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techniques - Page 23

  • Tu pue, ou tu pue pas?

    Un nez électronique conçu par des Lituaniens permettra de sentir les aliments dangereux pour la santé

    La société lituanienne ART21 a conçu, en coopération avec l’Université technologique de Kaunas, le premier nez électronique mobile au monde destiné à déterminer la qualité et la fraîcheur de la viande, de la volaille et du poisson. La société présentera son produit lors du plus grand événement européen en matière de technologies de l’information et de la communication ICT 2013 qui aura lieu du 6 au 8 novembre.

    Il existe des produits similaires dans le monde, mais ils sont industriels ou de laboratoire. Le nez électronique, créé par les Lituaniens, est un appareil petit et élégant, pas plus grand que les clés USB actuelles, et où sont installés un réseau de capteurs et les technologies de transmission des données " Wi-Fi " et " Bluetooth ". (…)

    L’objectif nez électronique est de sentir certaines propriétés chimiques et gaz de la viande, de la volaille et du poisson et, en utilisant de nombreux algorithmes, identifier :

    " le niveau de fraîcheur du produit (de très frais à déjà dangereux pour la consommation)

    " des éléments chimiques dangereux, des substances toxiques pouvant provoquer des maladies dangereuses et des cancers

  • La puce et le progrès économique

    Un retour sur la « loi de Moore » permet de mesurer l’ampleur du bouleversement d’innovations numériques en cours et à venir.

    Par Georges Lane.

    Au cœur de l’activité économique, il y a le progrès technique que génère l’homme. Pour cette raison, le diagramme qui suit (figure 1) mérite attention.

     

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     Figure 1 : Source.

    Il fait apparaître une hausse considérable de la miniaturisation des transistors dans les ordinateurs, qui atteignaient un point de l’ordre de 2600 millions en 2011. Il vise aussi à s’interroger sur l’avenir de la « loi de Moore » qui, en particulier, a contribué à faire passer les gens du monde de l’ère de Gutenberg à celui de l’ère numérique.

    La miniaturisation

    Il y a treize ans, la « loi de Moore » amenait au diagramme ci-dessous (figure 2) : 

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     Figure 2 : Loi de Moore (1971-2000), Source.

    Soit dit en passant, pour une visite du musée de l’innovation de Intel, voir ici.

    Entre 2000 et 2011, en dix ans, le nombre de transistors de référence est donc passé de 100 millions à 2600 millions après être passé, de 1971 à 2000, en trente ans, de 2300 à 100 millions. Les 10 millions de 1998 qui ont contribué à faire connaître Internet au public dans le monde sont dérisoires comparé au chiffre donné, 2600 millions ! La hausse rapide de ces dernières années qui a fait passer de 1000 millions à 2600 est tout autant considérable. Ces variations de mesure sont colossales ainsi que leur progression.

    Faut-il enfoncer le clou et insister sur le fait que la variation dans laquelle on se trouve aujourd’hui est sans commune mesure avec celles qui ont existé antérieurement ? Les plus folles réalisations sont à venir.

    La défaillance économique

    Malgré cela, malgré ce progrès technique jusqu’à présent a priori sans limites, des économistes font valoir qu’il n’y a pas eu d’innovation fondamentale, que le phénomène ne présente pas outre mesure d’intérêt économique. Oublions les.

    Ou alors ils mettent l’accent sur un des résultats, à savoir les données que l’innovation a permises (cf. par exemple en matière d’open source) comme si ces données étaient autant de contraintes.

     

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    Limite physique et limite économique font deux

    La contrainte n’est pas là, mais dans le transistor ou, si on préfère, dans le mot « puce ». Moore y avait fait allusion en déclarant en 1997 que la croissance des performances des puces se heurterait aux environs de 2017 à une limite physique : celle de la taille des atomes.

    Et certains en arrivent à se demander si le transistor à un seul atome est aujourd’hui en avance sur la loi de Moore ? Un groupe international de chercheurs, principalement australiens, vient en effet d’annoncer être en mesure de fabriquer avec précision un transistor composé d’un unique atome de phosphore sur une couche d’atomes de silicium. Ce n’est pas le premier transistor monoatomique mais c’est la première fois qu’on en fabrique un de façon suffisamment contrôlée pour espérer passer un jour à une production industrielle. Dépassant les prédictions de la loi de Moore, la performance pourrait hâter la réalisation d’ordinateurs quantiques vraiment performants.

    Comme l’un de ces chercheurs le précise dans cette vidéo, la réalisation contrôlée de transistors monoatomiques est en avance sur la loi de Moore, qui la prévoyait pour 2020. Une technique basée sur l’emploi d’un microscope à effet tunnel aurait permis aux chercheurs des universités de New South Wales, Purdue et Melbourne de vaincre les obstacles rencontrés jusqu’ici par leur collègues explorant le nanomonde.

    Ils sont confrontés à une alternative :

    ◾atteindre une limite physique puisque l’on est là dans le domaine où règnent la mécanique quantique, son brouillard probabiliste et les inégalités de Heisenberg ;

    ◾s’intéresser aux ordinateurs quantiques qui deviennent possibles.

    Le fait est qu’aujourd’hui, en 2013, le vraisemblablement dernier produit connu, le 62-Core Xeon Phi de Intel, comporte 5000 millions de transistors. Cela explique la  juxtaposition à quoi conduit la loi de Moore dans la figure 1.

    L’avenir de la monnaie

    Cela explique aussi que la technique ne demande qu’à être développée par certains ou appliquée par d’autres pour que croisse davantage encore l’activité économique, en particulier, dans le domaine qu’il est malheureusement classique de dénommer « monnaie ». Ce qu’on dénomme abusivement « monnaie » aujourd’hui est sans relation avec ce qu’on dénommait « monnaie » il y a cent ans et auparavant. Le bouleversement réglementaire gutenbergien qu’ont mis en œuvre les hommes de l’État d’abord dans la décennie 1930, puis en 1971-73, est dérisoire comparé au bouleversement d’innovations numériques en cours aujourd’hui.

    Où cela peut-il mener ? L’avenir le dira et seulement lui dont nous sommes les causes !

  • Des nouveautés qui, parfois, sont plus que risibles!

    Tweeting Bra : le soutien-gorge qui tweet pour lutter contre le cancer du sein

    Un nouveau gadget est né… pour la bonne cause ! Inventé par l’agence de communication Ogilvy Athens, en partenariat avec Nestlé Fitness, le Tweeting Bra est un soutien-gorge qui tweet tout seul dès qu’il est dégrafé. Le but ? Inciter ou sensibiliser les femmes à aller se faire dépister pour le cancer du sein.

    Dès qu’il est enlevé, le Tweeting Bra envoie directement un message sur le compte Twitter @tweetingbra.

     

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  • Des miroirs géants pour réfléchir la lumière du soleil

     

    Trois miroirs géants ont été installés sur les hauteurs d'une petite ville norvégienne, afin de pallier au manque d'ensoleillement.

    En Norvège une petite ville s'est dotée de miroirs géants pour capter la lumière du soleil qu'elle ne reçoit pas en hiver.

    Célèbre pour sa cascade, la petite ville industrielle de Rjukan, nichée au cœur des montagnes dans le comté de Telemark, au sud de la Norvège, compte désormais une nouvelle attraction. La ville s'est dotée de miroirs géants destinés à l'illuminer durant les longues périodes hivernales.

    L'idée n'est pas nouvelle. Rjukan est longtemps resté un centre industriel de pointe, possédant notamment, jusqu'au début des années 1970, la plus grande usine hydro-électrique du monde. Il y a près d'un siècle, son fondateur, l'industriel Sam Eyde, s'inquiétait déjà du peu de soleil que recevaient ses ouvriers. Il envisage la possibilité de construire un réflecteur sur les hauteurs de la ville mais abandonne cette idée, un peu trop novatrice en son temps, pour un simple téléphérique. Désormais les habitants de Rjukan n'auront plus à l'emprunter pour s'offrir un bain de soleil.

    Convaincu par un projet similaire, qui a été mis en place en 2006 dans le village de Viganella, dans le nord de l'Italie, le conseil municipal de Rjukan a finalement accepté d'investir les 640.000 euros nécessaires à la construction des miroirs.

    Martin Andersen, artiste et entrepreneur local originaire d'Oslo, et l'investigateur du projet, aura du redoubler de patience. Après cinq années de débats avec les responsables locaux, les miroirs, installés en juillet, n'ont vraiment commencé à fonctionner qu'à partir d'octobre, avec le début de l'hiver scandinave. Le système, dit "héliostat", suit automatiquement la course du soleil. Les trois miroirs, situé à 742 mètres d'altitude pour une surface totale de 51 m², s'ajustent d'eux même afin d'optimiser la réflexion en contrebas, sur la place du marché.

    Un système de miroirs réflecteurs en France?

    Aucune ville de France, en mal d'ensoleillement, ne semble pour l'instant envisager cette extrémité. La société anglaise Colt, fondée en 1931 et implantée dans 80 pays dont le nôtre, offre pourtant des installations de type héliostat. Colt exploite les éléments naturels pour optimiser le confort de vivre à l'échelle d'un bâtiment. Sa philosophie: "purifier l'environnement dans lequel les gens travaillent". Ainsi, entre autres brise-soleil et systèmes de ventilation naturels, elle propose de canaliser la lumière du jour pour éclairer "naturellement" des locaux sombres ou aveugles.

    Renato Pero, directeur général de Colt-France, confie que la gamme héliostat "ne décolle pas" dans l'Hexagone. Après avoir intriguée les architectes, le carnet de commande est finalement resté vide. Une désaffection qui est peut-être à rapprocher d'un manque d'intérêt français pour les filières photovoltaiques.

    Entre-temps Colt a reçu plusieurs demandes en Suisse et aux Etats-Unis pour des projets similaires à ceux de Rjuka et Viganella. Il est question, par exemple, d'installer à New-York des trackers solaires au sommets des buildings pour éclairer les jardins enclavés de la Grosse Pomme en attendant, un jour, d'illuminer une ville entière.

     

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  • Le bel avenir de la langue française

     

    Si notre langue est évincée des sommets mondialisés, elle se ressource dans le parler des peuples : c’est une garantie d’influence durable.

    Par Guy Sorman.

    La langue française n’est plus ce qu’elle était ? À en croire nos manuels d’histoire, il fut un temps où Voltaire correspondait en français avec le roi de Prusse, où la diplomatie ottomane n’utilisait que le français, ainsi que l’administration égyptienne. Au temps de l’indépendance américaine, Jefferson et Hamilton s’exprimaient parfaitement en français. Certes ! Mais c’est en anglais que Lafayette s’entretenait avec Washington. Et lorsqu’en 1830, Alexis de Tocqueville accosta à New York, il s’aperçut que ses rudiments d’anglais lui seraient insuffisants pour découvrir les États-Unis ; il se résolut à suivre des cours de langue.

    Le français fut-il ou non jamais " universel ", disons entre le siècle de Louis XIV et notre époque dominée par l’anglo-américain ? Le français serait-il en voie de marginalisation, et le concept de francophonie, créé originellement par le poète sénégalais Léopold Sédar Senghor, puis institutionnalisé depuis 1997, ne serait-il qu’un combat d’arrière-garde ? Ô surprise, la langue française, en vérité, n’a jamais été autant parlée dans le monde qu’aujourd’hui. On a pu concrètement le vérifier à New York au début du mois de septembre, lors de l’assemblée générale des Nations Unies. Trente-cinq chefs d’État et de gouvernement s’exprimèrent dans leur langue officielle, qui se trouve être le français.

    On ne niera évidemment pas que l’anglais universel, populaire sous le nom de Globish, est devenu le vecteur de la communication mondiale, écrite et parlée. Mais, le français fut-il jamais aussi universel qu’on le raconte ? Au temps où la Cour de Russie, celle d’Instanbul et de Postdam s’exprimaient en français, la plupart des Français, paradoxalement, le parlaient guère. Notre langue " nationale " ne l’est devenue véritablement qu’après la Première guerre mondiale, ce dramatique brassage de toutes les provinces françaises. Auparavant, l’on parlait français à Versailles et Berlin, pas à Quimper, ni à Draguignan, et le premier Prix Nobel français de littérature, Frédéric Mistral, écrivait en provençal.

    Ce paradoxe de la France de naguère vaut pour notre temps dans bien des pays francophones : qui parle vraiment français, comme première langue, dans les pays dont le français est la langue officielle ? En France, aujourd’hui, sans doute 99% de la population, si l’on déduit les immigrés les plus récents. Mais dans le monde francophone qui, à ce jour, compte deux cent vingt millions de locuteurs, chiffre officiel de la francophonie, il est évident que le français n’est souvent qu’une deuxième langue, en concurrence avec les parlers vernaculaires. Il en va de même pour l’anglophonie en Inde, par exemple, où l’anglais, langue officielle, n’est maîtrisé que par 10% à peine de la population mais bredouillé par tous. Et dans quelques pays d’Amérique du Sud, l’espagnol officiel est moins bien maîtrisé que, par exemple, le guarani.

    Il est donc arbitraire, en un instant donné, de vouloir photographier l’état et l’influence exacts de la francophonie. Sa dynamique, en revanche, me paraît infiniment plus intéressante : la langue française est un territoire en extension. Aux deux cent vingt millions de locuteurs présents, s’ajoutent cent seize millions d’étudiants, le français étant dans le monde la langue après l’anglais, qu’on apprend le plus volontiers. Plus spectaculaire encore est la projection démographique: en 2050, l’Organisation de la francophonie prévoit que sept cent quinze millions de personnes parleront français. Cette "explosion" linguistique sera indexée sur la forte croissance démographique de l’Afrique, le continent dont la population continue à s’accroître, tandis que partout ailleurs elle stagne ou régresse.

    En 2050, les principaux pays francophones, avant la France, seront donc la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun. En Afrique, sans aucun doute, la langue française officielle deviendra de plus en plus populaire, évinçant (on peut le regretter) les langues vernaculaires, sous l’influence de l’enseignement toujours dispensé en français et des médias, par TV5 en particulier. Aux nostalgiques de la diversité linguistique locale et du monde pré-colonial, le Burkinabé Filippe Savadogo, qui représente la francophonie à l’ONU, oppose la raison pratique : le français – c’est ainsi – est la seule langue de communication à l’intérieur des pays africains autrefois colonisés et entre pays voisins. Si bien que la francophonie progresse dans ces populations anglophones mitoyennes de pays francophones comme on le constate en Gambie, au Ghana et au Nigeria.

    S’il fallait résumer en une formule simple l’histoire du français sur ces derniers siècles, on pourrait en dire que de la langue des élites (les Cours, la diplomatie), il est devenu la langue des peuples. Non que les élites mondialisées aient totalement renoncé à l’apprendre mais admettons un certain recul : il y a trente ans, on pouvait faire salle comble pour du théâtre en français au Caire, à Rio de Janeiro ou Athènes et cela n’est plus. Là, le Globish l’a emporté, avec l’aide décisive d’internet, virage décisif que la France bureaucratique engluée dans son Minitel n’a pas anticipé.

    Voici notre langue évincée des sommets mondialisés qui se ressource dans le parler des peuples : c’est une garantie d’influence durable. Et d’évolution constante du vocabulaire. De la présence française en Afrique du Nord et de l’immigration nord-africaine en France, nous avons intégré au langage mille mots et expressions: la campagne est devenue un "bled", le "klebs" nous accompagne et ce qui nous plaît "kiffe" de plus en plus. Quels termes empruntés au wolof ou au peul entreront demain dans le vocabulaire courant, on ne le sait pas encore, mais cela sera. Au vocabulaire, il convient d’ajouter la littérature (un Chinois, un Britannique et une Algérienne siègent à l’Académie française), la musique, le chant, le rythme même de la langue: le rap en est une expression.

    Aux puristes effrayés, on rappellera qu’il en fut toujours ainsi, à telle enseigne que nul ne sait aujourd’hui comment se prononçait la langue de Molière, au temps de Molière: disait-on le roi ou prononçait-on le "rrouet"? Seules les langues mortes n’évoluent pas. Le français est plus vivant qu’il ne le fut jamais, parce que notre langue ne coïncide plus avec le territoire national de ses origines: la langue en elle-même est devenue un territoire, le nôtre, en partage avec bientôt sept cent quinze millions de francophones aux accents les plus variés et tous d’une équivalente légitimité.

  • Où serez-vous le 26 Août 2032?

    Un (très) gros astéroïde ne menacerait pas la Terre en 2032

    Le 26 août 2032, notez cette date dans vos agendas. Des astronomes ukrainiens ont détecté un astéroïde de 410 mètres qui fonce dans notre direction. Le risque d’impact est minime, mais c’est le risque le plus sérieux pour notre planète à court terme. Et il est le deuxième objet à atteindre le niveau 1 sur l’échelle de Turin. Mais c’est quoi l’échelle de Turin? Que signifie ce niveau 1? Faut-il dès à présent faire des provisions?

    L’échelle de Turin va de 0 à 10. Le niveau 0 correspond à un objet qui ne pose absolument aucun risque soit parce qu’il va se consumer entièrement en entrant dans l’atmosphère, soit parce qu’il va passer super méga loin de nous. Par contre le niveau 10, c’est un énorme astéroïde qui va s’écraser sur la planète et détruire toute forme de vie ou presque.

    Donc, l’astéroïde baptisé 2013 TV135 et découvert par nos amis Ukrainiens n’est qu’au niveau 1 sur l’échelle de Turin et voici ce qu’en dit la NASA :

    Une découverte de routine avec un passage prévu à proximité de la Terre qui ne pose aucun niveau inhabituel de danger. Les calculs actuels montrent que les risques de collisions sont extrêmement faibles et que le public n’a pas besoin de s’inquiéter, ni d’être averti. De nouvelles observations devraient le réévaluer en niveau 0.

    Les scientifiques ne savent pas encore si cet astéroïde va frapper notre planète. Et il y a très peu de risque. Ils vont par contre le surveiller de près jusqu’à ce qu’ils puissent mesurer avec précision sa trajectoire. Il représente un " danger " car il va s’approcher à moins de 7,5 millions de km de l’orbite terrestre. Dans notre cas, il pourrait même approcher jusqu’à 1,7 million de kilomètres. L’autre élément à prendre en compte est sa taille. S’il frappe la Terre, 2013 TV135 pourrait dégager une énergie de 2500 mégatonnes de TNT " 50 fois plus que la plus grosse bombe nucléaire jamais déclenchée ". C’est assez pour détruire une région entière et changer le climat dans le monde entier.

    2013 TV135, notre nouvel astéroïde vient de rejoindre 2007 VK184 sur l’échelle de Turin, le seul autre astéroïde de niveau 1. VK184 mesure 184 mètres de diamètres et il a une chance sur 1750 de s’écraser sur Terre entre 2048 et 2075.

    Heureusement, le risque posé par TV135 est très bas, mais pas impossible. Pour l’instant, les meilleures estimations montrent qu’il a une chance sur 63 000 de frapper la Terre en 2032. En d’autres termes, c’est 99,9984% de chances de rater la terre. Et ce chiffre va changer dans les années à venir au fur et à mesure que les calculs de sa trajectoire vont s’affiner.

     

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