Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 187

  • Les mauvais Français

    Vannes (56): Condamné pour fraude, le migrant était un faux mineur

    À l’approche de l’hiver, c’est un appel de détresse qu’avait reçu une assistante sociale à Vannes : au téléphone, une femme lui disait avoir rencontré un mineur guinéen, vivant seul à la rue et lui demandant une aide sociale. L’assistante s’était alors rendue au rendez-vous fixé sur un parking où l’adolescent attendait avec un couple dans une voiture. Il avait alors été pris en charge par la Protection de l’enfance du Morbihan. Mais trois semaines plus tard des tests avaient révélé qu’en fait il est majeur et que ses papiers d’identité étaient falsifiés. Le faux mineur a été renvoyé vers son pays.

    À partir de l’appel téléphonique, le couple avait été retrouvé et était poursuivi, jeudi, devant le tribunal à Vannes pour fraude. Car l’enquête avait aussi prouvé que quelque temps plus tôt, la même démarche avait été menée auprès des services sociaux d’Ille-et-Vilaine : là encore, ils avaient déterminé que ce n’était pas un mineur. Ces soupçons de fraude ont été accentués par le fait que ce jeune majeur porte le même nom de famille que la femme de ce couple, elle aussi née en Guinée voici 26 ans.

    […]

    Le Télégramme

  • Et, vous vous étonnez que les Autrichiens

    défendent leur pays de la submersion?

    "Dans les zones à problèmes, des pères viennois donnent un voile à leurs filles afin qu’elles ne soient pas harcelées" déclare un ancien Conseiller national

    Vienne. Lors de l’interview accordée à oe24.TV, Marcus Franz, ancien membre du Conseil national et médecin, a expliqué qu’il connaissait des pères viennois habitant dans des "zones à problèmes" qui donnaient un voile à leurs filles afin qu’elles ne soient pas reconnues comme Autrichiennes et qu’elles soient ainsi protégées du harcèlement. Franz a décrit les expériences qu’il avait faites avec des "connaissances" dans le 15e arrondissement de Vienne.

    "Des micro-agressions se produisent tout le temps", déclare Franz. "Les filles sont draguées. Elles sont draguées différemment de ce à quoi nous sommes habitués ici, avec une attitude malsaine et agressive. Et les filles, les jeunes femmes, et aussi les femmes plus âgées, ont tout simplement peur. Vous pouvez l’observer dans la population, vous le percevez aussi quand vous travaillez dans une profession sociale – comme moi. Et nous devons faire une distinction claire entre les nouveaux arrivants et ceux qui sont parmi nous depuis longtemps".

    Oe24.at

     

  • 23 ans: une belle jeunesse française...

    clair, net, précis... intelligent...

    ouf! il existe encore des jeunes qui réfléchissent!!!

    Non, je ne suis pas royaliste!!

     

  • On n'est jamais si bien servi....

    Le député LREM Mustapha Laabid aurait utilisé les fonds de son association pour des repas dans des restaurants, des frais d’hôtels ou encore des achats personnels. Le montant du préjudice présumé est estimé à près de 22 000 euros.

    Les faits auraient été commis à Rennes, Paris et Marrakech (Maroc), entre 2015 et fin 2017. […] Sans parcours politique, ce patron est connu localement pour son engagement associatif contre l’exclusion et pour l’insertion professionnelle dans les quartiers rennais.[…]

    Le Parisien

     

  • Climat: une seule planète nous suffit amplement

    Chaque fois que j'entends cela je me dis: comment font-ils pour calculer leurs dires? on nous dis cela tous les ans à la bisto de naz, j'en suis sûre... pour faire peur aux gens... et tous les débiles qui manifestent pour que les gouvernements réagissent aux problèmes climatiques sont décérébrés par ces oiseaux de mauvais augure... même chose que: ne mangez pas de la viande, ça donne le cancer...

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions de son environnement.

    Depuis une dizaine d’années, les médias nous annoncent la fin du monde en titrant par exemple: " Depuis ce matin, l’humanité vit à crédit; la totalité des ressources renouvelables de la planète a été épuisée"… donc il nous faut une deuxième planète pour survivre.

    Depuis Malthus à la fin du XVIIIe siècle les prophètes de malheur se sont succédé et leurs prévisions apocalyptiques se sont toujours révélées fausses.

    Il est cruel mais nécessaire de citer Stanley Jevons, René Dumont, Paul Ehrlich, Lester Brown, Teddy Goldsmith… relayés par le Club de Rome, le WWF, Greenpeace, Worldwatch Institute, France Nature Environnement… et même par le Vatican (Encyclique Laudato Si).

    Comment en est-on arrivé à répéter année après année de telles contrevérités alors que l’état de la planète s’améliore?

    Dans les années 1970, la communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, " si la tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990 et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait à une ère glaciaire".

    Le plus remarquable est que ces mêmes prophètes  non seulement ne reconnaissent pas leurs erreurs mais persistent en déclarant que leurs prévisions étaient justes mais simplement précoces! " Tout se passe comme si le fait d’avoir toujours eu tort par le passé les confortait dans l’idée qu’ils auraient raison dans l’avenir".  (Tertrais, 2011).

    Abondance des ressources

    Il convient de rappeler qu’entre 1850 et 2018 les prix (indicateurs de la rareté) des matières premières ont été divisés par 5 tandis que la population mondiale a été multipliée par 5 et le revenu par habitant par 10… et tout indique que cette extraordinaire performance se poursuit au XXIe siècle. Faut-il aussi préciser que les pays placés en tête dans les classements en matière de liberté économique et de revenu par habitant sont également ceux qui disposent du meilleur état écologique.

     

    À ce point nous devons considérer le modèle proposé par la courbe environnementale de Kuznetz. Bien qu’approximative et contestée, cette courbe, fondée sur l’observation de deux siècles de croissance économique, met en évidence que si, dans un premier temps, à l’augmentation de la richesse correspond une dégradation de l’environnement, la courbe s’inverse dès lors qu’apparaît l’abondance (autour de 10 000 euro/an et par habitant).

    Dans la mesure où l’on escompte une sortie massive de la pauvreté il faut donc s’attendre, toutes choses étant égales par ailleurs, à une pression importante sur les ressources environnementales. Ceci est bien illustré par la Chine qui a probablement atteint le point d’inflexion de la courbe environnementale de Kuznetz et commence à se préoccuper des externalités insoutenables liées à sa croissance.

    Il est probable que ce phénomène va concerner tous les pays échappant à l’extrême pauvreté. Il faut donc s’attendre au cours des 20 prochaines années à une croissance économique mondiale susceptible de porter atteinte à la qualité environnementale des pays concernés mais aussi de l’ensemble de la planète. Mais, comme par le passé, l’évolution des technologies, et des institutions (dont l’échange et les droits de propriété) permettront de poursuivre l’amélioration environnementale et le bien-être de l’humanité.

    Aujourd’hui, c’est le contraire qui est prédit: sous la pression d’une communauté scientifique politisée et des media avides de catastrophisme, le réchauffement de la planète est devenu un thème central, relayé sans relâche par le Groupe d’experts intergouvernemental, GIEC-IPCC, sur l’évolution du climat rattaché aux Nations Unies, dont les affirmations répétées sont devenues des vérités incontestables, quelle que soit leur véracité scientifique.

    Ceci devrait nous rappeler Lyssenko ou le scandale des avions renifleurs des années 70 à savoir qu’une hypothèse relayée massivement par les institutions devient vérité officielle incontestable sous peine de sacrilège.

    Ainsi les modèles de prévision du réchauffement onusiens établis à la fin du siècle dernier se sont déjà révélés approximatifs ou erronés, ce qui permet de douter du catastrophisme à l’horizon de la fin de notre siècle. Comme l’a encore montré l’économiste Rémy Prud’homme, le réchauffement repose sur une science fragile. D’ailleurs beaucoup de décideurs n’y croient pas vraiment: les milliardaires continuent d’acheter de somptueuse villas les pieds dans l’eau et le Conservatoire du Littoral de maîtriser le foncier sur des zones qui seront submergées à brève échéance!

    Une autre voie

     

    Si l’on accepte la réalité d’un réchauffement il est temps d’encourager et de mettre en œuvre des politiques susceptibles d’y faire face et de concilier croissance et environnement.

    Tout d’abord, puisque l’aide aux pays en voie de développement sous sa forme actuelle est largement inefficace et parfois même contreproductive (corruption), il convient soit de la supprimer soit d’en modifier le contenu. À savoir:

    encourager la responsabilité individuelle par la diffusion des droits propriété privés ou en commun;

    renforcer l’État de droit (Rule of law) et le pouvoir des citoyens.

    En fin de compte, comme le précisait The Economist, dès 2005 " la main invisible verte: les marchés constituent un atout pour l’environnement pour autant que les écologistes puissent apprendre à les aimer " que le Président Clinton résumait " la main invisible du marché a aussi un pouce vert!".

    Dénoncer l’imposture

    La pensée unique, politiquement correcte diffusée par les media répond à une logique bien analysée par Jean de Kervasdoué dans son excellent ouvrage " Ils pensent que la nature est bonne " (2016):

    Il n’y a pas d’autres domaines que l’écologie ou les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, ou la confusion des concepts est aussi manifeste, où les croyances l’emportent sur la raison, où la pression sociale est aussi sirupeuse que violente, ou l’idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité, où les informations sont partielles, partiales et souvent truquées. Cette bouillie de faux concepts, de grands sentiments et d’intérêts camouflés conduit les hommes les plus respectables à proférer doctement les plus évidentes contrevérités… et, surtout, à prendre les plus incontestables bienfaits de la science pour le plus grand des dangers. Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception?

    En fait il s’agit d’un combat idéologique affirmant que la Nature est innocente et bonne et que l’Humanité est mauvaise, une version sécularisée du jardin de l’Eden.

    Pour conclure, le pessimisme n’est plus de saison et l’espoir est là pour autant que les institutions permettent la liberté et la responsabilité des hommes. La pauvreté et la destruction des ressources environnementales associées à la rareté, peuvent être résolues en recourant aux institutions élaborées et sélectionnées par les hommes au cours des siècles. Depuis des millénaires l’humanité a su s’adapter et survivre à des  modifications climatiques de grande ampleur et les media et certains scientifiques rendent un mauvais service à la cause environnementale en refusant d’ouvrir le débat et en reprenant en boucle des slogans flattant le catastrophisme.

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions  de son environnement. Max Falque

    icrei.org

     

     

     

     

     

     

    Climat: une seule planète nous suffit amplement

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions de son environnement.

    Depuis une dizaine d’années, les médias nous annoncent la fin du monde en titrant par exemple: "  Depuis ce matin, l’humanité vit à crédit; la totalité des ressources renouvelables de la planète a été épuisée "… donc il nous faut une deuxième planète pour survivre.

    Depuis Malthus à la fin du XVIIIe siècle les prophètes de malheur se sont succédé et leurs prévisions apocalyptiques se sont toujours révélées fausses.

     

    Il est cruel mais nécessaire de citer Stanley Jevons, René Dumont, Paul Ehrlich, Lester Brown, Teddy Goldsmith… relayés par le Club de Rome, le WWF, Greenpeace, Worldwatch Institute, France Nature Environnement… et même par le Vatican (Encyclique Laudato Si).

    Comment en est-on arrivé à répéter année après année de telles contrevérités alors que l’état de la planète s’améliore?

    Dans les années 1970, la communauté scientifique se préoccupait du refroidissement climatique. Ainsi que le constatait l’écologiste britannique Kenneth Watt en 1970, " si la tendance actuelle continue, la planète va se refroidir de quatre degrés en 1990 et de onze degrés en 2000. C’est à peu près le double de ce qui nous conduirait à une ère glaciaire".

    Le plus remarquable est que ces mêmes prophètes  non seulement ne reconnaissent pas leurs erreurs mais persistent en déclarant que leurs prévisions étaient justes mais simplement précoces! " Tout se passe comme si le fait d’avoir toujours eu tort par le passé les confortait dans l’idée qu’ils auraient raison dans l’avenir".  (Tertrais, 2011).

    Abondance des ressources

    Il convient de rappeler qu’entre 1850 et 2018 les prix (indicateurs de la rareté) des matières premières ont été divisés par 5 tandis que la population mondiale a été multipliée par 5 et le revenu par habitant par 10… et tout indique que cette extraordinaire performance se poursuit au XXIe siècle. Faut-il aussi préciser que les pays placés en tête dans les classements en matière de liberté économique et de revenu par habitant sont également ceux qui disposent du meilleur état écologique.

     

    À ce point nous devons considérer le modèle proposé par la courbe environnementale de Kuznetz. Bien qu’approximative et contestée, cette courbe, fondée sur l’observation de deux siècles de croissance économique, met en évidence que si, dans un premier temps, à l’augmentation de la richesse correspond une dégradation de l’environnement, la courbe s’inverse dès lors qu’apparaît l’abondance (autour de 10 000 euro/an et par habitant).

    Dans la mesure où l’on escompte une sortie massive de la pauvreté il faut donc s’attendre, toutes choses étant égales par ailleurs, à une pression importante sur les ressources environnementales. Ceci est bien illustré par la Chine qui a probablement atteint le point d’inflexion de la courbe environnementale de Kuznetz et commence à se préoccuper des externalités insoutenables liées à sa croissance.

    Il est probable que ce phénomène va concerner tous les pays échappant à l’extrême pauvreté. Il faut donc s’attendre au cours des 20 prochaines années à une croissance économique mondiale susceptible de porter atteinte à la qualité environnementale des pays concernés mais aussi de l’ensemble de la planète. Mais, comme par le passé, l’évolution des technologies, et des institutions (dont l’échange et les droits de propriété) permettront de poursuivre l’amélioration environnementale et le bien-être de l’humanité.

    Aujourd’hui, c’est le contraire qui est prédit: sous la pression d’une communauté scientifique politisée et des media avides de catastrophisme, le réchauffement de la planète est devenu un thème central, relayé sans relâche par le Groupe d’experts intergouvernemental, GIEC-IPCC, sur l’évolution du climat rattaché aux Nations Unies, dont les affirmations répétées sont devenues des vérités incontestables, quelle que soit leur véracité scientifique.

    Ceci devrait nous rappeler Lyssenko ou le scandale des avions renifleurs des années 70 à savoir qu’une hypothèse relayée massivement par les institutions devient vérité officielle incontestable sous peine de sacrilège.

    Ainsi les modèles de prévision du réchauffement onusiens établis à la fin du siècle dernier se sont déjà révélés approximatifs ou erronés, ce qui permet de douter du catastrophisme à l’horizon de la fin de notre siècle. Comme l’a encore montré l’économiste Rémy Prud’homme, le réchauffement repose sur une science fragile. D’ailleurs beaucoup de décideurs n’y croient pas vraiment: les milliardaires continuent d’acheter de somptueuse villas les pieds dans l’eau et le Conservatoire du Littoral de maîtriser le foncier sur des zones qui seront submergées à brève échéance!

    Une autre voie

     

    Si l’on accepte la réalité d’un réchauffement il est temps d’encourager et de mettre en œuvre des politiques susceptibles d’y faire face et de concilier croissance et environnement.

    Tout d’abord, puisque l’aide aux pays en voie de développement sous sa forme actuelle est largement inefficace et parfois même contreproductive (corruption), il convient soit de la supprimer soit d’en modifier le contenu. À savoir:

    encourager la responsabilité individuelle par la diffusion des droits propriété privés ou en commun;

    renforcer l’État de droit (Rule of law) et le pouvoir des citoyens.

    En fin de compte, comme le précisait The Economist, dès 2005 " la main invisible verte: les marchés constituent un atout pour l’environnement pour autant que les écologistes puissent apprendre à les aimer " que le Président Clinton résumait " la main invisible du marché a aussi un pouce vert!".

    Dénoncer l’imposture

    La pensée unique, politiquement correcte diffusée par les media répond à une logique bien analysée par Jean de Kervasdoué dans son excellent ouvrage " Ils pensent que la nature est bonne " (2016):

    Il n’y a pas d’autres domaines que l’écologie ou les préoccupations les plus justifiées voisinent avec les plus évidentes bêtises, ou la confusion des concepts est aussi manifeste, où les croyances l’emportent sur la raison, où la pression sociale est aussi sirupeuse que violente, ou l’idéologie prend le masque de la vérité, où les intérêts se cachent sous la bannière de la générosité, où les informations sont partielles, partiales et souvent truquées. Cette bouillie de faux concepts, de grands sentiments et d’intérêts camouflés conduit les hommes les plus respectables à proférer doctement les plus évidentes contrevérités… et, surtout, à prendre les plus incontestables bienfaits de la science pour le plus grand des dangers. Pourquoi ce fossé entre la réalité et sa perception?

    En fait il s’agit d’un combat idéologique affirmant que la Nature est innocente et bonne et que l’Humanité est mauvaise, une version sécularisée du jardin de l’Eden.

    Pour conclure, le pessimisme n’est plus de saison et l’espoir est là pour autant que les institutions permettent la liberté et la responsabilité des hommes. La pauvreté et la destruction des ressources environnementales associées à la rareté, peuvent être résolues en recourant aux institutions élaborées et sélectionnées par les hommes au cours des siècles. Depuis des millénaires l’humanité a su s’adapter et survivre à des  modifications climatiques de grande ampleur et les media et certains scientifiques rendent un mauvais service à la cause environnementale en refusant d’ouvrir le débat et en reprenant en boucle des slogans flattant le catastrophisme.

    Nous n’avons pas besoin d’une deuxième planète, mais d’institutions qui permettent à l’homme de s’adapter aux inévitables évolutions  de son environnement. Max Falque

    icrei.org

     

     

     

     

  • Les magouilles de macrouille

    Toulouse: l’aéroport privatisé revendu par les Chinois

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    En avril 2015, l’aéroport de Toulouse est privatisé et revendu en grande partie à un consortium chinois sorti un peu de nulle part. À l’époque, nous sommes en 2014, c’est le ministre de l’Économie qui intervient sur ce sujet directement, un ministre de l’Économie qui n’est autre… qu’Emmanuel Macron, devenu entre-temps président de la République.

    Or, à peine 3 ans après, les Chinois qui avaient acheté l’aéroport cherchent à le revendre presque 200 millions d’euros plus cher que ce qu’ils l’ont payé, tout en ayant soigneusement pompé, semble-t-il, la trésorerie de la structure distribuée sous forme de plantureux dividendes.

    Une bonne affaire donc, mais pas pour le " con-tribuable".

    On fait taire les débats avec le chantage à l’emploi

    Evidemment, si nous voulons vendre des Airbus à la Chine et faire travailler les "Françaises zet les Français, toutes zet tous", il faut bien vendre nos bijoux de famille à vil prix, c’est le prix à payer pour vendre nos avions…

    Sauf que c’est un marché de dupes, et que les Chinois achèteront, dans les années qui viennent, de moins en moins d’Airbus pour la simple et bonne raison qu’ils vont être en mesure de produire leur propre appareil en grande série d’ici quelques années. La Chine n’a pas vocation, et c’est une évidence, à continuer à nous acheter des avions alors qu’elle est le plus gros marché pour l’aérien!

    Comprendre rapidement ce dossier et les doutes de la Cour des comptes

    Avril 2015, l’État vend 49,99% du capital de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse à Casil Europe, holding française créée par le groupe d’État chinois associé à un fonds d’investissement de Hong Kong.

    Deux phases sont prévues pour cette privatisation. D’abord une vente de 49,9% des parts, puis 10,01% supplémentaires deux ans plus tard.

    Ces 60% appartiennent à l’État. Le reste, soit 40% des parts, est détenu par la région, le département, la métropole de Toulouse et la CCI, qui tempêtent fortement devant la gouvernance douteuse des Chinois qui pillent la trésorerie de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse. Ils font donc pression sur l’État pour qu’il ne vende pas les 10% restant et qui empêchent du coup la CASIL d’avoir la majorité absolue.

    Début 2018, l’État officialise son refus, du coup, les Chinois prennent la décision de mettre en vente les parts qu’ils détiennent de l’aéroport en confiant un mandat de vente à la banque d’affaires Lazard. On reste entre amis et beau linge.

    Comme quoi, on pouvait prendre les raccourcis et ne pas vendre nos aéroports à des Chinois qui ne nous ont pas plus acheté d’avions, pillent nos technologies, copient, espionnent, produisent leurs propres appareils et vident la trésorerie des entreprises qui se portent bien à la vente…

    Une procédure de revente très rapide

    D’après le site L’Écho touristique, "la procédure est très courte. Les marques d’intérêt doivent être déposées pour le 6 février prochain. Parmi les intéressés, Vinci Airports, qui vient de débourser 3,2 milliards d’euros pour mettre la main sur 50% de l’aéroport de Gatwick, la Banque populaire occitane et la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées adossées aux fonds de Natixis, le fonds français Ardian associé au groupe de BTP espagnol Ferrovial, Eiffage ou encore l’Australien Macquarie"!

    Cela est une procédure très rapide, car il n’y a que quelques jours laissés aux acquéreurs potentiels pour racheter les parts, ce qui, dans ce genre d’affaires, est très rare, car en quelques jours, vous n’avez pas du tout le temps ni les moyens matériels par exemple de….vérifier les comptes.

    Et de préciser que… "à la revente Casil se serait fixé un objectif de prix de 500 M€ alors qu’il avait acheté les 49,9% pour 308 M€".

     

    Comme quoi, si le profit est aussi important en aussi peu de temps c’est que la mise à prix avait été particulièrement mal réalisée.

    Pourtant, la Cour des comptes l’avait bien dit…

    Dans son rapport en novembre dernier, la Cour des comptes avait critiqué ce rachat et la situation de l’aéroport de Toulouse en disant: " un acquéreur dont le profil soulève des inquiétudes "quant à" son manque d’expérience en matière de gestion aéroportuaire", "son manque de transparence financière" et ses "liens avec la puissance publique chinoise".

    Plus grave, le rapport soulignait la situation "ambiguë et instable d’une entreprise dont le capital est majoritairement public, mais dont le contrôle appartient à l’actionnaire privé par l’effet du pacte d’actionnaires qu’il a conclu avec l’État".

    En clair, les Chinois ne détenaient que 49,9% des parts, et étaient donc minoritaires, mais le contrôle des décisions leur appartenait pleinement, car un pacte d’actionnaires, c’est-à-dire un accord, avait été conclu entre l’État et la Casil, abandonnant tout pouvoir à cette dernière. Absurde évidemment, et totalement contraire aux intérêts nationaux et de ceux des… "con-tribuables" de notre pays.

    Les privatisations sont l’organisation "légale" du pillage de notre pays !

    Il se passe la même chose dans tous les pays du monde.

    Les profits sont privatisés.

    Les pertes, socialisées.

    On vend aux copains, ce qui est très rentable, et on garde dans la sphère publique ce qui coûte cher et dont personne ne veut.

    La Russie a été pillée par les oligarques que Poutine s’est chargé de mettre en prison en nettoyant les écuries d’Augias de son prédécesseur Boris Eltsine.

    Les privatisations des autoroutes ont privé notre pays d’une manne récurrente, et chaque augmentation de tarif vient désormais augmenter les dividendes d’actionnaires privés.

    Ce patrimoine est un bien commun qui ne doit en aucun cas être bradé à vil prix.

    Pourtant, le gouvernement s’apprête à recommencer en vendant tout ce qui pourra l’être.

    À l’arrivée, comme la Grèce, nous aurons tout cédé, mais la dette aura continué à grimper, inexorablement.

    Miette à miette, petit à petit, nous démantelons notre pays.

    Quand nous aurons vendu notre dernier actif, nous nous rendrons compte qu’il ne nous reste plus que du… passif !

    Rien ne semble plus en mesure d’arrêter le pillage de notre pays.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous!

    Charles SANNAT

    " Insolentiae " signifie " impertinence " en latin

     Pour m’écrire charles@insolentiae.com

    "À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes" (JFK)

    www.insolentiae.com