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santé - Page 19

  • Prévention de la transmission par les moustiques

    Il n’y a pas de vaccin ou d’immunoprophylaxie qui protège contre les infections par le virus Zika. Le CCMTMV recommande que tous les voyageurs qui se rendent dans des régions à risque doivent être avisés de respecter strictement les recommandations concernant l’utilisation de mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques (voir ci-dessous).

    Étant donné que les moustiques qui transmettent le virus Zika peuvent piquer à n’importe quel moment (y compris pendant les heures de jour), des mesures de protection individuelle devraient être utilisées tout au long de la journée et de la nuit. L’adoption des mesures de protection individuelle fournira une protection contre le virus Zika ainsi que contre d’autres maladies vectorielles associées, comme le paludisme, la dengue et le chikungunya. Les recommandations en matière de mesures de protection individuelle se trouvent dans la Déclaration relative aux mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d’arthropodes du CCMTMV Note de bas de page 17. Ces recommandations sont résumées comme suit :

    Mesures de protection individuelle pour prévenir les piqûres ou morsures d’arthropodes

    1) Couvrez-vous :

    Portez une chemise ample de couleur claire à manches longues rentrée dans un pantalon, des chaussures ou des bottes (évitez les sandales) et un chapeau.

    2) Utilisez un insectifuge sur la peau exposée :

    Il est recommandé que les adultes utilisent des insectifuges contenant du DEET (20-30 %) ou de l’icaridine (20 %).

    Il est recommandé que les enfants âgés de six mois à douze ans utilisent des insectifuges contenant de l’icaridine (20 %). Comme autre option, ce groupe d’âge peut utiliser des insectifuges présentant des concentrations de DEET appropriées à son âge selon l’étiquette. Depuis la publication des lignes directrices en matière de mesures de protection individuelle le p-menthane-3,8-diol (20 %) est maintenant offert au Canada et il représente une option.

    Si les piqûres ne peuvent pas être évitées en utilisant une barrière physique, envisagez d’utiliser jusqu’à 10 % de DEET ou d’icaridine pour les enfants de moins de six mois.

    3) Protégez les lieux de vie de l’entrée des moustiques :

    Séjournez dans une chambre climatisée bien protégée par des moustiquaires ou complètement fermée.

    Réduisez vos risques dans les lieux de travail et d’hébergement en fermant les avant-toits, en éliminant les trous dans les murs et les toits, et en fermant toutes les autres ouvertures.

    4) S’il est impossible d’empêcher l’entrée des moustiques dans les lieux de vie (p. ex. par des moustiquaires):

    Utilisez une moustiquaire (p. ex. pour dormir ou se reposer à l’intérieur), de préférence imprégnée d’insecticide.

    Des moustiquaires peuvent également être utilisées pour protéger les enfants dans leur parc, berceau ou poussette.

    Les moustiquaires fourniront également une protection contre des maladies comme le paludisme.

    5) Appliquez de la perméthrine (insecticide) sur les vêtements et les autres accessoires de voyage pour une meilleure protection :

    Bien que les traitements à la perméthrine pour les vêtements ne soient pas grandement accessibles au Canada, les cliniques de santé des voyageurs peuvent vous indiquer comment acheter de la perméthrine et du matériel prétraité avant ou pendant votre voyage.

    Les traitements des vêtements à la perméthrine sont efficaces pendant plusieurs lavages.

    Suivez toujours les instructions figurant sur l’étiquette lors de l’utilisation de la perméthrine.

    Évitez de vaporiser la perméthrine directement sur la peau.

     

    La sécurité des insectifuges, des moustiquaires imprégnées d’insecticide et des vêtements traités à la perméthrine/des traitements des vêtements à la perméthrine ont été examinées au Canada ou aux États-Unis. Leur sécurité est établie pour les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent, s’ils sont utilisés conformément aux instructions figurant sur l’étiquette.

    Prévention de la transmission sexuelle

    L’ARN du virus Zika a été détecté dans le sperme deux mois après la fin de la maladie aiguë Note de bas de page 16,Note de bas de page 57. On ne sait ni combien de temps peut durer l’élimination virale dans le sperme, ni à quelle fréquence cela peut se produire lorsque l’infection est asymptomatique, ni la facilité avec laquelle le virus peut être transmis par contact sexuel. Cependant, le nombre de rapports indiquant une transmission sexuelle montre une augmentation, ce qui suggère que cette voie de transmission ne serait pas rare. Utilisés correctement, les condoms réduisent au minimum le risque de transmission sexuelle.

    Femmes enceintes et leur partenaire masculin

    Lorsqu’un voyage dans une région à risque ne peut être évité, les femmes enceintes et leurs partenaires masculins devraient pratiquer l’abstinence ou utiliser des condoms jusqu’à ce qu’on en sache davantage  au sujet de l’élimination prolongée du virus Zika dans le sperme.  Si un homme s’est rendu dans une région à risque, ce couple doit également pratiquer l’abstinence ou utiliser des condoms (y compris après son retour) pendant la durée d’une grossesse.

    Couples prévoyant une grossesse

    Compte tenu des renseignements actuels sur la période d’incubation et la durée de la virémie ainsi que de l’incertitude concernant la durée de la persistance virale dans les tissus, les femmes qui souhaitent devenir enceintes devraient attendre au moins deux mois après leur retour d’une région à risque avant de tenter de concevoir un enfant. Pour un couple où le partenaire masculin s’est rendu dans une région à risque, il est raisonnable d’attendre six mois avant d’essayer de concevoir un enfant.

    Couples dont la femme n’est pas enceinte ou ne prévoyant pas actuellement une grossesse

    Les hommes qui reviennent d’une région à risque et qui désirent réduire la possibilité de transmission sexuelle à leur partenaire (en dehors du contexte d’une grossesse) peuvent le faire par l’utilisation appropriée des condoms. Même si, jusqu’à présent, la transmission n’a été signalée qu’après une infection symptomatique, et même s’il est plausible que le risque après une infection asymptomatique est plus faible, il n’existe pas de données à l’appui de la formulation de recommandations différentes pour les hommes symptomatiques ou asymptomatiques. L’utilisation de condoms confère probablement la plus grande protection dans les premières semaines suivant la maladie, mais compte tenu de la possibilité de la persistance à long terme dans le sperme, elle devrait être envisagée pendant les six mois suivant le retour d’une région à risque.

    Analyses en laboratoire dans le contexte de la prévention de la transmission ou de la surveillance des femmes enceintes

    Les analyses en laboratoire pour l’infection par le virus Zika sont entièrement décrites ci-dessous. En théorie, selon les renseignements issus d’autres infections virales semblables, l’absence d’anticorps anti-virus Zika spécifiques au moins deux semaines après la dernière exposition possible signifie que la personne n’a jamais été infectée, et qu’elle n’est pas contagieuse pour son partenaire sexuel ni pour le fœtus. De telles personnes séronégatives peuvent envisager l’abandon du suivi intensif des complications liées au virus Zika pendant la grossesse ainsi que des mesures pour prévenir la transmission sexuelle. L’absence d’ARN du virus Zika dans un échantillon de sperme pourrait indiquer l’absence de contagiosité, mais il n’existe pas de données à l’appui de cette pratique à l’heure actuelle. Le risque théorique de faible sensibilité de l’analyse pour certaines souches du virus Zika demeure. Toutefois, à l’heure actuelle, les tests sérologiques et la détection de l’ARN au Canada ne sont accessibles que pour les personnes symptomatiques et les femmes enceintes. Le dépistage des personnes asymptomatiques (hommes ou femmes non enceintes) n’est pas systématiquement offert.

    Traitement

    Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement antiviral précis pour traiter une infection par le virus Zika. Le traitement en est un de soutien et consiste en la prescription d’antipyrétiques (acétaminophène durant la grossesse), d’une hydratation et de repos. L’aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont à éviter jusqu’à ce que le diagnostic de la dengue puisse être écarté afin de réduire le risque d’hémorragie

    En général, la maladie symptomatique dure sept jours ou moins. Des soins médicaux d’urgence sont recommandés en présence de tout symptôme associé au SGB, et il importe que les fournisseurs de soins de santé soient informés des voyages récents du patient dans une région où circulent le virus Zika et/ou les symptômes de cette infection.

    Advenant une infection par le virus Zika confirmée pendant la grossesse, une consultation auprès d’un spécialiste de la médecine fœto-maternelle ou d’un infectiologue sera demandée. La présence d’une microcéphalie, de calcifications intracrâniennes ou d’autres anomalies requiert les conseils appropriés d’un néonatalogiste et d’un spécialiste pédiatrique en maladies contagieuses prodigués aux parents au sujet du développement neurologique potentiel de leur nourrisson.

     

  • Doue France, cher pays de mon enfance.... bercée de tant d'insouciance

    Omerta médiatique autour des violences urbaines du 14 juillet: plusieurs commissariats attaqués

    Compilation non exhaustive des divers débordements ayant eu lieu durant les nuits du mercredi 13 au vendredi 15 juillet.

    N’hésitez pas à signaler en commentaire les articles de presse signalant des débordements non indiqués ici.

    http://www.fdesouche.com/748851-omerta-mediatique-autour-des-violences-urbaines-du-14-juillet-plusieurs-commissariats-attaques

    Sources sur le site

    Les incidents remontés par la presse:

    Achères (78): trois jeunes arrêtés alors qu’ils fabriquaient des cocktails Molotov.

    Angers (49): feu de poubelle dans un immeuble, 50 personnes évacuées

    Argenteuil (95): plusieurs voitures et poubelles incendiées, un abribus vandalisé.

    Arras (62): un abribus dégradé, quatre jeunes interpellés

    Audincourt (25): une voiture incendiée, des feux de poubelles

    Beaucourt (90): deux feux de poubelles et une voiture incendiée

    Beauvais (60): police et pompiers caillassés, des incendies de véhicules.

    Courrier Picard, vendredi 15 juillet

    Belfort (90): une poubelle incendiée. Le feu s’est propagé à un compteur gaz

    Besançon (25) : dégradations de mobilier urbain, des contrôleurs caillassés, l’un d’eux blessé, les forces de l’ordre caillassés, deux bus et deux tramways auraient eu leurs vitres brisées, des poubelles incendiées.

    Blois (41): deux feux de véhicule

    Bois-Guillaume (76): une vingtaine de cocktails Molotov découverts dans un parc.

    Bonneuil-sur-Marne (94): une cinquantaine de personnes y ont notamment détérioré des poubelles, Dans la nuit de mercredi un groupe de jeunes s’en est pris aux forces de l’ordre. Des véhicules incendiés, les policiers ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortier.

    Boulogne-sur-Mer (62): ils volent une voiture, course-poursuite, puis l’incendient

    Brest (29): trois voitures brûlées et des feux de poubelle

    Bron (69) [La nuit du 14 au 15]: la police prise pour cible, 2 voitures et plusieurs poubelles incendiées, un feu à des broussailles pour attirer les pompiers dans un guet-apens.

    Calais (62): une inquiétante série de feux de poubelles et de véhicules, une dizaine de feux de poubelles dans la nuit du 14 au 15.

    Champs-sur-Marne (77) [La nuit du 13 au 14]: un bus caillassé, au moins 3 voitures incendiées. [La nuit du 14 au 15] affrontements avec les forces de l’ordre, un jet de mortier.

    Condé-sur-l’Escaut (59): un feu de voiture

    Compiègne (60): les pompiers caillassés en intervention, 4 feux de voitures et 3 feux de poubelles.

    Courcouronnes (91): la police caillassée, un policier blessé lors d’une interpellation.

    Danjoutin (90): deux jeunes de 15 et 17 ans se sont introduits dans l’enceinte du collège Mozart à Danjoutin. Ils ont dégradé le toit avec un extincteur avant de voler l’autoradio dans un engin de chantier.

    Dijon (21): deux véhicules en feu

    Etampes (91): dans la nuit du 14 au 15 juillet, une patrouille de la police municipale a été la cible de jets de pierres.

    Évreux (27): violences urbaines après le feu d’artifice, des voitures et des poubelles incendiées, le commissariat visé, plusieurs policiers blessés.

    Flers (61): une voiture incendiée, une deuxième touchée

    Garges-lès-Gonesse (95):  au moins une voiture incendiée, ainsi que plusieurs poubelles.

    Hauts-de-Seine: dans la nuit de mercredi à jeudi, une quarantaine de personnes ont été interpellées pour feux de poubelles, de véhicules et jets de projectiles. Les forces de l’ordre ont arrêté presque autant de suspects la nuit suivante.

    La Chapelle-d’Armentières (59): une voiture incendiée

    Les Sables-d’Olonne (85): des épisodes de violences, 5 interpellations. Cinq jeunes du Val-de-Marne ont été placés en garde à vue deux fois en une semaine, et l’un d’entre eux trois fois. Un syndicat de police a parlé de “guérilla urbaine“. À plusieurs reprises depuis début juillet, les brigades ont dû faire usage de gaz lacrymogène. Les policiers ont reçu plusieurs fois des bouteilles et des projectiles.

    Les Ulis (91): la porte de la mairie et celle du poste de police municipale ont été la cible des casseurs peu après 2 heures. Un policier a également été brûlé par sa propre grenade qui s’est déclenchée toute seule alors qu’elle était dans sa poche.

    Lognes (77) [La nuit du 13 au 14]: 3 barrages construits et incendiés, la police visée par des tirs de mortiers, des incendies de voitures et de poubelles, 4 interpellations. [La nuit du 14 au 15] 2 poubelles et 3 voitures incendiées dont l’une sur toit, la police prise pour cible,  Les policiers, arrivés sur place, ont été la cible de tirs de mortiers et de bouteilles en verre.

    Meaux (77): la police visée par des tirs de mortiers, 2 voitures, une camionnette et 2 poubelles incendiées.

    Meyzieu (69): plusieurs feux de poubelles et de matelas

    Mitry-Mory (77): 4 véhicules incendiés, 2 voitures de police caillassées.

    Nandy (77): des poubelles incendiées.

    Nanterre (92): une dizaine de voitures incendiées, sept ou huit véhicules brûlés par contagion.

    Nemours (77): les policiers caillassés alors qu’ils intervenaient sur des feux de poubelles. Une interpellation.

    Neuville-Saint-Rémy (59): un feu de voiture.

    Nevers (58): plusieurs feux de poubelles, l’un d’eux s’est propagé au rez-de-chaussée d’un immeuble.

    Nice (06): incendie de haie au cimetière, un incendie au niveau de l’église Saint-Marc, un camion et une voiture incendiées sur le parking de la gare Saint-Augustin.

    Nieppe (59): une voiture brûlée.

    Noisiel (77) [La nuit du 13 au 14]: 3des vitrines de magasins brisées par des jets de pierres. [La nuit du 14 au 15] les policiers visés par des cocktails molotov, le commissariat visé par des tirs de mortier. Un jeune interpellé.

    Offemont (90): une voiture incendiée

    Oise: une vingtaine d’incendies volontaires auraient été recensés

    Oyonnax (01): 12 voitures ainsi que des poubelles ont brûlé au cours de la nuit de jeudi à vendredi, les propriétaires sont écoeurés et exaspérés

    Pantin (93): une poubelle incendiée devant l’école Saint-Joseph, la façade noircie

    Pontault-Combault (77): des tirs de mortier ont une nouvelle fois eu lieu contre le commissariat.

    Poitiers (86): série de feux de poubelles aux Trois-Cités et aux Couronneries et jet de pierre sur la police

    Quetigny (21): un feu de voiture

    Quincy-sous-Sénart (91): Des agents ont été pris à partie par des jeunes pendant qu’ils sécurisaient l’intervention des pompiers venus pour éteindre un feu de conteneur à poubelles.

    Rennes (35): deux voitures incendiées, une vitrine touchée par le feu

    Rhône: un peu moins de 80 voitures auraient été incendiées au cours des festivités du 14 juillet, 32 interpellations

    Ris-Orangis (91): allée Jean-Ferrat, des feux de poubelles ont été constatés et les policiers ont été visés par des tirs de mortiers d’artifice. Trois jeunes ont été interpellés.

    Rouen (76): un homme vandalise une voiture de police à un feu rouge.

    Rueil-Malmaison (92): guet-apens, les policiers visés par des tirs de mortier

    Saint-Denis. (93): au moins quatre véhicules incendiés cité du Franc-Moisin.

    Saint-Michel-sur-Orge (91): des casseurs s’en sont pris à de nombreuses voitures, barres de fer en main. Les forces de l’ordre ont été chargées et ont reçu pierres et cocktails Molotov.

    Saint-Quentin (02): quatre voitures incendiées

    Sainte-Geneviève-des-Bois (91): des incendies, une patrouille de police caillassée par une quarantaine de jeunes.

    Sarcelles (95): des feux de poubelles, les pompiers caillassés, un jeune condamné.

    Savigny-le-Temple (77): des poubelles incendiées.

    Seine-Saint-Denis [La nuit du 13 au 14]: une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages.

    Souppes-sur-Loing (77): la police prise pour cible, le pare-brise d’un véhicule de police brisé.

    Steinbach (68): un feu de voiture

    Torcy (77): les locaux de la police municipale en partie saccagés.

    Val-de-Marne [La nuit du 13 au 14] : 34 voitures et 40 poubelles incendiées,  neuf jets de projectiles et 33 tirs de mortier, 61 interpellations.

    Val-de-Marne [La nuit du 14 au 15] : 36 interpellations, 27 voitures incendiées, 36 poubelles brûlées, 30 jets de projectiles et une trentaine de tirs de mortier.

    Valentigney (25): deux voitures incendiées

    Vaulx-en-Velin (69) [La nuit du 14 au 15]: 24 voitures incendiées, des poubelles brûlées, y compris en plein jour, un distributeur de billets endommagé

    Vénissieux (69) [La nuit du 13 au 14]: deux voitures incendiées.  police et pompiers caillassés.

    Vénissieux (69) [La nuit du 14 au 15]: trois dégradations de véhicules, de nombreuses poubelles incendiées, un individu interpellé après avoir tiré au mortier contre le commissariat.

    Villeurbanne (69): la police attaquée au mortier et caillassée, de nombreuses poubelles et plusieurs voitures ont été incendiées au Tonkin.

    Villiers-le-Bel (95): affrontements, un policier grièvement blessé, plusieurs poubelles et au moins deux véhicules incendiés.

    Viry-Châtillon (91):  jeudi, vers 1 h 30 du matin, un adolescent de 15 ans a été interpellé pour des jets de pierres sur les pompiers venus éteindre un feu de poubelle puis sur les policiers. Un gardien de la paix a chuté et a été blessé durant l’interpellation.

    Yvelines: 12 interpellations, le nombre de feux de poubelles semble être en baisse, même si aucun chiffre officiel n’a été révélé. Le nombre de voitures incendiées serait, lui, en hausse par rapport à l’an passé.

    Autres articles et vidéos plus détaillés sur le même sujets:

    Hauts-de-Seine: près de 80 arrestations et 50 voitures brûlées lors du 14 juillet

    Dammarie-les-Lys (77): des voitures et un Intermarché incendiés dans la nuit du 14 juillet

    Banlieue lyonnaise: deuxième nuit de violences urbaines dans la nuit du 14 au 15 juillet

    Val-de-Marne: 27 voitures et 36 poubelles incendiées, 36 interpellations la nuit du 14 juillet

    Les Ulis (91): nuit de violences urbaines

    Val-d’Oise: des incidents à Gonesse, Argenteuil, Garges-lès-Gonesse et Villiers-le-Bel, un policier blessé

    Oise: au moins une vingtaine d’incendies volontaires cette nuit, les pompiers caillassés à Compiègne

    Val-de-Marne: 34 voitures et 40 poubelles incendiées la nuit dernière, 61 interpellations

    Seine-Saint-Denis: une trentaine de voitures incendiées et une cinquantaine de caillassages la nuit dernière

    Evreux (27): violences urbaines après le feu d’artifice, le commissariat visé, des policiers blessés Rhône: violences urbaines hier soir à Vénissieux, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et Saint-Fons

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  • REVOLUTIONNAIRE!

    Bioverre: la substance révolutionnaire qui répare les os

    Le bioverre permet de fabriquer de l’os de façon naturelle, là où il en manque. Une révolution pour la chirurgie orthopédique, dentaire ou de la colonne vertébrale.

    Le bioverre, qu’est-ce que c’est?

    D’apparence, le bioverre ressemble à du gros sel. Il est également appelé verre bioactif. Au contact de tissus vivants, cette substance constitue un environnement compatible à la croissance de l’os. "Ce qui distingue le bioverre des autres substituts osseux utilisés en chirurgie, c’est sa capacité de régénération osseuse, en ayant des effets locaux antibactériens et anti-inflammatoires grâce à ses propriétés biologiques" explique Céline Saint Olive Baque, directrice de Noraker, la société qui le fabrique. Et de préciser que "mis au contact de sang et de sérum physiologique, ces petits granules constituent une masse qui s’intègre parfaitement à l’os traité. Ils vont libérer des sels minéraux présents dans le corps, et fabriquer, de façon naturelle, de nouvelles cellules osseuses".

    À quoi ça sert?

    Les os ont une capacité impressionnante à se régénérer après de légères lésions. Toutefois, passé un certain stade, ce processus naturel de guérison atteint ses limites. Lorsqu'une fracture est trop importante, les os ont besoin d'un coup de main... C’est tout l’intérêt du bioverre qui permet de recréer des cellules osseuses de façon naturelle. Que ce soit pour des interventions en orthopédie, en dentisterie ou en chirurgie du rachis, ce matériau offre des potentialités nombreuses dans la reconsolidation de l’os. À ce jour, environ un million de patients dans le monde ont déjà été traités avec cette technique.

    Une première expérience à Lyon

    Encore peu utilisé en France car les médecins n’étaient pas formés, ce dispositif médical commence à être employé dans plusieurs hôpitaux. Depuis 2015, le professeur Cédric Barrey, responsable de l’unité rachis de l'hôpital Pierre Wertheimer à Lyon, l’utilise pour rigidifier une greffe osseuse lors d’une intervention chirurgicale sur les vertèbres ou la colonne vertébrale. Avec des premiers résultats très encourageants puisque plus de 80 réparations ont ainsi été réalisées au sein de l’unité.  "L'intérêt du bioverre c'est qu'il va stimuler les cellules responsables de la repousse osseuse, les ostéoblastes, et qu'il se résorbe totalement dans l'organisme au bout de trois à six mois," explique-t-il.

    D’autres centres hospitaliers ont décidé de tester ce dispositif médical, notamment à Marseille (AP-HM), à Paris (AP-HP) et en région lyonnaise.

     

  • SEPIANS: importante info biotine

     

     

     

     

    Attention

    Alors que les essais cliniques de MEDday ont utilisé des doses élevées de biotine , il est très important de savoir que MD1003 est toujours un médicament expérimental contenant une biotine de qualité pharmaceutique et d'autres composants qui assurent la délivrance d'une dose contrôlée de l'ingrédient actif.

    L'auto-prescription de doses élevées de biotine pure en vrac sans surveillance médicale n'est pas conseillé. MEDday recueille actuellement les données de sécurité de ses essais cliniques où des effets indésirables graves sont survenus. Les études chez l'animal ont montré une toxicité grave chez certaines espèces, ainsi que la tératogénicité (malformations du fœtus).

    L'apport de biotine en vrac à des doses élevées n'est pas sûr et peut être toxique.

    Si vous participez à un essai clinique MEDday et souhaitez contacter une personne en ce qui concerne le process, veuillez s'il vous plaît envoyer un courriel contact@medday-pharma.com .

    Si vous devez signaler un problème avec l'effet de médicament à l'étude s'il vous plaît communiquez avec votre médecin de l'étude le plus tôt possible.

     

  • Attention: grippe de cet hiver dangereuse en France?

    La grippe sévit ailleurs, elle semble grave… après l'Océan Indien, elle viendra ici cet hiver… A surveiller de très près...

     

    Epidémie de grippe à La Réunion: plus de 38 000 consultations, 7 décès

    Au total depuis le début de l’épidémie, le nombre de consultations pour syndrome grippal est estimé à 38 600. L’Agence Régionale de la Santé (ARS-OI) précise que depuis le début de l’année, "16 personnes ont été hospitalisées en réanimation pour une forme grave de grippe, dont 7 sont décédées".

    Comme le rappelle l’Agence Régionale de la Santé (ARS-OI), L’épidémie saisonnière de grippe à la Réunion a démarré fin avril, de manière plus précoce cette année, avant même le début de l’hiver austral.

    Plus de 38 000 consultations, 7 personnes décédées à La Réunion

    Au total depuis le début de l’épidémie, le nombre de consultations pour syndrome grippal est estimé à 38 600.

    Depuis le début de l’année, "16 personnes ont été hospitalisées en réanimation pour une forme grave de grippe, dont 7 sont décédées. La majorité de ces patients présentait des facteurs de risque de complication et n’était pas vaccinée".

    L’ARS-OI rappelle que la vaccination contre la grippe est le seul moyen pour les personnes fragiles de se protéger contre les complications et les formes sévères de la maladie.

    L’ARS Océan Indien rappelle aux personnes concernées, dont les personnels soignants, l’importance de se faire vacciner.

     

  • Animalité

    Assises de Nîmes : la maman soutient son mari accusé de viol sur son bébé

    Le verdict est attendu dans la journée.

    La petite victime était âgée de 11 mois en juillet 2013. La maman de l'enfant aurait dû être partie civile dans cette affaire sensible.

    Anna (le prénom a été modifié) n'était encore qu'un bébé âgé de 11 mois  Quelques heures avant son hospitalisation, elle jouait, riait. En fin de soirée, à Nîmes, ses parents inquiets ont emmené la petite fille aux urgences de l'hôpital Carémeau de Nîmes. Samir, son papa, a découvert des traces de sang dans les selles du bébé lorsqu'il a voulu changer ses couches. Affolé, il a alerté son épouse partie faire des courses.

    Lésions suspectes et gravissimes au niveau de l'anus

    À l'hôpital de Nîmes, le verdict des médecins est alarmant. Ils constatent des lésions suspectes et gravissimes au niveau de l'anus, des fissures évocatrices d'un abus sexuel. L'enfant est évacuée sur l'hôpital Lapeyronie pour y être opérée. Le parquet de Nîmes confie l'enquête aux policiers de la Sûreté départementale de Nîmes.

    "Je ne peux pas dire ce que je n'ai pas fait", déclare le père de famille, mis en examen pour viol sur mineur devant la cour d'assises du Gard. Kharfiya, la maman de l'enfant, aurait dû être partie civile dans cette affaire sensible. La veille du procès, la mère de famille s'est séparée de son avocat. Maladroitement, elle défend son mari qui conteste les faits reprochés et a été entendue jeudi soir comme témoin. "Quand j'ai emmené ma petite fille aux urgences, elle n'était pas comme ça, assure Kharfiya. C'est peut-être à cause de la Bétadine ?…"

    Il avoue puis se rétracte

    Oui, Samir, son mari, a avoué, lors de sa garde à vue, avant de se rétracter rapidement. C'était lors d'une confrontation avec son épouse. "On était les yeux dans les yeux. J'ai vu qu'il me disait: "Tu crois vraiment que j'ai fait ça à ma fille?" Je sais qu'il n'en est pas capable. Il est prêt à tout prendre sur le dos“.

    "Cela peut-être un coup de pied de mon fils (un enfant d'un an et demi, NDLR)", déclare Samir, défendu par Mes Khadija Aoudia et Rémy Nougier. Ou des lésions dues à des problèmes de constipation ou d'une maladie comme la mucoviscidose, se défendent les parents, qui doutent des experts, des médecins, des psychologues.

    "Mon frère est innocent, a déclaré un peu plus tôt, et en larmes, Issam, le frère de Samir. C'est impossible qu'il fasse une chose pareille. Il nous est arrivé beaucoup de drames dans la famille. On ne mérite pas tout ce qui nous arrive, madame, ajoute Issam en s'adressant à Geneviève Perrin, la présidente de la cour d'assises. On est des gens bien. C'est impossible. C'est un cauchemar. J'en suis sûr et certain."

    Lésions de cause externe

    Les constatations sont pourtant incontestables. Les experts médecins, qui excluent l'hypothèse médicale, ont relevé des lésions de cause externe et une tentative de pénétration anale. Ils n'ont pu déterminer s'il s'agissait d'un sexe ou d'un objet. "La douleur a-t-elle été violente", demande Me Laurence Bourgeon, l'avocate de l'enfant, ou encore l'avocate générale Bénédicte Bertrand. "Extrêmement violente", confirme le médecin expert venue témoigner à la barre.

    L'enquête menée par les policiers n'a pas relevé la présence de sperme. Mais du sang sur la table à langer, dans le lavabo ou sur une lampe torche. "Qu'est ce qui s'est passé ?", reprend Me Laurence Bourgeon s'adressant à la mère de famille. "La couche s'est peut-être déplacée", avance la maman. "Qu'est-ce qui a pu provoquer cela, insiste Me Khadija Aoudia, l'avocat de Samir. Lui, dit que ce n'est pas lui. C'est vous?"

    "Ah, non !", répond la maman. Les débats se poursuivent ce vendredi. Le verdict est attendu dans la journée.

    Drame dans la famille de Samir

    Le 1er  janvier 2010, une grande partie de la famille de Samir a été décimée dans un incendie qui a détruit deux appartements, à Valdegour. Le père de l’accusé, la grand-mère et trois enfants sont décédés. La mère de famille et deux autres enfants ont été grièvement blessés et placés dans le coma. Samir était absent cette nuit-là et a eu à gérer ce drame familial.

    http://www.midilibre.fr/2016/06/10/la-maman-soutient-son-mari-accuse-de-viol,1346824.php