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techniques - Page 18

  • Accessibilité obligatoire encore repoussée!

     

    Si vous aussi vous pensez que l’accessibilité simplifie la vie de tous: personnes en situation de handicap, parents avec une poussette, personnes âgées, blessés temporaires, personnes voyageant avec une valise encombrante.

    Si vous aussi vous pensez que la société doit s’adapter pour accueillir tout le monde, quelles que soient les capacités et déficiences de chacun.

    Si vous aussi vous pensez que les intérêts particuliers défendus par les lobbies ne doivent pas guider les pouvoirs publics dans la mise en place de leurs politiques.

    Si vous aussi vous pensez que l’accessibilité relève de l’intérêt général, soutenez toutes celles et ceux qui se sont engagés dans la mise en accessibilité de la société, Encouragez toutes celles et ceux qui sont prêts à le faire dès demain.

    Dites oui à l’accessibilité en signant cette pétition!

     

    http://www.necoutezpasleslobbies.org/je-signe/

     

     

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    PV= 135 €

  • Une start-up américaine conçoit un drone armé d'un taser

     

    Une start-up texane souhaite lancer le débat sur la légalisation des drones armés en présentant un engin volant capable de neutraliser une personne à coup de décharges électriques.

    Imaginez un monde où votre maison sera gardée par un engin volant équipé de caméras et d'un puissant taser. Ce drone serait capable de détecter toute intrusion dans votre propriété, d'appeler la police et d'immobiliser si besoin l'intrus à coup de décharges électriques. Cette vision quelque peu effrayante du futur est déjà une réalité à en croire la start up Chaotic Moon, qui a présenté un prototype en début de semaine à Austin (Texas), dans le cadre du festival des nouvelles technologies South by South West.

    L'objet volant, nommé ironiquement CUPID (Cupidon en anglais), a été présenté à la presse dans les locaux de Chaotic Moon. Un stagiaire de la société a servi de cobaye: après avoir été repéré par le drone, il est tasé alors qu'il fait mine de s'enfuir. Selon Chaotic Moon, le taser est capable de délivrer une charge de 80.000 volts, alors que les appareils utilisés par les forces de police ne montent qu'à 50.000 volts.

    "Il est temps de lancer un vrai débat sur ces drones"

    Longuement interrogé par le site américain The Verge, William Hurley, co-fondateur de la société, explique que CUPID requiert une validation humaine avant de passer à l'action. "Une personne pénètre dans votre propriété. Le drone s'active, prend des vidéos de l'intrus, et vous envoie une notification par téléphone: "Autoriser cette personne, ou l'arrêter?"", explique-t-il. "Si vous dites "arrêter", le drone va devenir semi-autonome. Il va prévenir la police et demander à l'inconnu de s'arrêter. Si la personne fait demi-tour, le robot va voir que la menace s'éloigne et va laisser faire. Par contre, si l'intrus persiste, là le drone décidera de déployer son taser et ce autant de fois que nécessaire avant l'arrivée de la police".

    CUPID n'en est qu'au stade du prototype. D'ailleurs, Chaotic Moon n'envisage pas de le commercialiser. Cette réalisation doit être plus prise comme une provocation, selon la société, qui souhaite créer un choc dans la sphère high tech, politique et judiciaire. "On parle beaucoup en ce moment de l'autorisation des drones, de savoir s'ils peuvent ou non être armés ... On a voulu faire de ces questions théoriques quelque chose de très concret", explique à The Verge William Hurley. "On démontre que les drones de sécurité, c'est possible. Il est temps de lancer un vrai débat: qu'en pensent les citoyens? Les élus? Les policiers? Sont-ils à l'aise avec l'existence de tels drones?". Selon lui, la question esssentielle est "si vous avez besoin de sécuriser votre domicile, préférez-vous avoir un drone avec un taser, ou bien un être humain armé d'un pistolet? Si nous sommes capables de construire de tels drones, devons nous le faire pour autant?"

    La question de la légalisation des drones est prégnante aux Etats-Unis. L'an passé, l'Etat de Virginie a décrété une interdiction de leur utilisation durant deux ans. En janvier, l'Etat de Californie a lui décidé d'autoriser les drones sous des conditions strictes: interdiction de les armer, destruction des données collectées sous six mois, nécessité d'avoir un mandat pour les forces de police. En France, les drones civils dits "de loisir" sont autorisés. Mais pour des questions de protection de la vie privée, il est interdit de les utiliser pour prendre des photos ou des vidéos. Des dérogations sont néanmoins possibles, mais nécessitent des autorisations préfectorales voire du ministère chargé de l'aviation civile.

     

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  • Des muscles artificiels à base de filets de pêche

    Des muscles artificiels à base de filets de pêche

    Des chercheurs de l’université de Dallas-Texas, aux États-Unis ont mis au point un muscle artificiel, cent fois plus puissant qu'un muscle humain, à base de... filet de pêche et de fil à coudre.

    Des chercheurs de l’université de Dallas-Texas, aux États-Unis ont mis au point un muscle artificiel, cent fois plus puissant qu'un muscle humain, à base de... filet de pêche et de fil à coudre.

    L'invention. Vos objets du quotidien peuvent avoir des vertus insoupçonnés. Des chercheurs de l’université de Dallas-Texas, aux États-Unis ont mis au point un muscle artificiel, cent fois plus puissant qu'un muscle humain, à base de... filet de pêche et de fil à coudre. Leur invention, présentée vendredi dans la revue Science, permet notamment au muscle de fonctionner à l’énergie thermique, à la lumière ou même avec du carburant.

    Des muscles surpuissants. Précisément, les muscles sont fabriqués à base de polymère, matériaux très résistants présents dans les filets de pêche et le fil à coudre. Et ils peuvent soulever 100 fois plus de poids qu’un muscle humain.

    "Les applications possibles pour ces muscles polymères sont multiples. Aujourd’hui, les robots humanoïdes les plus avancés, les membres prosthétiques et les exosquelettes portables sont limités par des moteurs et des systèmes hydrauliques, dont la taille et le poids restreignent la dextérité, forcent la génération et la capacité de travail", explique le Dr Ray Baughman, à l'origine de la trouvaille.

  • pour lutter contre la paralysie cérébrale chez l'enfant

    A Angers, un jeu virtuel pour lutter contre la paralysie cérébrale chez l'enfant 

    Un jeu vidéo pour stimuler la mobilité des enfants atteints de paralysie cérébrale : c'est un projet novateur sur lequel s'est attelé le laboratoire LARIS à Angers, en lien avec le centre régional de rééducation des Capucins.

    une première en France. À l'origine, une collaboration atypique. Paul Richard, enseignant chercheur spécialisé en réalité virtuelle pour le laboratoire angevin LARIS*, est contacté par le Centre hospitalier universitaire d'Angers.

    "Les chercheurs du CHU étaient en quête d'un système ludique et motivant pour développer les capacités motrices et cognitives des enfants atteints de paralysie cérébrale au niveau de leurs bras", rapporte Paul Richard. "C'est ainsi qu'est né le projet Previse, en 2011". Financé la première année par l'Université d'Angers (20 000 €), il est soutenu dès 2012 par la Région des Pays de la Loire (66 000 € chaque année) au titre du Fonds Pays de la Loire Territoires d’Innovation.

    Un système non intrusif

    Avec ce jeu vidéo en trois dimensions, l'enfant doit attraper un objet ou le positionner au moyen d'un avatar. Des capteurs analysent et amplifient les mouvements de l'enfant pour lui donner le sentiment d'atteindre son but et ainsi motiver ses efforts.

    "Les avantages sont multiples", poursuit Paul Richard. "À la différence de la rééducation forcée, ce système est non intrusif et permet ainsi une acceptation plus rapide, tout en s'adaptant parfaitement aux capacités et à l'état physiologique de l'enfant. À terme, la plateforme sera accessible à distance : de chez lui, l'enfant pourra faire des exercices à la demande du médecin, qui pourra suivre et faire évoluer sa progression."

    Après une phase concluante d'expérimentation au centre régional de rééducation des Capucins à Angers, les chercheurs envisagent une diffusion à grande échelle. "Ce système pourra tout à fait être exporté sur des consoles ou un ordinateur à la manière d'un jeu classique. Une étude de marché est en cours pour lancer sa commercialisation, et des entreprises françaises se sont d'ores et déjà manifestées. Par ailleurs, des contacts sont pris avec des établissements de soin à Brest et en Australie pour expérimenter cette plateforme virtuelle auprès de leurs jeunes patients."

    * Le Laboratoire angevin de recherche en ingénierie des systèmes (LARIS) est une unité de recherche de l'Université d'Angers.

    Pour en savoir plus : http://laris.labs.eisti.fr

  • Une main bionique restitue le sens du toucher

     

    Amputé, un patient retrouve la sensation du toucher grâce à une main bionique, le temps d’un essai clinique. Cela ouvre la voie vers la fabrication d'une prothèse qui redonne les fonctions et les sensations d’un membre perdu. Il faudra cependant attendre quelques années avant qu’elle n'arrive sur le marché.

    Dennis Aabo Sørensen testant la nouvelle main robotisée. Il raconte que grâce à elle, il peut ressentir la forme et la texture de différents objets.

    © École polytechnique fédérale de Lausanne

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    Dennis Aabo Sørensen testant la nouvelle main robotisée. Il raconte que grâce à elle, il peut ressentir la forme et la texture de différents objets.

     © École polytechnique fédérale de Lausanne

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    Alors qu’il réalisait un feu d’artifice dans son jardin, Dennis Aabo Sørensen, un Danois de 36 ans, se blessa très gravement la main gauche. Les conséquences furent fatales : les médecins décidèrent immédiatement de l’amputer. Depuis cet accident, il porte une prothèse capable de détecter les mouvements au niveau de son poignet ce qui lui permet d’attraper des objets. Il doit cependant observer constamment cette nouvelle main pour la contrôler car elle n’est pas reliée à son système nerveux et ne restitue donc pas la sensation du toucher.

     

    La main artificielle permet non seulement d’attraper des objets mais également de les sentir. Pour le moment le dispositif nécessite un appareillage volumineux mais les chercheurs travaillent sur la fabrication d’un système miniaturisé.

    La main artificielle permet non seulement d’attraper des objets mais également de les sentir. Pour le moment le dispositif nécessite un appareillage volumineux mais les chercheurs travaillent sur la fabrication d’un système miniaturisé. © École polytechnique fédérale de Lausanne

     

    Mais les choses pourraient bientôt changer. Dennis Aabo Sørensen sert maintenant de cobaye à une équipe de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse. Neuf ans après son amputation, l’heureux participant a pu à nouveau sentir les choses qu’il touchait grâce à une main bionique chirurgicalement attachée à son bras. Ses avancées, publiées dans la revue Science Translational Medicine, devraient redonner de l’espoir à toutes les personnes qui ont perdu un membre. " C’était incroyable, je suis plus qu’heureux de m’être porté volontaire pour cet essai clinique, raconte-t-il. Non seulement pour moi mais aussi pour tous les autres amputés à qui cette technologie pourrait bénéficier un jour. " En réalité, ce n’est pas la première fois qu’un tel exploit est possible. Récemment, des scientifiques américains ont fabriqué un bras capable de redonner la sensation du toucher. Cependant, le domaine de la robotique médicale n’en est qu’à ses débuts et les recherches se poursuivent pour obtenir une prothèse plus proche d’un vrai membre.

     

    Des électrodes branchées sur les nerfs périphériques

    Lorsque le patient manipule un objet, des capteurs à l’intérieur de la prothèse mesurent la tension de tendons artificiels et la convertissent en impulsions électriques. Cependant, ce signal ne peut pas être interprété en tant que tel par le cerveau. Pour contourner ce problème, les auteurs ont programmé des algorithmes informatiques complexes, capables de transformer le signal en impulsions électriques utilisables par le système nerveux. Ces nouveaux signaux provenant de l’ordinateur sont transmis à la main artificielle par le biais de quatre électrodes ultrafines greffées sur les nerfs périphériques de l’avant-bras.

     

    C’est en janvier 2013 que l'intervention chirurgicale a eu lieu à l'hôpital Gemelli de Rome (Italie). Près de trois semaines de tests ont précédé le branchement final de la prothèse aux électrodes. Ces efforts ont porté leurs fruits. " Grâce à cette nouvelle main, je pouvais attraper des objets, et surtout savoir s’ils étaient mous ou durs, ronds ou carrés ! ", raconte Dennis Aabo Sørensen avec enthousiasme. Cela a cependant été de courte durée puisqu’après un mois, les chercheurs ont dû retirer les électrodes, conformément à la législation européenne régissant les essais cliniques. Mais selon eux, elles devraient pouvoir rester implantées et fonctionner plusieurs années sans endommager les nerfs périphériques.

     

    Cette étude est un pas de plus vers la fabrication d’une main robotisée ressemblant à une vraie. " Il faudra cependant encore attendre quelques années avant qu’elle ne soit commercialisée ", explique Stanisa Raspopovic, une des participantes. La prochaine étape sera de miniaturiser le système qui convertit les informations électriques en impulsions utilisables par le cerveau. Car pour qu’elle fonctionne cette main bionique doit pour le moment être connectée à un ordinateur. Alors seulement, on pourra parler d'une main artificielle.

     

  • Impensable! Le robot qui imprime des maisons

    Le robot qui imprime des maisons

    Publié  le 2 février 2014 dans Sciences et technologies

    Il est désormais possible grâce à l’impression 3D " d’imprimer " une maison en 24 heures.

    Par Nina Misuraca Ignaczak.

    Alors qu’en ce début de XXIème siècle, la technologie continue de progresser à une vitesse folle, environ un milliard de personnes continue de vivre dans des bidonvilles, et l’on estime que ce nombre pourrait atteindre les 2 milliards d’ici à 2030.

    Est-ce que la technologie de l’impression en trois dimensions sur béton pourrait fournir des abris pour loger les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète ?

    Les bidonvilles dans le monde sont majoritairement concentrés dans le " sud " : Afrique, Asie, Amérique latine ; des endroits où le processus d’urbanisation ne s’est pas accompagné d’un développement économique, et, qui sont caractérisés par des conditions sanitaires déplorables, des habitations entassées les unes sur les autres et des constructions de mauvaise qualité, le tout exposant les populations qui y vivent aux maladies et aux catastrophes naturelles.

    D’après un article de MSN Innovation, du professeur Behrokh Khoshnevis de l’université de Californie du Sud, les bidonvilles constituent " un problème de construction classique, qui est lent, laborieux et inefficace ".

    Khoshnevis a développé une technologie de " contour crafting " qui utilise une grue robotique géante pour littéralement imprimer le béton. Guidé par un plan créé par ordinateur, le système peut construire une maison de 2500 pieds carrés (soit environ 230 m²) en 24 heures, et le résultat final est bien plus robuste que les constructions traditionnelles.

     

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    D’après Contour Crafting.

     " La plupart des biens d’aujourd’hui – vêtements, voitures, appareils électroniques – sont produits grâce à des processus automatisés " poursuit Khoshnevis. La construction d’habitations sera la prochaine étape.

    Mais cette automatisation du secteur ne va-t-elle pas détruire des emplois dans ce domaine ? Environ 5.8 millions d’Américains et 110 millions de personnes dans le monde travaillent dans la construction. Dans l’article, Khoshnevis indique que cette nouvelle technologie peut potentiellement créer de nouveaux emplois, plus sûrs pour les ouvriers, ce qui permettrait d’éviter la mort de plus de 10 000 personnes chaque année sur les chantiers.

    Comme toutes les nouvelles technologies innovantes, la construction de maisons par impression en trois dimensions devrait perturber ce secteur économique. Mais, après tout, des Américains étaient fermiers au début du siècle dernier et aujourd’hui, il y en reste encore fait remarquer Khoshnevis.

    Il y a quelques inconvénients. Les chantiers doivent être méticuleusement dégagés et nivelés pour que les imprimantes 3D puissent fonctionner. Dans plusieurs bidonvilles dans le monde, telles que les favelas au Brésil, les terrains plats sont une denrée rare. Aplanir ces zones ne se fera pas automatiquement ce qui nécessitera encore l’intervention d’ouvriers pour effectuer le travail.

    Pour l’instant, aucune habitation n’a encore été construite et le système continue à être testé. Avec le développement et la distribution de cette technologie, de plus en plus d’objets sont imprimés, et on peut penser que ce n’est qu’une question de temps et d’argent pour que cela n’arrive dans le secteur du bâtiment.

     

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    Ce " contour crafting " (test de mur) présente une résistance de 10000 PSI contre 3000 simplement pour un mur traditionnel.

    Sur le web (article paru initialement sous licence CC-BY) - Traduction Xela42/Bribes N Trib/Philippe F