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societé - Page 310

  • Des vidéos pour connaître l'Histoire de la France

    Nos ancêtres les Gaulois? oui!

    Les vidéos Résistance républicaine à l’attention des enfants et de ceux qui ne savent pas

     1 Nos ancêtres les Gaulois sont devenus gallo-romains puis francs 

     2 Clovis, le premier roi chrétien des Francs, 466-511

     3 Charles Martel a battu les Arabes à Poitiers en 732

     

     

    4 Pépin le Bref et le début de la Dynastie carolingienne

     

    5 Charlemagne et Roland de Roncevaux

     

    http://resistancerepublicaine.eu/2015/toutes-les-videos-des-rencontres-charles-martel-du-7-juin/

     

  • Et si, un jour, c'était vous, le patient!

    Soin à domicile: blessé par son infirmier, quel recours?

    Un patient handicapé a été blessé lors de sa douche, à domicile, par son infirmier. La faute aux cadences infernales selon son kiné qui dénonce une forme de "maltraitance" et appelle à faire le "grand ménage".

    Un infirmier donne sa douche à un homme lourdement handicapé, en fauteuil électrique, à son domicile. Il fait tomber son patient qui, dans sa chute, brise la paroi en verre anti-éclaboussures. Bilan: des coupures aux pieds et aux mains, un hématome au niveau du thorax et sa rééducation qui doit être suspendue durant plusieurs jours.

    Cette affaire est révélée par son kiné, Jean-Luc Corne, qui exerce en libéral auprès de patients souffrant de lourds handicaps. Et d'assurer que ce professionnel ne respecte pas les règles d'hygiène, pénétrant dans la douche à l'italienne avec ses chaussures de ville et en costume". Et, afin de ne pas se mouiller, il ne tenait pas convenablement le patient qui a pourtant des difficultés évidentes de verticalisation, explique-t-il."

    Chiffre d'affaires ou bien-être?

    La faute au manque de temps, qui prive parfois les personnes handicapées de soins bienveillants. C'est en effet, selon Jean-Luc, la cadence, souvent infernale, imposée aux soins à domicile qui est à l'origine de cet empressement qui, au-delà des questions de sécurité, constitue un manque flagrant de respect à la personne".

    Quand le chiffre d'affaire prend le pas sur le bien-être, moi j'appelle cela de la maltraitance, poursuit-il. Je veux bien admettre que 10 minutes suffisent pour la toilette d'un patient peu handicapé mais pour des patients lourds à motricité très réduite ce n'est pas suffisant sans les mettre en danger." Carine témoigne à son tour. Atteinte d'ostéogénèse imparfaite (maladie des os de verre), elle déplore la rudesse de certains intervenants à domicile, et les douches expédiées en moins de quinze minutes sans tenir compte de sa vulnérabilité physique.

    Ce que prévoit la nomenclature

    La nomenclature des AIS 3 (Actes infirmier de soins, qui englobent les soins de base et le nursing) prévoit pourtant 30 minutes pour la toilette. Et, lorsqu'il dépasse le temps imparti, l'infirmier peut coter 2 AIS, c'est-à-dire appliquer une "double facturation". Quitte à ouvrir la porte aux fraudes selon une professionnelle: "Un grand nombre d'infirmiers (ières) de mon secteur passent 8 à 10 minutes en facturant ce 2e acte. Et le décompte sécu que reçoivent les patients est tellement complexe qu'ils sont bien incapables de déceler les escroqueries éventuelles." Selon Jean-Luc Corne, "les toilettes sont devenues certainement l'acte le plus rémunérateur des infirmiers au regard du temps passé...". Et pourtant!

    L'enjeu de la maltraitance à domicile

    L'enjeu est si fort que le ministère du Travail s'est saisi du sujet en publiant un document de "Gestion des risques de maltraitance pour les services d'aide, de soins et d'accompagnement à domicile". La démarche ainsi engagée renvoie à une réflexion plus générale sur les objectifs de la prise en charge des personnes vulnérables, au regard notamment de l'amélioration de la qualité et de la promotion de la bientraitance, pour laquelle des personnels formés et en nombre suffisant sont nécessaires. Mais qu'en est-il sur le terrain où les contrôles sont rares, voire inexistants? Et qui pour alerter? "Les intimidations déguisées de la part d'infirmiers (ières) qui menacent de laisser tomber les soins si la famille n'accepte pas les conditions imposées sont plus courantes qu'on ne le pense, déplore Jean-Luc''.

    Face à la pénurie, quelle garantie a-t-on de trouver une solution rapidement? L'offre de soins n'étant pas en rapport avec la demande, le patient risque en effet de se retrouver sans intervenant, d'autant que rien n'oblige un libéral à accepter un patient. Et cette perspective peut en bâillonner plus d'un..". Je vois cela trop souvent, assure Jean-Luc. En clair, certains doivent accepter de se faire mal soigner sinon ils n'auront pas l'hygiène nécessaire à tout être humain... Dramatique!"

    Ne pas rester muet

    Jean-Luc Corne, lui, refuse de "rester muet face à ces pratiques qui mettent en danger" ses patients".

    Mon rôle est de leur garantir une sécurité optimale quelle que soit la personne qui intervient auprès d'eux. 95% d'entre eux sont lourdement handicapés et leurs familles sont désemparées par l'extrême complexité à gérer ce handicap. N'en rajoutons pas!" Il a donc aussitôt signalé "l'incident de la douche" à l'ARS (Agence régionale de santé) qui a fait son travail en saisissant le Conseil de l'Ordre des infirmiers. Réponse inattendue de ce dernier: "Il m'a contacté pour me dire que mon attitude n'était pas correcte, s'indigne-t-il... Et m'a informé qu'il ne donnerait pas suite. (...) Il n'y a eu aucune excuse de la part de l'infirmier, ni déclaration à son assurance pour réparer les dégâts matériels".

    Faire le "grand ménage"

    Jean-Luc fait alors valoir que le risque de non-assistance à personne en danger ne doit pas être pris à la légère et que cautionner de tels agissements n'est pas dans l'éthique des professions de Santé. Et d'encourager à faire "le grand ménage". D'autres en rêvent mais au point de se demander s'il restera alors suffisamment d'intervenants? "Certains ne sont pas dignes d'exercer... Ce n'est pas parce qu'on a un diplôme de professionnel de Santé qu'on a systématiquement une auréole au-dessus de la tête." Le patient a finalement reçu une réponse de l'ARS qui l'enjoint à saisir lui-même le Conseil de l'ordre pour qu'il étudie l'affaire". Un patient contre un corporatisme, c'est trop facile, pour n'aboutir certainement à rien!" conclut Jean-Luc.

    https://informations.handicap.fr/art-handicap-infirmier-maltraitance-853-9003.php

    Parfois, certaines associations d'aide à domicile ont du personnel formé et diplômé pour aider à la toilette: se renseigner auprès d'elles.... N.D. La Rédactrice

     

  • Après les jeux paralympiques, l'athlète Marieke Vervoort envisage l'euthanasie

     Marieke Vervoort fait partie de ces athlètes paralympiques, inconnus du grand public, qui réalisent l'exploit chaque jour.  Sa maladie dégénérative, qui paralyse ses jambes et lui cause de terribles souffrances,  n'empêche pas la Belge d'avoir une carrière de sportive de haut niveau, au palmarès marqué par trois titres mondiaux en course en fauteuil roulant.

    "Quand je m'assieds dans mon fauteuil de compétition, tout disparaît, confiait la sportive, son regard gris déterminé planté dans les yeux du journaliste de France 2. J'expulse toutes les idées noires, je boxe la peur, la tristesse, la souffrance, la frustration. C'est comme ça que je remporte les médailles d'or".

    La dernière en date: celle des jeux de Londres, en 2012, sur le 100 mètres chaise. Mais aussi l'argent, en 200 mètres. Et un triplé de championne du monde à Doha, l'année précédente (100m, 200m, 400m). Et puis quatre records du monde, en 400, 800, 1 500 et 5 000 mètres (catégorie T52).

    A Rio de Janeiro, où les Jeux paralympiques se tiendront du 7 au 18 septembre, les roues de Marieke Vervoort fileront sur le 100 mètres et le 400 mètres". Il y a une chance de médaille, mais ce sera très dur, car la concurrence est très forte ", estime l'athlète, interviewée par RTL.

    Le Brésil sera la dernière étape de "Wielemie" ("La roue et moi" en français), comme la surnomment les Belges. L'athlète a annoncé samedi, à 37 ans, qu'elle mettrait fin à sa carrière après ces Jeux". Rio est mon dernier souhait. Je m’entraîne très dur même si je dois lutter jour et nuit contre ma maladie (...). J’espère finir ma carrière sur un podium à Rio", a-t-elle déclaré à L'Avenir.

    "L'entrainement est ma seule raison de vivre"

    "Après, nous verrons bien ce que la vie m’apportera et j’essayerai de profiter des meilleurs moments" ,élude-t-elle. Son corps la trahit, il lui devient de plus en plus difficile de s'entraîner". C'est très dur de constater, année après année, ce que je ne peux plus faire". Impossible de continuer le basket, le golf, l'escrime, le surf, le triathlon, la plongée ou le golf, tous ces handisports que Marieke Vervoort a testé". J'espère qu'elle va tenir le coup jusqu'à Rio, parce que je vois ses capacités physiques se dégrader ", s'inquiète l'une de ses amies.

    Le sport de haut niveau, sa seule raison de vivre

    L'hyperactive sait qu'en terminant sa carrière, elle abandonne sa "seule raison de vivre". Le sport de haut niveau lui permet de survivre au mal, orphelin et incurable, qui la poursuit depuis ses 14 ans. L'athlète envisage l'euthanasie, légale en Belgique, à condition de réunir l'accord écrit de trois médecins. Les papiers sont prêts. Et l'enterrement, imaginé: "pas d'église, pas de gâteaux". Je veux que tout le monde ait une coupe de champagne à la main, et une pensée pour moi".

    "Tout le monde me voit rire avec ma médaille d'or, mais personne ne voit la face sombre, confie-t-elle. Je peux souffrir énormément, parfois ne dormir que dix minutes par nuit, et quand même aller chercher l'or". Plusieurs fois par jour, la blonde platine revient de ses évanouissements grâce à sa chienne qui lui lèche le visage jusqu'à son réveil. Quand le soleil se couche, la douleur ne s'endort pas et provoque les hurlements de souffrance de Marieke Vervoort". Et je dois continuer à m'entraîner, affirme la native de Diest, au cœur de la Belgique flamande. Pour les autres, s'entraîner c'est normal".

    A d'autres malades et paralysés qu'elle rencontre, la battante assène: "ça ne sert à rien de se plaindre". Regardez ce que vous pouvez encore faire, et constatez comme vous êtes riches". Marieke Vervoort sait qu'elle peut encore participer aux Jeux de Rio. Et viser le podium, une dernière fois.

     

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  • La mort est dans le pré

    Benoît B.

    Lettre ouverte à tous les hommes politiques de bonne volonté, à tous mes amis agriculteurs, à tous ceux qui de près ou de loin aiment la terre de France et ceux qui la travaillent. A tous les journalistes qui feraient mieux de donner la parole aux paysans plutôt qu’à des débiles planqués dans les abattoirs et qui nous rebattent les oreilles d’inepties

    Il est trois heures de l’après-midi samedi 2 juillet 2016, je suis en train de faner le foin de Laurent.

    Le foin est trop fait mais il ne faut pas qu’il se mouille. Laurent lui n’est plus là. Hier peu avant midi, il triait des veaux avec Alain, son père, mais il manquait des cartes, elles devaient être chez lui à trois kilomètres de l’exploitation familiale. Il est parti les chercher. En descendant l’allée qui mène à sa maison il a vu les taches sur la vigne. Peu de temps avant, le pépiniériste l’avait appelé pour lui parler sans doute de l’urgence de la prochaine plantation, et tous ces foins qui restaient à faire. Laurent n’a pas trouvé les cartes. Il a pris une échelle et une corde, a solidement lié la corde à la poutre de l’auvent et du bout du pied a poussé l’échelle.

    Alain ne le voyant pas revenir a pris sa voiture, inquiet,

    Il a découvert l’horreur du spectacle en arrivant. Anéanti mais rassemblant tout son courage il a réussi à remettre l’échelle, a pris le corps encore chaud de son fils chéri dans ses bras et l’a descendu.

    La vie était partie, celle de Laurent mais aussi celle d’Alain et de tous leurs proches.

    Qui peut mériter cela ?

    Laurent était un agriculteur comme tant d’autres, souvent à la bourre dans son travail, comme tant d’autres, toujours prêt à rendre service à qui lui demandait, laissant là son travail pour aller aider.

    Mais Laurent était seul, pas de femme , pas d’enfant. Quelle fille pour accompagner un éleveur qui travaille du matin au soir sans week-end, sans vacances ?

    Il n’a pas su prendre de temps pour lui , n’a pas pu prendre de temps pour lui .

    Il aurait pu embaucher un salarié de plus. Oui mais dans un pays de trois millions de chômeurs pas moyen de trouver un gars qui veuille travailler la terre, pauvre France.

    Toi dont les paysans ont embelli le paysage tout en nourrissant les hommes, toi dont les paysans ont donné leur vie il y a cent ans dans les tranchées pour te préserver. Toi dont les paysans disparaissent chaque jour par centaine et dont certains, trop nombreux, comme Laurent choisissent l’irrémédiable.

    A coup de mondialisation, de règlementation, de principe de précaution, de reportages débiles sur L… je ne sais pas quoi , d’amoureux du loup qui bouffe la brebis et tue le berger, le paysan de France meurt laissant le vide derrière lui.

    Le bon sens ne règne plus dans les campagnes, les fermes sont abandonnées et les lotissements fleurissent.

     Les paysans , tout le monde s’en fout. La coupe d’Europe de foot, le tour de France, ça oui , ça occupe le citoyen , ça lui fait oublier qu’on fonce droit dans le mur. Une société incapable de respecter celui qui la nourrit est indigne.

    L’année dernière a vu la mise en place d’une nouvelle pac, encore plus débile que les précédentes. Même les agents de la DDT n’y comprenaient rien. Sur un formulaire il m’ont dit de cocher toutes les cases car ils ne comprenaient pas. Avec Louis, mon gendre avec qui nous avons créé un gaec il y a un an et demi, nous avons eu droit à un contrôle ciblé, le dernier jour de la période de détention des animaux, en plein pendant les semis de maïs et les foins, heureusement il avait plu la veille , le contrôle a duré 6 heures , elles étaient deux et n’ont rien trouvé. Belle façon d’accueillir un jeune dans le métier. Laurent, lui aussi a eu droit à tout ça et à force, malgré toute sa force et son courage il en a eu marre et a abandonné.

     Laurent n’a pas donné de signe avant-coureur de son désespoir, personne n’a rien vu, rien détecté, Aujourd’hui il n’est plus là. Le malheur s’est abattu sur la campagne.

    Ouvrez les yeux , Messieurs les politiques, et au lieu de modifier les cantons , de créer des régions qui n’ont aucun sens et de vous battre comme des chiens pour aller à la gamelle, accordez aux paysans de France votre bienveillance avant qu’il ne soit trop tard. Qu’ils vous inspirent par leur bon sens, écoutez les, aidez les , ils n’en peuvent plus. Laurent par son geste vous en supplie.

    Benoît, agriculteur, ami de Laurent

     

  • Comment des journalistes, payés par vos impôts, vous manipulent...

    Ce qui se cache derrière… une femme en niqab et une touriste (Màj: " les pires dérives du journalisme ")

    [...] C’est une vidéo qui en a choqué plus d’un. Dans une séquence diffusée sur le site de Franceinfo vendredi 16 septembre, on assiste à un dialogue entre une femme qui porte le niqab " depuis 20 ans " et une touriste sur la Promenade des Anglais à Nice. Stéphanie Lécuyer, la femme voilée, vient déposer une gerbe de fleurs en hommage aux victimes de l’attentat du 14 juillet. "Vous avez pas l’impression de faire un peu de la provoc’?", lui lance une passante. "Non, absolument pas madame", lui répond Stéphanie Lécuyer. La journaliste à l’origine du reportage s’explique auprès de "l’Obs".

    La femme en niqab argumente, doucement et poliment: "A un moment donné, il faut s’arrêter et discuter. Je pense que la meilleure des choses, ça va être le dialogue" . La touriste toulousaine, qui s’est assise à côté de Stéphanie Lécuyer, dos à la mer, acquiesce mais s’interroge: " Mon père était musulman, ma mère était juive ashkénaze. On nous a appris à respecter les religions, et surtout à ne pas provoquer, c’est-à-dire la kippa, on mettait pas… "Apaisée au fil de la conversation, elle finit par accepter le choix de Stéphanie Lécuyer: "Je suis contente pour vous, si c’est votre idée, si c’est votre vie…", lui souffle-t-elle.

    En somme, 3 minutes d’échange et de compréhension mutuelle. Trop beau pour être vrai? C’est ce que pensent certains, qui dénoncent une vidéo mise en scène. C’est notamment le cas de Françoise Laborde, membre du Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, qui s’est longuement épanchée sur Facebook: "Ce reportage [...] résume les pires dérives du journalisme: l’info spectacle, la manipulation de la vérité, la fabrication de toutes pièces d’une histoire qui n’existerait pas sans le journaliste. Ce genre de reportage emprunte aux codes de la télé-réalité pour la fabriquer artificiellement", écrit-elle.

    "Qu’a à voir le journalisme avec ça? Qu’est-ce que c’est que cette nouvelle façon de fabriquer l’information? [...] Les journalistes ont-ils oublié toute mesure et tout esprit critique? Qu’est-ce que c’est que ces journalistes qui se prennent au mieux pour des animateurs sociaux-culturels au pire pour des militants de la burqa?", ajoute-t-elle. Visiblement remontée, elle parle encore sur Twitter de "journalisme de connivence et de sensationnalisme" et dit à la JRI (journaliste reporter d’images) du reportage: " Vous devez aiguiser votre sens critique pas votre angélisme“.

    Françoise Laborde n’est pas la seule à avoir vu rouge. Outre plusieurs internautes, Gilles Clavreul, le directeur de la Dilcra (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme), s’est également insurgé dans un post publié sur Facebook. " Je ne crois pas que la redevance audiovisuelle ait pour vocation de permettre que les paroles de haine et les impostures obscurantistes soient reçues en majesté, sans recul critique ni travail journalistique", explique-t-il.

    Contactée par "L’Obs", la journaliste de France Télévisions Emmanuelle Lagarde, qui est à l’origine de la vidéo, explique comment s’est déroulé le tournage. "Nous sommes descendus à Nice pour suivre Rachid Nekkaz, auquel nous consacrons un reportage. Il s’y rendait pour payer une amende au Trésor public pour le compte de Stéphanie Lécuyer. C’est en relation avec l’actualité, puisque le gouvernement prépare un amendement qui vise à sanctionner les personnes qui payent les amendes des femmes en niqab, présenté les 3 et 4 octobre devant le Sénat“.

    Cet homme d’affaires algérien, qui a pris position sur divers sujets, s’est notamment fait connaître pour avoir créé un fonds de " défense de la liberté et de la laïcité " d’un million d’euros à la suite de la loi d’octobre 2010 interdisant "une tenue destinée à la dissimulation du visage dans un espace public". Il se charge de payer à la place des femmes portant un niqab les amendes qu’elles doivent régler du fait de cette interdiction. " Je suis un musulman laïc, opposé au niqab. Ce que je défends, c’est la liberté pour les femmes de le porter ou non", expliquait-il à l’époque à Rue89. Rachid Nekkaz est revenu récemment sur le devant de la scène en ressortant sa casquette de défenseur des libertés dans le contexte du débat autour de l’interdiction du burkini. [...]

    "Je conçois que des personnes puissent être dérangées par la vidéo, c’est normal que ça suscite un débat, mais pour une fois, on a une discussion de femme à femme sur le niqab", note Emmanuelle Lagarde. "Quand on voit une femme en niqab dans la rue, on se demande pourquoi elle fait ça. Là, la touriste est allée lui demander directement. Je me suis dit que ce serait bien qu’il n’y ait pas que moi qui entende ce dialogue, qui est quelque chose de rare. "Même si elle concède que la caméra biaise parfois les situations: "Peut-être qu’elles seraient tombées moins d’accord". [...] (NDLR: ha ça c'est sûr!)

    Nouvel Obs