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societé - Page 333

  • Réponse salée du berger à la bergère

    Vote pro-Brexit: les Anglais sont-ils vraiment idiots?

    Sur le mode humoristique, un florilège des marques de mépris envers les pro-Brexit dans les médias.

    Le Brexit n’a pas l’air de plaire à ceux qui sont au pouvoir. Ils envoient leurs meilleurs chiens de garde pour expliquer que le referendum britannique n’est rien d’autre qu’un triomphe de la bêtise contre l’intelligence, une victoire épouvantable des cons sur les gens éclairés et capables de décider. Une tripotée d’amis qui se tiennent par la barbichette depuis des années pour capter les médias à leur profit et s’y auto-congratuler en infligeant au pays leurs idées toxiques (et lucratives) enrage de voir que les Anglais n’ont pas fait comme on leur avait dit de faire. Et les noms d’oiseaux fleurissent.

    En hommage à tous ces cons auxquels je suis fier d’appartenir, je voulais aujourd’hui présenter une anthologie des meilleures marques de mépris et adresser une rapide réponse forcément très conne à leurs arguments forcément très intelligents.

    Médaille d’or à BHL

    Pour redonner du sens à une situation où la nomenklatura française a perdu le nord, le troisième quotidien le plus subventionné de France: Le Monde, a appelé à la rescousse le plus brillant (et le plus désintéressé) philosophe de notre époque, Bernard-Henri Lévy, qui a écrit:

    "Ce Brexit, c’est la victoire, non du peuple, mais du populisme. (…)

    C’est la victoire, autrement dit, du souverainisme le plus rance et du nationalisme le plus bête.

    C’est la victoire de l’Angleterre moisie sur l’Angleterre ouverte sur le monde et à l’écoute de son glorieux passé.

    C’est la défaite de l’autre devant la boursouflure du moi, et du complexe devant la dictature du simple. (…)

    C’est la victoire des casseurs et des gauchistes débiles, des fachos et hooligans avinés et embiérés, des rebelles analphabètes et des néo-nationalistes à sueurs froides et front de bœuf. (…)

    Ce sera, toujours, la victoire de l’ignorance sur le savoir.

    Ce sera, chaque fois, la victoire du petit sur le grand, et de la crétinerie sur l’esprit“.

    J’en passe et des meilleures, ce texte étant la longue répétition de la même phrase sous toutes ses formes: les cons ont battu les génies.

    Je suis heureux d’avoir lu ce très grand texte de BHL (et je me félicite que le contribuable file 13 millions d’euros au Monde pour publier ce texte plein de reconnaissance pour les "cons"), grâce auquel j’ai compris pourquoi je n’aurais jamais eu l’agrégation de philosophie si je l’avais tentée, et grâce auquel je sais enfin pourquoi certains passent en boucle à la télévision pour y exposer leurs idées. Ils sont intelligents, et moi je suis con. Je suis un rebelle analphabète, voire un hooligan embiéré, en pleine boursouflure du moi. Ceux qui, comme BHL, sont contre le Brexit et pour le Remain appartiennent en revanche à "l’esprit", au "complexe". Moi qui suis soumis à la "dictature du simple", je ne peux pas comprendre leur raisonnement.

    C’est d’ailleurs parce que je suis très con que je ne suis convaincu par aucun des brillants arguments de BHL.

    Médaille d’argent à Quatremer

    Sous la plume d’un Jean Quatremer qui nous a habitués à mieux sur Libération (sixième quotidien le plus aidé de France), on lira des considérations d’une ironie facile sur le choix des Britanniques.

    "Amis Anglais et Gallois, merci, du fond du cœur. Vous avez su résister à tous les arguments, des plus rationnels aux plus apocalyptiques, de ceux qui militaient pour le "remain." (…) Vous avez pris le risque de diviser pour longtemps votre société entre, d’une part, jeunes, diplômés et urbains, massivement "remain", et, d’autre part, vieux, peu diplômés et ruraux, massivement "leave", une fracture sociale pour longtemps béante. "

     

    Vouloir le Brexit, ce n’est évidemment pas poser la question du fonctionnement de l’Union Européenne et de sa rationalité économique. C’est seulement appartenir à la catégorie peu ragoûtante des "vieux, peu diplômés et ruraux". On continue:

    " Votre sursaut churchillien restera dans l’histoire! Car vous savez ce qui vous attend: après la Seconde Guerre mondiale, vous vous êtes enfoncés dans la dépression économique au point que le FMI a dû voler à votre secours, comme une vulgaire Grèce. Votre PIB, lors de votre adhésion en 1973, était l’un des plus bas de la CEE, et c’est pour cela que vous avez rejoint un projet qui vous répugnait".

    Bien entendu, l’appauvrissement de la Grande-Bretagne en 1973 n’a rien à voir avec son excès de réglementation et tient uniquement à son absence de la Communauté Européenne à l’époque. Et le retour de la Grande-Bretagne à la prospérité ne doit rien aux réformes lancées par Margaret Thatcher, mais doit tout à sa simple adhésion à l’Union.

    Là encore, nous les cons, nous n’avons rien compris et nous devrions nous élever vers la lumière en acceptant sans coup férir une argumentation émise avec beaucoup de finesse par des gens beaucoup plus intelligents que nous.

    Médaille de bronze à Jacques Attali

    Comme toujours en phase de stress, les bobos du Monde convoquent tous leurs meilleurs amis des salons parisiens pour expliquer ce qu’il faut penser. Plus subtil que BHL, Attali s’est senti obligé d’ouvrir le débat de façon drôlatique, et avec un total manque de clairvoyance (puisqu’il prédisait la victoire du Remain au matin du referendum):

    "J’ai toujours pensé que les Britanniques rejetteraient le "Brexit". La sortie de l’Union européenne serait un suicide pour le Royaume-Uni. Il existe, dans l’histoire, des cas où des nations se sont suicidées, mais je ne crois pas que ce soit la tentation des Britanniques“.

    On mesure là encore les dégâts que l’influence exercée par Attali peut provoquer sur les politiques français. Les partisans du Leave justifient en effet leur position par leur volonté de préserver leur État-nation face au système communautaire. Réponse d’Attali: vouloir survivre, c’est être suicidaire. La mécanique de renversement des évidences à l’œuvre chez BHL est ici aussi en marche. Simplement, elle se fait plus discrète, moins directement insultante.

    Au passage, on notera que dans cet entretien du 23 juin au matin où Attali prédisait la victoire du Remain, il se livrait à une autre prédiction tout aussi fiable:

    "Depuis longtemps, je prédis que la troisième guerre mondiale, si rien ne change, est pour 2025-2030. Tout semble se mettre en place“.

    Irma Attali.

    Prix spécial du jury à Slate

    Puisque je parle d’Attali, je ne voulais pas manquer une occasion de parler de l’un des médias dont il est actionnaire (comme beaucoup d’autres adeptes ou acteurs du gouvernement profond): Slate. Ce pure player a mené une campagne hostile au Brexit dont l’argumentation essentielle a reposé sur la logique exposée ci-dessus: d’un côté la lumière, de l’autre l’obscurité.

    Je prends au hasard quelques articles:

    Vote pro-Brexit

    Réactions au vote pro-Brexit

    Bravo, Slate, pour cette brillante contribution à l’intelligence contre la toxicité des populistes idiots que nous sommes.

    En tant que con fini pleinement assumé, je voulais ajouter un seul point sur ce constat. Manifestement, les partisans de la construction communautaire qui prétend être l’Europe s’obstinent à ne pas voir que le referendum britannique a d’abord consacré un rejet de l’arrogance, et une hostilité profonde à cette confiscation de la démocratie par une élite avaricieuse qui prétend la faire fonctionner seule, et qui attend qu’on lui dise "merci" avec le sourire.

    Par Éric Verhaeghe.Contrepoint.org

     

  • La barbarie sera TOUJOURS ce qu'elle a été!

    Toulon: "Marche en short" après l’agression d’une jeune femme

    Une centaine de personnes se sont rassemblée samedi à Toulon, dans le Var, pour une "marche en short" après l’agression d’une jeune femme de 18 ans, Maud Vallet, agressée le 13 juin dernier alors qu’elle portait un short.

    'Tous en short, liberté, respecte moi", était-il inscrit sur les pancartes des manifestants, hommes et femmes, qui ont défilé vêtus pour la plupart de shorts. "Nous voulons dénoncer un fait de société et porter l’égalité des femmes", a indiqué Cécile Muschotti, organisatrice de la manifestation et ex-colistière de la tête de liste PS aux régionales, Christophe Castaner

    Texte de Maud Vallet publié sur son compte facebok:

    "Bonjour, je suis une salope".

    Je suis en colère ce soir.

    Nous sommes en 2016 et je viens de me faire agresser parce que je portais un short. Oui, un short. UN PUTAIN DE SHORT

    Nous sommes en 2016 et un groupe de 5 FILLES m’a insulté, menacé, craché dessus dans un bus sans que jamais personne n’intervienne, malgré leurs hurlements et les miens. Elles n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps puisqu’elles m’ont suivie pour me frapper lorsque je suis sortie du bus et ne sont parties qu’après qu’un homme que j’ai interpellé ait attendu avec moi qu’elles s’en aillent (au bout de 15 minutes, vous captez le délire ?) [...]

    Maintenant j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière.

    Nous sommes en 2016 et malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. [...]

    Le Figaro

  • Le scandale du financement syndical que personne ne dénonce

    Derrière les désaccords entre syndicats se cache une communion d’intérêts profonde portant sur le financement des syndicats. Un sujet à 30 milliards qui pèse sur l’économie française!

    Par Éric Verhaeghe.

    Derrière la manifestation l'ombre du financement des syndicats

    Officiellement, l’échec de la manifestation d’hier contre la loi Travail témoigne d’une division syndicale intense. Les uns sont réformistes et ne défilent pas, les autres sont contestataires et battent le pavé. Les uns ne veulent pas entendre parler d’inversion de la hiérarchie des normes, les autres la soutiennent. Mais derrière ces paravents de la discorde, se cache une entente plus profonde, une coalition d’intérêts où la division syndicale n’a plus sa place et qui tient en un mot: le financement des syndicats.

    Une intersyndicale en pleine division

    Il faut lire, dans les colonnes de la Tribune, la publication d’une lettre à Marisol Touraine signée par les cinq syndicats représentatifs au niveau interprofessionnel, pour comprendre quelle unité les organisations syndicales sont capables de trouver dès qu’il s’agit d’assurer leur financement. La lettre porte bien la signature de Philippe Martinez, de Laurent Berger, de Jean-Claude Mailly, de Philippe Louis et du tout nouvel élu de la CGC François Hommeril. On rêve? Non, c’est bien vrai! Alors que les centrales se déchirent sur la loi Travail, elles font, dans l’ombre, leur unité sur une question énigmatique pour le grand public: l’application de la loi du 11 février 1950 sur les pratiques conventionnelles en matière de protection sociale complémentaire.

    Qu’en termes élégants et pudiques ces choses-là sont dites!

    Un étrange amour pour les très petites entreprises

    Dans leur courrier, les organisations syndicales jouent un étrange rôle de composition: elles parlent au nom des très petites entreprises. C’est bien connu! les syndicats de salariés, en France, sont là pour défendre les patrons et les employeurs, rôle qui ne revient pas du tout aux organisations patronales.

    Donc, dans l’intérêt des très petites entreprises, ces petites choses en sucre qui ont besoin de la CGT et de la CFDT pour exprimer leurs revendications, la bande des 5 demande à la ministre de préserver les désignations en prévoyance, c’est-à-dire l’interdiction faite aux très petites entreprises de choisir elle-même l’assureur qui couvre les risques de leurs salariés. Dans l’intérêt des très petites entreprises, il faut que le choix de l’assureur revienne aux négociateurs de branche et non aux entrepreneurs eux-mêmes.

    La question du financement des syndicats

    Bien sûr, ce sujet, qui pèse 30 milliards environ dans l’économie française, est présenté dans l’intérêt des entreprises. Et, comme toujours quand on entend un syndicat de salariés parler au nom des entreprises, il cache une affaire de gros sous.

    Car les syndicats ne précisent pas que les accords de branche que leurs représentants négocient en prévoyance complémentaire profitent à peu près systématiquement à un cartel de groupes de protection sociale… gouvernés par les syndicats eux-mêmes et qui sont pour ceux-ci de superbes pompes à phynances. Autrement dit, les syndicats viennent de demander à Marisol Touraine de préserver un système (dénoncé par l’Autorité de la Concurrence comme attentatoire à la libre concurrence) censuré par le Conseil Constitutionnel parce que contraire à la liberté d’entreprendre, aux seules fins de garantir la continuité de leur financement.

    contrepoint.org

  • Nous sommes au bord d’une guerre civile

    Le diagnostic n’est pas établi par une poignée d’illuminés en mal de scénarios catastrophe mais par le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar. "Nous sommes au bord d’une guerre civile", a-t-il déclaré récemment aux députés de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats du 13 Novembre présidée par le député (LR) du Rhône Georges Fenech.

    L’homme à la tête des services secrets ne faisait qu’enfoncer le clou. Quelques semaines plus tôt, il avait déjà averti les députés de la commission de la défense [...]

    D’où viendrait l’étincelle qui mettrait le feu aux poudres, transformerait la France en territoire incontrôlé où des groupes prendraient les armes et se feraient justice eux-mêmes? Qui verrait une nation en décomposition où alterneraient violences et vengeances du camp d’en face. Où la spirale des affrontements ne s’arrêterait plus. Rien n’est à exclure dans un pays aussi éruptif que la France d’aujourd’hui. Beaucoup pensent d’abord à un nouvel épisode de terrorisme islamiste où, cette fois, sa confiance dans les services d’élite émoussée, la population verserait dans l’autodéfense. Mais l’élément déclencheur peut aussi surgir d’une manifestation débordée par les casseurs, tel le triste saccage de la façade de l’hôpital Necker, d’une razzia de hooligans, d’une expédition punitive dans les banlieues ou pour prendre un exemple plus lointain, d’un viol collectif comme celui commis par des immigrés maghrébins à Cologne lors du Nouvel An… Parmi toutes ces sources de dérapage, la plus redoutée reste l’attentat dirigé contre des enfants, la prise d’otages dans une école qui susciterait en retour un déferlement de violence. Le plus haut niveau sur l’échelle de l’insupportable… [...]

    Parmi les groupes extrémistes, le patron de la DGSI expliquait surveiller de très près "l’ultradroite". Cette mouvance aux multiples ramifications est très active sur les réseaux sociaux. "Ils ont la volonté de mettre le feu, c’est certain, mais passeront-ils à l’acte?", interroge l’avocat Nicolas Lerègle, spécialisé dans les domaines de la sécurité et de l’intelligence économique. Plus généralement, tous les éléments sont réunis pour qu’un foyer éclate " [...]

    Face aux menaces, la volonté de quadriller au mieux le terrain est toujours présente. Ainsi, au sein de la Défense, plusieurs voix plaident pour que les soldats de "Sentinelle" ne se contentent pas de patrouiller dans les rues mais exercent une mission de "contrôle de zone". En d’autres termes qu’ils fassent aussi du renseignement.

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/06/21/01016-20160621ARTFIG00282-quand-le-patron-de-la-dgsi-evoque-un-risque-de-guerre-civile.php

     

     

  • Retour à la barbarie du bas/Moyen-âge*

    Comme il y a mille ans, notre continent est confronté au problème identitaire. Certains ont décidé de le nier. D’autres d’en faire le cheval de bataille de leur campagne.

    Dans son merveilleux Bilan de l’histoire, René Grousset avait défini le haut Moyen Âge comme une période liée au déclin de l’Empire romain d’Occident et marquée par la baisse de la démographie, d’importants phénomènes migratoires, avec notamment l’invasion du sud de l’Europe par l’islam et le morcellement des empires, se traduisant par un violent affrontement des identités. Curieusement, il y a quelques années, l’essayiste Alain Minc a produit un livre intitulé le Nouveau Moyen Âge. Ouvrage ô combien prémonitoire dans lequel il laissait envisager l’arrêt et le refus de la notion de progrès, et la fin de l’ordre. Aussi bien l’ordre du monde, résultant des traités de Westphalie, du congrès de Vienne et des accords de Yalta, que l’ordre propre au bon fonctionnement de chaque État-nation.

    Ces deux visions émanant de deux personnages très différents nous conduisent à la même conclusion : nous voici aujourd’hui à l’aube d’un nouveau Moyen Âge. Tous les ingrédients sont malheureusement réunis pour que nous renouions avec cette période sombre de notre histoire : la fin de l’Occident, la montée d’un islam conquérant, une démographie faible, des phénomènes migratoires incontrôlés et dangereux, la défiance généralisée envers le progrès, et une forme de désordre mondial, européen, national et sociétal.

    Tout cela peut paraître bien théorique. Mais l’actualité de ces derniers jours est un concentré de tous ces phénomènes. La montée en puissance de cet islam conquérant à travers l’épouvantable attentat qui a frappé Orlando, aux États-Unis, aussitôt revendiqué par les forces obscures de Dae’ch, et l’assassinat de deux policiers français par un djihadiste. L’afflux ininterrompu de migrants venant de l’autre côté de la Méditerranée. Selon les données communiquées par le Haut Commissariat pour les réfugiés : au cours des cinq premiers mois de l’année, 203 981 personnes ont déjà effectué la traversée. Près des trois quarts d’entre elles sont parties depuis la Turquie vers la Grèce avant la fin mars, et quelque 46 714 d’entre elles ont effectué la traversée vers l’Italie.

    Et puis cette installation du désordre à un point que nous n’avons jamais connu en France depuis des épisodes de guerre. Il y a toujours eu des manifestations syndicales. Mais désormais elles sont toutes infiltrées par des jeunes dont le seul but est de détruire et de casser. Et le spectacle donné par les hooligans et certains supporters de l’Euro de foot au cours du week-end dernier, ajouté à l’impéritie des pouvoirs publics, n’avait rien à envier aux hordes de brigands qui infestaient les forêts il y a mille ans. Jules Ferry disait que " l’ordre est la condition du progrès ". Ne nous étonnons donc pas si ce retour de la sauvagerie, de la violence gratuite et de comportements bestiaux s’accompagne chez nos concitoyens d’une méfiance accrue à l’égard de toute forme de progrès.

    Ce n’est pas non plus un hasard si l’explosion des empires — y compris peut-être bientôt de l’Union européenne avec le Brexit —, si l’arrivée incontrôlée de migrants ne voulant pas s’assimiler et si l’absence d’autorité à la tête de nos très molles démocraties davantage gouvernées par l’opinion que par les convictions posent la question principale du moment : celle de l’identité. Dans ces colonnes, Édouard Balladur avait annoncé il y a quelques semaines que la prochaine élection présidentielle se jouerait sur ce seul facteur et non sur les programmes économiques, qui se ressemblent tous. Le message a été bien reçu par François Fillon, qui ne cesse de rappeler les racines chrétiennes de la France, et par Nicolas Sarkozy, qui a largement pointé du doigt le malaise identitaire de nos compatriotes lors d’un important discours effectué il y a une semaine.

    Cette question identitaire n’est pas que française. On la voit surgir en Autriche, en Allemagne, en Grande-Bretagne, surtout depuis que le maire de Londres est musulman, en Espagne avec le problème catalan, en Belgique, en Italie, et même aux États-Unis où elle explique en partie le succès de Trump lors des primaires. Contrairement à ce qu’Alain Juppé — chantre de l’identité heureuse, curieux concept assez éloigné de ce que vivent nos concitoyens — avance, l’identité n’est pas un repli sur soi. C’est d’abord et avant tout la volonté de retrouver le destin de notre futur commun et de ne pas l’abandonner à des technocrates bruxellois, à des fédéralistes européens ou à des apôtres du “vivre-ensemble” avec un islam qui n’est pas compatible avec la République. Pour avoir sombré dans un vaste renoncement, l’Empire romain a plongé l’Europe dans l’obscurité d’un Moyen Âge tourmenté et violent. Le général de Gaulle, dont le père était professeur d’histoire, répétait que "les grands pays le sont pour l’avoir voulu". Mais le voulons-nous encore?

    Valeurs Actuelles

     

    *Bas Moyen-âge: après la Gaule romaine et les rois Fainéants (300) jusqu'à l'avènement de l'amour courtois (vers 1100 – 1200) et l'intronisation des Rois de France à la Basilique St Denis. N'oubliez pas le baptême de Clovis qui a pérennisé la chrétienté en France

    La Bas Moyen-âge est encore le temps des invasions Barbares qui ravagent, détruisent, pillent, massacrent tout et tous. L'âge de l'obscurantisme: celui qu'on veut nous forcer à adopter.

    NDLR: ci-dessus, ces quelques phrases sont un raccourci rapide de cette époque.  La France, deux fois millénaire: origines chrétiennes avérées.

    Notre beau pays possède une à deux églises (et plus) par commune, sans parler des calvaires à chaque carrefour où le voyageur s'arrêtait pour prier avant de poursuivre son chemin.

    Ce n'est pas parce que j'ai cessé de prier depuis l'âge de 12 ans que je méconnais l'âme de Ma France, mon Pays Éternel.

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    avertissement: FRANCE ÉTERNELLE VIVRA ÉTERNELLEMENT COMME ELLE L'A TOUJOURS FAIT, SANS PERDRE SON ÂME

    c'est écrit dans La Marseillaise:

    ... Contre nous de la tyrannie,

    l'étendard sanglant est levé

    entendez-vous dans nos campagnes,

    mugir ces féroces soldats,

    qui viennent jusque dans nos bras

    égorger nos fils et nos compagnes

    Aux armes citoyens!...

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  • SEPIANS: importante info biotine

     

     

     

     

    Attention

    Alors que les essais cliniques de MEDday ont utilisé des doses élevées de biotine , il est très important de savoir que MD1003 est toujours un médicament expérimental contenant une biotine de qualité pharmaceutique et d'autres composants qui assurent la délivrance d'une dose contrôlée de l'ingrédient actif.

    L'auto-prescription de doses élevées de biotine pure en vrac sans surveillance médicale n'est pas conseillé. MEDday recueille actuellement les données de sécurité de ses essais cliniques où des effets indésirables graves sont survenus. Les études chez l'animal ont montré une toxicité grave chez certaines espèces, ainsi que la tératogénicité (malformations du fœtus).

    L'apport de biotine en vrac à des doses élevées n'est pas sûr et peut être toxique.

    Si vous participez à un essai clinique MEDday et souhaitez contacter une personne en ce qui concerne le process, veuillez s'il vous plaît envoyer un courriel contact@medday-pharma.com .

    Si vous devez signaler un problème avec l'effet de médicament à l'étude s'il vous plaît communiquez avec votre médecin de l'étude le plus tôt possible.