtenir de manière efficace et ciblée. La raison ? Une mauvaise compréhension des mécanismes moléculaires contrôlant leur différenciation à partir de la cellule souche pluripotente.

    La bonne recette pour une production optimale de motoneurones

    Des chercheurs Inserm de l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques (l-Stem), en collaboration avec le CNRS et l’Université Paris-Descartes, ont identifié certaines molécules-clés dans le contrôle du développement embryonnaire. Découverte qu’ils ont utilisée pour contrebalancer le processus long et peu efficace de différenciation ciblée.

    L’expérience a eu comme finalité d’obtenir à partir de cellules souches, des motoneurones. Ces neurones innervant les fibres musculaires, ils sont par conséquent essentiels à la motricité et leur perte est responsable de nombreuses maladies. L’approche des scientifiques a été couronnée de succès : " Aujourd’hui, nous obtenons des motoneurones en seulement 14 jours, quasiment deux fois plus vite qu’auparavant, et ceci avec une homogénéité rarement atteinte ", explique Cécile Martinat, chargée de recherche Inserm à l’I-Stem.

    Éviter que les neurones ne meurent

     " Nous sommes désormais capables de produire et donc d’étudier différentes populations de neurones touchées à des degrés divers dans les maladies provoquant la dégénérescence des neurones moteurs. Nous envisageons d’étudier pourquoi certains neurones sont touchés et pourquoi d’autres sont préservés ", ajoute Stéphane Nedelec, chercheur dans l’équipe de Cécile Martinat. Disposer de grandes quantités de neurones rapidement sera aussi utile pour tester de nombreuses molécules pharmacologiques en vue d’identifier celles capables d’éviter la mort des motoneurones.

    À moyen terme, une telle méthode devrait contribuer à traiter des maladies paralysantes telles que l’amyotrophie spinale infantile ou la sclérose latérale amyotrophique. O. Clot-Faybesse

  • Une avancée “épouvantable“

     

    Un cerveau humain qui commande un autre cerveau humain, c'est possible

    Le contrôle humain à distance, ce n’est plus de la science-fiction. Des chercheurs de l’université de Washington ont pu transmettre pour la première fois une information simple, directement d’un cerveau humain à un autre. L’expérience, décrite sur le site scientifique Plos One, se sert d’un dispositif "cerveau à cerveau", qui lit et analyse les informations neurales du sujet dit "émetteur", les décode, les traduit en informations numériques, les transfère au cerveau "récepteur", et entraîne l’action désirée.

    Le principe est le suivant: les deux chercheurs sont placés dans deux salles distantes, sans aucun moyen de communication. Le premier est équipé d’un bonnet couvert d’électrodes enregistrant son électroencéphalogramme (mesure de l'activité du cerveau). Le second est équipé d’une bobine de stimulation magnétique transcrânienne, placée près de la partie du cerveau qui contrôle les mouvements de sa main.

     

  • Un drone pour lutter contre les frelons

     

    Comment détruire sans risque un nid de Frelon haut perché ? Une société vient d'inventer  un drone pour détruire les nids  sans risque. Nos caméras sont montées à trente mètres de hauteur pour assister à la destruction d'un nid.

    L'insecticide est pulvérisé en hauteur et sans risque.

    Efficace et sans risque. Ce drone anti-frelon peut monter à plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

     Télécommandé, il peut pulvériser l'insecticide à distance à l'aide d'une lance attachée au bout de l'appareil.  Il y a  de plus en plus  de  frelons asiatiques  en France et il faut savoir qu un nid, cette année,  va  donner  200 nids l'année prochaine. Cette espèce est particulièrement invasive car elle n'a pas de prédateurs connus en France. Dans les Alpes-Maritimes le frelon asiatique se reproduit depuis plusieurs années. 

    Aujourd'hui il est donc important de pouvoir tuer ces  frelons qui se nourrissent  essentiellement d'abeilles.