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Blog - Page 20

  • Liberté d’information: vive la concurrence!

    En France, certains ont du mal à s’y faire: là où l’information évoluait beaucoup dans un certain sens, ce n’est plus tout à fait le cas. Haro sur CNews !

    Décidément, rien ne sera épargné à CNews, et à travers elle à Éric Zemmour. Pratiquement pas un jour ne se passe sans qu’une polémique soit lancée. Quand ce n’est pas une condamnation pénale, ce sont d’autres stratagèmes qui émergent, comme cette idée lumineuse de décompter les temps de parole de certains éditorialistes qui seraient jugés (par qui ?) " engagés " (et dans quel sens, on se demande).

    Une manière de refuser la concurrence des idées et de tenter de sauvegarder la rente de situation dont bénéficiaient les "grands médias" jusqu’à ce que des trublions viennent marcher sur les platebandes de ceux qui faisaient habituellement l’information.

    Le problème de la liberté d’expression

    Loin de nous l’idée de défendre particulièrement Éric Zemmour. Qu’il m’arrive régulièrement d’écouter (avec plaisir), sans être forcément en plein accord avec toutes ses idées. J’avais même fini par renoncer, au moment où la Covid-19 apparaissait et faisait la Une de tous les médias, à écrire un article dans lequel je souhaitais contester en détails son argumentation lors d’un débat qu’il avait eu avec Jean-Marc Daniel.

    Contrepoints ne se montre d’ailleurs jamais complaisant avec le célèbre polémiste. Pour autant, le journal présente des points de vue équilibrés à son égard, dans la mesure où s’il est une idée qui nous est particulièrement chère, c’est bien celle de la liberté d’expression, trop souvent bafouée.

    Car, quel est le problème de fond ? Il est, comme le dit si bien Jean-Philippe Delsol, que celle-ci est hélas à géométrie variable. Certains rêveraient même de pouvoir considérer l’information comme un bien public. L’affaire est grave, car sans qu’on y prenne garde on risque alors très vite de basculer dans le régime autoritaire, par le chemin de la censure, et pourquoi pas du fameux ministère de la Vérité.

    La concurrence des idées

    Pour être plus précis et plus direct, voici quel est le fond de ma pensée. Et je ne suis bien sûr pas le seul…

    Depuis sa naissance CNews provoque beaucoup la polémique, et ce surtout depuis sa montée en puissance en matière d’audience. Ce succès agace, déplaît, attise la jalousie, les rancœurs, la crainte. Essentiellement, il faut bien le dire, puisque les idées de gauche étaient nettement prédominantes dans la sphère des médias classiques jusque-là. Or, l’arrivée de cette concurrence (déloyale ?) remet en cause cette situation de prédominance ou de leadership. CNews étant classé, une fois n’est pas coutume, à droite.

    Que France Inter soit classée très clairement du bon côté, à savoir à gauche, n’est un secret pour personne. Que son personnel et ses journalistes soient très majoritairement (pour ne pas dire plus) de gauche ne pose pas davantage problème. Que la chaîne Arte soit réputée écolo est un secret de Polichinelle. Et on pourrait dire la même chose d’autres grands médias (je précise que je continue de regarder et d’apprécier le JT de 20 heures de France 2 depuis de très nombreuses années, sans que cela me pose problème. Comme quoi je ne suis pas fermé). Mais alors, qu’une chaîne comme CNews ne suive pas cette tradition si respectable et – péché suprême – rencontre un tel succès croissant, alors là c’en est trop !

    Il suffit de taper dans un moteur de recherches "Interdire Zemmour", et on trouve alors une quantité phénoménale de réponses révélatrices du véritable acharnement à chercher par tous les moyens à faire taire une personnalité lorsque ses idées ne conviennent pas et assurent une certaine renommée à la chaîne. On n’hésitera pas à le qualifier par ailleurs de "polémiste controversé", terme que récuse la journaliste Charlotte d’Ornellas dans la séquence qui suit, notant que le procédé bien connu ne sert qu’à décrédibiliser, mais n’est en aucun cas utilisé lorsqu’il s’agit d’une personne de gauche. Et elle a en face d’elle quelqu’un qui n’est pas connu pour toujours faire dans la dentelle en matière d’idées caricaturales, il me semble.

     

        On nous explique qu'Éric Zemmour est un "polémiste controversé".

        Sauf que, par définition, tous les polémistes sont controversés.

        On n'utilisera jamais ce mot, qui sert à décrédibiliser, pour une personne de gauche. pic.twitter.com/e0rMCF33vW

        — Charlotte d'Ornellas (@ChdOrnellas) June 8, 2021

     

     Jusqu’où peut mener la haine de la liberté d’expression

    Mais là où les choses vont encore plus loin, où l’intolérance atteint des seuils encore plus préoccupants, c’est lorsque ce déchaînement contamine la vie quotidienne. Et qu’elle s’empare à son tour de l’homme (ou la femme) de la rue.

    On se souvient, entre autres, de la vive agression verbale qu’avait subie l’académicien Alain Finkielkraut en pleine rue, reflet de l’intolérance et de la haine des idées des autres, d’ailleurs lamentablement minimisée par certains.

    Que dire de celle de la présentatrice de CNews Christine Kelly ces jours-ci, dont le seul tort est d’avoir pour principal intervenant de son émission Éric Zemmour ? (dont on relèvera, comme certains l’ont fait, qu’il n’intervient – et pas seul – que dans une émission d’une seule heure quotidienne cinq jours par semaine, là où les médias considérés comme de gauche disposent de nombreux canaux et intervenants à longueur de temps).

    Non, on ne peut accepter que de telles contestations de la liberté d’expression dérivent vers de telles issues et violences.

    Au contraire, vive la concurrence! Et on peut dire qu’il existe encore d’importantes marges de progression en la matière.

    Par Johan Rivalland

  • ... et c'est pareil, partout en France

    Toulouse. Vaccins Covid-19 : les déclarations d’effets indésirables explosent

    25 mai 2021 - 17:28

    En raison de l’utilisation de vaccins contre la Covid-19, le Centre régional de pharmacovigilance de Toulouse, qui recueille tous les signalements d’effets indésirables des médicaments, enregistre, depuis janvier, cinq fois plus de déclarations qu’en temps normal.

    4000 signalements pour les quatre premiers mois de l’année 2021… C’est du jamais vu au Centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Toulouse, qui recueille les déclarations d’effets indésirables des médicaments, avant de faire remonter ses observations à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).

    “La hausse est considérable, c’est cinq fois plus que l’an passé à la même période. Nous sommes déjà submergés en temps normal. Là, autant dire que nous le sommes encore plus et à moyens constants”, ironise le professeur Jean-Louis Montastruc, directeur du CRPV et membre de l’Académie nationale de médecine.

    Toutes les déclarations enregistrées

    D’ordinaire, la structure rattachée au CHU de Toulouse enregistre en effet 2100 déclarations par an en moyenne. Dont une infime partie liée aux vaccins classiques. C’est bien évidemment la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui est à l’origine de cette spectaculaire hausse. Et même si bon nombre de déclarations concernent des effets indésirables déjà connus, comme d’éventuelles douleurs musculaires, toutes sont prises en compte.

    “Que ce soit les patients ou les professionnels de santé, tout le monde peut signaler des effets indésirables et c’est une très bonne chose que ce chiffre augmente. Ce suivi après la commercialisation permet de mieux préciser encore le rapport bénéfice-risque d’un médicament ou d’un vaccin”, explique le professeur Montastruc.

    Des effets “graves” pour un tiers des déclarations

    Car le Centre régional de pharmacovigilance ne fait pas qu’enregistrer les signalements. Il a aussi la lourde tâche d’authentifier chacun d’entre eux. Étant donné l’afflux depuis le début de l’année, priorité est toutefois donnée aux effets graves et inattendus qui représentent, selon le directeur du CRPV, environ un tiers des déclarations à l’heure actuelle.

    “Ce qui est très difficile dans cette période où l’ensemble de la population se fait vacciner, c’est de faire la part des choses entre les événements qui seraient survenus sans vaccin et ceux dus à l’injection d’une ou deux doses. Des accidents vasculaires cérébraux, par exemple, cela arrive tous les jours”, illustre-t-il.

    De véritables enquêtes pour confirmer ou non le rôle des vaccins dans les effets indésirables

    Pour cela, le CRPV mène donc de véritables enquêtes dites d’imputabilité qui prennent parfois plusieurs heures. “Avec des analyses cliniques ou pharmacologiques et en étudiant la chronologie des événements, nous parvenons toujours à identifier si une déclaration d’effet indésirable est liée au vaccin ou non”, assure Jean-Louis Montastruc.

    Hémophilie, hypertension, paralysie faciale…et bien sûr thromboses

    Parmi les signalements graves, le CRPV a ainsi dû mener des investigations sur des cas d’hémophilie, d’attaques cardiaques, d’hypertension artérielle ou encore de paralysie faciale. “La grande nouveauté spécifique à la campagne de vaccination, ce sont bien sûr les cas de thromboses veineuses qui ont beaucoup fait parler”, ajoute l’expert en pharmacologie.

    Hormis ces cas précis imputés au vaccin AstraZeneca, les déclarations traitées par le centre régional de pharmacovigilance de Toulouse ne font pas état d’un vaccin plus propice à générer des effets secondaires qu’un autre.

    Étant le plus prescrit, le vaccin Pfizer est à l’origine d’une grande majorité des signalements enregistrés, loin devant l’AstraZeneca, puis le Moderna et enfin le Janssen, dernier de des vaccins autorisés en France.

     

    Source:

  • SCANDALE!

    Au micro de RTL, Élise Lucet, présentatrice de l’émission Cash Investigation, révèle que les données de nos cartes Vitale sont revendues sans consentement à IQVIA, société privée, leader mondial des data de santé.

    L’autorisation a été émise par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

  • La guerre civile est là!

    Nous avons eu le plaisir de rencontrer le colonel Daniel Péré, signataire de la première tribune des généraux, et président des Opex en France.

    Riposte Laïque: Avant de vous poser les premières questions, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs?

    Colonel Daniel Péré: J’ai  76 ans. Je suis colonel en retraite. Depuis 6 ans je suis président de la Fédération des Opex de France. Par ailleurs membre de la commission sociale de l’ONAC  35, je fais du soutien scolaire bénévolement depuis 20 ans.

    Riposte Laïque: Il y a un an, vous évoquiez, dans la revue que vous présidez, votre inquiétude quant à l’avenir de la France.

    Source:

    Dans ce contexte, comment avez-vous réagi, quand vous avez pris connaissance de ce qu’on appelle la tribune des généraux, en fait impulsée par le capitaine de gendarmerie Jean-Pierre Fabre-Bernadac?

    Colonel Daniel Péré: Depuis 30 ans, les chefs d’état-major et les directeurs généraux de la gendarmerie successifs, timorés, aux ordres de Bercy et subjugués par le pouvoir politique qui les a promus et désignés dans leurs fonctions sont les premiers responsables de la paupérisation des armées de Terre, de l’Air , de la marine et de la gendarmerie en termes d’effectifs, de moyens matériels et de capacité d’expression critique.

    Les réflexions stratégiques, tactiques, les propositions de “terrain” (capacité des matériels, modes d’action)  sont bridées par la dictature de la pensée unique.

    Tous les articles traitant des sujets de Défense nationale transmis par la voie hiérarchique sont amendés voire censurés. Ceux qui s’en affranchissent voient leurs auteurs sanctionnés.

    Cette politique coercitive est en contradiction flagrante avec ce qu’écrivait le chef d’état-major des armées (CEMA) actuel en mars 2018:

    ”Depuis la fin de la guerre d’Algérie, sous l’effet du silence des esprits, les questions se rapportant au fait guerrier se sont retrouvées hors du champ de la réflexion et de l’étude sans qu’en soient mesurés les effets à long terme. Le CEMA conclut ainsi: le contexte est aujourd’hui favorable  au renouvellement de la pensée sur des thèmes trop longtemps négligés“.

    Dès lors, on peut mesurer l’hypocrisie officielle à l’aune de la pensée muselée ces dernières semaines.

    Cet état d’esprit et ses funestes conséquences sont à l’origine des tribunes initiées par des officiers en retraite et reprises par nombre de personnels d’active.

    Riposte Laïque: Avez-vous été surpris par l’ampleur prise par l’initiative, et par l’hostilité, voire les insultes, de hauts dignitaires du pouvoir, et de tous les chefs de la gauche?

    Colonel Daniel Péré: J’ai été comme beaucoup douloureusement peiné, mais guère surpris par ces réactions hostiles, voire haineuses, car les membres du gouvernement en place et les représentants grotesques d’une gauche désemparée et irresponsable font partie du même système.

    À l’intérieur du pays, ce système prône l’indifférence, voire le mépris, à l’égard de ceux pour qui l’amour de la Patrie, la cohésion nationale et la grandeur de la France sont les seules motivations qui guident leurs pensées et leurs actions. À l’extérieur, ce système prône en toutes circonstances le déni de notre histoire.

    Il érige en principe d’État la repentance, comme support de notre politique étrangère, dirigée en personne par le président de la République. Et ainsi, de reniements en humiliations consenties, il contribue à l’affaiblissement continu de l’influence de la France dans le monde.

    Riposte Laïque: À présent, ce sont des militaires d’active qui prennent votre relais, vous rendant hommage, et qui dénoncent, avec des termes très vifs, ce que vous avez souligné dans votre première tribune. Que retenez-vous de cette nouvelle interpellation adressée à nos élus?

     

    Colonel Daniel Péré: Il est permis de penser que le malaise exprimé ici est beaucoup plus profond qu’on ne le croit pour des milliers de personnels d’active s’exprimant de façon aussi précise, directe et franche.

    Depuis longtemps, le feu couve, de nombreux signaux d’alerte ont été adressés aux autorités compétentes, par la voie hiérarchique. Des journalistes spécialistes des questions de Défense, des historiens eux-mêmes anciens officiers, les présidents des commissions des forces armées au Sénat et à l’Assemblée nationale ont interpellé régulièrement les ministres des Armées et de l’Intérieur, afin qu’ils prennent en compte les propositions émises en termes de liberté d’expression, de rémunérations, d’effectifs, de moyens matériels et de logements.

    Ils avertissaient également et surtout sur la perte de confiance des armées et des forces de l’ordre envers leur hiérarchie et le pouvoir politique. Cette perte de confiance s’est aggravée dans le contexte d’insécurité générale entretenu par la grande délinquance, et la menace terrifiante du terrorisme islamique.

    Riposte Laïque: La perspective d’une prochaine guerre civile a été évoquée dans les deux tribunes, et le rôle de l’armée rappelé. Ce qui est appelé “guerre civile”, selon vous, implique-t-il une offensive des plus radicaux des islamistes contre la France, sur notre propre sol? Est-ce à cela que vous pensez, ou bien évoquez-vous une guerre civile de type espagnol, en 1936, avec deux projets de société inconciliables?

     

    Colonel Daniel Péré: Je pense plutôt à une guerre interne menée par les islamistes. Les islamistes, encouragés par des associations aveugles, naïves et désormais complices, par un réseau de grande délinquance organisé selon un mode militaire et par un pouvoir politique incompétent et aux abois, sont disséminés dans toutes les couches de la société. Tapis dans l’ombre, ils sont comme des chevaux de Troie contenant dans leurs flancs des guerriers fanatiques “dormants” prêts à se déverser et à réveiller afin de répandre une terreur de masse et de rayer de la carte notre héritage judéo-chrétien.

     

    Le général de Villiers qui soutient cette idée force appelle dans son dernier livre L’équilibre est un courage, Réparer la France à réagir par une riposte globale car l’attentat terroriste de Nice en octobre 2020, en particulier, est un acte de guerre qui impose à notre pays  de reprendre la main et d’arrêter de subir.

    Riposte Laïque: Les signataires appellent, ce mardi 11 mai, les Français à les rejoindre devant les monuments aux morts des grandes villes, pour rendre un hommage aux deux policiers tués ces quinze derniers jours, et à tous ceux qui ont perdu la vie au service de la France. Qu’attendez-vous de cette initiative?

    Colonel Daniel Péré: C’est une initiative populaire estimable qui s’ajoute malheureusement à tant d’autres.

    Je veux y voir surtout l’annonce d’un puissant facteur de cohésion nationale.

    À l’heure où le sentiment national se délite, il est devenu nécessaire de faire front, de soutenir les forces de l’ordre qui nous protègent quotidiennement.

    Il est fondamental également que ces manifestations, ces initiatives ne soient pas “récupérées ” par des élus avides de paraître là comme lors des cérémonies patriotiques au cours desquelles les anciens combattants, population méritante mais continuellement délaissée, servent de décorum.

    Riposte Laïque: Beaucoup de policiers font le même constat que vous, et certains ont même écrit un texte fort à leur ministre. Pensez-vous un rapprochement entre les militaires et les policiers, qui partagent le même constat, souhaitable?

     

    https://france-police.org/2021/05/06/deux-policiers-tues-en-service-en-lespace-de-12-jours-le-syndicat-france-police-policiers-en-colere-adresse-une-lettre-ouverte-au-president-macron/

     

    Colonel Daniel Péré: Les militaires, les gendarmes et les policiers sont au service de la Nation. Il n’y a pas de distinction dans leur engagement, dans l’accomplissement de leur devoir et dans leurs sacrifices. Dès lors, on doit poser la question suivante aux autorités politiques et à leurs dirigeants de tutelle: peut-on sanctionner des personnels sous statut militaire et en même temps, et pour les mêmes motifs, laisser s’exprimer des policiers qui bénéficient de la liberté d’expression sans exclusive?

    Dans la logique des choses, on peut demander au général chef d’état-major des armées de bien vouloir sanctionner son prédécesseur, le général de Villiers, pour avoir écrit, depuis 2017, trois livres à caractère politique qui connaissent un énorme succès populaire.

    Riposte Laïque: Comment voyez-vous l’avenir de notre pays? Quels scénarios envisagez-vous?

    Colonel Daniel Péré: Le général de Gaulle aurait dit en 1968: “La réforme oui, mais la chienlit, non !”. La chienlit caractérise le désordre ambiant, voire la catastrophe sociale éminente. Nous connaissons la chienlit, puissions-nous espérer des réformes justes dans un pays apaisé et uni, sous la direction d’un homme et d’un gouvernement dont la droiture ne soit pas contestée.

    Riposte Laïque: Souhaitez-vous ajouter quelque chose, mon Colonel?

    Colonel Daniel Péré: J’appelle de mes vœux la candidature du général de Villiers à la présidence de la République. Premier des Français par sa droiture et son sens du devoir, il deviendrait ainsi le Premier en France en 2022.

    Propos recueillis par Pierre Cassen

     

    source:

     

    Quelques commentaires

    1 - il y aurait lieu d’ajouter la base arrière et le chantage aux migrants que pourrait respectivement constituer et exercer la Turquie ainsi que la ruse qui a consisté à entrainer une partie de nos meilleures troupes à plus de 3000 kilomètres de la France.

     

    2 - En quelques heures, des centaines de milliers de fanatique armé (car les armes sont là) peuvent s’emparer de la France !…Médias, centrales nucléaire, banques, ministères, transports, casernes militaire, gendarmerie, police (par le biais d’une insurrection interne islamisé) gros commerces, bases aérienne et pire, l’armement nucléaire SNLE etc…etc…etc…ils sont infiltrés PARTOUT et prêt au soulèvement!

    Début de l’action (hypothèse) à 0600 H du matin un 15 juillet pendant que les bulots cuvent et roupillent suite à la fiesta de la nuit….et à 18h00, c’est plié !….la République française n’existe plus !…

    j’oubliai: un A-330 présidentiel aurait décollé vers 09h00 de Villacoublay avec toute la clique macronesque pour…..une destination inconnue bien entendu !..

  • 2e Tribune complète des militaires d'active

    Monsieur le Président de la République,

    Mesdames et Messieurs les ministres, parlementaires, officiers généraux, en vos grades et qualités,

    On ne chante plus le septième couplet de la Marseillaise, dit “couplet des enfants”. Il est pourtant riche d’enseignements. Laissons-lui le soin de nous les prodiguer:

     

        “Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus. Nous y trouverons leur poussière, et la trace de leurs vertus. Bien moins jaloux de leur survivre que de partager leur cercueil, nous aurons le sublime orgueil de les venger ou de les suivre”

     

    Nos aînés, ce sont des combattants qui ont mérité qu’on les respecte. Ce sont par exemple les vieux soldats dont vous avez piétiné l’honneur ces dernières semaines. Ce sont ces milliers de serviteurs de la France, signataires d’une tribune de simple bon sens, des soldats qui ont donné leurs plus belles années pour défendre notre liberté, obéissant à vos ordres, pour faire vos guerres ou mettre en œuvre vos restrictions budgétaires, que vous avez salis alors que le peuple de France les soutenait.

    Ces gens qui ont lutté contre tous les ennemis de la France, vous les avez traités de factieux alors que leur seul tort est d’aimer leur pays et de pleurer sa visible déchéance.

    Dans ces conditions, c’est à nous, qui somme récemment entrés dans la carrière, d’entrer dans l’arène pour avoir simplement l’honneur d’y dire la vérité.

    Nous sommes de ce que les journaux ont nommé “la génération du feu”. Hommes et femmes, militaires en activité, de toutes les armées et de tous les grades, de toutes les sensibilités, nous aimons notre pays. Ce sont nos seuls titres de gloire. Et si nous ne pouvons pas, réglementairement, nous exprimer à visage découvert, il nous est tout aussi impossible de nous taire.

    Afghanistan, Mali, Centrafrique ou ailleurs, un certain nombre d’entre nous ont connu le feu ennemi. Certains y ont laissé des camarades. Ils ont offert leur peau pour détruire l’islamisme auquel vous faites des concessions sur notre sol.

    Presque tous, nous avons connu l’opération Sentinelle. Nous y avons vu de nos yeux les banlieues abandonnées, les accommodements avec la délinquance. Nous avons subi les tentatives d’instrumentalisation de plusieurs communautés religieuses, pour qui la France ne signifie rien -rien qu’un objet de sarcasmes, de mépris voire de haine.

    Nous avons défilé le 14 juillet. Et cette foule bienveillante et diverse, qui nous acclamait parce que nous en sommes l’émanation, on nous a demandé de nous en méfier pendant des mois, en nous interdisant de circuler en uniforme, en faisant de nous des victimes en puissance, sur un sol que nous sommes pourtant capables de défendre.

    Oui, nos aînés ont raison sur le fond de leur texte, dans sa totalité. Nous voyons la violence dans nos villes et villages. Nous voyons le communautarisme s’installer dans l’espace public, dans le débat public. Nous voyons la haine de la France et de son histoire devenir la norme.

    Ce n’est peut-être pas à des militaires de dire cela, arguerez-vous. Bien au contraire: parce que nous sommes apolitiques dans nos appréciations de situation, c’est un constat professionnel que nous livrons. Car cette déchéance, nous l’avons vue dans bien des pays en crise. Elle précède l’effondrement. Elle annonce le chaos et la violence, et contrairement à ce que vous affirmez ici où là, ce chaos et cette violence ne viendront pas d’un “pronunciamento militaire” mais d’une insurrection civile.

    Pour ergoter sur la forme de la tribune de nos aînés au lieu de reconnaître l’évidence de leurs constats, il faut être bien lâche. Pour invoquer un devoir de réserve mal interprété dans le but de faire taire des citoyens français, il faut être bien fourbe. Pour encourager les cadres dirigeants de l’armée à prendre position et à s’exposer, avant de les sanctionner rageusement dès qu’ils écrivent autre chose que des récits de batailles, il faut être bien pervers.

    Lâcheté, fourberie, perversion: telle n’est pas notre vision de la hiérarchie.

    L’armée est au contraire, par excellence, le lieu où l’on se parle vrai parce que l’on engage sa vie. C’est cette confiance en l’institution militaire que nous appelons de nos vœux.

    Oui, si une guerre civile éclate, l’armée maintiendra l’ordre sur son propre sol, parce qu’on le lui demandera. C’est même la définition de la guerre civile. Personne ne peut vouloir une situation aussi terrible, nos aînés pas plus que nous, mais oui, de nouveau, la guerre civile couve en France et vous le savez parfaitement.

    Le cri d’alarme de nos Anciens renvoie enfin à de plus lointains échos. Nos aînés, ce sont les résistants de 1940, que, bien souvent, des gens comme vous traitaient de factieux, et qui ont continué le combat pendant que les légalistes, transis de peur, misaient déjà sur les concessions avec le mal pour limiter les dégâts ; ce sont les poilus de 14, qui mouraient pour quelques mètres de terre, alors que vous abandonnez, sans réagir, des quartiers entiers de notre pays à la loi du plus fort; ce sont tous les morts, célèbres ou anonymes, tombés au front ou après une vie de service.

    Tous nos aînés, ceux qui ont fait de notre pays ce qu’il est, qui ont dessiné son territoire, défendu sa culture, donné ou reçu des ordres dans sa langue, ont-ils combattu pour que vous laissiez la France devenir un Etat failli, qui remplace son impuissance régalienne de plus en plus patente par une tyrannie brutale contre ceux de ses serviteurs qui veulent encore l’avertir?

    Agissez, Mesdames et Messieurs. Il ne s’agit pas, cette fois,  d’émotion sur commande, de formules toutes faites ou de médiatisation. Il ne s’agit pas de prolonger vos mandats ou d’en conquérir d’autres. Il s’agit de la survie de notre pays, de votre pays.

    Première Tribune: " Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants ": 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme

        Tribune des militaires: le chef d’État-major des armées souhaite la "mise à la retraite d’office" des signataires en activité, soit 18 soldats, qui passeront devant un "conseil supérieur militaire" (MàJ) – https://t.co/rW4cNyRge6 pic.twitter.com/TZabi4InpG

        — Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) April 28, 2021