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Savoir - Page 245

  • Envole-moi au bout de la terre, envole-moi au pays des merveilles...

    AeroMobil, la voiture volante disponible en 2017

    Après la voiture électrique et la voiture autonome, une nouvelle forme de véhicule arrivera en 2017 : l’AeroMobil, ou la voiture volante.

    Il y a quelques mois, une petite start-up slovaque dévoilait une voiture pour le moins innovante, l’AeroMobil qui, comme son nom l’indique, permet de voyager sur terre, comme dans les airs. Un projet à première vue utopique que le PDG Juraj Vaculik entend toutefois bien amener à son terme, avec une commercialisation prévue pour… 2017. En effet, en à peine 2 ans, la société compte bien pouvoir proposer son engin atypique à la vente, même si cette dernière a conscience des difficultés à venir, notamment en terme de réglementations.

    En effet, l’AeroMobil se doit, comme tout véhicule, d’obtenir différentes homologations, mais dans ce cas précis, il faudra obtenir les certificats lui permettant de rouler sur terre, mais également de se déplacer dans les airs. Un projet pour le moins ambitieux, soutenu qui plus est pas l’Union Européenne. Rappelons que l’AeroMobil nécessite 250 mètres de piste pour décoller, mais seulement 50 pour atterrir. Sur la route, le véhicule peut atteindre les 160 km/h et voler à une vitesse de 200 km/h, avec une autonomie de 800 km environ.

    Selon le PDG de la start-up, l’AeroMobil pourrait offrir de nombreux avantages, notamment en cas de bouchon sur l’autoroute. Il suffirait alors de prendre la piste de décollage sur le côté pour survoler littéralement le trafic. Evidemment, il faudra pour cela équiper les autoroutes d’un ruban de pelouse de 200 mètres environ. Bien sûr, pour conduire/piloter l’AeroMobil, il faudra être titulaire du permis de conduire, mais aussi d’un brevet de pilote. Affaire à suivre donc.

     

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  • Le pétrole vert

    Deinove a obtenu son premier brevet aux Etats-Unis

    Son procédé de production d'éthanol a été validé aux Etats-Unis, un marché clé pour les biocarburants.

    Une start-up française pourrait bientôt figurer parmi les acteurs qui compte sur le marché américain des biocarburants. Son nom ? Deinove.  Les Etats-Unis viennent en effet de valider son procédé de production de bioéthanol.

    Son brevet repose sur des  "bactéries à hautes performances métaboliques" qui révolutionnent la production de biocarburants à partir de la biomasse lignocellulosique ou hémicellulosique par un procédé intégré de dégradation et de fermentation fondé sur les bactéries Deinococus. "C’est vraiment une reconnaissance de notre technologie", se félicite ainsi le directeur général de Deinove, Emmanuel Petiot.

    La greentech française s’attaque au marché mondial de l’éthanol 

    Une réelle avancée pour l'entreprise tricolore, puisqu'elle pourrait percer dans un pays considéré comme l'eldorado du biocarburant.  Avec 51 milliards de litres produits en 2013 contre 40,7 milliards de litres au Brésil et seulement 6,7 milliards de litre en Europe, les Etats-Unis sont les premiers producteurs mondiaux d’éthanol. Ils sont également les premiers consommateurs de biocarburants. 

    Ce premier brevet obtenu outre-Atlantique permet ainsi à la fois de faciliter les partenariats entre les industriels américains et Deinove et de renforcer la position de la start-up française dans un pays qui a pour ambition d’atteindre 50% de biocarburant dans la production totale des énergies, contre 5% aujourd'hui. 

    De plus, les principaux producteurs d’éthanol sont implantés aux Etats-Unis et favorisent le développement de procédés de production d’éthanol de deuxième génération (2G). 

    De l’or noir à l’or vert

    Car parallèlement à l'activité liée au pétrole, la production de biocarburants de 2G poursuit son essor. Obtenus à partir de déchets végétaux agricoles ou de résidus forestiers, les biocarburants de 2G présentent en effet un potentiel énergétique non négligeable. 

    Se détacher de la pétrochimie pour se convertir à la chimie verte présente des enjeux stratégiques: un nouveau marché pour les industriels et, d’un point de vu socio-économique, la création d’emplois et le développement de l’agriculture.  En effet, avec un faible coût des matières premières, il favorise la préservation des terres agricoles, contrairement au biocarburant de première génération qui utilise une surface agricole importante.

    Les effets secondaires du biocarburant de 2G

    Mais malgré son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le biocarburant de 2G présente des impacts négatifs sur l’environnement. L’utilisation de végétaux pourrait en effet ouvrir la voie à un recours intensif aux OGM. Ce qui présente une menace pour l'équilibre environnemental.

     

  • Plein le dos?

    Le travail sédentaire, souvent réalisé dans de mauvaises positions, n’est pas bon pour notre dos… À la clé, des lombalgies chroniques. Il est important de se lever régulièrement de sa chaise, quand on travaille assis, et de faire quelques étirements pour relâcher les muscles du dos.

    L’application pour smarthpone "Backache" pourrait bien vous aider à adopter une meilleure hygiène de vie. Elle envoie des notifications régulièrement pendant la journée pour vous inciter à prendre un micro-break, en proposant un petit exercice facile à faire au bureau. Les 30 exercices proposés prennent environ une minute et ils ne nécessitent pas de matériel. À chaque fois, ils sont présentés en vidéo par un kiné, ce qui facilite leur réalisation.

    Conçus pour mobiliser en douceur les muscles et les articulations, ils sont également adaptés aux personnes qui souhaitent se remettre en mouvement après avoir souffert d’un problème de dos aigu.

    Il est possible de régler la fréquence des notifications au cours de la journée mais aussi de l’adapter en fonction de votre planning de la semaine.  Et si vous êtes vraiment surchargé de boulot, il suffit d’un clic pour annuler le programme du jour!

    L’application "Backache" est disponible en anglais sur l’Appstore et sur Google Play.

  • Quoi ma tête? qu'est-ce qu'elle a ma tête?

    Changer de corps (ou de tête), c'est pour demain

    Le médecin italien Sergio Canavero assure pouvoir bientôt greffer un corps entier sur une tête. Des patients sont prêts à faire l'expérience.

    "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou", assure le neurochirurgien Sergio Canavero. © Alberto

    Pour ceux d'entre nous qui ont la rate qui se dilate, le foie pas droit, l'estomac bien trop bas, le thorax qui se désaxe ou les hanches qui se déhanchent, une solution est peut-être en vue pour résoudre tous nos maux : changer de corps. Le neurochirurgien turinois Sergio Canavero a en effet annoncé jeudi qu'il sera possible, d'ici deux ans, de greffer un corps à une tête. Les travaux du docteur Canavero ont été publiés par la très sérieuse revue scientifique New Scientist.

    C'est en observant les effets de la guillotine que le médecin français Julien Jean César Le Gallois soutint le premier, au début du XVIIIe siècle, qu'une tête coupée, à condition qu'elle soit correctement irriguée de sang oxygéné, pouvait survivre. Depuis, la théorie avait davantage intéressé les auteurs de science-fiction ou de littérature gore que les chercheurs. Mais avec les progrès de la médecine, le rêve de Victor Frankenstein semble à portée de main. La méthode du docteur Canavero consiste à d'abord congeler le corps du "donneur" et la tête du "receveur". Les deux cous sont ensuite tranchés et le corps du donneur est greffé sur la tête du receveur.

    Banane et spaghettis

    Pour illustrer l'intervention, assez simple dans son principe, Sergio Canavero coupe en deux une banane. Dans un des deux morceaux de la banane qu'il vient de trancher, il enfile une poignée de spaghettis (crus, et donc rigides) qui représentent les vaisseaux, les fibres musculaires et les nerfs. "Si on peut reconnecter vaisseaux, muscles et nerfs sur une jambe ou un poignet, on peut le faire au niveau du cou."

    Reste l'épineuse question de la moelle épinière. Selon le docteur Canavero, le polyéthylène glycol permettra aux deux moelles de "fusionner". Le patient sera ensuite tenu en coma artificiel pendant trois ou quatre semaines alors que des électrodes, préalablement placées dans son corps, stimuleront la fusion des moelles épinières. "Au réveil, le patient sera capable de bouger et de parler. Au bout d'un an de physiothérapie, il devrait pouvoir marcher, assure le médecin. J'ai déjà une cinquantaine de candidats atteints de dystrophie musculaire, de tétraplégie ou encore transsexuels."

    Une question d'habitude

    Quant au risque de rejet, le chercheur turinois est catégorique : "Le seul rejet à redouter est d'ordre psychologique. Mais j'y ai pensé. Pour faire accepter au patient son nouveau corps, il portera avant l'opération pendant six mois des lunettes qui, virtuellement, lui feront percevoir sa tête placée sur un autre corps que le sien." Eurêka !

    En 1970, une telle opération fut tentée sur un singe. Sans grands résultats. Le macaque ne put jamais bouger et il mourut au bout de neuf jours lorsque le corps rejeta sa tête - à moins que ça n'ait été le contraire ? "Mais nous avons énormément progressé depuis, et les obstacles techniques sont aujourd'hui surmontables", rétorque l'imperturbable chercheur.

    Le médecin turinois est contesté par la communauté scientifique. Toutefois, New Scientist révèle dans son article que la Harbin Medical University, en Chine, travaille sur le même protocole que lui et qu'elle va passer aux expérimentations sur les rats et sur les singes. "Si mes pairs ne veulent pas me laisser opérer en Europe ou aux États-Unis, l'expérience se fera ailleurs", affirme Sergio Canavero. Et d'annoncer une date: 2017.

  • L'immortalité, c'est pour bientôt

     

    Allez lire cet excellent article: étonnement assuré

     

    https://www.contrepoints.org/2015/02/21/198677-limmortalite-peut-etre-pour-bientôt

  • Prévoir les épidémies grâce aux satellites?

    Les scientifiques traquent parasites et virus grâce à des satellites pour prédire plusieurs mois à l'avance des risques d'épidémie de maladies tropicales comme la dengue, le paludisme ou le chikungunya.

    Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies. Températures, précipitations, humidité des sols, type de végétation et utilisation des terres... autant de données recueillies par satellites qui permettent de mieux surveiller les risques d'épidémies.

    "Certaines infections sont très sensibles à leur environnement, surtout les maladies parasitaires et, avec la télédétection via satellite, il est possible d'identifier des endroits où la maladie peut proliférer."  C'est ce qu'a expliqué Archie Clements, directeur de la faculté de santé publique de l'université nationale australienne à Canberra, lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie le week-end du 14-15 février 2015 à San Jose (Californie).

    Les épidémiologistes utilisent en effet les données transmises par les satellites comme les températures, les précipitations, l'humidité des sols, le type de végétation et l'utilisation des terres qu'ils combinent à des informations de santé dans un modèle informatique. Des données qui offrent "des cartes auxquelles ont accès des pays avec peu de capacités pour collecter et traiter eux-mêmes des données portant sur des maladies", a précisé Archie Clements. Des informations utiles "pour les responsables de santé publique dans les pays en développement car cela leur permet d'allouer plus efficacement des ressources limitées là où elles sont le plus utile", a-t-il expliqué. Cet épidémiologiste souligne que les maladies parasitaires touchent des centaines de millions de personnes chaque année dans les pays les moins développés.

    Prédire l'émergence des maladies

    Kenneth Linthicum, directeur du Centre d'agriculture médicale du ministère américain de l'Agriculture (USDA), a indiqué que cette approche a permis à ses services d'"utiliser les données environnementales, particulièrement celles portant sur le changement climatique pour prédire à l'échelle du globe certaines maladies avant leur apparition. Nos travaux consistent à utiliser des données satellitaires pour surveiller l'environnement surtout quand elles ont trait à la transmission de maladies par des moustiques dans notre cas", a-t-il détaillé lors de cette conférence.