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  • QUESTION:

    L’ex-joueur croate Igor Stimac fait une sortie sur le pays d’origine des joueurs français

     […] À la veille de France-Croatie, l’ancien défenseur a notamment pointé du doigt les origines des joueurs et leur légitimité à représenter la France, relève Le Parisien.

    Il a notamment fait la liste des Bleus et de leurs pays d’origine en posant la question suivante: "Quelqu’un sait contre qui on joue en finale exactement?* Kimpembé (Congo), Dembélé (Mauritanie), Sidibé (Mali), Umtiti (Cameroun), Pogba (Guinée), Tolisso (Togo), Matuidi (Angola), Kanté (Mali), Nzonzi (Congo), Mbappé (Cameroun), Mendy (Sénégal), Mandanda (Congo), Fékir (Algérie)… Respect!", a écrit l’ancien joueur de West Ham.

    Lors d’une interview pour l’agence Anadolu, ce 14 juillet, l’ancien sélectionneur de la Croatie de 2012 à 2013 en a remis une grosse couche affirmant ainsi:

    "Nous affrontons la République de France et le continent africain. Donc ce sont les 11 meilleurs, les plus talentueux, parmi un milliard de personnes, et de l’autre côté, nous sommes quatre millions [population croate, ndlr]. Ce ne sera pas facile, mais nous devons tous être derrière l’équipe et l’aider." […]

    Interrogé en conférence de presse, à la veille de la finale, sur cette sortie raciste, Didier Deschamps, imperturbable, a répondu: "L’équipe de France a des joueurs d’origines africaines ou d’Outre-Mer et c’est une richesse pour notre football. Ils sont tous fiers d’être français".

    Je repose la question: quelqu'un sait?

    Deschamps: "une richesse?" vraiment?

    Ils nous coûtent combien?

     

  • Anti-vaccins: assassins!

    La troisième victime de la rougeole ne pouvait être vaccinée

    Greffée du cœur à 2 ans et demi, la jeune fille de 16 ans décédée à l'âge de 16 ans de la rougeole ne pouvait être vaccinée à cause des traitements antirejet.

    La troisième victime décédée de la rougeole cette année, une jeune fille de 16 ans, avait été greffée du cœur à 2 ans et demi et ne pouvait être vaccinée à cause des traitements antirejet, a expliqué sa mère mardi à France Bleu Gascogne."À l'âge de 2 ans, elle commençait à être très fatiguée et on m'a annoncé un pronostic vital engagé", a expliqué Sylvie Eraville, la mère de la jeune Marine. "Sans un nouveau coeur elle n'aurait pas survécu". Les patients greffés doivent prendre à vie un traitement immunosuppresseur pour éviter le rejet du nouvel organe. Ces traitements, qui abaissent leurs défenses immunitaires, les empêchent d'être vaccinés contre la rougeole, d'où l'importance que les gens qu'ils côtoient le soient, afin de ne pas leur transmettre la maladie. Le décès de la jeune fille a été annoncé vendredi. On ne sait pas comment elle a contracté cette maladie très contagieuse.

    Comme une deuxième mort pour le donneur du coeur de la jeune fille

    Pour sa mère c'est aussi une deuxième mort pour le donneur du coeur de la jeune fille. "Aujourd'hui, il n'y a pas que Marine qui part, mais il y a aussi le donneur", a souligné sa mère, selon qui l'adolescente avait participé aux Jeux mondiaux des transplantés en 2013, 2015 et 2017, avec à la clé des médailles d'or en natation et en tennis de table. Les premiers signes d'une dégradation de la santé de Marine Eraville sont apparus en mai. La jeune fille a été hospitalisée au CHU de Bordeaux et est finalement décédée de complications neurologiques, selon France Bleu Gascogne. Avant elle, un homme lui aussi immunodéprimé a été emporté par la rougeole, le 9 juin à Marseille, la veille de ses 26 ans. Selon le journal Var Matin, cet homme, prénommé Julien, souffrait depuis sa naissance d'un déficit immunitaire et avait eu une transplantation rénale il y a cinq ans.

    Son histoire "illustre la nécessité d'une couverture vaccinale élevée afin, notamment, d'éviter que ceux qui ne peuvent être vaccinés ne soient touchés par une maladie potentiellement mortelle pour eux", avait alors réagi l'association de greffés rénaux Renaloo. Le premier décès de la rougeole de l'année avait eu lieu le 10 février à Poitiers. Il s'agissait d'une mère de famille de 32 ans qui n'avait jamais été vaccinée et qui a contracté le virus en conduisant son père aux urgences.

     

  • Indécent!

    Seine-et-Marne: “l'inquiétude est prégnante chez les enfants de policiers“

    Alors que vient de sortir un rapport de la Commission d’enquête du Sénat sur la police, un jeune a été tué lors d’un contrôle à Breil (Nantes), le 3 juillet dernier. Deux jours plus tard, un couple de policiers a été agressé à Othis (Seine-et-Marne), en dehors de son service. Autant de faits qui interrogent sur une profession en plein burn-out.

    Les policiers vont mal. Le rapport de la Commission d’enquête du Sénat, "Vaincre le malaise des forces de sécurité intérieure: une exigence républicaine" publié le 3 juillet le prouve. Il pointe notamment un taux de suicide supérieur de 36% à celui de la population générale, des conditions matérielles difficiles, une pression sécuritaire inédite et le sentiment d’être "sans cesse montrés du doigt, mis en cause et stigmatisés". Or, cette semaine, les policiers ont été au cœur de l’actualité avec la mort d’un jeune de 22 ans au Breil à Nantes lors d’un contrôle d’identité et l’agression d’un couple de policiers à Othis, en Seine-et-Marne. Deux événements bien distincts qui, à la lumière du rapport de la Commission d’enquête du Sénat, interrogent sur l’état des forces de sécurité intérieure françaises. Jean-Marie Godard, journaliste indépendant et auteur de "Paroles de flics" chez Fayard, auditionné par la Commission d’enquête du Sénat en amont de la publication du rapport, décrypte pour La Vie ces deux derniers événements.

    Un couple de policiers a été agressé en Seine-et-Marne devant leur enfant de trois ans. Cet événement peut-il renforcer les inquiétudes des policiers sur la sécurité de leur famille?

    Beaucoup d’entre eux ont intégré le risque de mourir dans l’exercice de leur fonction. Mais réaliser que des personnes pourraient s’en prendre à des membres de leur famille est une éventualité très difficile à gérer. Cela leur demande d’être constamment sur le qui-vive. Je pense notamment à ce policier qui a mis récemment en place un "code secret" pour communiquer avec ses enfants et sa femme en cas de rencontre dans un centre commercial ou dans la rue d’une personne interpellée ces derniers mois. J’ai rencontré également plusieurs policiers qui, pour protéger leurs enfants, leur ont demandé de taire la profession de leur parent à l’école et ce, dès la maternelle et l’élémentaire. Enfin, beaucoup gardent 24h/24h avec eux leur arme de service. Une façon pour eux de protéger leur vie ou celle de leur famille si une attaque devait brutalement survenir.

    Comment les familles gèrent-elles cette inquiétude permanente, en particulier les enfants?

    A chaque fois que les compagnons, les compagnes et les enfants apprennent qu’un policier est tué ou agressé, ils sont fortement choqués. Une femme m’a raconté comment elle était restée sidérée devant sa TV le soir de l’assassinat de Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées. Elle n’avait alors pas réalisé que derrière elle, son fils de 6 ans regardait toutes les images. Pendant plusieurs semaines, le petit a été perturbé. Il s’est dit: " Cela aurait pu être Papa". En passant du temps dans les familles de policiers, j’ai mesuré à quel point l’inquiétude est prégnante chez les enfants, notamment le matin, quand les parents partent au travail.

    L’onde de choc de l’attentat du couple de Magnanville, en juin 2016, est donc toujours vive ...

    Cet événement a généré un immense traumatisme chez les policiers, surtout ceux qui ont moins de 40 ans et ont des enfants en bas âge. Même si l’agression des policiers de Seine-et-Marne de la nuit dernière, le 5 juillet, ne se situe pas sur un registre terroriste – l’auteur est un dealer, elle ravive les peurs: Le couple a été attaqué en dehors de son service et face à son enfant. Ajoutons que ce type d’agressions semble se répéter. Pas plus tard que la nuit du 30 juin dernier, dans l’Ain, un policier des frontières a été tabassé chez lui, dans son jardin, par six jeunes qui avaient reconnu qu’il était flic.

    Les agressions dont les policiers sont victimes ont-elles un impact sur leur façon d’utiliser leur arme de service comme cela a été le cas à Nantes, le 3 juillet dernier?

    Les faits qui se sont déroulés dans le quartier du Breil sont difficiles à analyser car les versions divergent et sont très médiatisées. L’enquête est en cours et c’est elle qui révélera les conditions de la mort de ce jeune. En attendant, l’Inspection générale de la police nationale (IPGN) n’a pas pour l’instant signalé de hausse des bavures. La part des opérations policières qui dérapent reste donc aujourd’hui infime. De mon côté, j’ai toujours rencontré des policiers très conscients du risque très grave d’un manquement aux règles d’utilisation de leur arme de service. Pour beaucoup, savoir qu’ils ont entre les mains la possibilité de donner la mort est difficile à vivre.

    Othis, en Seine-et-Marne et le Breil à Nantes sont toutes deux des banlieues. Or, selon le rapport de la Commission d’enquête du Sénat, c’est en banlieue que les policiers sont le plus en difficulté...

    Il faut savoir que 90% des policiers qui sortent d’école sont envoyés en banlieue pour leur première mission. Or, beaucoup ne sont pas préparés à un tel choc et craquent face à cette première confrontation. Ajouté à cela, la difficulté pour eux de se loger. Le rapport de la Commission d’enquête du Sénat a mis à jour des failles dans les offres de logements locatifs proposées par le ministère de l’Intérieur aux jeunes affectés en Île-de-France (sur 145.000 policiers en France, 50.000 policiers sont actuellement à Paris et en région parisienne). J’ai été étonné de voir à quel point l’audit des conditions de logement est catastrophique. Par manque de logements, certains policiers sont contraints de dormir dans leur voiture.

    www.lavie.fr/

  • Il s'en passe, des choses nauséabondes à Toulouse!

    Photo: mairie de Toulouse, le Capitole

    Céline Pina: "Quand le gouvernement reste muet face à l'appel au meurtre d'un imam"

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Céline Pina évoque l'affaire Mohamed Tataï, du nom d'un imam toulousain appelant au meurtre des juifs. Elle dénonce la passivité du gouvernement et des pouvoirs publics.

    Ancienne élue locale, Céline Pina est essayiste et militante. Elle avait dénoncé en 2015 le salon de "la femme musulmane" de Pontoise et a récemment publié Silence Coupable (éd. Kero, 2016). Avec Fatiha Boutjalhat, elle est la fondatrice de Viv(r)e la République, mouvement citoyen laïque et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion de l'indispensable universalité de nos valeurs républicaines.

    Vous ne connaissez sans doute pas Mohamed Tataï, imam de la grande mosquée de Toulouse pour qui l'appel au meurtre des juifs au nom de l'Islam fait partie intégrante du respect des commandements divins. Pour ces faits, il est aujourd'hui au cœur d'une affaire qui illustre non seulement l'incapacité de l'État à réagir face aux manipulations des islamistes, mais témoigne de la dangereuse tentation de laisser des communautés auto-instituées juger leurs ressortissants comme s'ils vivaient sous d'autres lois que les nôtres, y compris sur le sol de France. Alors que violences antisémites et provocations islamistes ne connaissent guère de bornes (assassinat de Sarah Halimi, meurtre de Mireille Knoll, déménagements massifs des Français de confession juive de l'Est vers l'Ouest parisien, les cris de "mort aux juifs" devenant un passage obligé de toute manifestation pro-palestinienne, Médine programmé au Bataclan venant s'essuyer les pieds dans le sang des victimes de l'idéologie qu'il défend…), c'est à Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, qu'a été confiée la gestion de la crise et le seul ministre qui s'est exprimé sur l'histoire est le ministre algérien des affaires religieuses. Notre ministre de l'Intérieur, lui, se tait et ne remet pas en place l'ingérence étrangère. Cherchez l'erreur.

    L'habituelle tolérance pour des prêcheurs de haine

    Pourtant, le maire de Toulouse, lui, avait réagi. Suite à la diffusion par l'Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) d'un prêche ouvertement haineux et antisémite, il a officiellement saisi le Préfet. S'il faut se réjouir que l'édile ait pris ses responsabilités, on peut s'interroger sur une prise de conscience si tardive qu'elle intervient alors que l'influence de cet imam est devenue telle qu'elle gêne considérablement notre gouvernement et entraîne l'immixtion d'un pouvoir étranger dans une affaire française: celui de l'Algérie. Car si la vidéo de MEMRI est très embarrassante et fait tellement scandale que le maire ne peut s'en laver les mains, ignorer que Mohamed Tataï est un imam radicalisé diffusant une idéologie demandait quand même une vraie capacité à l'aveuglement sur une longue durée.

    Le silence du gouvernement sur cette affaire est le plus terrible des aveux.

    Déjà, le fait que tous les prêches soient prononcés en arabe eût pu attirer l'attention. Rien de tel pour diffuser l'idéologie islamiste que de tenir des discours bénins aux autorités françaises dans leur langue et de se livrer à des réquisitoires enflammés à la mosquée. Le procédé est simple, voire simpliste, connu et reconnu, mais puisqu'il fonctionne, les imams radicalisés auraient tort de s'en priver.

    Selon l'enquête que lui a consacré Marianne, via l'article d'Hadrien Marthoux et celle de Mohamed Sifaoui, l'imam en question est coutumier du prêche haineux et il ne faut pas être grand clerc pour se rendre compte que l'on a affaire à un individu dont toutes les références sont celles des islamistes, modèle frère musulman. Il aime citer Youssef Al-Qaradawi, le guide des frères musulmans, un dangereux idéologue, antisémite, sexiste et homophobe qui estime que le seul dialogue possible avec les juifs passe par "le sabre et le fusil", qu'il faut frapper les femmes si elles se montrent désobéissantes et qui appelle ouvertement à un jihad qui n'est en rien un effort de purification intérieure mais un appel au massacre de masse. La violence du langage et les appels à la haine de cet imam ne sont pas récents: hostilité envers la démocratie, réquisitoire contre l'occident et ses valeurs, haine de la France, victimisation des musulmans, ambiguïtés sur le jihad, antisémitisme…

     

    Ces faits sont connus depuis bien longtemps et le double discours de l'imam est facile à démonter, et pourtant… Pourtant, alors qu'il vit à Toulouse depuis 1980, il refuse de s'exprimer en français, sauf rares exceptions. Il est à l'origine de la grande mosquée de Toulouse qui aurait été construite par les dons des fidèles. Tous les connaisseurs de l'économie de la construction des mosquées doivent pleurer de rire en entendant ce conte pour enfants. D'ailleurs, pour faire semblant de se soucier de crédibilité, l'Imam reconnaît quand même que quelques 300 000 euros ont pu être apportés par des États du Maghreb, Algérie et Koweït. Rien que le montage financier qui nous est ici raconté témoigne du mépris des islamistes pour notre intelligence et notre discernement. Mais comme nous accréditons n'importe quelle parole sans la soumettre au trébuchet de la raison et du contradictoire, la théorie du "plus c'est gros, plus ça passe" fonctionne.

    Mais surtout, cette grande Mosquée de Toulouse est le fief personnel de Mohamed Tatai. Elle a été pensée ainsi et a vocation à amplifier l'influence et la diffusion de la pensée des islamistes. Comme le souligne l'enquête de Marianne, tout ce qui concerne les informations disponibles sur la mosquée lui est relié: il a été mis en avant et honoré lors de l'inauguration qui a eu lieu à la fin du mois de juin de cette année, donc il y a seulement quelques jours. Sur la page web de la mosquée, l'adresse de contact est à son nom. Mohamed Tatai semble plus un émir, chargé de conquérir et d'organiser les musulmans de la ville rose au service de son idéologie, qu'un imam soucieux de spiritualité.

    L'aveuglement récurrent de la classe politique

    Lors de l'inauguration de la Grande mosquée de Toulouse, voulue et portée par ce dangereux imam, étaient présents : le maire, le représentant du Préfet, la Présidente de la région Occitanie.

    Et là on ne peut que s'interroger. Lors de l'inauguration de la Grande mosquée de Toulouse, voulue et portée par ce dangereux imam, étaient présents: le maire, le représentant du Préfet, la Présidente de la région Occitanie, Carole Delga. Du beau linge, censé savoir à qui ils ont affaire et auxquels il n'a pu échapper que depuis 2015, le travail réalisé par les idéologues des frères musulmans, a favorisé passage à l'acte jihadiste, suscité des violences urbaines et alimenté des revendications de séparatisme sexuel, racial, religieux… À ce niveau de responsabilité, ils ne peuvent ignorer qui est Mohamed Tataï. Et pourtant les voilà, tous soumis, en train d'applaudir à l'inauguration d'une mosquée dont on vient d'avoir un aperçu des discours qui pourraient s'y tenir. Alors si on peut être gré au maire d'avoir effectué un signalement quand le pedigree de l'imam a fini par devenir public, les protections dont il a bénéficié auparavant posent question.

    Hélas, si seulement nous en étions à nous interroger sur les déficiences et aveuglement constatés à l'échelon local mais que nous puissions compter sur l'État pour nous protéger, la situation ne serait pas aussi grave. Mais le silence du gouvernement sur cette affaire est le plus terrible des aveux. Ne sont-ils même plus capables de faire respecter notre souveraineté ou n'ont-ils aucune conscience de l'ampleur des enjeux? Ainsi le ministre algérien qui s'est ingéré dans nos affaires intérieures n'a même pas été remis en place. Serions-nous devenus incapables de nous respecter nous-mêmes en tant qu'État?

    L'affaire de l'imam de Toulouse est en train de montrer que oui. Alors que l'appel au meurtre des juifs, met en cause l'avenir de la République, comme le dit justement Sacha Ghozlan, président de l'Union des étudiants juifs de France, le silence du gouvernement peut être lu comme une façon de s'en laver les mains. D'ailleurs c'est effectivement ce qu'il a fait.

    En confiant le soin à Dalil Boubakeur de juger en première instance des appels au meurtre envers les Français de confession juive, c'est notre protection en tant que citoyens qui nous est refusée à tous. On est même dans l'inversion des priorités. Pour ce gouvernement, les citoyens sont musulmans ou juifs avant d'être Français et il faut des instances spéciales et communautarisées pour juger ce qui relève pourtant des lois de la République. D'ailleurs la réponse ne s'est pas fait attendre et elle est conforme à ce qui était attendu: déni, refus de prendre ses responsabilités, fausses excuses et mise en accusation… de la France.

    Quant au ministre de l'Intérieur, c'est encéphalogramme plat pour le moment.

    Selon le recteur de la Mosquée de Paris, il s'agirait d'un problème de contextualisation: l'imam de Toulouse est le sel de la terre et il subit une injustice, les accusations d'antisémitisme et de haine de la démocratie sont balayées d'un revers de main. Pour le ministre algérien des Affaires religieuses, tout cela prouve bien que la France ne respecte pas l'Islam. Comme il ne peut le dire sans créer un incident diplomatique, il choisit la voie de l'hypocrisie et fait parvenir son avertissement en mettant en avant les médias occidentaux qu'il appelle à "cesser leur propagande au profit de tout ce qui porte atteinte à l'islam et à ses symboles, à travers ce type d'accusation" expliquant même que la mosquée de Toulouse était connue pour sa modération.

    Quant au ministre de l'Intérieur, c'est encéphalogramme plat pour le moment. Il faut dire que la plus récente communication de notre gouvernement sur ce type de dossier augure mal d'une prise de responsabilités. Les premières annonces qui ont filtré sur l'organisation de l'Islam de France montrent le poids des frères musulmans dans le dispositif et l'importance de leurs entrées auprès de ce gouvernement. Pour les islamistes, ces premières annonces consacrent leur influence et leur nouveau pouvoir. Pour le gouvernement, il faut étouffer ce que sont réellement les nouveaux partenaires qu'ils légitiment. À ce titre, faire l'impasse sur l'affaire de Toulouse a un grand intérêt.

    Le Préfet ayant saisi les tribunaux, on peut espérer que l'institution juridique nous protège encore quand les politiques nous abandonnent, mais il me revient en mémoire un échange avec une amie de confession juive qui envisageait de faire son alya. Alors que je m'étonnais car Israël est bien plus menacée que la France, elle me répondit: "oui mais au moins mon gouvernement sera là pour moi, je ne serai plus seule." Je crois qu'elle est partie, mais aujourd'hui c'est une majorité de citoyens français qui se sentent seuls et désemparés face aux choix de leurs représentants politiques.

    http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2018/07/09/31004-20180709ARTFIG00302-celine-pina-quand-le-gouvernement-reste-muet-face-a-l-appel-au-meurtre-d-un-imam.php

     

    Je pense que l'été 2020 va être extrêmement dangereux dans toute la France. Préparez-vous!

     

  • Profitez de vos vacances, la rentrée sera explosive!

    Le suractivisme réformateur erratique de nos dirigeants n’aura pas ramené l’espoir.

    Un article d’Entrepreneurs pour la France

    Emmanuel Macron a été élu car ses 23% au premier tour le plaçaient comme seule alternative réaliste à Marine Le Pen. Un an après, aucune solution de remplacement n’a émergé, ni à droite, ni à gauche. Faute d’opposition, les sondages de popularité du gouvernement montraient une progression par rapport aux 23% de départ. Et pourtant, il vient de perdre 6 points d’un seul coup, à l’orée des vacances.

    Avec la position dominante monte la tentation de l’abus

    La liste s’enrichit tous les jours: la suppression de la taxe d’habitation, laquelle va probablement en définitive être financée par l’emprunt. La stratégie de réduction des dépenses publiques qui reste confidentielle, voire inaudible. Après 3 mois de galère pour les banlieusards, le statut des cheminots va être remplacé par une convention collective du même acabit négociée entre M. Pepy et des syndicats qui organisent une grève politique, à ce titre, illégale.

    Les technocrates parisiens décident de tout, y compris de la vitesse sur les routes de campagne, simplement parce que c’est facile, alors que faire la chasse à l’alcool au volant, à la drogue, voire au téléphone, se révèle inefficace, sans parler d’aménagement des routes à problèmes; la mise en place de l’impôt prélevé à la source qui n’en finit pas de s’aménager ou de reculer tellement il est compliqué, en retard dans sa préparation, voire injuste et inepte dans son mode de calcul.

    Gageons que le mois de janvier 2019 va être chaud quand chacun va découvrir que son virement est le plus souvent inférieur à 50% de son salaire brut, en attente de remboursements futurs. Et comme s’il savait mieux que tout le monde, il semblerait que le président fait trembler tous ses ministres.

    Cependant les mécontentements s’accumulent peu à peu dans l’opinion

    La classe moyenne a bien compris que, concurrencée par des immigrants entreprenants par le bas et coiffée par des dirigeants soi-disant incontournables, elle doit placer tous les espoirs pour ses enfants dans la fonction publique et les études qui y conduisent. Start-up nation, mon œil. S’enrichir est toujours mal vu ici.

    Pourquoi les entrepreneurs devraient-ils accepter de courir des risques en embauchant en CDI? Les collectivités locales ne vont pas réduire leurs embauches de fonctionnaires, mais gare aux contractuels, aux fournisseurs et autres sous-traitants. L’activisme présidentiel va accroître les craintes sur les retraites, eden espéré par tant de nos concitoyens.

    Un bon résumé de tout cela se retrouve dans la loi PACTE: non seulement l’accouchement a été reculé de 6 mois, mais l’enfant se révèle être une collection disparate de mesures sans réelle cohérence, a fortiori d’objectif capable de mobiliser.

    Le chômage ne baissera pas à la rentrée car les ordonnances étaient trop pusillanimes. Et la conjoncture européenne va ralentir. Quand les Européens sérieux nous feront les gros yeux sur notre déficit, il faudra bien taxer les retraités aisés et la classe moyenne supérieure, qui se recroquevilleront de nouveau.

    Le suractivisme réformateur erratique de nos dirigeants aura abîmé le pouvoir d’achat, les services publics, sans résoudre au fond les problèmes de migration et surtout, sans réparer l’espoir. D’autant que l’Europe ne sera pas épargnée par les chocs géostratégiques déjà annoncés. Changement de régime en Iran? Guerres commerciales et des monnaies entre Chine et US? Alliance américano-russe pour faire exploser l’UE?

    Quelle mauvaise nouvelle ouvrira le bal?

    Dormez tranquilles encore quelques semaines. Le pire n’est pas toujours certain. Si vous ne sortez pas de France cet été, au moins continuerez-vous de baigner dans cet aveuglement concernant le reste du monde qui caractérise notre beau pays.

    Contrepoints.org