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Blog - Page 54

  • La chronique des cinglés à l’Université: la Folie du Gender

    Vi, je suis vulgaire!

    La chronique des cinglés: Jean Robert : "Assemblée Nationale: La France Insoumise demande la suppression de la mention du sexe à l’état civil, la jugeant "très oppressante et oppressive" ! Ben voyons!

    "Notre amendement propose la suppression de la mention du sexe à l’état civil. Cette mention, qui n’a, aujourd’hui, plus aucun intérêt, a, pour les personnes transgenres et intersexuées, des conséquences concrètes parfois très oppressives. " #LGBT Députée Obono (@Deputee_Obono) October 3, 2019

    Voilà une qui fume sa moquette tous les matins!

    Affranchir l’homme de tout ce qui peut l’oppresser et de tout ce qui n’est pas lui-même, le ramener à son existence concrète sur terre, lui apprendre à se réaliser lui-même dans ses rapports réels avec le monde, l’émanciper des chimères de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT qui obscurcissent son esprit et qui le rendent étranger à son vrai être : ces principes pour lui apprendre à se réaliser lui-même ont leur origine dans la vaste critique à laquelle Hegel et ses disciples ont soumis les valeurs traditionnelles.

    Martine Chapouton: "Nous connaissons parfaitement ces militants (islamo-gauchistes qui sont) déguisés en journalistes et qui expliquent à la terre entière ce qu’il faut penser, comment l’exprimer et qui se croient le camp du bien. Samuel Laurent, des (déglingos)-décodeurs du journal Le Monde, en fait partie".

    Étienne Girard: "Des associations universalistes célèbrent l’universalisme et lancent un "appel de Lille". Sur des tags insultants devant la Maison des associations de Lille, on pouvait lire: "Fil.les de colons", écriture inclusive comprise. Plus loin sur l’édifice, avec la bombe de peinture couleur bleu céleste, d’autres tags précisaient: "Blanc.hes, bourgeois.es et racistes! La laïcité ne justifie pas le racisme" ou "Mort aux Faf".

    Et moi, je dis: Mort aux cons!

    L’objet de ces graffitis: Un colloque "Pour l’universalisme: comprendre l’intersectionnalité, les communautarismes et le multiculturalisme". Les participants à ce "colloque militant" partageaient l’idée qu’il est devenu de plus en plus difficile de défendre les idées universalistes qui supposent que chacun doit être traité de la même façon, par-delà les spécificités de genre, de sexe ou de couleur de peau. Ben voyons!

    Cons à manger du foin

    L’émergence, dans les milieux intellectuels, d’une nouvelle idéologie dite "décoloniale", venue des États-Unis, qui entend redéfinir les relations sociales en terme des "dominants" et de "dominés", la première catégorie représentant les citoyens de couleur de peau blanche et la seconde les autres citoyens.

    Et mon cul, c'est du poulet (B. BARDOT)

    Comme quoi les déglingos-décoloniaux mènent la "guerre des facs" contre l’intelligence!

    La “guerre“: le jour ou on a des chars étrangers en France, ils vont se planquer derrière les jupes de leurs mères!

    Gilles Denis, historien des sciences, a retracé l’histoire de l’usage idéologique de la notion de race. Il a analysé les théories décoloniales comme "reprenant le concept de races auxquelles sont ramenés les individus". Indigénisme, décolonialisme: une "subversion" de l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre, et de la désidentité… Djemila Benhabib a livré son expérience du multiculturalisme au Canada. "Sous couvert du respect des croyances minoritaires, les juges ont permis d’offrir des privilèges religieux, une forme de droit religieux. Cette démarche a créé deux catégories de citoyens", a-t-elle expliqué, en revenant sur plusieurs polémiques ayant éclaté dans son pays.

    Isabelle Barbéris a décrit la mutation du milieu universitaire culturel où les thèses décoloniales et communautaristes deviennent "hégémoniques" et "académiques".

    Charles Coutel, philosophe du droit, a insisté sur "la crise de l’institution universitaire dont "la dérive néo-libérale" favorise un "entrisme obscurantiste".

    Oui, t'a raison: retour au Moyen-âge et à l'inquisition

    La question du racisme est prégnante en France et figure au cœur du discours décolonial. Djemila Benhabib: "Il faut dire qu’il y a du racisme dans la société, du racisme anti-Maghrébins par exemple, et ne jamais rien laisser passer“. Guylain Chevrier: "La meilleure réponse, c’est la République sociale" (socialiste?). Ben voyons! TAKAYCROIRE!

    Parle à mon cul, tu me fatigue la tête

    Mikaël Faujour et Marion Messina: "Élèves menacés, antiracisme pavlovien… Quand le gauchisme étudiant vire à l’absurde contre des élèves menacés pour des actes ou opinions non conformes (à la tyrannie du) "politiquement correct" d’une gauche moralisatrice contre des situations dégradantes et sexistes!

    Laissez les venir ici, que je leur file un ramponeau à la Toulousaine et vous verrez s'il faut défendre les pauvres femmes??? Ha merde, je suis blanche!

    Étienne Girard et Hadrien Mathoux dénoncent "l’offensive des obsédés de la race, du sexe, du genre“.

    Les signaux sont nombreux qui montrent qu’un nouveau militantisme antiraciste confinant au racisme se propage dans notre société. Les racisés souffrent d’invisibilisation, ce qui devrait pousser à s’interroger sur les privilèges blancs et le racisme d’État en France, ce qui crée un abyme de perplexité à propos de la mouvance décoloniale si chère aux organisations de gauche pour la défense des droits des personnes noires.

    Mikaël Faujour et Marion Messina : Indigénisme, décolonialisme : une " subversion " du progressisme.

    Dans les Universités, les théories (déglingos)-postmodernes (genre, décolonialisme) venues des États-Unis gagnent les facs. Avec l’ambition de "déconstruire“ les humanités, chercheurs militants et étudiants mènent une bataille intellectuelle soi-disant contestataire intégrant les discursivités au-delà de l’humain (???)

    La chronique des cinglés à l’Université: "Un projet de recherche d’une post-linguistique, dans une approche écologique et décentrée du langage (???) (prise en compte du discours dans l’ensemble de la vie humaine (???) et perspective pluri-centrique et pluri-versaliste de la production de sens) par Marie-Anne Paveau, professeure à Paris-XIII. (???) Ben voyons! TATKAYCROIRE ! Et tout ça avec votre pognon!

    La chronique des cinglés à l’Université: "À l’université Paul-Valéry de Montpellier, Claire Gallien organise des séances sur la charia, sur l’homo-nationalisme et le futur des politiques Queer. (???) Vincenzo Susca, du département de sociologie, prône les études de genre où il est question de racisme biopolitique, de gender-fluid ou de théorie critique cyborg. (???) David Garibay, déglingo-directrice, fonction féminisée pour combattre le sexisme (???) encourage les étudiants au militantisme, au détriment de leur formation ! (???)

    La Phénoménologie de l’Esprit de Hegel est la critique de l’aliénation de l’esprit et tous les éléments de la critique souvent préparés et élaborés d’une manière qui dépasse la polémique sont cachés.

    Même si la critique chez Hegel de l’aliénation de l’esprit n’est pas encore claire pour elle-même pour découvrir la forme critique adéquate de ce qui chez Hegel est proprement l’aliénation de l’esprit.

    La grande révolution théorique de l’époque accomplie par le XIX ème siècle a été une dénonciation radicale de l’aliénation religieuse: il apparut que dans la religion, comme dans les chimères de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme projette hors de lui sa véritable essence et se perd dans le monde illusoire du Gender qu’il a lui-même créé, et qui le domine comme une idéologie étrangère.

    La folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT nie à l’homme sa vraie nature en la pensant en utopie, ce qui la dépouille de toute réalité. Si l’essentiel des chimères de la folie du Gender est emprunté à la nature des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme du Gender est dépouillé de toute réalité.

    Pour que la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT soit enrichie, l’homme doit être appauvri de toute sa réalité humaine, psychique et même biologique. Dans la réalité fantastique du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT, l’homme du Gender, qui se cherchait un surhomme déglingo-LGBT, n’a trouvé en réalité que le reflet du Gender et en réalité une apparence trompeuse de soi-même, une ombre du Gender irréelle, un homme du Gender inexistant et sûrement un non-homme! (En allemand: Unmensch).

    L’utopie de la folie du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT n’est qu’un évanouissement du monde réel pour un mythe progressiste de l’au-delà du réel qui doit empêcher l’homme de rechercher la vérité de son être réel ici-bas et de dénoncer l’anti-réalité du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT.

    Désenchanté par ses vaines expérimentations dans le monde fantasmatique du Gender-déglingo-LGBT, l’homme doit apprendre à renoncer aux paradis illusoires et se dresser contre ce monde absurde du Gender et des fantasmes des déglingos-LGBT qui, pour subsister, a besoin d’illusions et de la propagande du bonheur illusoire des déglingos-LGBT. Le bonheur réel présuppose la suppression des chimères de la folie du Gender des déglingos-LGBT en tant que bonheur illusoire. La démystification du Gender exige que l’homme abandonne une condition déglingo-soumise qui a besoin d’illusions. Le Gender n’est qu’une partie de l’utopie fantasmatique de l’irréalité humaine qui doit dominer l’Université. Il faut dénoncer cette illusion sous toutes ses formes idéologiques dominantes pour chasser enfin ces manifestations mortifères des Universités.

    Thierry Michaud-Nérard

    https://ripostelaique.com/la-chronique-des-cingles-a-luniversite-la-folie-du-gender.html

     

    Le balancier revient toujours de l'autre côté!

  • 22 à Asnières

    Des soucis avec votre opérateur téléphonique historique?

     

    http://saga-mandarine.hautetfort.com

     

    Racontez vos déboires!

  • Mon prochain nouveau blog va vous intéresser...

    ATTENTION

    Bientôt un nouveau blog (fait pas moi, bien sûr)!

    Sujet: tous ceux qui on des démêles avec "l'opérateur historique"!

    Je vais appeler ce blog: "saga-mandarine"

    Afin d'éviter que ces gens ne me mettent au tribunal...

    Et oui, "celui qui dit la vérité, il doit être exécuté!"....

  • La Suède a quitté l'Europe (bis repetita)

    Des immigrés refusent d’être servis par des femmes dans un centre commercial, plusieurs d’entre elles démissionnent

    Le journaliste indépendant Joakim Lamotte affirme que les femmes travaillant au centre commercial Kista Galleria de Stockholm quittent leur emploi en raison du harcèlement d’hommes immigrés qui refusent d’être servis par des femmes.

    1. Lamotte a affirmé que plusieurs femmes l’ont contacté au sujet de leurs expériences au centre commercial. Elles ont déclaré avoir été harcelées sexuellement par des hommes immigrés.

    Les femmes auraient également affirmé que de nombreux clients masculins refusaient d’être servis par elles, exigeant d’être servis par un collègue masculin à la place. Lamotte a publié un clip audio de l’une des femmes qui confie qu’un homme avec une longue barbe et une casquette blanche ne parlait à aucun membre du personnel féminin. (…)

    “Mais ce n’est malheureusement pas la première fois que cela m’arrive. Mes collègues ont également été victimes de la même discrimination dégradante et, bientôt, ce sera quelque chose de quotidien“, a-t-elle déclaré.

    Nyheter Idag

     

     

  • Dis Macron, quand vas-tu sortir de la puberté?

    C’était hier à Jérusalem. Encore un manque de discernement! Encore un manque de retenue! Encore un oubli de sa fonction! Bref, encore un comportement de petit gamin en colère et en plus, qui veut imiter son grand frère! " t’vas voir ta gueule à la récré ". Déjà, on se souvient de ses pitreries à côté de Poutine durant la coupe du monde de foot-ball, ses sauts débiles quand la France marquait un but. Décidément, et depuis longtemps, on n’est pas gâté chez nous, question président de la République. On a eu droit à: " casse-toi pauv’con! " de notre ami Sarkozy puis à Hollande qui se tirait en douce en Vespa, fortement casqué, pour rejoindre sa belle et jeune poule. C’est toujours comme ça en France: plusieurs fois, on se désigne des nullités, puis on finit par s’en rendre compte, et on finit, enfin! à trouver de hautes pointures. C’est vrai qu’on nous a traités de bœufs, alors…

    Mais pour revenir à Macron, il aurait au moins pu se souvenir qu’il était à Jérusalem… pour célébrer le 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz par l’Armée rouge et se souvenir du million de Juifs massacrés dans les conditions effroyables que l’on connaît. Mais cela ne l’a pas empêché de faire un saut chez le Palestinien Mahmoud Abbas et " d’affirmer le soutien de la France au processus de paix dans la région fondé sur la solution à deux États ", rien de moins! Et poursuivant la philosophie de bon Samaritain qu’il applique en France avec les immigrés, il a ajouté que " la France continuera à soutenir le peuple palestinien dans ses institutions et le développement de son économie ". Ah! la France! c’est quelque chose, quand même, hein! Toujours prête à défendre la veuve et l’orphelin.

    Il aurait pu rappeler à l’humaniste Abbas que le Hamas avait fêté, lui, début de ce mois, le 32e anniversaire de sa création et que la charte précise (pas précisait) que " la lutte contre les Juifs est immense et très sérieuse " et que " seul le djihad peut résoudre le problème palestinien ". Oui, mais c’était hier tout cela, allez-vous me dire. Tu parles, tiens! Qu’est-ce qu’à vociféré  Ibrahim Yazouri,  cofondateur du Hamas, le jour anniversaire?Que " Le Hamas et sa branche militaire ne s’arrêteront qu’une fois la Palestine libérée… Pour le Hamas, tous les moyens de libérer la Palestine sont bons ". Macron aurait pu rappeler à Abbas que 4 jours après les accords d’Oslo, le 13 septembre 1993, Yasser Arafat avait déclaré: " Les Palestiniens recevront tout le territoire qu’Israël leur remettra, puis l’utiliseront comme tremplin pour procéder à d’autres gains territoriaux jusqu’à ce qu’ils obtiennent la libération totale de la Palestine, la liquidation de l’État juif ".

     

    "Liquidation", le mot est sans équivoque. En fait, ce dont rêvent les Palestiniens mais aussi tous les musulmans de ce monde, c’est tout simplement un second Holocauste. Il y avait autrefois une valeur, c’était le respect des morts. Macron, lui, qui est un jeune trouduc et qui bien sûr n’a jamais lu ce magnifique morceau de la littérature mondiale qu’on appelle le Coran, s’en moque éperdument ; il va, lui, faire copain-copain avec les nazis d’aujourd’hui!!! Vous allez voir que demain, parti comme il est parti, il va applaudir à la vandalisation des cimetières juifs.

    Philippe Arnon

    https://ripostelaique.com/dis-macron-quand-vas-tu-sortir-de-la-puberte.html

  • S.T.O. à Auschwitz

    C'est l'histoire d'un homme merveilleux, mon papa.

    Dernier enfant d'une fratrie de 11 enfants de mes grands-parents espagnols. Né en France, en 1921 dans les Hautes Pyrénées, naturalisé Français à l'âge de 3 ans. 5 garçons et 1 fille sont vivants  quand éclate la guerre 39-45.

    Un jour de début 1942, mon papa reçoit une lettre terrible. Il est le seul enfant resté auprès de sa maman, ma grand-mère paternelle; les autres sont partis du foyer, un à Barcelone où il a fait la Révolution de 1936 puis s'est marié avec une Catalane, un vivait sa vie à Tarbes sans s'occuper de rien, un autre est au Venezuela, un encore se trouve dans le maquis des Pyrénées, la fille, ma marraine et tante chérie est mariée, très jeune et reste auprès de son mari.

    Cette lettre affreuse le met en demeure de se rendre à la gendarmerie toulousaine pour partir au service du travail obligatoire. Mon papa, jeune homme de 19 ans passé, n'a pas du tout envie de se mettre au service des nazis… Vite, il fait passer un message à son frère du maquis et la réponse arrive: demain matin, prends le train de 6 heures jusqu'à Tarbes et “quelqu'un“ t'attendra. Cette information n'arrive pas assez vite, le délai de se présenter à la gendarmerie est dépassé d'un jour.

    Ce matin-là, mon père à mis quelques vêtements dans une valise en bois pour rejoindre le maquis et il est en train de se raser à 5 heures du matin, lorsque des coups violents sont frappés à la porte: il ouvre, son blaireau plein de savon à la main et se trouve face à deux gendarmes qui lui posent cette question: “pourquoi ne vous êtes pas présenté à la gendarmerie?" Mon papa explique: j'ai dû m'occuper de ma maman qui a fait un gros malaise hier, mais, là, vous voyez, j'ai fais ma valise et j'allais me présenter“…

    Ni une, ni deux, ils l'embarquent et mon papa se retrouve dans une ferme à deux km du camp d’Auschwitz à travailler, avec d'autres français, du lever au coucher de soleil sans s'arrêter, tandis que toutes les victuailles: œufs, volailles, grains et autres sont envoyées aux S.S. et autres gens du camp.

    Les “travailleurs“ n'étaient pas nourris; ils devaient se contenter de manger ce qu'ils trouvaient dans les champs, surtout des racines et herbes mauvaises… de la terre, même a-t-il dit, un jour. Ce régime épouvantable lui a causé d'énormes problèmes à l'estomac. Il était très mal en point.

    Il a faillir mourir et quand le camp et l'alentour ont étés découvert et libérés par les Russes, il fut envoyé dans un hôpital russe. Où on l'opéra. Il échappa de peu à la mort et fut, très longtemps alité, sans force, sans pouvoir se tenir debout.

    Jamais on le voyait revenir… on ne savait pas où il était. Ma famille avait peur. Sa sœur, ma tante, faisait appel à toutes les administrations françaises: rien, rien, rien.

    Elle fit venir auprès d'elle sa belle-sœur barcelonaise pour courir d'un côté et de l'autre et supplier pour qu'on le ramène. Mon oncle, à Barcelone, venait de trouver un emploi et il gardait sa fille aînée; il ne pouvait perdre son travail et  effectuer les recherches avec sa grande sœur pour retrouver son petit frère.

    Cela dura encore plus de six mois, la guerre était terminée et Toulouse, libérée depuis longtemps. Puis, après des semaines d'angoisse et d'expectative, vint la bonne nouvelle de la Croix Rouge internationale, on avait retrouvé mon papa, il allait pouvoir revenir. Il était dans le dernier train de retour des prisonniers Français, le tout dernier… en 1945. D'autres Français n'ont pas eu la chance de rentrer chez eux. Ils furent enrôlés de force par les Russes et ne revinrent jamais au pays!

    Mon papa était méconnaissable m'a dit ma tante: il était have, barbu, émacié; jamais on aurait pu croire qu'il avait été un beau jeune homme; il avait perdu 25 kg, il était squelettique et famélique.

    Mon père n'a jamais parlé de cette époque terrifiante. Bien sûr, il savait ce qui se passait dans ce foutu camps nazi. Pour le détail de racines et de la terre qu'il avait dû manger, je l'ai su, un jour de 1958, quant un homme était venu le voir: un qui avait, aussi, été dans la ferme, prisonnier comme lui. C'est la seule fois où j'ai entendu parler de cela. Dix ans plus tard, ma tante m'a raconté ses démarches et ce temps si long avant son retour.

    Mon papa est décédé en 1962 d'une tumeur au cerveau, après une épouvantable épreuve de deux longues années de maladie: c'était le 21 décembre 1962, j'avais un peu plus de douze ans. Il n'a jamais revu son frère, assassiné par les Allemands en 1944,  lors de la libération de la France.

    Deux ans après sa mort, des Toulousains de tous horizons, venaient frapper à notre porte et disaient à ma mère: “je viens d'apprendre la mort de Lazare, je vous fais toutes mes condoléances, c'était un brave type…. “.

    Mon père, contrairement à Georges Marchais et tout un tas de conn… qui ont critiqués les gens du STO, A ÉTÉ PRISONNIER et pas volontaire

    il a fallu bien des décennies pour que les STO obligatoires soient reconnus par l'Allemagne… certaines familles de ces prisonniers obligatoires devaient toucher, soi-disant, des indemnités: je ne sais si cela a été fait, nous, n'avons rien vu.

    Mais, l'essentiel est qu'il est revenu... s'est marié... a eu 4 enfants... même s'il est décédé bien trop tôt pour moi: tant que je vivrais, j'y penserais... d'ailleurs, c'est pour cela que j'écris, ici.