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societé - Page 306

  • Ce n'est pas Juppé qu'il nous faut! LA PREUVE!

    Ali Juppé veut plein de migrants pour repeupler et re-dynamiser nos campagnes!

    C’est dans la deuxième partie de son entretien avec Ruth Elkrief, à partir de la minute 4

    Première partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-12-875105.html

    Seconde partie

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/alain-juppe-face-a-ruth-elkrief-22-875089.html

    Il se paye ouvertement notre tête.

    Son programme prévoit de sauver et développer le monde rural en plein désarroi. Et comme il faut repeupler les campagnes pour y ramener écoles et autres services publics, cela sera fait grâce aux migrants.

    CQFD.

    Cet imbécile ne sait sans doute pas qu’il y a des milliers de Franciliens  qui mènent une vie horrible, passant des heures chaque jour dans les transports en commun toujours en retard, vivant dans l’insécurité en banlieue qui rêvent de s’installer dans des petits villages afin que leurs enfants vivent en sécurité et avec une vraie qualité de vie.

    Or, il se trouve que dans ces petits villages… il n’y a pas d’emploi.

    Sans emploi, on ne peut pas vivre, dans un petit village. Sans emploi on nourrit comment les enfants qui vont permettre d’ouvrir à nouveau l’école?

    Mais ce qui est vrai des Français ne le serait pas des migrants? Et pour quelle belle et bonne raison, Ali Juppé?  Parce que vous savez pertinemment que l’immense majorité de ces gens-là ne sont pas employables et qu’ils resteront A NOTRE CHARGE, avec une pension de réfugié, un RSA et les allocations reçues pour les multiples enfants qu’ils ne manqueront pas de faire à de pauvres filles, sans se soucier de leurs autres épouses restées au pays sous les bombes. En attendant de faire venir ces autres épouses, d’ailleurs.

    Il est vrai que de multiples écoles vont pouvoir ouvrir à nouveau avec ce système… mais ça va coûter très cher au village et à la France. D’autant qu’avec l’apport de musulmans, c’est notre art de vivre, notre patrimoine et notre culture qui vont disparaître. Re-dynamiser nos villages? Non, Juppé veut les dynamiter.

    Quant au reste… Chez Ali rien de nouveau.

    Problèmes avec l’islam? Super Ali va tout résoudre avec son « code de la laïcité » que LES religions devront respecter. Exactement comme sont respectés sans doute la Charte de la laïcité à l’école et dans les hôpitaux. La Main d’Ali Juppé sur le papier affiché et la face de la France sera changée…

    Non respect de l’égalité hommes-femmes? Super Ali va résoudre cela avec sa baguette magique: il lui suffit de dire en fronçant le nez "toutes les religions doivent respecter l’égalité hommes et femmes" pour que les femmes musulmanes soient libres, épanouies, et que les non musulmanes soient bien considérées…. Jamais Ali Juppé ne met l’islam à part… Ça étonne quelqu’un?

    Le salon de la femme musulmane? Super Ali ne répond pas à la question pourtant répétée… Super Ali ne pense pas. Super Ali ne pense rien de la femme musulmane. Il assène je suis contre le communautarisme et pour la diversité. Nous voilà sauvés… D’autant qu’on a appris quelque chose d’important: la diversité n’a de sens que si on va vers l’unité…  Unité avec son grand ami Tarek Oubrou?

    Pour le reste, gloubi-boulga habituel: il est criminel d’attaquer l’Europe, il faut juste l’améliorer (vous reprendrez bien un petit peu de délocalisations, d’amendes pour avoir aidé nos agriculteurs et autres PME en détresse, de directives imbéciles, de Tafta, d’immigration et de droit des minorités…), son ennemi majeur c’est le FN (ben tiens, on ne s’en doutait pas) et son credo est « je suis patriote« . Mince alors, cela ne nous avait pas sauté aux yeux. Et il paraît que le regroupement familial ce n’est pas un problème, étant insignifiant (il ne doit pas se balader souvent à Paris ou Marseille, entre autres). Quant aux lendemains qui chantent qu’il nous prépare dans les entreprises… Retraite à 65 ans, 39 heures payées 39 (encore moins d’emplois pour nos jeunes et nos chômeurs, sans parler des immigrés légaux qui continuent d’arriver ; mais c’est pas grave, ils auront le RSA…).

    Naturellement il a réitéré sa crainte de guerre de civilisation. Si il arrive au pouvoir, tireurs sportifs et chasseurs, vous pourrez planquer vos armes, ça va être encore plus chaud qu’avec Hollande-Cazeneuve. Je ne veux pas de guerre de civilisation, je ne veux pas de guerre des cultures. Comme la méthode Coué risque de ne pas fonctionner, Ali Juppé va nous casser la tête. J’ai bien dit la tête, pas les pieds.

    http://resistancerepublicaine.eu/2016/09/30/juppe-est-pret-a-negocier-avec-oubrou-lislamisation-rampante-pour-echapper-a-la-guerre-civile/

    Collusion de Juppé avec les islamistes: un membre de son équipe accuse.

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    Amine Elbahi a annoncé retirer son soutien à la candidature d’Alain Juppé. Le jeune garçon ne pèse pas lourd dans l’appareil LR, mais il incarne un symbole fort: Amine s’est en effet engagé en politique après que sa sœur soit partie en Syrie.

    J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps concernant mon engagement dans le cadre de la primaire de la droite et du centre. En 2014, j’avais été l’un des premiers à répondre à l’appel au rassemblement voulu par Alain Juppé qui a été le premier à déposer sa candidature à la primaire de la droite et du centre.

    Le temps est venu pour moi de réfléchir quant au projet que nous voulons réellement présenter aux Français. Mes valeurs, mes convictions et ma loyauté vis-à-vis de ma famille politique restent intactes.

    La primaire est un renouveau des pratiques politiques et doit permettre de réunir des femmes et des hommes qui se reconnaissent dans les idées défendues par la droite et le centre. La crise politique qui touche notre pays ne doit pas permettre la remise en question du clivage entre la gauche et la droite. Je crois encore au clivage. Le clivage est nécessaire dans notre démocratie.

    “Je vous annonce mon départ de l’équipe d’Alain Juppé car je ne me sens plus en adéquation avec ses idées et ses positions. Je reste attaché au candidat pour qui je me suis beaucoup battu mais rester à ses côtés serait renier mes convictions“.

    Nous ne pouvons plus affirmer d’un côté combattre le salafisme et de l’autre travailler à leurs côtés, notamment l’UOIF, présidée par Amar Lasfar et dont les dirigeants sont Tareq Obrou, Hassan Iquouissen ou encore Ahmed Miktar, qui prône comme Rachid Abou Houdeyfa un islam politique incompatible avec les valeurs de la République.

    La société française vit une crise identitaire sans précédent. La France ne peut se satisfaire d’une « identité heureuse » à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits.

    Malgré leur papier d’identité, leur culture, leur histoire, de nombreux jeunes ne se sentent pas Français. Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir.

    Les récents événements qui ont frappé notre pays en son cœur doivent nous permettre de nous réunir. La République est défiée. Je crois au combat républicain et à un sursaut citoyen!

    Je me laisse le temps de la réflexion pour choisir le candidat qui réunira la plus grande part de mes convictions. Mon choix dépendra du candidat qui:

    Affirmera clairement vouloir éradiquer le salafisme et anéantir les recruteurs de Daech dans nos villes, parce qu’en tant que citoyen engagé contre la radicalisation aux côtés de nombreuses familles et de la Brigade des Mères, nous nous battons pour remettre nos quartiers au cœur de la République.

    Agira aux côtés des forces de l’ordre pour faire revenir l’autorité de l’État et la sécurité des Français parce que la ville de Roubaix, dont je suis originaire, est la plus grande zone de sécurité prioritaire du pays.

    Exprimera des propositions concrètes pour réaffirmer l’autorité du professeur et ramener la mixité sociale dans nos écoles, parce qu’en tant que Réserviste de l’Éducation Nationale, je me bats au quotidien pour la réussite de tous.

    Je soutiendrai le candidat favorable à une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles parce qu’en France, 13000 enfants handicapés se trouvent sans solution éducative, dont mon petit frère.

    Je garde un excellent souvenir de mes déplacements, des personnes rencontrées et remercie l’ensemble des militants pour leur reconnaissance.

    Mon adversaire reste la politique laxiste de François Hollande et du gouvernement. Mon ennemi déclaré est le Front National!

    Amine Elbahi.

     

  • DANGER SUR NOTRE GASTRONOMIE: AUX ARMES CITOYENS!

    Les magouilles de Valls et des socialistes pour faire adopter de force le CETA

    http://ripostelaique.com/les-magouilles-de-valls-et-des-socialistes-pour-faire-adopter-de-force-le-ceta.html

    Des manifestations d’opposants au TAFTA (pour les Etats-Unis) et à son équivalent canadien, le CETA, ont eu lieu ce samedi dans toute la France, après le vote vendredi en Belgique de la proposition de "résolution européenne pour que la France s’oppose à toute application provisoire de l’Accord économique et commercial global avec le Canada".

    Les gouvernements flamand et bruxellois ont voté favorablement pour la mainmise de la grande finance mondialiste tandis que les Wallons s’y sont opposés, ce qui aura pour conséquence de bloquer le processus, l’unanimité des pays membres de l’UE étant nécessaire. La justification du refus des courageux Wallons est imparable: " pourquoi des années de discussion dans le secret si le contenu est bon pour les PME, les agriculteurs, les services publics? Si c’était le cas, les discussions se feraient dans la transparence ". On ne saurait mieux dire.

    Une pétition circule depuis quelques mois contre ces deux traités jumeaux, afin de dénoncer leur visée prédatrice, avec entre autres " l’instauration de droits exceptionnels au bénéfice des entreprises étrangères, ou encore l’intrusion des lobbies industriels dans la préparation des lois (qui) menacent la capacité des pouvoirs publics à décider de politiques au service de l’intérêt général ".

    Le secrétaire d’Etat au commerce français, Matthias Fekl, avait présenté le CETA comme un "anti Tafta". Or, dans les faits, les multinationales américaines de ce dernier possèdent nombre de filiales au Canada géniteur de ce TAFTA bis. Les EU sont donc certains de remporter la mise dans les deux cas.

    Ah, le beau tour de passe-passe que voilà!

    Ces multinationales aux visées hégémoniques, dont le but est d’écraser les peuples européens en faisant de juteux bénéfices sur leur dos par l’instauration de tribunaux arbitraux privés supérieurs aux droits des Etats, auraient donc toute latitude pour attaquer les réglementations nationales de chaque pays membre dès lors qu’elles les estimeraient défavorables à leurs petites affaires. Les plumés, comptez-vous!

    Désireux de défendre plutôt les lobbies américains que le peuple français, Manuel Valls s’est envolé cette semaine pour Ottawa afin d’assurer l’islamophile Justin Trudeau de son soutien et de sa volonté de tenter de convaincre les instances wallonnes de revenir sur leur veto d’ici le vote du 27 octobre lors du sommet Canada-UE à Bruxelles. On jugera de l’hypocrisie, de l’absence totale de respect des règles démocratiques de Valls qui se permet de faire de l’ingérence dans les affaires belges, et de sa déloyauté envers le peuple français dont il est censé défendre les intérêts.

    A l’en croire, le TAFTA c’était mal, mais son pendant canadien ce serait vachement cool et bénéfique.

    En France, c’est le 5 octobre que la proposition contestant la mise en œuvre provisoire du traité réclamée par Matthias Fekl a été examinée puis passée au vote par 18 membres seulement sur 48 décisionnaires du sort de 500 millions d’Européens, ceux favorables à cette application provisoire estimant qu’on pouvait faire confiance au Parlement Européen.

    Sur les réseaux sociaux circule une vidéo faite par la perspicace comédienne Nicole Ferroni qui, avec humour, soulève un lièvre montrant le caractère pas très catholique du vote de la commission.

     

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    Déjà, à la seule lecture du compte-rendu, on ne peut que constater l’absence de précision quant au résultat du vote qui n’aura duré que quelques secondes. Heureusement, la vidéo est accessible pour le découvrir.

    La proposition de résolution a été rejetée par 12 voix contre (donc 12 voix favorables à l’application du CETA avant son vote définitif), 4 pour, et 2 abstentions, les autres membres n’ayant pas souhaité y prendre part.

    On peut, durant les débats, entendre M. Gilles Savary se plaindre de la "régression populiste". Manifestement favorable aux Américains, celui-ci considère le Brexit comme un mouvement "d’humeur" dangereux pour l’UE. On appréciera.

    Mais là où la chose devient très intéressante, c’est que pour s’assurer du rejet de cette résolution, toujours très démocratiquement, le groupe socialiste a opéré un changement d’électeurs le matin même! Pas bête.

    En effet, celui-ci a fait démissionner 5 députés PS pour les remplacer par 5 autres, lesquels ont aussitôt démissionné à leur tour dans la même journée pour rendre leur place aux premiers.

     

    Liste-remplaces-commission-CETA.png

     

     

     

     

    La pratique est légale mais, dans un tel contexte, plutôt discutable.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    En comparant cette carte des démocraties dans le monde avec la méthode visant à imposer le CETA, la France devrait être en vert, comme la Libye ou la Chine.

    Sur le site Bilaterals on peut apprendre que l’assistant de l’une des démissionnaires a justifié que " c’était une façon d’assurer la majorité nécessaire au rejet de la résolution, conforme à la position du groupe PS ".

    Mieux encore, parmi ces propulsés d’un jour, l’un des signataires d’un courrier, signé par 77 des 288 députés socialistes, dans lequel était demandé à François Hollande de s’opposer à cette application provisoire, a soudainement fait volte-face en votant contre!

    Enfin, cerise sur le gâteau, parmi les 12 députés ayant voté contre, se trouvait Régine Povéda, laquelle n’est autre que la suppléante à l’Assemblée Nationale de… Matthias Fekl, le promoteur de l’application du CETA!

    Comme quoi, la démocratie en république bananière française, c’est quand même drôlement bien foutu, dites donc.

    Caroline Alamachère

    http://videos.assemblee-nationale.fr/video.4277083_57f5117f37091.commission-des-affaires-europeennes–opposition-a-toute-application-provisoire-de-l-accord-economiq-5-octobre-2016

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/europe/c-rendus/c0308.asp

    http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/rapport_ics_-_systeme_juridictionnel_des_investissements_ceta.pdf

    http://www.bilaterals.org/?demissionner-pour-mieux-voter-l&lang=en

    https://www.nosdeputes.fr/regine-poveda

    actualité, politique, société, santé

  • Vite, la République a besoin de nous!

    Ivan Rioufol:  "la nation ‘une et indivisible’ s’est transformée en un territoire multiculturel explosif"

    Extraits du Bloc-notes d’Ivan Rioufol intitulé "Seul le peuple pourra sauver la démocratie".

    La colère française est un feu qui couve et s’étend. Elle fera descendre dans les rues, dimanche avec la Manif pour tous, ceux qui protestent contre les atteintes à la famille et à l’enseignement. Mais la révolte gagne également les professionnels de l’ordre public, foulé aux pieds par la racaille. Les policiers, dont quatre ont failli être brûlés vifs, samedi, par des encagoulés de la Grande Borne à Viry-Châtillon (Essonne), ne veulent plus être des cibles : 3 267 d’entre eux ont été blessés au premier semestre. Une grève du zèle a été entamée, mardi, pour demander une adaptation de la légitime défense, dans les cités qui font la guerre aux flics. Même l’armée gronde face aux violations de l’État de droit. Le général Antoine Martinez vient de prendre la tête du comité de soutien au général Christian Piquemal, radié des cadres alors qu’il avait été relaxé pour sa participation, en février, à une manifestation contre la chienlit à Calais, assiégée par les clandestins. La Grande Muette aussi a les nerfs à vif.actualité

    Et la France silencieuse n’est pas la moins remontée contre ses dirigeants, qui ont si mal géré le pays ces quarante dernières années. Les faillis ne peuvent plus prétendre être les seuls leaders. Les citoyens qui se réveillent découvrent un abus de confiance quand ils constatent qu’ils n’auront jamais été consultés sur leur modèle de société ni sur leur destin.  C’est en catimini, en effet, que la nation "une et indivisible" s’est progressivement transformée en un territoire multiculturel explosif, avec l’aval d’une Union européenne postnationale. 

    Or cette maltraitance contre la patrie, en voie de libanisation, doit être stoppée. Il reste possible de limiter les dégâts en décidant de suspendre l’immigration de masse, d’accroître les exigences pour l’accès à la nationalité, de restreindre les périmètres de la solidarité nationale, de faciliter le retour des immigrés illégaux et des indésirables.  C’est auprès du peuple que la démocratie malade doit se ressourcer.

    La République est devenue trop faible, lâche, cynique, immature pour se passer du constant appui des Français en vue d’une renaissance.

     

  • Gros menteur!!!! bon à enfermer....

    Les 10 (plus ou moins) gros mensonges de Hollande

    Lors de son interview jeudi à l'hebdomadaire de gauche, le président a présenté un bilan économique et social des quatre premières années du quinquennat gonflé à l'hélium, multipliant les inexactitudes, les erreurs, les omissions et les contre-vérités. Démonstration.

    On n'est jamais mieux servi que par soi-même, dit l'adage. François Hollande ne le sait que trop. C'est pourquoi il a décidé de faire lui-même le bilan économique et social des quatre premières années de son quinquennat, lors du long entretien qu'il a accordé cette semaine à L'Obs et intitulé "Je suis prêt". Dans les premières pages, le chef de l'État revient sur tout un tas de sujet (retraite, santé, déficit, chômage...). Et, le moins que l'on puisse dire, c'est que plus c'est gros plus ça passe. Le président de la République déroule un argumentaire -des éléments de langage, comme on dit- bourré d'approximations, d'inexactitudes, d'omissions et même de contre-vérités, pour ne pas dire mensonges pour mieux enjoliver son bilan. Et ce, sans être contredit. La preuve par 10 exclamations présidentielles, sur les premières pages de l'interview.

     

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    1- "La sécurité sociale est à l'équilibre" (page 35)

    Ici, François Hollande reprend le discours ambiant depuis 15 jours selon lequel, dixit Marisol Touraine, sa ministre des Affaires sociales depuis le début du quinquennat, "la gauche a sauvé la Sécu" après avoir fait disparaître, au prix "de réformes de structure, parfois difficiles", les déficits abyssaux hérités par la droite. La réalité est un peu plus complexe. Les malades le savent d'ailleurs bien: être en rémission ne veut pas pour autant dire que l'on est guéri. Si l'on ne peut contester le redressement des comptes sociaux (le gouvernement vend à l'opinion un déficit du régime général de 400 millions en 2017), il est en revanche plus hasardeux de considérer que tous les problèmes sont réglés. D'abord, le rétablissement des comptes a été rendu possible au prix d'un certain nombre d'artifices comptables. Ainsi, comme le dénonce la Cour des comptes, 700 millions d'euros de rentrée exceptionnelle de CSG ont été enregistrés à tort en 2016 dans les recettes de l'Assurance maladie. Pis, le déficit de la branche retraite a été siphonné pour alimenter celui du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) -qui finance le minimum vieillesse ou les cotisations retraite des chômeurs- dont le trou dépasse, bon an mal an, les 4 milliards d'euros. Quant aux dépenses de santé, le comité d'alerte chargé d'informer le gouvernement en cas de risque de dérapage vient de tirer la sonnette d'alarme.

    2- "Le déficit public sera inférieur à 3% de la production nationale" (page 35)

    Là encore, le chef de l'État confond désir (la prévision du gouvernement pour 2017) et réalité (ce que sera le déficit en exécution). Car tout le monde, à commencer par le Haut conseil aux finances publiques (HCFP), l'organisme indépendant chargé d'examiner la véracité des prévisions gouvernementales et présidé par Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, juge bidonné l'objectif affiché par l'exécutif dans le budget 2017. Un déficit inférieur à 3%? "Improbable" et "incertain", juge ainsi le HCFP. L'hypothèse de 1,5% de croissance arrêtée? "Un peu élevée au regard des informations connues à ce jour", ajoute-t-il. La prévision de 1,6 milliard d'économies dans l'assurance-chômage? "Irréaliste", tranche-t-il, n'osant pas aller jusqu'à qualifier le PLF2017 d'insincère, qualificatif que seul le conseil constitutionnel peut utiliser.

    3- "500.000 personnes qui avaient cotisé plus de 42 années sont parties à la retraite dès 60 ans et non à 62 ans" (page 36)

     C'est probablement l'un des plus gros bobards du président, qui mélange tout et fait preuve de beaucoup d'approximations. Tout d'abord, le chiffre de 500.000 ne correspond pas au nombre de bénéficiaires de l'élargissement en 2012 de la mesure des carrières longues -qui permet à des salariés ayant commencé à cotiser jeune (avant 18 ans) et disposant de tous leurs trimestres sans avoir l'âge légal de partir en retraite- de cesser leur activité. Le nombre de personnes en cessation précoce d'activité est en réalité de 260.000 en 2016, avec un pic prévu à 300.000 l'année prochaine. Non, le chiffre de 500.000 mis en avant par le chef de l'État correspond au nombre de salariés qui ont bénéficié en 2015 des premiers "points pénibilité" après l'entrée en application des quatre premiers critères d'exposition à un risque. Ensuite, il ne faut pas (encore) cotiser 42 années de cotisation pour pouvoir partir en retraite. Pour l'heure, le compteur est bloqué à 41,5 années jusqu'en 2020 et ce n'est qu'ensuite, depuis de la réforme Touraine de 2014, que la durée de cotisations nécessaire pour prétendre à une retraite à taux plein augmentera, pour atteindre 43,5 années en 2035. Enfin, l'âge légal de départ à la retraite n'est pas (encore) de 62 ans. Le relèvement de deux ans, voté en 2010, aura été progressif et on arrivera aux 62 ans en 2017.

    4- "La pénibilité est désormais intégrée dans le calcul des pensions" (page 36)

    Faux. La prise en compte de la pénibilité, votée lors de la loi Touraine de 2014, n'a aucun impact sur le montant des pensions de retraite. Les 10 critères d'exposition au risque (les 4 premiers sont entrés en vigueur le 1er janvier 2015 et les six autres le 1er juillet 2016) permettent aux salariés de cumuler les points qui ouvriront droit, à terme, à des formations -les 20 premiers points sont forcément utilisables en formation-, à des aménagements de temps de travail (temps partiels) en fin de carrière, voire à des départs anticipés. Mais nullement à une hausse de la pension. Et si intégration il y a, elle serait plutôt à la baisse car les bénéficiaires pourraient supporter une décote sur leur niveau de pension pour départ précoce.

    5- "La couverture complémentaire santé est étendue à tous les Français" (page 36)

    Là encore, le président prend ses désirs pour des réalités. La complémentaire santé a été généralisée cette année en entreprise, les employeurs devant obligatoirement proposer une couverture en interne. Mais les salariés sont encore libres de la refuser, surtout s'ils en possèdent déjà une , à titre personnel, plus avantageuse. Elle ne le sera pas non plus pour les retraités l'année prochaine, ces derniers bénéficieront de la possibilité de souscrire à des contrats seniors homologués par l'État à des tarifs préférentiels mais avec une couverture minimaliste.

    6- "Le tiers payant est mis en place" (page 36)

    C'est vrai, mais seulement à ce stade pour les femmes enceintes et les malades en ALD (affection longue durée). La généralisation du tiers payant chez les médecins, qui était l'un des points majeurs de la loi Touraine en 2015, a été de surcroît partiellement retoquée par le conseil constitutionnel pour la partie complémentaire, mais pas pour la part assurance maladie. Autant dire que la généralisation, vendue comme une grande avancée sociale du quinquennat, sera loin d'être une réalité pour tous les Français à la fin du quinquennat.

    7 - "Une politique de gauche, c'est d'avoir créé le compte personnel d'activité qui s'inscrit dans la formation tout au long de la vie" (page 36)

    Effectivement, le gouvernement a créé dans la loi Rebsamen de 2015 le compte personnel d'activité (CPA) qui doit, comme le dit le gouvernement, "préfigurer la protection sociale de demain, permettre à chacun de construire son parcours professionnel ainsi que la création d'un droit universel à la formation". Mais pour l'heure, c'est une coquille vide qui regroupe seulement quelques droits à la formation et d'engagement citoyen. Et donc très loin du "progrès social considérable" dont parle le gouvernement à tout bout de champ, même si le décret définissant les modalités d'utilisation du compte personnel de formation (CPF) pour les salariés non diplômés et les créateurs d'entreprises, lorsque le CPF sera intégré au CPA au 1er janvier 2017, a été publié ce vendredi au Journal Officiel.

    8 - "J'ai obtenu parallèlement que nous puissions repousser l'objectif de 3% de déficit à 2017 au lieu de 2013" (page 36)

    Là, le président est très précis dans la chronologie. Il justifie son reniement à renégocier le traité budgétaire en juin 2012 juste après son élection par l'ajout d'un volet croissance et investissement de 100 milliards d'euros au niveau européen et par le report concomitant de l'objectif sous la barre des 3% de déficit pour 2017. C'est inexact. François Hollande a obtenu au cours du quinquennat deux reports successifs de deux ans: le premier en 2013 pour 2015, et le second en 2015 pour 2017. Et ce, en promettant contre l'évidence jusqu'au dernier moment que son engagement européen serait tenu.

     

     

    9 - "La conclusion est qu'il fallait absolument alléger de 20 à 30 milliards d'euros les charges des entreprises" (page 38)

    Dans cette partie consacrée à la politique de compétitivité du gouvernement, lancée à partir de 2012 avec la mise en œuvre du CICE (crédit d'impôt compétitivité emploi) puis prolongée en 2014 par le pacte de responsabilité, François Hollande fait un trop rapide raccourci. Il assimile en effet le CICE à une baisse de charges alors que c'est un crédit d'impôt sur les sociétés. Si l'objectif est le même (baisser le coût du travail), le véhicule utilisé n'est pas neutre et a un impact différencié sur le budget de l'État. Une baisse de cotisation -on peut au passage noter que le président emprunte les mots de la droite: il parle de charges et non de cotisations, ce qui ne va pas manquer de faire hurler les syndicats et la gauche passéiste- en année n a des répercussions en année n, l'État étant obligé de compenser les baisses de recettes de cotisations à la Sécu. Alors qu'un crédit d'impôt s'impute en année n+1 dans les recettes de l'État. Et c'est d'ailleurs pour cette seule raison que le choix de passer par un crédit d'impôt a été arrêté en 2012. Pour que le coût (porté à 24 milliards en 2017) ne pèse pas sur les comptes en 2013, année où la France devait repasser sous la barre des 3% de déficit...

    10 - "Il avait annoncé en pleine campagne une hausse de 1,6 point de la TVA sans la mettre en œuvre" (page 38)

    Là encore, le président joue avec les faits lorsqu'il évoque la TVA sociale mise en œuvre à la fin du quinquennat précédent par Nicolas Sarkozy. S'il est vrai que cette thématique est arrivée tard et en pleine campagne électorale -elle avait été écartée en 2007 après que Jean-Louis Borloo avait vendu la mèche un peu trop tôt pendant la campagne des Législatives, provoquant la défaite d'une 50aine de candidats de droite-, elle a été votée par le Parlement au printemps 2012 pour une application à l'automne de la même année, soit après l'élection présidentielle. Et si la TVA n'a effectivement pas été mise en œuvre, c'est parce que François Hollande a défait ce que la majorité précédente avait décidé. Et ce, pour augmenter lui-même la TVA de 7 milliards au 1er janvier 2014, pour financer une partie du CICE...

     

  • Nous ne sommes pas là pour faire aimer la France aux élèves, disent des prof d'histoire!!!!

    ... il a des tas de coups de pied  au cul qui se perdent!...

    Le 4 novembre prochain est prévu à Trappes une conférence sur l’Histoire de France donnée par l’acteur Lorànt Deutsch pour les élèves de 4ème de trois collèges. Mais certains professeurs d’histoire-géographie refusent de s’y rendre.

    C’est un refus purement politique. Deux professeurs d’histoire-géographie au collège Gustave Courbet de Trappes (Yvelines) se rebellent contre la venue de Lorànt Deutsch que l’établissement impose à ses élèves de 4ème. Selon eux l’Education nationale n’a pas à faire venir l’acteur et écrivain français.

    Ils ont écrit une tribune sur leur site respirant avant tout l’engagement politique, leur texte finissant par un lien de l’interview qu’a accordé Lorànt Deutsch à Valeurs Actuelles la semaine dernière. “Au début on nous a présenté ça comme un spectacle pour éveiller le goût de l'histoire auprès des élèves. Nous avons dit que nous n'étions pas intéressés“. Déjà, ça commence bien. Quel temps perdu en effet d’éveiller le goût de l’histoire auprès des élèves!

    “Lorànt Deutsch a sûrement beaucoup de talent en tant que comédien mais ce n'est pas à l'Education nationale de le faire venir. Il y a deux missions différentes: la mission de l'Education nationale et celle de vulgarisation de Lorànt Deutsch. J'ai lu des interviews de Lorànt Deutsch dans lesquelles il dit des choses qui m'ont toujours parues assez approximatives, je n'ai rien contre son personnage. Le problème, c'est pourquoi le fait-on venir à Trappes? Pourquoi lui et pas un autre historien? Il est assez marqué sur le fait qu'il faille aimer la France à travers ses grands personnages, ses rois… Nous, c'est aux antipodes de ce que l'on fait avec les élèves. Nous ne sommes pas là pour glorifier les rois ou pour faire aimer la France à nos élèves. NDLR: bande de comiques! Lorànt Deutsch défend la politique qu'il veut à travers l'Histoire mais ce n'est pas à nous d'être mélangés à ça“.

    Le professeur continue plus loin le délire: “On nous a aussi dit que c'est très important pour l'intégration républicaine de nos élèves. On n'est plus seulement dans le fait de faire aimer l'Histoire. Je ne vois pas pourquoi il y aurait une problématique d'intégration républicaine. Nous n'avons pas besoin de Lorànt Deutsch: nos élèves sont français, ils sont intégrés et ils sont chez eux ici. (…) Ils vont dans les banlieues populaires, avec des enfants d'origine immigrée, comme par hasard on leur envoie des dits-historiens un peu marqués“.

    Sur Valeurs Actuelles

     

  • Avoir très très peur pour l'avenir de l'homme...

    Cerveau humain, intelligence artificielle et robotique

    Pourquoi les cerveaux humains détiennent la clé d'une intelligence artificielle plus élevée.

    Comprendre l'"évolution interne" permanente du cerveau (et nous aider ainsi à nous adapter et à apprendre des compétences complexes comme la maîtrise du langage) pourrait un jour mener à des robots plus intelligents.

     Pourquoi les êtres humains sont-ils capables d'apprendre des langues complexes si jeunes? Et pourquoi la solution à un "problème faisant appel à la perspicacité" (comme le fait de connecter neuf points sur une grille rectangulaire avec quatre lignes droites contiguës sans relever le crayon) traverse-t-elle soudainement votre esprit à votre réveil le lendemain?

    INSIGHT, un projet révolutionnaire financé par l'UE mené par un des pionniers de la biologie évolutionnaire théorique, est parvenu à mieux comprendre comment nous résolvons exactement les problèmes, en examinant la façon dont les idées dans nos cerveaux pourraient évoluer au cours de nos vies. Les résultats pourraient avoir des implications au niveau de la programmation d'un système robotique de résolution des problèmes qui pense par lui-même et enrichir nos connaissances sur le mode de développement du langage humain.

    "La résolution illimitée de problèmes par l'homme et l'apprentissage sans limite sont de loin supérieurs aux résultats obtenus actuellement avec les machines", explique le professeur Eörs Szathmáry, directeur du Parmenides Centre for the Conceptual Foundations of Science à la fondation Parmenides de Munich, en Allemagne et professeur de biologie à l'université Eötvös à Budapest, en Hongrie. "Ces robots manquent notamment d'algorithmes adéquats permettant de résoudre des problèmes faisant appel à la perspicacité dans divers contextes, ce qui est au cœur de la compréhension humaine."

    Par perspicacité nous entendons la capacité par laquelle nous, humains, pouvons créer de nouvelles représentations plus utiles d'un problème, afin d'autoriser des solutions autres que celles apportées par la "force brute",et guider des actions futures. Cela nous permet de traiter de façon très créative des problèmes sortant de l'ordinaire, chose que l'intelligence artificielle a du mal à faire.

    Par exemple, pendant plusieurs années l'expérience et le jeu nous apprennent à marcher, parler et socialiser, alors que le développement d'idées complexes, qui élargissent les connaissances comme la théorie d'Einstein sur la relativité, peut prendre une décennie, voire plus. Souvent une solution inattendue ("eureka") peut surgir sans avertissement préalable, suggérant que le traitement inconscient joue un rôle crucial dans la perspicacité.

    L'évolution de la pensée

    "Les similarités profondes entre la pensée et l'évolution nous conduisent à supposer que des adaptations cognitives (accomplies par la sélection naturelle 'neuronale') ont lieu en temps réel dans les réseaux neuronaux du cerveau humain au cours de la vie", explique Szathmáry. "Nous appelons ce processus la neurodynamique darwinienne“.

    Le projet INSIGHT a fourni des preuves visant à soutenir cette théorie en utilisant des simulations informatiques, des robots, des examens de cultures cellulaires et des expériences de psychologie humaine et de neuro-imagerie. Par exemple, des neurones murins ont été stimulés pour apprendre les modèles temporels d'activité, qui ont été enregistrés et ensuite reproduits sur un réseau naïf pour voir si les informations apprises pourraient être copiées. Les robots ont été nourris d'algorithmes de sélection naturelle conçus pour créer une exploration autonome créative illimitée, et ont été testés pour voir s'ils pouvaient, en effet, créer leur propre objectif.

    "Contrairement à la sélection artificielle, qui dit 'voilà ta fonction, 'c'est à partir de là que tu dois évoluer', nous avons trouvé qu'un robot pouvait développer son propre jeu", explique Szathmáry“. À terme, ces robots pourraient générer leurs propres valeurs et désirs, et en un sens, avoir leur raisonnement propre."Afin de tester cette hypothèse, le projet a mis au point une nouvelle boîte à outils robotique évolutionnaire, appelée Robogen, qui permet à quiconque possédant un ordinateur de créer des corps et cerveaux de robots dans des simulations fondées sur la physique, d'imprimer en 3D des parties évoluées du corps, d'assembler le robot entier et d'observer son comportement dans le monde réel. Le projet a également fait des progrès en cartographiant la façon dont la dynamique darwinienne du cerveau est importante pour le traitement du langage.

    Les implications de ces recherches sont importantes. Une tournure intéressante pourrait être que les processus évolutionnaires qui ont lieu au niveau cérébral pourraient être encore plus puissants qu'à l'état sauvage, étant donné qu'ils sont modifiés et guidés par l'apprentissage. Alors qu'une grande partie de ces hypothèses reste spéculative (et qu'une amélioration des modèles est requise), le projet INSIGHT a commencé à donner corps à une théorie qui pourrait un jour conduire à des machines capables d'apprendre par elles-mêmes, à une traduction plus intelligente du langage et révolutionner l'enseignement et la résolution de problèmes.