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techniques - Page 22

  • Téléthon 2013: donnez!

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    L’AFM-Téléthon soutient 34 essais cliniques en cours ou en préparation : 21 pour la thérapie génique, 5 pour la thérapie cellulaire et 8 en pharmacologie. Dix-sept d’entre eux concernent des maladies neuromusculaires et 19 d’autres maladies rares.

    Maladies rares du cerveau et du système nerveux

    Adrénoleucodystrophie liée à l’X (ALD). Un essai de thérapie génique et cellulaire de phase I/II évalue l’efficacité d’un traitement qui consiste à greffer des cellules corrigées par thérapie génique dans la moelle osseuse du patient. L'essai en détail sur le site .

    Ataxie de Friedreich. Un essai de pharmacologie de phase III consiste à mesurer l'efficacité de la Pioglitazone comparativement à un placebo sur l'atteinte neurologique des personnes atteintes de maladie de Friedreich. L'essai en détail sur le site .

    Leucodystrophie métachromatique.Un essai préclinique de thérapie génique concerne des patients pour lesquels la greffe de moelle n’a pas le bénéfice attendu. Il a pour principe d’introduire le gène de l’aryulfatase. L'essai en détail sur le site .

    Maladie de Huntington. Un essai préclinique de thérapie génique doit apporter directement dans le cerveau le facteur de croissance qui fait défaut chez les malades, grâce à un vecteur lentivirus capable de passer la barrière encéphalique.

    Maladie de Sanfilippo. Un essai préclinique de thérapie génique évalue la tolérance et l’innocuité de l’administration intracérébrale d’un vecteur AAV2/5, transportant le gène NaGlu, associée à une immunosuppression, chez des enfants atteints de maladie de Sanfilippo B. L'essai en détail sur le site.

    Maladie du cœur

    Insuffisance cardiaque chronique d’origine ischémique. Un essai de thérapie cellulaire évalue l'innocuité d’une injection dans le cœur de cellules souches mésenchymateuses chez des adultes. A noter pour cette même pathologie, un autre essai préclinique de thérapie cellulaire avec des cellules souches embryonnaires.

     

    Maladie rare du foie

    Maladie de Crigler Najjar. Un essai préclinique de thérapie génique vise à administrer un vecteur AAV portant une copie normale du gène muté. Avant cet essai, le seul traitement possible est une transplantation hépatique. L'essai en détail sur le site .

     

    Maladie du muscle

    L'AFM-Téléthon soutient 16 essais sur les maladies du muscle.

     

    Alpha-sarcoglycanopathie

    Un essai préclinique de pharmacologie porte sur la définition du mode d’administration de la kifunensine, la relation effet-dose, l’adaptation de la méthode de production et des études précliniques de pharmacocinétique.

     Un essai préclinique de thérapie génique basé sur l’administration d’un vecteur AAV portant une copie normale du gène muté. L'essai en détail sur le site.

     Amyotrophie spinale proximale liée au gène SMN1 (SMA)

    Un essai de pharmacologie de phase II mené en partenariat la société Trophos évalue la tolérance et l’efficacité de la prise de la molécule olésoxime chez 150 malades. L'essai en détail sur le site.

    Un essai préclinique de thérapie génique est en cours. Il porte sur l’administration d’un vecteur AAV chez la souris, préalable à un essai chez l’Homme. L'essai en détail sur le site.

    Dystrophie musculaire de Duchenne

    Un essai pharmacologique de phase III est en cours jusqu’en 2019 avec le nebivolol, médicament utilisé dans le traitement de l’hypertension, pour la prévention des maladies cardiaques.

    Quatre autres essais de thérapie génique par saut d'exon sont en cours : le premier de phase I/II visant l’exon 44, le second de phase IIb sur l’exon 45, le troisième de phase III sur l’exon 51, le quatrième de phase IIb sur l’exon 53. Un cinquième essai préclinique développe un autre type de candidat-médicament pour le saut de l'exon 53.

    Un essai préclinique de thérapie génique vise à utiliser un vecteur AAV portant un transgène U7 afin de restaurer la synthèse de dystrophine par le saut de l’exon 53. L'essai en détail sur le site.

    Autres maladies rares des muscles

    Dystrophie musculaire congénitale (DMC). Un essai préclinique de pharmacologie avec l’omigapil concerne deux formes de DMC : avec déficit de collagène de type IV et avec déficit de laminine alpha 2.

    Dystrophie musculaire oculo-pharyngée (DMOP). Un essai de thérapie cellulaire de phase II évalue l’efficacité de la greffe de myoblastes sur la fonction pharyngée.

    Dystrophie myotonique de Steinert. Un essai préclinique de pharmacologie avec du chlorhydrate de N,N-diméthyl-biguanide est en cours.

    Myopathie facio-scapulo-humérale (FSH). Un essai de thérapie cellulaire de phase I/II évalue la tolérance et la faisabilité d'une greffe dans un muscle malade de myoblastes prélevés sur un muscle épargné par la maladie.

    Myopathie myotubulaire. Un essai préclinique de thérapie génique par l’utilisation d’un vecteur AAV porteur du gène muté MTM. L'essai en détail.

    Myotonies non dystrophiques. Un essai pharmacologique de phase III sur l’administration de mexilétine a été lancé.

    Maladies rares de la Peau

    Épidermolyse bulleuse dystrophique. Six projets au stade préclinique sont en cours afin développer des approches de thérapie génique et de thérapie du gène ex vivo et in vivo pour traiter ce groupe de maladies. L'essai en détail sur le site.

    Ulcères cutanés de la drépanocytose. Un essai préclinique de thérapie cellulaire vise la reconstitution d’épidermes avec des substituts obtenus à partir de cellules souches embryonnaires. L'essai en détail sur le site.

    Maladie rare du Sang

    Anémie de Fanconi. Cet essai préclinique de thérapie génique consiste à restaurer l’activité du gène Fanc-A (65 % des malades) grâce au transfert de gène à l’aide d’un vecteur lentiviral régulé. L'essai en détail sur le site .

    Maladies rares du système immunitaire

    Déficit en Artémis. Un essai préclinique de thérapie génique vise à exprimer le gène Artémis à des niveaux efficaces et dans le système immunitaire (fabrication de lymphocytes T et B) du malade. L'essai en détail sur le site.

    Granulomatose septique chronique liée à l'X. Un essai de thérapie génique de phase I/II vise à restaurer l’activité d’une enzyme défaillante dans les globules blancs, la NAPDH oxydase, par transfert de gène grâce à un vecteur lentiviral.

    Syndrome de Wiskott-Aldrich. Un essai de thérapie génique de phase I/II propose de traiter les malades par le transfert de gène ex vivo utilisant un vecteur lentiviral introduit dans les cellules souches hématopoïétiques. L'essai en détail sur le site .

    Maladie rare du Vieillissement

    Progeria. Un essai pharmacologique de phase I/II évalue la tolérance et l’efficacité de l’association de la pravastatine (un antihypertenseur) avec l’acide zolédronique (traitement de l’ostéoporose) sur le poids, la taille et le métabolisme osseux de malades. L'essai en détail sur le site .

    Maladies rares de la Vue

    Dystrophies rétiniennes (Amaurose de Leber). Un essai de thérapie génique de phase I/II a été lancé suite à des travaux de recherche qui ont réussi à rendre la vue à des chiots atteints de cette même pathologie. L'essai en détail.

    Neuropathie optique de Leber (LHON). Un essai préclinique de thérapie clinique vise à administrer un vecteur AAV portant une copie normale du gène muté chez les patients. Avant cet essai, il n’existe aucun traitement efficace. L'essai en détail sur le site .

    http://www.afm-telethon.fr/



  • Des cellules souches survivent 17 jours dans un cadavre !

    Des cellules souches extraites d’un corps 17 jours après sa mort vivaient encore et se sont différenciées en fibres musculaires. Ce record inattendu laisse entrevoir la possibilité de nouveaux protocoles améliorant la réussite des thérapies cellulaires.

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    Les cellules souches sont capables de se différencier en n'importe quel tissu : elles sont dites pluripotentes. Elles sont donc prisées dans la recherche de nouvelles thérapies cellulaires de manière à réparer des tissus endommagés. Leur capacité à entrer en dormance et à survivre jusqu'à 17 jours constitue donc une découverte très encourageante. © Eugene Russo, Plos biology, cc by 2.5

    Dix-sept jours. Soit deux semaines et demie. C’est la durée durant laquelle des cellules souches ont survécu dans le cadavre d’une femme décédée. Les études précédentes, établies notamment à partir d’un cerveau de fœtus, révélaient qu'elles ne se maintenaient pas en vie plus de 32 heures après la mort. Un record nettement pulvérisé donc !

    Pour les chercheurs de l’Institut Pasteur à l’origine de cette découverte, ce sont davantage les mécanismes physiologiques sous-jacents qui recèlent un intérêt certain. Comment les limites ont-elles pu être repoussées si loin ? Toutes les cellules réagissent-elles de la même façon ? Ces questions trouvent leurs réponses dans la revue Nature Communications.

    Les cellules souches rentrent dans un état de dormance

    Un organisme mort ne constitue pas un environnement idéal pour des cellules, qui ne disposent plus des éléments nutritifs nécessaires à leur survie (nutriments, oxygène, etc.). Cependant, l’analyse du cadavre d’une femme de 95 ans, 17 jours après sa mort (mais congelé à 4 °C pour éviter qu’il ne se décompose), montre que les millions de cellules souches retrouvées dans 4 g de muscle squelettique sont encore vivantes et capables de se différencier en fibres musculaires. Seule différence : le jeûne forcé les a placées dans un état de dormance duquel elles ont dû émerger avant de reprendre leur cycle normal.

    Cette phase d’hibernation, dite de quiescence, intéresse grandement les scientifiques. Les cellules présentaient une activité métabolique très réduite : elles devaient composer avec un stock énergétique faible et des mitochondries (les organites qui fournissent l’énergie) peu nombreuses.

    Les chercheurs suggèrent que les faibles niveaux en dioxygène, les composés chimiques qui se dégagent consécutivement à la mort, voire les deux événements combinés poussent les cellules dans cette phase de dormance. Pour preuve, celles soumises à un milieu anoxique (privé d'oxygène) survivent mieux que celles laissées dans l’environnement ambiant.

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    À l'image, les cellules souches extraites 17 jours après la mort d'une dame. On peut les voir fusionner dans le tissu musculaire. © Fabrice Chrétien

    Ce processus de mise en pause n’est pas une nouveauté dans le vivant. On l’observe par exemple dans certaines régions des tissus lésés, une façon pour les cellules d’attendre des jours meilleurs pour reprendre leur activité.

    Cette découverte suscite un réel intérêt à au moins deux niveaux. Tout d'abord, elle laisse entrevoir la perspective de disposer d’une source supplémentaire de cellules souches qui pourront être réutilisées à des fins de médecine régénérative pour reconstituer des tissus endommagés. D’autre part, elle permettrait la mise au point de nouvelles méthodes de culture et de conservation, plus efficaces, pour un meilleur usage thérapeutique.

    Vers de nouveaux protocoles pour des thérapies cellulaires

    Le muscle squelettique n’a pas été le seul tissu éprouvé. Les auteurs ont également récolté des cellules souches de la moelle osseuse, à l’origine des globules rouges et blancs. Cette fois, les délais de survie sont nettement inférieurs et ne dépassent pas les 4 jours. Elles pourraient être transplantées chez un patient atteint de leucémie par exemple.

    Chez l’animal, les performances semblent comparables à celles relevées chez l’Homme. Ainsi, les cellules souches de muscle squelettique de souris ont tenu pendant 16 jours, à une petite nuance près. En effet, lors de l’expérience, elles ont été infectées par les bactéries colonisant l’animal. Les auteurs ont dû se limiter aux cellules récoltées 14 jours après la mort de l’animal pour tenter la transplantation chez des souris myopathes. Non seulement la greffe a pris, mais les rongeurs ont vu la maladie reculer quand leurs nouveaux hôtes ont commencé à synthétiser la dystrophine, la protéine défaillante.

    Comme souvent dans ces découvertes pionnières, les perspectives d’applications cliniques sont nombreuses. Mais avant d’en arriver à des thérapies cellulaires effectives, il reste encore des validations à obtenir.


  • Le futur en marche, le passé stupide des ignorants

    Faire peau neuve

    Fabriquer de la nouvelle peau en laboratoire pour greffer des grands brûlés, ou étudier des produits cosmétiques ou pharmaceutiques en évitant les tests sur animaux, c’est maintenant possible grâce à une technique de génie tissulaire développée au Laboratoire d’Organogénèse Expérimentale (LOEX), affilié à l’Université Laval.

    Le substitut de peau produit au laboratoire ne nécessite pas l’utilisation de matériaux exogènes, c’est-à-dire qui viennent de l’extérieur du système. En effet, grâce aux conditions de culture mises en place,  les cellules produisent leur propre matrice extracellulaire. De plus, lors d’une greffe sur un grand brûlé, ce sont les cellules du patient qui sont utilisées, il n’y a donc pas de risque de rejet ou d’infection.

    Le modèle de production utilisé peut reproduire aussi bien de la peau saine que de la peau de patients malades, par exemple des patients affectés par le psoriasis, une maladie de peau non contagieuse. La peau agit comme une barrière protectrice face à l’environnement extérieur, grâce à la couche cornée composée majoritairement de cellules engluées dans une matrice de lipides.

    Marie Leroy, étudiante au doctorat au Département de génie des mines, des matériaux et de la métallurgie de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, s’est penchée sur l’étude plus approfondie de ces substituts de peau pour les utiliser comme modèle de peau normale humaine. Dans le cadre de ses travaux de recherche, c’est par microspectroscopie infrarouge qu’on a découvert la composition des substituts comparée à celle de la peau normale humaine. Les images obtenues par microspectroscopie infrarouge permettent de déterminer la composition moléculaire ainsi que l’organisation des lipides des différentes couches de la peau (la couche cornée, l’épiderme vivant et le derme).

    Elle a montré que la composition des substituts et celle de la peau normale humaine étaient similaires tant au niveau de la composition en lipides qu’au niveau de la composition en protéines.

    Ces travaux sur les substituts ouvrent de nombreuses perspectives tant au niveau de la recherche pour répondre aux agences gouvernementales, qui souhaitent à terme interdire des tests de produits cosmétiques sur les animaux, qu’au niveau de l’amélioration de la qualité de vie des grands brûlés, ou encore de l’étude au niveau physiologique de la peau saine ou pathologique.

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     "Le repassage" des seins, une tradition dénoncée au Cameroun

    "Le repassage" des seins est une mutilation qui vise à retarder la poussée des seins des jeunes filles. Elle touche encore une camerounaise sur dix selon un récent rapport.

    L'objectif de ce "repassage" est de freiner la poussée des seins chez les jeunes filles, pour retarder l'âge du premier rapport sexuel comme le rapporte Rue89 d'après une enquête de coopérants allemands. "C'est notre méthode contraceptive locale," dit une femme citée par Rue89.

    Des fillettes et jeunes adolescentes camerounaises se voient donc appliquer des pierres chaudes ou d'autres instruments chauffés pour littéralement aplatir leur poitrine.

    Au prix évidemment de douleurs terribles et de séquelles à vie avec notamment l'impossibilité pour ces filles devenues mères d'allaiter leurs enfants.

    Cette mutilation traditionnelle, qui se déroule au cœur des familles, a déjà fait l'objet de campagne de dénonciation et le gouvernement camerounais a plusieurs fois appelé les habitants à y mettre un terme.

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  • À 18 ans elle invente la technologie de demain

     

    Si les jeunes américains innovent et créent plus que les Français, c’est aussi parce que l’on décourage les talents en France.

    Génération après génération, les USA nous offre le spectacle de ces jeunes génies qui inventent, font avancer la technologie mais, surtout, sont reconnus et gratifiés non par des impôts ou des taxes mais par des aides financières et des soutiens économiques.

    La galère du téléphone déchargé en milieu de journée ne sera-t-elle prochainement plus qu’un mauvais souvenir ? C’est l’espoir que suscite l’invention d’Eesha Khare, une lycéenne californienne de 18 ans, qui a reçu le 17 mai un des trois premiers prix de l’Intel International Science and Engineering Fair (ISEF), devançant les 1.600 autres finalistes de 70 pays.

    Eesha Khare a créé un petit appareil, appelé Supercapacitor, qui fixé dans une batterie de téléphone portable doit permettre de la recharger en 20 à 30 secondes. En prime, il résiste selon elle à 10.000 recharges, là où les batteries sur le marché faiblissent après dix fois moins. Elle l’a testé en allumant une lampe LED, ses travaux étant menés avec le matériel de l’université de Californie Santa Cruz.

    Un condensateur révolutionnaire

    " Mon projet a été de développer un nouveau condensateur, qui à la base est un appareil de stockage de l’énergie qui peut contenir beaucoup d’énergie dans un petit volume " a-t-elle expliqué à CBS San Francisco. Férue de chimie, Eesha Khare a conçu et fabriqué une électrode à capacité et conductivité améliorées. Le résumé technique de son invention est en ligne ici (PDF).

    Son invention semble prometteuse, car elle pourrait être utilisée pour tout appareil à batterie, comme les tablettes, appareils photo, etc., et même pour des voitures électriques, selon elle. " Je mettrai le feu au monde ", s’est exclamé la lauréate; de fait, si son appareil franchit le cap du développement et de la mise sur le marché, ce sera effectivement une révolution.

    Pour l’heure, les 50.000 dollars de son prix permettront à la jeune fille de Saratoga de payer sa première année d’études à Harvard à l’automne prochain. CBS San Francisco précise que cette scientifique en herbe a aussi suscité l’intérêt de Google (dont on connaît les grandes ambitions dans le domaine de la mobilité).

    Les jeunes Français sont-ils si bêtes ou le système éducatif français est-il si obsolète que rien ne puisse venir de nos " jeune génération " à part des pavés dans les vitrines et des agressions de touristes ? Je pense plutôt que rien n’est fait en France pour valoriser ceux qui ont la volonté de réussir. Au contraire, au nom de l’égalité, promue valeur absolue, il faut aligner tout le monde sur le moins disant. Pas de discrimination, plus de récompense, plus de mérite, même républicain. Les élèves ne sont plus classés, les notes ne sont plus communiquées à haute voix dans les classes, on parle même de supprimer les notes. Tout le système scolaire français, quelle que soit la valeur de certains professeurs, est fait pour ne pas inciter les élèves à l’effort, au dépassement d’eux-mêmes, à se distinguer par la réussite. Pire, on punit un élève qui cherche à faire mieux ou plus que les autres. Le résultat ? La majorité des élèves de troisième interrogés espèrent être un jour fonctionnaire. La belle ambition ! Pendant ce temps-là des gamines de 18 ans déposent aux USA les brevets de demain !

     

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