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Attention aux wokes
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Avec Foutriquet et sa perruque, le pire n’est pas une option
Longtemps, l’on s’est moqué de l’Italie et du guignolo Berlusconi! Ah! L’on ricanait bien de ses lifts, de ses cheveux peinturlurés, de ses inclinations sexuelles…
Avez-vous réalisé ce qui vient de nous advenir ? En termes d’image de marque, ce n’est pas mieux voire pire…
On vient d’en reprendre pour cinq ans avec un ado mal fini qui a tendance à toucher tout le monde et surtout les hommes… C’est un cinglé qui ne sait pas se tenir et se croit tout permis. A quarante-quatre ans, l’on peut diagnostiquer un cas grave à problèmes multiples !
Tentant de dissimuler sa calvitie, il balade partout une perruque ridicule, de plus en plus longue et frisotée. Très fier de son nouveau look, il va vouloir le faire admirer de la totalité de la planète.
Donc depuis cinq ans et pour cinq ans encore, nous aurions pour Potiche officielle un monsieur, de 77 ans, déguisé en dadame lequiel, alors que son mari fait la promo des transsexuels, ne s’assume pas.
Étant plus que narcissique, il est probable que Foutriquet refasse son portrait officiel. Le monde entier s’étant moqué de ses photos barbe de trois jours, en sweat-shirt façon je fais la guerre comme Volodo, il devrait y arborer un costard cravate, à moins qu’il nous la joue manches retroussées et chemise ouverte sur son poitrail survelu, comme à Marseille…
Pour changer du pédophile Gide, il pourrait poser sur son bureau : Cette fille c’était mon frère d’Anne Peters, Le grand bazar de Daniel Cohn-Bendit, Lolita de Nabokov et les œuvres complètes du marquis de Sade. Et aux murs différents tableaux de Balthus…
Et ce sera l’occasion de nous divertir plus encore. D’aucuns pourront vérifier dans chaque mairie que, contrairement aux Français qui ne sont rien, le génial Macron a tellement plus de cheveux qu’en 2017 et, grâce à Photoshop, moins de rides encore.
La France n’est plus qu’une république bananière représentée par l’imposture, l’indécence et la vulgarité.
Cette réélection nous aura enseigné que pour avoir fait le choix d’un tel individu, 58% des inscrits et la totalité des abstentionnistes ne savent plus ce que honte signifie et vont l’apprendre à nos dépens.
Daphné Rigobert
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Horreur, malheur!
Un locataire: j'ai honte de la France… oui, moi aussi
Depuis 70 jours, l’immeuble au 178 route de Genas, dans le 3e, est amputé d’un mur porteur. Et durant tout ce temps, les habitants, interdits d’accès, ont vu leurs appartements cambriolés au moins quatre fois. Une situation pénible, qui dure.
Le 22 février dernier, la vie des habitants de tout un immeuble a basculé. Au 178 route de Genas, à la frontière du 3e arrondissement de Lyon et Villeurbanne, un pan de mur s’est effondré et la vie s’est arrêtée sur une petite zone désormais inaccessible de la route, mais aussi du jardin associé à la propriété attenante. Pourtant, l’incident n’a fait que deux blessés légers, mais la situation, liée à un arrêté de péril n’a pas évolué pour les locataires et les propriétaires depuis 70 jours.
Quentin habite, ou plutôt habitait au 1er étage. Il n’était pas présent lors de l’effondrement. " Depuis, je me suis débrouillé par moi-même " explique-t-il. Ma chance, c’est que j’avais, avec moi, mes papiers et ma carte bleue. Car…
16/04/2022
Le mardi 22 février 2022, vers 15h30, les sapeurs-pompiers de Lyon sont intervenus après l’effondrement d’un immeuble d’habitation de deux étages route de Genas, dans le 3e arrondissement de Lyon.
Léa*, qui vivait seule dans un appartement qu’elle loue dans cet immeuble depuis bientôt deux ans, est, depuis le 22 février, relogée chez des amis. En plus d’avoir été forcée de quitter cet immeuble à moitié effondré, elle déplore avoir subi des pillages et des squats.
Un arrêté de péril imminent a été déposé sur cet immeuble, dont un pan s’est effondré. Concrètement, même si certains appartements comme celui de Léa n’ont pas été touchés, les risques de nouveaux effondrements ne sont pas écartés. Il est donc interdit de venir récupérer ses affaires.
"On n’a pas le droit de rentrer", déplore Léa. "Ils vont mettre des portes anti-intrusion, mais maintenant, c’est trop tard. Il fallait faire ça avant! C’est triste. On a tout perdu. Nous, on respecte les règles et au final, on vient nous dépouiller".
(…)
J’ai peur que ça retourne contre nous alors qu’on est victime : si ça s’écroule sur les pilleurs ou les squatteurs, ce sont les propriétaires qui sont responsables. Ce n’est pas normal, c’est à la Métropole et à la Ville de Lyon de sécuriser l’immeuble. C’est le monde à l’envers.
Léa, victime de l’effondrement de l’immeuble route de Genas, à Lyon
Cinq logements ont été cambriolés de la même manière. "Ils ont touché le jackpot, ils se sont bien servis. C’est un truc de dingue. On est suivis par des psychologues, on n’arrive plus à dormir, on fait des cauchemars. J’ai honte de la France“.
"On n’a aucun soutien"
Selon Léa, " la mairie et la métropole ne nous appellent pas, on n’a aucun soutien. Ils proposent des relogements provisoires, mais je n’y suis pas“ : ils m’avaient trouvé un hôtel résidence, mais avec mon travail, ce n’est pas possible, c’est trop loin".
(…)
On vit un cauchemar. On se fout de notre gueule. On ne va pas se laisser faire. On est encore sous le choc, tous, et le mot est faible. Ils nous ont brisé nos vies. Rien n’a été fait, il faut agir. On a vraiment tout perdu. C’est très violent psychologiquement. Si on n’est pas fort mentalement on se fout en l’air.
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Parlez français, non de d….!!
Franglais, dialecte des banlieues et mots creux: 3 menaces pour la langue française
Nous sommes profondément attachés à la grandeur et à l’influence de la France dans le monde dont une des composantes majeures réside dans une Défense nationale puissante et crédible.
Mais la défense de notre langue en est un des facteurs non moins essentiels et vitaux non seulement pour tenir notre rang international mais également afin de maintenir la cohésion nationale au sein d’une communauté d’appartenance.
De nos jours en effet, la langue française est aux abois. Elle est attaquée simultanément par trois menaces dont les effets délétères se cumulent et dilapident notre patrimoine linguistique.
L’usage intempestif du " franglais"
L’émergence corrosive d’un dialecte des banlieues
L’inflation de mots creux et d’expressions passe-partout
L’usage intempestif du "franglais"
Il est démontré par l’Académie française en 2021. Pour illustrer ce constat, un exemple concret a été choisi : il s’agit de la création de la nouvelle carte d’identité nationale (CNI). Cette récente version bilingue (traduite in extenso en anglais), entre en contradiction avec la Constitution, la loi Toubon de 1994 qui stipule que toute inscription ou annonce destinée à l’information du public doit être formulée en langue française, et surtout la vérité.
En effet, cette carte n’est pas un passeport de voyage. Si l’on entre aux USA, on a besoin d’un passeport, pas de la CNI. En outre, avec la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne, il n’y a pas de raison de privilégier l’anglais.
Que le gouvernement établisse une carte bilingue en choisissant l’anglais, c’est le signe d’un aveu terrifiant : au fond, le français ne compte plus. D’ailleurs, le gouvernement lui-même explique, toute honte bue, qu’il est préférable que ce document soit en anglais car le français ne serait plus compris !
C’est la démonstration d’une démission coupable qui rejoint dans sa tragique ampleur le déni de notre Histoire et la politique de repentance affichés par nos gouvernants.
Cette démission tend à reléguer notre langue nationale au statut d’un parler local, d’un dialecte tribal.
Cependant, le monde francophone s’insurge de cette situation et sonne l’alarme. Cette indignation grandissante souligne l’aberration que constitue cette abdication institutionnelle. Nous assistons à l’invasion générale du vocabulaire scientifique, de la culture, de la communication, de l’information par des anglicismes.
L’anglicisation s’est généralisée et s’est accélérée durant les cinq dernières années. Il y a désormais une lame de fond qui est en train de subvertir le français. La diffusion des anglicismes s’est encore amplifiée avec la crise sanitaire Covid ( par exemple l’emploi répété, à l’envi, de "cluster " au lieu de " foyer ").
Néanmoins, cette propagation des anglicismes se heurte à l’exaspération croissante des Français.
Ces derniers ne veulent pas du franglais, ils croient en la valeur de leur langue. Les stratégies de communication ne portent pas.
Les gens ne comprennent pas les messages qu’on leur impose ni pourquoi ce sabir se substitue au français.
Cela montre une fracture entre une frange privilégiée des élites représentant le haut du panier national sensé être inventif et productif et le reste de la société , invité à penser que l’ascenseur social passe par l’adoption d’un jargon débilitant qui confine désormais aux tics de langage.
Il s’ensuit pour la population française le risque d’un double clivage linguistique: SOCIAL d’une part, le fossé se creusant entre les publics suivant qu’ils sont imprégnés ou non des nouveaux codes de langage. Le ton badin, parfois futile devenu la règle en matière de communication institutionnelle , prête le flanc à un rejet fréquent , né d’une perplexité et souvent d’une incompréhension des destinataires pouvant aller jusqu’à un sentiment d’exclusion: "être people-minded est notre raison d’être" et GéNéRATIONNEL d’autre part, les plus jeunes étant particulièrement réceptifs aux usages numériques et mieux à même de les assimiler, mais d’autant plus exposés au risque d’être cantonnés à un vocabulaire approximatif et n’avoir qu’une très faible maîtrise de la langue.
En utilisant largement un vocabulaire anglais (cf annexes) incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter la défiance qu’on a vu se développer ces dernières années vis à vis des différentes autorités, qu’elles relèvent des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, mais également de l’administration , du monde politique , de la sphère économique et dans le domaine de la santé.
– L’émergence corrosive d’un dialecte des banlieues
A l’oreille, on comprend bien qu’il s’agit désormais d’un parlé " dur ", hostile, forgé dans l’exclusion ou le repli communautaire.
Avec l’émergence de réseaux terroristes au cœur même de notre Nation, un phénomène de division, de dilution affecte notre population.
Il s’agit du repli d’une partie des "citoyens" vers un quant- à- soi géographique, socio-économique et religieux intégriste.
Cette fragmentation va bien au-delà de ce qu’il est convenu d’appeler les différences ou la diversité. Cet émiettement tribal passe par un langage spécifique dont on mesure l’importance et la portée dès que des troubles éclatent dans les banlieues et quartiers de nos villes.
Cette fracture linguistique véhiculée par un langage de combat n’a plus rien de comparable avec ce qui existait il y a encore quelques années à l’époque des fantaisies du verlan, de l’accent beur ou des mille facettes de l’argot des cités sublimé par la plume gouleyante d’un Frédéric Dard, d’un Alphonse Boudard ou encore d’un Michel Audiard.
La fracture constatée dépasse le problème de l’école ou celui des cités. Rien n’est plus dangereux que cette lente dislocation à l’œuvre dans les tréfonds démocratiques, dont l’apparition d’un idiome appauvri et verrouillé, d’un patois dissident au sein de la ville, est le symptôme le plus corrosif.
Quand les mots eux-mêmes se décomposent, quand la parole elle-même se délite, c’est que rôde en effet un péril majeur.
Parmi les produits empoisonnés de cette dissidence, il faut désigner désormais le djihadisme.
L’inflation de mots creux et d’expressions passe-partout
On disait il y a quelques années encore: " il parle comme un livre"
La formule s’est inversée et aujourd’hui, on dira plutôt " il écrit comme il parle". Comme notre façon actuelle de nous exprimer, celle de la publicité, des médias, du monde politique est atteinte profondément par une contamination de mots sans signification, d’expressions vides de sens, notre langage est devenu singulièrement indigent.
Dès lors, il se satisfait de formules imprécises employées à tout bout de champ et souvent délibérément puisées dans le vocabulaire économique.
Prenons quelques exemples :
Le verbe "impacter " dérivé à tort du mot "impact" est utilisé très souvent pour relater des évènements de nature différente plus ou moins importants :
"La consommation est impactée par la hausse des prix
La pollution impacte la planète
La guerre en Ukraine va impacter l’élection présidentielle "
Alors que notre langue propose dans ces exemples là: freiner, ralentir, influencer, influer, agir, peser, menacer, mettre en péril… qui apportent des nuances et des précisions qui enrichissent la compréhension des idées émises.
Demain, nous sourirons qu’on ait pu discourir avec sérieux:
De notre "capital" santé, de notre "capital" beauté, de notre "investissement" conjugal, des "dividendes" affectifs .
Ou encore du concept de "déficit" mis à toutes les sauces du verbiage cher aux journalistes :
" Déficit" démocratique, "déficit" social, "déficit" visuel, "déficit" de popularité, "déficit" d’image.
Demain, nous sourirons ou peut- être nous pleurerons que les Chefs d’Etat, qui se sont succédé depuis trente ans, aient pu dire, redire, se contredire, proclamer :
" e crois à l’inversion de la courbe de chômage"
" la priorité des priorités est (selon l’humeur ou la pression des évènements): la sécurité, le chômage, l’hôpital, les retraites, la taille des allumettes, le pouvoir d’achat, le prix du timbre-poste , l’école, l’industrie, l’agriculture …… "
"Nous sommes à la croisée des chemins ", phrase qui peut être suivie ou précédée de "le bout du tunnel est en vue".
" Cette réforme d’ampleur sera la crème de toutes les batailles":
La sécurité sociale, le conditionnement des couche-culottes, la mise en place des 35 heures, la remise en cause des 35 heures, la prochaine loi de programmation militaire sanctuarisée…
Ces expressions passe-partout composées de mots forts en apparence sont les symboles d’une langue désincarnée, d’un langage convenu et rigide destiné à dénaturer la vérité.
Elles ont perdu par, l’usage d’une absurde répétition contredite par les faits, leur substance au fil du temps et sont devenues les vecteurs futiles de messages désormais inaudibles.
En 1967, Maurice Genevoix, qui depuis de nombreuses années, défend sur tous les fronts la langue française, conscient de la menace que représente la déliquescence de tout langage écrivait :
" Le langage n’est pas neutre. Né d’une culture, expression d’une culture, si par malheur il dégénère, il agit sur les structures mentales qu’il affaiblit sournoisement. Si ce processus devait encore s’aggraver, la langue ne dirait plus, elle cacherait, elle déroberait.
Les mots devenus tabous, feraient peur. Ils cesseraient alors de signifier, ils voileraient, ils trahiraient.
Ils deviendraient des moyens d’intimidation, des instruments d’un terrorisme au service d’intentions moins innocentes, peut-être qu’il n’y paraît ".
Face à cette évolution préoccupante de notre langue,
L’Académie française peut ainsi conclure :
"La communication actuelle est caractérisée par une dégradation qu’il est essentiel de ne pas considérer comme une fatalité.
Il est de la responsabilité mais aussi de l’intérêt de ceux qui disposent des canaux d’information et de diffusion de veiller à redonner à la communication institutionnelle la qualité et l’efficacité que l’ensemble des publics est en droit d’attendre.
Il s’agit avant tout d’une question de volonté générale étayée par la prise de conscience de la Gravité et de l’Urgence de la Situation ".
Daniel Péré
10 avril 2022
Sources : Rapport Académie Française 2021
Le Figaro (Mme Carrère d’Encausse) janvier 2022
Ouest-France Articles des 30 septembre 2011, 27 septembre 2021,
17 février 2022, 19 mars 2022
Sud-ouest Article 10 avril 2016
Biographie M.Genevoix de A.Luneau et J. Tassin 2019
Prochainement un article qui prouve que la pauvreté du langage nous a fait descendre au niveau du QI.
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C'est eux qui le disent!!!
Les 270 maladies rares recensées en Algérie sont largement dues à la consanguinité
Abordant la question ce mardi, le président de l’Association des maladies rares et de l’autisme, Mouloud Moutchou, a révélé que plus de 270 maladies rares ont été recensées en Algérie, tout en expliquant que la consanguinité demeure la raison de bon nombre d’entre elles.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale ce mardi, M. Moutchou a expliqué que les wilayas qui comptaient le plus de cas étaient celles de Tizi Ouzou, Bejaia, Ghardaia et Jijel, où les mariages consanguins sont légion. Ainsi, 35% des cas recensés dans ces wilayas sont directement dus aux mariages consanguins, a-t-il ajouté.
Toujours selon la même source, les mariages consanguins sont un facteur de transmission d’îlots de pathogénicité, suite au transfert d’îlots génomiques entre les générations successives.
L’intervenant n’a pas manqué de déplorer le fait que ces maladies demeurent méconnues en Algérie, tout en estimant que les pouvoirs publics devraient accorder plus d’attention à cette catégorie, d’autant plus que les moyens de diagnostic précoce et les centres de prise en charge psychologiques sont inexistants dans la majorité des régions du pays.
Pour sensibiliser l’opinion publique, M. Moutchou a tenu à citer certaines de ces maladies recensées en Algérie, parmi lesquelles les troubles de l’immunodéficience primaire monogénique rare, les maladies métaboliques héréditaires (MMH), la sclérodermie systémique, le syndrome de Gougerot Sjögren, les maladies héréditaires du sang, la maladie de Wilson, le syndrome de Rubinstein-Taybi, mais également l’Intoxication rare aux opioïdes.
Et je ne parle même pas de la sclérose en plaques dont un facteur déterminant est un manque de vitamine D.... voir les vêtements de leurs femmes!
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La vérité!
Pont Neuf: les 2 morts sont de la "diversité", le policier est Réunionnais
L’interview d’un responsable syndical Alliance-Police nationale réalisée jeudi soir dernier sur BFMTV révèle, d’une part que les deux hommes – tués par un policier – qui, à bord de leur véhicule, ont foncé sur la patrouille dans une intention clairement meurtrière, faisaient partie de la "diversité", et d’autre part que le policier qui a fait feu sur le véhicule pour empêcher le carnage est Réunionnais.
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Dimanche 24 avril dernier vers 23h45, cinq policiers du "Groupe d’appui de la sécurisation de la Cité", une unité mobile d’intervention et de protection créé après la tuerie survenue à la préfecture de police de Paris en octobre 2019, sont intrigués par une Polo qui fait une marche arrière sur le quai des Orfèvres, à côté du Pont-Neuf. Le véhicule s’arrête sur un passage clouté. Un piéton se présente alors à sa hauteur, discute avec les deux hommes et monte à l’arrière.
Les policiers, qui sont à pied, décident de procéder à un contrôle. Deux d’entre eux – l’un est équipé d’un fusil d’assaut HK G36 – se placent à quelques mètres à l’avant du véhicule ; deux autres se placent à l’arrière. Une fois ce dispositif habituel mis en place, le chef de la patrouille, une jeune femme, se dirige vers la portière du conducteur.
Au moment où elle ouvre la portière, l’homme appuie à fond sur l’accélérateur afin de prendre la fuite, traînant la jeune policière sur plusieurs mètres. Les deux policiers stationnés devant le véhicule n’ont eu quant à eux la vie sauve que parce que celui qui était en possession du HK G36 – un jeune policier de 24 ans, 18 mois de police, donc encore stagiaire, jugé exemplaire par sa hiérarchie – a immédiatement fait feu sur le conducteur.
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Dès le lendemain, le Parquet de Paris le mettait en examen pour " violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner "et" violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique".
Mercredi 27 avril, des magistrats, allant au-delà de la réquisition du Parquet, décidaient de ne pas retenir la légitime défense et tranchaient pour une mise en examen du jeune policier sur la base de l’" homicide volontaire", une qualification passible de 30 ans de réclusion criminelle.
Pour Me Liénard, avocat du policier, "un policier qui fait usage de son arme administrative pour arrêter un délinquant, ne veut pas le tuer : il veut arrêter une action dangereuse. L’intention homicide n’est pas dans l’état d’esprit du policier quand il ouvre le feu".
De manière surprenante, l’avocat ne plaide pas lui non plus la légitime défense, ajoutant : " la qualification retenue dans cette affaire devrait être "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Une qualification criminelle quand même passible de quinze ans de réclusion…
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Au micro de BFMTV, ce jeudi, Yann Maras, responsable départemental adjoint du syndicat Alliance – Police nationale, laisse éclater sa colère et son incompréhension :
"Ce policier est exemplaire : on doit être fiers d’avoir des policiers comme ça dans nos rangs. Et là, le message qui est envoyé par la justice, c’est que ce serait un meurtrier ! Ce collègue-là, je l’ai rencontré à la sortie du bureau des magistrats (…) Pour nous tous, ça ne fait pas de doute : la légitime défense, elle est là : quand vous avez un véhicule qui fonce sur vous à quelques mètres de vous, le texte de la légitime défense vous autorise à ouvrir le feu (…) Une voiture qui redémarre à vive allure, sept ou huit mètres, c’est quelques secondes, et l’action de feu, c’est [aussi] quelques secondes "
Le journaleux, putassier à souhait: "Ils [les policiers] n’auraient pas pu se jeter sur le côté ? Parce qu’il y a deux morts, quand même! Tués au volant de la voiture!"
Yann Maras: "Il y a un drame derrière tout ça. Maintenant, les morts, il aurait pu être de l’autre côté si mon collègue n’avait pas fait feu. Aujourd’hui, il a sauvé sa vie et celle de ses collègues [NdA: rappelons que la jeune policière aurait pu être traînée sur plusieurs centaines de mètres, comme l’a été cette jeune femme en juillet 2020 dans le 5ème arrondissement de Paris]. Ils auraient été clairement écrasés par le véhicule (…) "
Le journaliste: "Pourquoi le magistrat n’a pas retenu l’hypothèse que vous nous expliquez [mais] celle de l’homicide volontaire?"
Yann Maras: " C’est une très bonne question. Il va falloir poser la question à la magistrature. Parce que nous, on ne la comprend pas, cette décision-là!"
Le journaliste: "Peut-être que la magistrature a des éléments que vous n’avez pas. Pourquoi ne pas faire confiance à la justice? Quand l’enquête sera achevée, ça peut se terminer par un non-lieu… "
Yann Maras: "Mais dans ce cas-là, pourquoi prendre cette qualification et aller au-delà des réquisitions du Parquet, la qualification [pour homicide involontaire] était largement… [NdA: le représentant syndical est interrompu par le journaliste]"
Le journaliste: "Ça ne veut pas dire condamnation, cette qualification [NdA:" homicide volontaire"]
Yann Maras: Non bien sûr, elle peut varier à la hausse comme à la baisse. Mais pourquoi avoir pris la qualification la plus haute? "
***
Et le délégué d’Alliance-Police nationale de préciser:
"Nous, aujourd’hui, on espère juste une chose dans tout ça, c’est qu’on n’essaie pas d’acheter une certaine paix sociale avec une décision comme celle-ci "
Le journaliste: " C’est pour calmer les choses que… ? "
Yann Maras: " e ne l’espère pas, je vous le dis encore une fois. Mon collègue, tout l’équipage et même sa hiérarchie qui sont intervenus ce soir-là, tout le monde pense qu’il a juste " fait le job" comme on dit "
***
Le journaliste: "Dans votre tract, vous dites que votre collègue est victime du système judiciaire"
Yann Maras: " Bien sûr ! Regardez: aujourd’hui, on est en train de discuter sur un plateau-télé… [NdA: Yann Maras est de nouveau interrompu par le journaliste]"
Le journaliste, toujours putassier à souhait: "Parce que les victimes, ce sont les deux morts qui étaient au volant! "
Yann Maras: "Aujourd’hui, j’ai un collègue qui est poursuivi…. [NdA: Yann Maras est encore une fois interrompu par le journaliste] "
Le journaliste : "Il est en liberté, il est toujours policier… "
Yann Maras: " Il est toujours policier sous contrôle judiciaire très très contraignant : il n’a pas le droit de résider à Paris, il n’a pas le droit de porter une arme, il n’a pas le droit d’être en contact avec le public. C’est un jeune fonctionnaire, qui vient de l’Île de la Réunion, qui est tout seul, qui n’a pas le droit de prendre contact avec son service, il n’a même pas le droit de rentrer dans Paris! Il est seul face à tout ça. Je pense que ce dont on ne se rend pas bien compte, c’est que le choc psychologique que, lui, a eu. Il n’a pas décidé de faire feu pour tuer. Il a fait feu pour stopper le véhicule. Aujourd’hui, les fonctionnaires qui l’accompagnent, toute sa hiérarchie, tout le monde lui a dit : " Tu as fait ton travail, mon garçon ! Tu as fait ton travail : tu as sauvé la vie de tes collègues, et la tienne ! "
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Il y a un mois, ce jeune policier s’est illustré par un acte héroïque : il n’a pas hésité à se jeter dans les eaux glaciales de la Seine pour aller sauver une femme qui tentait de se suicider. Alors qu’elle était au milieu du fleuve, il est allé la chercher et l’a ramenée au bord, il lui a donc sauvé la vie. C’est cet homme qui est aujourd’hui traîné dans la boue par un quarteron de magistrats kollabos. La France est décidément bien malade de sa magistrature de gauche.
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Henri Dubost