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éducation - Page 3

  • Depuis des années, déjà: la soumission

    Le calvaire de Martin, 6 ans: dans sa classe, 27 élèves sur 29 sont musulmans

    Publié le 17 mai 2013 - par Caroline Alamachère

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    Sur les 29 élèves de cette classe de primaire de Bruxelles, 27 sont musulmans. Martin fait partie des deux élèves minoritaires.

    Colette, la maman de Martin est ouverte à la diversité, comme toute une génération à laquelle a été soumis ce message perpétuellement envoyé à nos cerveaux dociles: la diversité est une chance, ne pas l’admettre c’est mal. C’est pour cela que, comme de très nombreux autres ados des années 80, elle a porté la fameuse main jaune.

    L’article (1), dans lequel elle relate sa révoltante histoire témoigne des graves conséquences d’une présence musulmane trop forte en milieu scolaire, usant au passage d’une tournure qui en dit long: "non musulman". Il n’y a pas si longtemps on se définissait comme Français ou Belge, aujourd’hui on se définit comme musulman ou non musulman. Tu es quoi toi? Je suis non musulman…

    Elle raconte cette fois, anecdotique selon elle, où une mère d’élève de maternelle avait demandé la lecture de sourates aux enfants sans que cela ne provoque chez elle d’indignation particulière. Quand on est pour la diversité, on est prêt à toutes les compromissions, même les moins acceptables.

    Colette se remémore les bagarres multiples, conséquences directes de l’islam invasif, de sa violente intolérance physique et orale, comme ces "sale porc" prononcés contre son fils, et de son incapacité à cohabiter avec les autres croyances ou incroyances.

    Le prosélytisme aussi, si fort que l’islam pénétrait jusque dans sa maison, Martin s’offusquant de ce que certains propos ou attitudes de ses parents ne correspondaient pas aux préceptes coraniques, allant même jusqu’à les rappeler à l’ordre. Ce petit garçon de 6 ans menaçait en effet ses parents de l’enfer lorsqu’ils buvaient du vin, critiquait le décolleté de sa mère ou lui demandait de porter un foulard pour aller le chercher à l’école… "ta mère est une sale dragueuse parce qu’elle se maquille"; "ne mets plus de décolleté, maman, s’il te plaît, je vais avoir des ennuis". En permanence Colette devait réinstaller les repères de respect que son fils reperdait aussitôt qu’il entrait dans l’école au contact des "croyants".

    C’était des bastonnades perpétuelles par les 27 qui croyaient en Allah contre les 2 qui n’y croyaient pas, l’intimidation au point que Martin suppliait sa mère de ne pas mettre de jambon dans ses sandwichs parce que les tolérants et pacifiques musulmans allaient cracher dedans et le frapper.

    Le garçonnet demandait régulièrement à changer d’école, ne supportant plus ce déchainement de violence contre lui, les menaces de coups permanentes comme lors de ses refus de jurer sur le coran, les menaces aussi sur ses parents. Sa mère a dû prendre des mesures drastiques pour tenter de mettre fin à sa souffrance, aux brutalités, pour maintenir son fils en sécurité.

    Le personnel scolaire, averti de la situation, a laissé faire, soit par peur des représailles, soit par bienveillance envers les 27 "racaillons", soit encore parce qu’il était lui-même musulman et qu’entre frères et sœurs on reste solidaires quoiqu’il arrive.

    A l’école, l’idéologie islamique était partout, et tout le temps, présente, il y avait d’ailleurs un professeur de cours de "religion islamique" au sein même de l’établissement. Martin apprenait le vocabulaire du coran, et lors des voyages organisés de l’école, les élèves emportaient leurs tapis de prières, des surveillants de cantine prononçaient des mots arabe, comme ce "bismillah" que l’enfant réclamait ensuite à sa mère de répéter à la table familiale.

    Dans le même temps Martin n’a pas appris à écrire durant les deux années d’enfer où il est resté dans cette école. Pour être accepté dans son nouvel établissement, il a dû passer les deux mois d’été à travailler, pendant que les autres malfrats en herbe devaient bien s’amuser au bled, afin d’apprendre à écrire 500 mots, des mots que les enseignants ont été infoutus de lui apprendre. On ne peut pas apprendre à la fois le français et l’arabe à un gosse de 6 ans, l’arabe a donc été prioritaire…

    La situation est devenue tellement ingérable que Colette a dû amener son fils consulter un psychologue afin de vérifier qu’il n’avait pas atteint la maladie mentale de ses bourreaux de classe.

    Martin et les quelques survivants de ses anciens copains de maternelle qui se trouvaient dans d’autres classes ont quitté cette école maudite, laissant la place aux remplaçants, à ses nouveaux petits "Français" intolérants, violents, xénophobes, athéophobes, "murés dans leurs différences".

    La morale de cette histoire est invariablement la même: le laxisme, pour ne pas dire la volonté des politiques de tous bords de détruire nos cultures occidentales, qu’elles soient de Belgique, de France, de Suède, d’Allemagne ou d’ailleurs.

    Ce que ces politiques asservis et criminels refusent d’admettre, c’est que toutes les cultures ne se valent pas, que des individus aux croyances et aux valeurs opposées ne peuvent pas se mélanger. Ils peuvent feindre de vivre ensemble et de se tolérer mais ce n’est qu’un leurre. Le communautarisme et la ségrégation restent le fondement de certaines sociétés quand l’individualisme et la liberté d’agir et de penser sont un droit inaliénable des autres. La loi de Dieu contre la loi des hommes, cela ne se négocie pas, ni d’un côté ni de l’autre, et les politiques n’ont pas le droit de jouer avec ce feu là. Ils ont la responsabilité de l’oppression des uns sur les autres, et quand les oppressés sont des jeunes enfants ils en sont doublement responsables.

    Ces politiques corrompus ont des comptes à nous rendre et il va falloir qu’on se décide à leur demander de les régler, et le plus vite possible.

    Caroline Alamachère

    PS (ci-dessous quelques témoignages d’expériences du même ordre):

    "Ma fille allait dans une école du centre ville de Bruxelles. Elle y a vécu un truc similaire niveau jambon, les enfants ne voulaient pas jouer avec elle parce qu’elle en mangeait…
nous l’avons changé d’école"

    "ceci existait déjà il y a plus de 30 ans à l’U T (Charleroi) peut-être pas aussi fort, mais les musulmans avaient déjà gain de cause à l’époque bien que minoritaire.(le plus jeune de mes frères n’a plus pu manger de salami à la cantine de l’école soit disant que c’était de la provocation)"

    "ma fille a eu des problèmes de ce type (j’appelle ça du racisme inversé),mais en école supérieure, a Bxl aussi, elle était la seule Belges parmi 7 musulmanes. Arrivée en cours d’année, car elle cherchait sa voie, elle a été dégoutée de se rendre compte, qu’aucune de ses "camarades"de classe n’était prête a l’aider a se mettre en ordre! Mais en plus un professeur de français a même insulté les belges (dont elle fait partie) d’incapables, de fénéants…en regardant ma fille droit dans les yeux, alors que celle-ci était la seule a n’avoir fait que 2 fautes dans une dictée"

    "j’étais enseignante jadis. Je faisais mon travail correctement, sans vague. Une jeune fille iranienne, totalement voilée qui n’était pas mon élève, ne m’avait jamais parlé, m’a traitée de ‘pute européenne’. J’ai demandé 3 jours de renvoi mais le Préfet des Etudes m’a demandé de n’en donner qu’un parce que ça ferait tâche, ça se serait et il perdrait des inscriptions à la rentrée prochaine si on sévissait de trop ce genre de remarques!!!! J’ai dit ‘3 jours où je démissionne’. Il s’est confondu en excuses mais ne voulait pas perdre de subsides pour son école et préférait brader le respect de son corps professoral!. J’ai démissionné de ma carrière d’enseignante à cause de cet événement. "

    http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/media/02/02/3667615934.pdf

     

    http://destexhe.blogs.com/blog2007/2013/05/ecole-publiquecoranique.html

     

     

  • T'as de beaux yeux, tu sais!?

    L’amour ? C’est dans le regard

    Selon une étude, le premier regard est déterminant dans l’évaluation d’une relation amoureuse éventuellement durable ou au contraire d’une relation sexuelle spontanée et fugitive.

    Par Jacques Henry

    “ L’amour est dans le regard ", c’est le titre (" Love Is in the Gaze ") d’un article très sérieux paru dans le dernier numéro du périodique scientifique Psychological Science. Lire dans les yeux des autres est en quelque sorte une compétence précieuse pour explorer une interaction interpersonnelle. Quand on a rendez-vous avec quelqu’un qu’on connaît à peine ou pas du tout, une situation qui m’est arrivée il y a de nombreuses années quand je m’étais inscrit dans une agence matrimoniale pour tenter de retrouver une compagne que je n’ai d’ailleurs jamais trouvée, comment évalue-t-on par un simple regard les intentions de cette personne en termes de relation durable ou de courte durée ? Les belles envolées verbales romantiques pour séduire l’autre sont un classique d’une banalité affligeante quand une femme et un homme se rencontrent pour la première fois car il est tellement facile de dissimuler ses intentions ou de prendre le contrôle de l’autre dans la conversation que le jeu est faussé d’avance. Nous disposons de plusieurs sens nous permettant de communiquer avec l’environnement humain comme dans le cas d’un rendez-vous (galant ou non) et c’est surtout le regard qui importe, le toucher et l’odorat interviendront plus tard.

    Quelques études ont montré une différence entre l’amour et le désir sexuel, et cette distinction est en tout premier lieu effectuée par le regard, parfois un " cliché " n’ayant souvent duré qu’une fraction de seconde, enregistré dans le cerveau qui va effectuer le classement entre ces deux catégories d’approches entre deux individus, classement consistant à différencier l’" amour romantique " du simple et parfois banal " désir sexuel ".

    Il faut préciser que l’étude, réalisée à l’Université de Chicago sous la direction du Docteur Stephanie Cacioppo, comprenait 20 volontaires, 13 femmes et 7 hommes, tous hétérosexuels, d’une moyenne d’age de 22 ans, 18 droitiers et 2 gauchers pour plus de précisions, qui se sont pliés à l’observation de photographies sur un écran d’ordinateur, dans des conditions expérimentales telles qu’un système électronique permettait de calculer et enregistrer la direction précise de leur regard spontanément orienté vers ces photographies. L’étude a abouti à quelques précisions intéressantes.

    Toutes les analyses statistiques du mouvement des yeux ultérieures aux tests ont permis de confirmer quel était le regard porté sur ces illustrations, codifiées selon un protocole bien précis utilisé dans les études psychologiques (voir le lien). Les images présentées aux sujets participant à l’étude représentaient des personnes inconnues de ces derniers et issues d’une banque de données de photos variées. Les regards ont été classés en trois catégories : le premier coup d’œil, durant parfois moins d’une seconde, sa durée donc, et la durée totale de tous les parcours et fixations du regard sur les images. Dans la première partie de l’étude, les stimuli consistaient en 120 images de couples hétérosexuels présentés dans diverses attitudes, à l’exclusion de toute image explicite de nu ou à caractère érotique. On demandait aux participants de déterminer aussi vite que possible, tout en regardant les images, s’ils classaient ces dernières dans la catégorie érotique ou sexuelle ou au contraire dans la catégorie de l’amour romantique. Dans la deuxième partie de l’étude, les stimuli visuels étaient constitués de 80 prises de vues de visages ou de silhouettes d’hommes ou de femmes photographiés individuellement. Les femmes devaient regarder des photos d’hommes et vice versa.

    Au cours de l’étude 1, les sujets passaient plus de temps à regarder le visage plutôt que le reste du corps quand on leur demandait s’ils ressentaient un désir sexuel plutôt qu’un amour romantique en regardant ces photos de couples ; et les zones scrutées étaient très précises, essentiellement le visage et en particulier les bouches comme dans le cas d’un couple échangeant un baiser :

    Si l’image était classée comme entrant dans la catégorie de l’amour romantique, le regard se portait presque exclusivement vers les visages, alors qu’avec la même photographie classée dans la rubrique désir sexuel par un des participants à l’étude, le regard se répartissait entre visage et reste du corps. De plus la durée de fixation du regard sur un point donné des photographies était près de trois fois plus longue pour les clichés classés " amour romantique " que pour ceux classés " désir sexuel ", comme si l’évocation d’un amour romantique requérait l’accumulation d’une plus large information et d’une interprétation plus complexe, donc plus lente, par le cerveau.

    Dans la partie 2 de l’étude, aucune différence ne put être décelée de manière significative entre les " genres " – c’est-à-dire les sexes, pour parler concrètement – et la plupart des sujets, hommes ou femmes, dispersaient leur regard autant sur le visage que sur le reste du corps sans pouvoir décider de manière significative s’ils penchaient pour un amour romantique ou un simple désir sexuel.

    Il ressort de cette étude que, contrairement à ce qu’affirmait la chanteuse de soul Betty Everett – " si vous voulez savoir s’il vous aime, c’est avec ses baisers " –, c’est plutôt le premier regard qui est déterminant dans l’évaluation d’une relation amoureuse éventuellement durable ou au contraire d’une relation sexuelle spontanée et fugitive. La science de l’amour ou du désir naissant au premier regard était inconnue jusqu’à cette étude, qui a le mérite de préciser le mécanisme visuel transmettant au cerveau les informations, qui sont d’ailleurs traitées très rapidement dans des régions distinctes du cortex, que ce soient les perceptions érotiques et sexuelles ou celles relatives à l’amour romantique. Ce résultat a été précisé par ailleurs par les mêmes auteurs de la présente étude par imagerie fonctionnelle.

    La classification visuelle " amour romantique " se concentre donc sur les visages et les lèvres alors que le même processus de classification dans le registre " désir sexuel " se disperse en partie sur le reste du corps. Il faut rappeler qu’il s’agit de réactions visuelles rapides durant souvent moins d’une seconde. On peut constater avec ces résultats, résumés par les deux illustrations tirées de l’article, que le désir sexuel est évoqué très rapidement puisqu’il entre dans une boucle de stimuli hormonaux eux-mêmes très rapides. A contrario, formuler que le cliché d’un couple évoque un amour romantique est plus complexe et plus abstrait car le processus de récompense au niveau du cerveau est alors plus aléatoire à atteindre. Les études relatives aux mécanismes de mise en place de l’amour, le coup de foudre par exemple, sont très limitées. Ce que l’on a pu prouver par le type d’étude relatée dans cet article est que l’échange de regards entre un homme et une femme, même très rapide, est suffisant comme élément déclenchant un coup de foudre et le début d’un amour romantique. Le regard que l’on porte sur l’autre est indubitablement analytique et effectue un classement en deux catégories de personnes dont les frontières ne sont pas clairement définies, car qui dit amour sous-entend sexe et la réciproque ne peut être exclue.

    Notre perception de l’autre semble donc en grande partie inconsciente et nous classons tout aussi inconsciemment dans les catégories amour éventuellement durable ou relation sexuelle fugitive et éphémère (un " quicky " comme disent les Australiens) les personnes que nous rencontrons fortuitement. L’amour est le résultat d’une chimie très sophistiquée que nous ne pouvons pas contrôler et le désir sexuel entre dans une catégorie du comportement sur laquelle nous avons encore moins d’emprise consciente. En définitive, nous sommes soumis à des processus complexes qui nous échappent totalement et qui sont initiés par la vision.

    Source : University of Chicago et DOI: 10.1177/0956797614539706. Article aimablement transmis par le Docteur Stephanie Cacioppo.

     

     

    La communication à l’intérieur du couple est prépondérante pour maintenir une intimité sexuelle

     

    Par Jacques Henry

    De plus en plus de couples déclarent n’avoir pratiquement plus de relations sexuelles ou seulement à de très rares occasions, quand ils ont bien picolé à l’issue d’une soirée entre amis. S’il existe de nombreuses raisons pour expliquer ce comportement, il est évident que la communication à l’intérieur du couple est prépondérante pour maintenir une intimité sexuelle. Et c’est cette communication " sur l’oreiller " qui est justement importante pour maintenir le désir sexuel dans un couple.

     

    Plusieurs études récentes classées dans le domaine gris de la " science postcoïtale " – comme c’est romantique ( ! ) – ont reconsidéré l’importance des conversations sur l’oreiller après un orgasme. On s’est rendu compte par exemple que les femmes qui avaient fait l’expérience d’un orgasme réussi étaient plus enclines à une communication relationnelle positive que les hommes, bien qu’ayant également atteint l’orgasme sexuel, ce qui est beaucoup plus aisé pour eux, et naturellement beaucoup plus que les femmes restées non satisfaites. De plus il est apparu que l’orgasme libère la communication relationnelle positive. Le Docteur Amanda Denes de l’Université du Connecticut, principal auteur d’une étude parue dans Communication Monograph n’emploie pas la langue de bois en déclarant : " la conversation sur l’oreiller après une relation sexuelle réussie joue un rôle primordial dans le maintien de l’intimité du couple ". Les médecins ont caractérisé la période suivant directement un rapport sexuel réussi comme étant un état mental altéré durant lequel les processus cognitifs sont profondément modifiés et favorisent la communication et la reconsidération des mécanismes de prise de décision et durant cette période particulière l’évaluation des risques et des bénéfices de se confier à son (sa) partenaire " sur l’oreiller " à ce moment précis est également altérée.

     

    Et pourquoi se trouve-t-on dans cet état second, tout simplement parce que notre cerveau est littéralement inondé d’oxytocine, l’hormone dite du plaisir mais aussi celle qui favorise la lactation et encore la construction de la relation intime mère-enfant. L’oxytocine a aussi un rôle prépondérant dans le comportement car elle inhibe l’agressivité et la perception du danger et donc aussi le développement de la peur. De plus l’oxytocine réduit la production du cortisol qui est l’un des éléments de déclenchement du stress. La conversation post-orgasmique sur l’oreiller est donc sous le contrôle de l’oxytocine et on n’y peut rien, on plane, on se confie, l’intimité du couple trouve là un moment privilégié pour s’affermir et se construire.

    L’étude conduite par le Docteur Denes a aussi considéré les effets de l’alcool sur les " conversations sur l’oreiller " car bien souvent les relations sexuelles sont également vécues sous l’emprise de l’alcool, des statistiques montrant qu’au moins 40% des relations sexuelles ont lieu après une consommation de boissons alcoolisées malgré le fait que l’alcool a tendance a diminuer les performances sexuelles conduisant à un orgasme réussi, au moins chez l’homme, selon une étude parue en 1993 et réalisée par B.C. Leigh et parue dans le Journal of Abnormal Psychology.

    L’étude récente a porté sur des interrogatoires strictement contrôlés de 253 personnes âgées de 18 à 45 ans, sexuellement actives et pour la plupart hétérosexuelles, à 7 exceptions près, réparties en 78% de femmes et 22% d’hommes. Toutes ces personnes ont déclaré avoir une activité sexuelle incluant pénétration vaginale, cunnilingus ou fellation et stimulations manuelles. Elles devaient rendre compte quotidiennement pendant deux semaines par internet à l’aide d’un questionnaire approprié dans les deux heures suivant leur rapport sexuel si elles avaient fait l’expérience d’un orgasme, si elles avaient consommé de l’alcool et enfin de décrire quelle avait été qualitativement leur conversation sur l’oreiller avec leur partenaire en tentant de classer l’intensité de cette conversation qui a ensuite été analysée à l’aide d’algorithmes statistiques. Les questions étaient du genre : " je ne voulais pas lui dire ce que je lui ai finalement dit " ou encore " j’ai dit à mon (ma) partenaire des choses que peu de personnes connaissent " ou enfin " après un orgasme je me confie plus facilement que dans la vie courante ". Ce genre de questionnaire est facile à intégrer car de toutes les façons on n’a plus vraiment le contrôle de nos comportements conscients quand nous sommes soumis à ces effets massifs de l’oxytocine sur l’ensemble du cerveau.

    Ce qui ressort de cette étude, certes entachée d’approximations puisque la majorité des sujets étudiés étaient des femmes hétérosexuelles qui vivaient au moins trois rapports sexuels réussis par semaine pour 57% d’entre elles, consommation d’alcool ou pas, est que la consommation d’alcool avant un rapport sexuel, que ce soit au sein d’un couple établi ou au cours d’une relation occasionnelle n’a que très peu d’incidence, selon cette étude, sur la libération de la parole, ou dit d’une autre manière, c’est le taux extravagant d’oxytocine qui éblouit ou obscurcit le cerveau, selon le côté où on se place, et une bonne partie de jambes en l’air libère la parole et l’ensemble de l’organisme pour son plus grand bien.

    Enfin, l’étude mentionne que les " conversations sur l’oreiller " après un bel orgasme partagé, ce qui reste malgré tout exceptionnel pour les couples non entrainés pour ce genre d’exercice, constituent une excellente thérapie pour l’équilibre du couple et les interactions physiologiques dont on ne mesure pas l’importance quand on se couche pour faire l’amour, la banalité de ce comportement étant souvent considérée comme une simple formalité alors que dans cet acte peut-être banal pour beaucoup d’entre nous, réside le secret de l’équilibre du couple, qu’on le veuille ou non, l’amour et faire l’amour n’étant finalement que le résultat de processus chimiques et hormonaux triviaux sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir.

    Source : Communication Monograph