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Savoir - Page 245

  • Refaiseurs d'histoire: Arrêtez de dire n'importe quoi!

    Je tombe des nues: ils veulent refaire l'histoire de France! mais, qui tu est, toi qui donne des leçons à la France!!!!! où était ton grand-père à cette époque?

    Les miens y étaient.

    Chaque famille française....

    j'ai dit: CHAQUE FAMILLE

    a subi des douleurs et des pertes ignobles durant cette guerre, laissant à tout jamais des plaies saignantes ouvertes!

     

    STOP LA REPENTANCE DES IDIOTS!

    STOP LE MAQUILLAGE ET LA MANIPULATION!!!

     

    C'est pas dans nos mœurs de nous prosterner par terre, le cul levé!

     

    La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

    Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du "grand remplacement", la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair: les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

    Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du "vivre ensemble" que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

    Laissons donc parler les chiffres[1]:

    1) Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

     Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.

    Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population "pied-noir".

    Les pertes françaises furent de 1.300 000 morts, soit 16,67% des effectifs.

    Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

    2) Effectifs africains

    L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française.

    Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des "indigènes" originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.

    Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français.

    L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.

    Les pertes des unités nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.

    Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98 % des effectifs mobilisés ou engagés.

    Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%.

    Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de "chair à canon" africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

    Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la "Grande Guerre". Gloire à eux.

    Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple: le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

    Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante: ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.

    Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

    Conclusion: durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.

    Bernard Lugan

    13/05/2016

    [1] Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours. Le Rocher, en librairie le 2 juin 2016.

    http://bernardlugan

  • RENNES: LA VÉRITÉ

    Commune française située dans l'Ouest de la France. C'est le chef-lieu du département d’Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne. Rennes compte 211 373 habitants intra-muros en 2013, ce qui fait d'elle la première ville de la région Bretagne, la deuxième ville du Grand Ouest et la onzième commune la plus peuplée de France en nombre d'habitants. L'unité urbaine est peuplée de 322 247 habitants en 2013 et son aire urbaine, qui comprend 700 675 habitants en 2013, est la dixième au niveau national. Rennes est le siège d'une métropole de 426 502 habitants (2013), faisant ainsi partie des 11 grandes métropoles françaises de droit commun (depuis janvier 2015).

    Bref et vous l'aurez compris, Rennes est une grande ville dans laquelle vivent des tas de gens, une ville dans laquelle, normalement, il doit faire bon vivre. Sauf que... Sauf que, comme Nantes, elle est infestée par quelques dizaines de morpions d'extrême-gauche, des antifas, des no borders, des zadistes en tournée nationale, des blacks blocs et autres parasites. En gros, 500 gusses qui prennent un malin plaisir, régulièrement, dès que l'occasion se présente de mettre le bronx, de casser tout ce qu'il est possible de casser et de semer la désolation autant qu'ils suscitent la consternation parmi les habitants.

    14 manifestations contre la loi travail cette année, autant d'opportunités pour ces excités d'affronter les forces de l'ordre, d'en découdre.

    Et des habitants qui n'en peuvent plus, et des finances publiques qui paient les dégâts, et des commerçants qui n'ont plus que les yeux pour pleurer en constatant les dégâts et en attendant la prochaine augmentation de leurs primes d'assurance, sans compter les pertes de chiffres d'affaires.

    Et un Préfet qui après avoir autorisé 13 manifestations qui ont toutes dégénérées interdit la quatorzième avec un mot d'ordre: Que les habitants restent chez eux cet après-midi !

    500 connards prennent en otage le centre-ville de la onzième commune de France en nombre d'habitants et le Préfet de demander aux habitants de rester chez eux ! Non, mais allo quoi? On marche sur la tête.

    La République ne serait donc pas capable d'assurer la sécurité de 322 000 habitants menacée par 500 connards? Euh... Y a comme un problème, là.

    Sauf à considérer que les autorités, délibérément ou pas, ne se donnent pas les moyens de maintenir l'ordre et la sécurité pour tous... Et bien voyez-vous, je crois dur comme fer qu'effectivement ils ne se donnent pas les moyens de protéger Rennes. Pourquoi?

    Vous verrez que ce soir les autorités se féliciteront du nombre record d'interpellation: 8? 12? 20?

    Vous verrez qu'on nous annoncera, allez, 10 ou 20 gardes à vue, 3 à 4 comparutions immédiates et que d'ici un mois ou deux, on aura oublié et qu'aucun journaliste ne sera capable de nous dire si oui ou crotte un seul de ces connards a été condamné à de la prison ferme, encore moins si incarcération il y a eu.

    Ce matin, François Hollande déclarait: "Aucune violence ne doit être acceptée". Violence, il y a eu. Son Préfet a déclaré: "On ne les laissera pas manifester, cette manifestation n'aura pas lieu. On fera respecter la loi, on fera respecter l'état de droit". Manifestation, il y a eu, les casseurs ont manifesté et loi et état de droit n'ont pas été respectés.

    Le même a martelé: "La ville de Rennes n'a pas vocation à devenir un champ de bataille de casseurs violents" et la ville de Rennes, hier soir et cet après-midi a bien été un champ de bataille.

    500 à 700 casseurs qu'on assurait ne pas laisser manifester ont affronté 7 compagnies de CRS (soit +/- 1000 pax), 4 canons à eau et deux hélicoptères, sans compter les voltigeurs en civils...

    A Rennes, aujourd'hui, l'Etat a encore failli. A Nantes et à Toulouse aussi.

    Et comme d'habitude, le Sinistre Cazeneuve ne devrait pas tarder à pointer son museau devant le micro et les caméras convoquées pour rendre hommage aux forces de l'ordre et nous assurer que tout sera fait pour que les coupables soient poursuivis et sévèrement condamnés.

    Addendum de 18h33: Itélé annonce 15 interpellations

     

    http://corto74

    Lisez les commentaires: édifiants

  • On se fou de notre gueule ou comment mordre la main qui est tendue...

    Toulouse: le proxénète tunisien remis en liberté, "je ne savais pas qu’en France c’était puni"

    Le tour de France du sexe s’est achevé mardi, à Toulouse, pour un Tunisien de 29 ans soupçonné d’être à la tête d’un réseau de prostitution via des sites internet. Poursuivi pour "proxénétisme aggravé", cet homme domicilié au Portugal a été interpellé mardi, à Toulouse, par les enquêteurs du groupe de voie publique, de la sûreté départementale et placé en garde à vue. [...]

    Soupçonné d’être à la tête d’un réseau de prostitution, mardi, un Tunisien domicilié au Portugal a été interpellé et placé en garde à vue à Toulouse.  Poursuivi pour "proxénétisme aggravé", cet homme âgé de 29 ans a été jugé hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Toulouse.

    "Je sais que moralement c’est mal mais je ne savais pas qu’en France c’était puni", a-t-il déclaré dans son box. Et c’est sans difficultés que ce dernier a reconnu les faits face au parquet. Pour ce jeune homme, cette petite entreprise du sexe, qui n‘aura d’ailleurs duré que 20 jours, était presque normale.

    [...] Et l’homme a déclaré n’avoir touché qu’une petite partie des sommes récoltées par ces femmes, malgré des enveloppes aux montants assez conséquents, retrouvées dans les deux logements.

    Suite à ces déclarations, le prévenu a été condamné à une peine de 18 mois de prison assortie d’un sursis simple pendant 5 ans. Il est également invité à retourner en Espagne, son lieu de résidence avant les faits.

    La Dépêche

     

  • Robin et les chaises fantômes de l'Elysée

    Robin est un écolier mahorais ce qui signifie qu'il est, comme chacun le sait, de Mayotte. Il va à la petite école du village de Koungou, un petit village qui a peu de moyen alors dans la classe de Robin, il n'y a que des chaises pourries et des tables branlantes. Robin est malheureux à cause de cela: pour 31 élèves il n'y a que 20 places assises. Alors, comme il n'est pas aussi con qu'il en a l'air, il se décide à écrire à l'homme qui a fait de la jeunesse sa priorité: Président! Et lui demande l'envoi de 18 tables et 36 chaises.

    Tel un galet qui ricoche sur l'eau, le contenu de la lettre, de bureaux de postes en twitter, rebondit sur la toile pour atterrir finalement dans l'oreille du grand homme. L'affaire est jugée suffisamment importante pour que Président donne consigne à sa chef de cabinet de traiter ce dossier devenu prioritaire. Et quelques jours après, le quotidien France Mayotte est content de relater l'affaire: les chaises et les tables ont été envoyées... Elles arrivent! J'imagine la joie de Robin! D'autant plus que le service de communication de l'Elysée prévient la terre entière et confirme par un tweet adressé au frère de Robin:

    Aucun doute, Président est un grand homme et pense à tous les Français, d'où qu'ils soient. Sauf que, car vous en doutez bien il y a un sauf que, si les chaises et les tables sont bien arrivées à l'école du petit Robin, ce n'est pas l'Elysée qui les a envoyé, ni personne de métropole. Les chaises et les tables, sur la photo, sont bien celles qui ont été livrées à l'école mais ce cadeau du ciel n'a rien de présidentiel.

    C'est tout simplement la commune de Koungou qui les a acheté! Ce qui permet au journal France Mayotte, dans son édition de ce vendredi 22 avril, de transmettre le communiqué de la municipalité de Koungu:

    " Vous croyez sincèrement que François Hollande sait où se trouve Koungou et que c'est lui qui a financé le mobilier ? C'est la mairie qui a passé un marché, attribué à une entreprise locale qui a fait en sorte que des chaises soient arrivées. La mairie a financé sur fonds propres et cela n'a rien à voir avec l'Elysée. " Et pour donner plus de crédit à sa dénonciation, le maire joint les copies des appels d'offre, de l'avis d'attribution et la preuve qu'elles ont été financées sur les fonds propres de la commune.

    Résultats des courses: la mairie de Koungu est furieuse que l'Elysée ait voulu, par un tweet habilement rédigé, s'attribuer ce bienfait, Président et ses services, en plus d'avoir menti, passent pour des andouilles et le petit Robin voit s'envoler une de ses illusions: Président n'est pas le père Noël!

    Et France Mayotte après avoir écrit " Scandaleux mensonge [de l'Elysee] "de conclure par: "Il serait toutefois préférable que le président accorde des dotations globales aux communes mahoraises, cela éviterait sans doute aux enfants de sombrer dans la mendicité." ...

    Quand je vous dis que cette équipe qui nous dirige n'est composée que de branquignols, vous me croyez maintenant?

     

    photo, femme, fille, mec, société

     

     

     

     

  • Toxiques pour votre santé

    Plus de 20% de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Une origine environnementale à ces réactions alimentaires secondaires est fortement suspectée. Dans ce contexte et pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Inra à Toulouse vient de montrer qu'une exposition périnatale à de faibles doses de Bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l'Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015.

    L’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens, en particulier celle au bisphénol A, est omniprésente dans notre quotidien. Les risques potentiels pour le consommateur de ce contaminant chimique issu majoritairement des emballages alimentaires ont fait l'objet de plusieurs rapports, parfois contradictoires, des agences sanitaires françaises et internationales au cours des cinq dernières années. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a publié en avril 2013 un avis sur le bisphénol A recommandant de limiter l'exposition à cette substance et de revoir à la baisse les seuils toxicologiques sur lesquels est basée l'évaluation du risque. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a d'ailleurs, quelques mois plus tard, proposé d'appliquer au bisphénol A une valeur limite dix fois plus faible que celle jusque-là en vigueur, soit 5µg/kg poids corporel/jour.

    Les chercheurs de l’unité de Toxicologie alimentaire (TOXALIM) de l’Inra à Toulouse ont démontré chez des rats qu’une exposition périnatale (in utero et pendant l’allaitement) au bisphénol A (BPA), à de faibles doses, a des conséquences sur le développement du système immunitaire et prédispose leur descendance à une intolérance alimentaire à l’âge adulte.

    Dans leur étude, les chercheurs de l’Inra ont utilisé deux groupes de rates gestantes. Un groupe a reçu par voie orale une dose quotidienne de BPA, à 5 μg/kg de poids corporel, depuis la gestation jusqu’au sevrage des nouveau-nés à 21 jours. L’autre groupe (témoin) n’a pas reçu de BPA. Ce sont ensuite les nouveau-nés issus de ces deux groupes qui ont été étudiés. A l’âge adulte, soit à 45 jours, ces animaux ont été nourris avec de l’ovalbumine, une protéine du blanc d’œuf, qui ne figurait pas précédemment dans leur régime alimentaire. Les scientifiques ont alors observé une réaction immunitaire dirigée contre l'ovalbumine chez les animaux qui avaient été exposés au BPA au cours de leur développement. Les rats descendant du groupe témoin ont quant à eux développé une tolérance alimentaire vis-à-vis de l'ovalbumine, qui se traduit par une absence de réponse immunitaire. De plus, l’administration orale répétée de l’ovalbumine chez les rats exposés par leur mère au BPA a induit une inflammation du côlon de ces animaux, attestant d’une intolérance alimentaire.

    Dans l’étude réalisée à l’Inra les chercheurs ont testé différentes doses (0,5, 5 et 50μg/kg poids corporel/ jour) et mis en évidence une relation non linéaire entre les doses de BPA et les effets indésirables observés. En particulier les perturbations les plus importantes ont été observées à la dose de 5μg/kg poids corporel/jour, c'est-à-dire à la dose considérée sans risque pour l'Homme par l'EFSA. Ces nouvelles données soulèvent la difficulté de fixer une dose journalière tolérable sûre pour le BPA.

    Ces nouveaux résultats contribuent à caractériser les effets délétères du BPA sur le système immunitaire, à de faibles niveaux d'exposition, et à des âges auxquels l'individu est particulièrement vulnérable car immature : le fœtus et le nourrisson.

    Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015. Les approches mises en place pour étudier les effets du BPA sur le système immunitaire pourront être appliquées à d'autres perturbateurs endocriniens, en particulier aux substances candidates au remplacement du BPA pour les emballages alimentaires de nouvelle génération.

    L'étude a été menée par des équipes de l’unité Toxicologie alimentaire (Toxalim) au centre Inra de Toulouse Midi-Pyrénées, et financée par le département " Alimentation humaine " de l’Inra et par l'Agence Nationale pour la Recherche, dans le cadre du projet PERINATOX coordonné par Eric Houdeau depuis 2010.

    Référence

    Menard, S., Guzylack-Piriou, L., Leveque, M., Braniste, V., Lencina,C., Naturel, M., Moussa, L., Sekkal, S., Harkat, C.,Gaultier, E., Theodorou, V., Houdeau, E. Food intolerance at adulthood after perinatal exposure to the endocrine disruptor bisphenol A. The FASEB Journal, August 2014. doi:10.1096/fj.14-255380

     

    Toutes les informations des poisons toxiques en cuisine ici:

     

     

     

  • Qu'il est beau le racket!

    EDF va bénéficier de 3 milliards de vos impôts pour éviter une vraie réforme

    Entre la gestion désastreuse d’EDF et le financement par le privé des retraites confortables des agents, le contribuable se fait plumer en beauté !

    Par Nicolas Lecaussin.

    Un article de l’IREF-Europe.

    Déjà actionnaire à 85 %, l’État français va injecter 3 milliards d’euros dans l’entreprise EDF. Depuis quelque temps, EDF annonce des résultats financiers très mauvais imputés ou bien à la chute des prix de l’électricité ou bien aux travaux nécessaires pour prolonger l’utilisation de plusieurs centrales nucléaires. Ces arguments sont en partie vrais mais les dirigeants d’EDF oublient de rappeler la très mauvaise gestion de l’entreprise ainsi que les extraordinaires privilèges dont bénéficient ses employés, les agents d’EDF. Tout cela payé par les contribuables.

    La facture d’électricité, déjà majoritairement composée de taxes

    Comme l’a montré l’IREF, 52 % de la facture d’électricité sont des taxes dont la plupart servent notamment à financer les avantages du personnel. Parmi ces taxes, il y a la Contribution tarifaire d’Acheminement (CTA) qui a été instaurée par la CNIEG (Caisse nationale des Industries électriques et gazières). Cette contribution est intégralement reversée par tous les fournisseurs et distributeurs d’énergie à la CNIEG, Cette taxe, qui représente environ 1 milliard d’euros par an, est entièrement reversée à la Caisse des retraites des agents EDF, afin de financer leur régime de retraite extrêmement privilégié par rapport à celui du privé: la retraite dès 50 ou 55 ans, différentes bonifications ou trimestres gratuits, le calcul de la pension à partir du dernier salaire, augmentation régulière des pensions de 5%, revalorisation de l’indemnité de départ à la retraite, temps partiel transformé en temps complet pour la retraite, instauration d’un régime complémentaire par capitalisation… De plus, ce régime particulier a été adossé au régime général et aux régimes complémentaires Arrco et Agirc sans aucune compensation.

    Heu... il oublie l'électricité gratuite!

    Conclusion : 1,3 milliard d’euros a déjà été pris dans les caisses du privé pour financer le régime des agents EDF.

    Le contribuable est en droit de se demander si cette injection d’argent public va pousser l‘entreprise à se réformer et à supprimer les avantages extraordinaires accordés à ses agents. Malgré une dette estimée à plus de 30 Mds d’euros et des retraites non provisionnées qui dépassent la somme de 90 Mds d’euros, les agents travaillent en moyenne 32h/semaine, ont droit à 30 jours de RTT/an et peuvent jouir du Comité d’entreprise le plus dispendieux, le CCAS, dont le budget s’élève à 470 millions d’euros/an. Tandis que le consommateur, qui est aussi contribuable, voit sa facture augmenter régulièrement : +1.7 % en 2011, + 2 % en 2012, + 5 % en 2014 et 2.5 % en 2015. La nouvelle participation de l’État est absolument inadmissible dans ce contexte. C’est un véritable racket sur le dos des contribuables.