L’ahurissant rapport de Françoise Bilancini, patronne de la DRPP
Françoise Bilancini, la patronne de la direction du renseignement de la préfecture de Paris, vient de remettre son rapport sur le tueur islamique Mickaël Harpon.
Un rapport qui en dit long sur le dénislamisme français, cette faculté si hexagonale de surtout ne pas voir ce que l’on voit dès qu’il s’agit d’un musulman, de ne pas dire ce que l’on devrait dire dès qu’un "Allahu akbar" est concerné, de ne pas entendre ce que l’on entend dès qu’il s’agit d’un adorateur de Mahomet.
Mickaël Harpon était habilité secret défense, habilitation renouvelable tous les cinq ans. La première date du 8 juillet 2003. Puis elle a été renouvelée régulièrement. Pas le temps de se faire chier avec ce genre de conneries à la préfecture?
Et excuse suprême: c’est conforme aux textes.
Madame Bilancini écrit que depuis son arrivée, elle a mis en place une procédure d’habilitation plus poussée. Ces vérifications auraient permis, selon elle, d’éviter l’affectation à la DRPP de personnes faisant courir des risques divers au service. Des agents russes? Des trafiquants de drogue? Parce qu’en ce qui concerne le Coran et ses lecteurs assidus, la procédure a merdé.
Doit-on comprendre que Harpon ne risquait rien parce qu’à la DRPP, on ne s’en prend pas aux musulmans?
Ainsi l’intéressé, un Noir avec des troubles auditifs lourds avec lequel il fallait communiquer par signes était uniquement connu pour avoir tabassé sa concubine et future femme. Harpon avait été dispensé de peine par le TGI de Pontoise. Quand c’est un musulman qui cogne, les hauts-le-cœur féministes, les irritations de la bonne conscience, la sévérité des juges Mur des Cons, sont beaucoup moins tranchants que lorsque Zemmour est en cause.
L’intéressé, c’est-à-dire le tueur, avait rédigé un rapport sur lui. Y expliquait-il comment il fallait cogner les femmes?
L’administration française devrait mettre en place cette forme de management dans tous les services. Dans les tribunaux, les coupables issus de la diversité devraient prononcer eux-mêmes le jugement sur eux-mêmes. Gain de temps, clarté dans la sanction. Que du bonheur politiquement correct.
Plus loin, on apprend que Micka avait demandé en février 2019 à progresser plus vite dans sa carrière. Il n’avait pas accès à assez de fichiers relevant du secret défense à copier pour ses amis en Allah?
Françoise Bilancini, en vraie femme de terrain, a côtoyé l’assassin " sans constater la moindre difficulté relationnelle ou professionnelle ". Parce qu’il avait une certaine couleur de peau? Parce qu’il avait une certaine religion?
Certes, des collègues du tueur musulman avaient relevé des signes de radicalisation. " Ils déclarent en avoir alerté leur hiérarchie ou pris conseil auprès des collègues spécialistes de ces problématiques ". Un autre collègue de Harpon dit avoir informé la SDSI (service informatique) des propos que celui-ci avait tenus après le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, de son refus de serrer la main des femmes. " Il n’embrassait plus la secrétaire de la section mais restait courtois avec les femmes. "
Tout cela est demeuré tellement informel. " Aucun rapport écrit ni d’avis à la hiérarchie. " " Les deux collègues étaient dans la retenue ", note Françoise Bilancini. Ils n’auraient pas souhaité formaliser le signalement. Pourquoi? Par peur d’apparaître sur la liste des islamophobes si dangereux pour la sécurité du pays? Par trouille que leur carrière en prenne un coup?
Pas plus tard que la semaine dernière, ils auraient constaté que Harpon embrassait les femmes. Remords d’avoir presque dénoncé un Noir handicapé musulman? Crainte de se retrouver dans un goulag administratif français à Limoges ou Saint-Pierre-et-Miquelon?
Pas de traces.
Rien dans le dossier administratif.
Le service informatique de la DRPP fonctionne, selon Françoise Bilancini, " sur un mode quasi familial ", très soudé, et le tueur coranique y était parfaitement intégré.
Surtout quand il copiait sur clé USB les adresses des policiers pour les livrer à ses copains en islam?
La directrice de la DRPP termine par une phrase merveilleuse de naïveté complice, une phrase qui devrait rester dans les annales du dénislamisme: " Si une difficulté était apparue, depuis 2015, avec le comportement de M. Harpon, je ne doute pas du fait qu’elle aurait été portée facilement à la connaissance de la hiérarchie pour prise en compte. Il n’en a rien été. "
Depuis une petite difficulté est apparue. Harpon était en fait un cuisinier adepte du halal.
Mais la crainte de paraître islamophobe, raciste, esclavagiste, ne s’est pas arrêtée là. La femme complice du tueur – comment la qualifier autrement? Elle n’aurait prévenu qu’une amie de l’état psychologique du brave Mickaël et pas la police après l’achat des couteaux – a été remise en liberté. L’histoire ne dit pas s’ils lui ont rendu les tranchants ustensiles de cuisine.
Que nous dit Françoise Bilancini en filigrane? Si vous êtes muzz, vous pouvez postuler, vous ne risquez rien, on a trop la trouille de passer pour des islamophobes.
Qui veut bosser à la DRPP?
C’est ça le dénislamisme.
Bilancini est aussi mortellement coupable que Castaner. Elle est complice comme un certain nombre de fonctionnaires qui me font beaucoup penser à ces agents britanniques qui ont refusé pendant des années de voir le viol des jeunes Anglaises par les Pakis pour ne pas être traités de racistes.
La moindre des choses que j’attends en tant que citoyen français de la part de gens qui doivent garantir ma sécurité, est qu’ils démissionnent après avoir tant failli dans leur mission. Castaner et Bilancini dehors.
Marcus Graven
Rapport intégral:
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