Concours international pour Notre-Dame:
"Un Français reconstruirait-il un temple japonais?".
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Concours international pour Notre-Dame:
"Un Français reconstruirait-il un temple japonais?".
J'habite dans le Nord de l'agglo toulousaine. Une petite maison. Cuisine américaine, hélas. Lorsque nous voulons de l'eau chaude, il faut la laisser couler plus d'un litre et demi avant de l'obtenir. Pourtant, la chaudière gaz solaire est située à 2,50 m de l'évier. On a l'impression que l'eau fait 3 fois le tour de Toulouse avant d'arriver au robinet!
Il en est de même, du reste, pour l'arrivée d'eau chaude du lavabo et de la douche.
Du coup, comme je n'ai pas l'âme gaspilleuse, je récupère cette eau froide dans une bassine… fuchias que j'ai depuis une 20e d'années. Je récupère cette eau pour arroser mes plantes, faire tremper la vaisselle salle (je n'ai pas de lave-vaisselle, pas la place d'une part et malgré ce que racontent les gens sur internet, cela utilise plus d'eau que de laver à la main… et puis, comment nettoyer la plaque du four dans un lave-vaisselle??? et, avant de glisser les assiettes dans le lave-vaisselle ne doit-on pas les passer sous l'eau pour retirer le plus gros des déchets ou restes? et les poêles, et les marmites, et les grosses casseroles? il faut les laver à part… du coup, où se trouve l'économie d'eau? hein?).
Je reviens à ma bassine. Donc, je l'utilise pour stocker cette eau propre. Puis, une fois vidée, je la mets de côté pour la fois suivante. Et bien, figurez-vous qu'au bout de trois ou quatre remplissages-vidage d'eau propre, il y a une sorte de gelée au fond de ma bassine, brillante, épaisse et visqueuse… on ne l'aperçoit qu'en plaçant la bassine d'une certaine façon sous la lumière. Cela fait -à peu près- deux ans que ce phénomène étrange se produit.
J'en ai parlé à une amie médecin qui habite du côté de Perpignan. “Etrange qu'elle dit, c'est un biofilm, cela arrive lorsque l'on met du linge à tremper et.. qu'on oublie dans un coin“. Elle me dit: “essaie avec une casserole inox“. Elle a fait de son côté, mais elle n'a rien vu. Du coup, elle pense que nous avons une eau très dure…
J'ai fais ce qu'elle ma dit… mais, au bout de trois jours, j'ai passé la main dans la casserole et j'ai aperçu une sorte de poudre fine, blanche sur mes doigts.
Je viens de payer ma facture d'eau pour 2018-2019: elle était accompagnée d'une feuille informative: eau douce, était écrit.
Si l'eau n'est pas du tout, calcaire, pourquoi cette bizarrerie dans ma bassine?
Hein??? et si vous tentiez l'expérience?
Je n'utilise plus l'eau du robinet depuis presque 30 ans… la chlorine de l'eau me fait tousser, me brûle les yeux, me titille les entrailles… du coup, je réalise mes bouillons et soupe avec de l'eau en bouteille, même le café est fait avec de l'eau en bouteille; nous buvons de l'eau en bouteille…
Ils ont beau envoyer des infos rassurante avec la facture: eau de bonne qualité, moi, perso, j'ai fais ma religion sur l'eau du robinet…. et les molécules pharmaceutiques que ces gens-là n'ont jamais trouvé le moyen de filtrer dans leurs usines d'épuration des égouts?
L'agglo toulousaine nous raconte depuis quelques semaines que son eau sera la moins chère de France: apparemment, elle a mis le distributeur sous surveillance ou a renégocier les contrats…. faut dire que ces gens-là se font du bon beurre sur notre dos, sans compter l'état avec toutes ses taxes!
Oui, mais qui surveille l'eau dans ma bassine? c'est moi! Va savoir, Charles si elle est bonne pour mes plantes? et puis, c'est quoi ce truc peu appétissant dans ma bassine? Je dois la nettoyer avec une paille inox pour que cela s'en aille… toutes les trois utilisations…
Inutile de vous précipiter pour acheter une carafe purificatrice d'eau… je ne pense pas que cela y fasse grand-chose.
Climat: la météo autrichienne sceptique sur le consensus
L’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) pose un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.
Un article de NoTricksZone
En science du climat, selon l’expression consacrée, il y a un consensus de 97% sur tous les points. Les 3% restants sont juste des fous. Tel est le cas car quiconque contredit ouvertement ce "consensus" peut oublier sa carrière, se voir ignoré, et exclu des opportunités de financements de projets. Il vaut donc mieux ne pas faire de remous.
Il est donc d’autant plus surprenant que l’Office Central Météorologique et Géodynamique autrichien (le ZAMG) ait posé un regard critique sur le sujet du réchauffement climatique.
Sur le site du ZAMG, les scientifiques basés à Vienne débattent d’importantes critiques que voici:
Des facteurs futurs du changement climatique ne sont pas pris en compte
Si des facteurs climatiques individuels dans le développement de la température planétaire sont mal jugés par les modèles informatiques climatiques, et même s’ils ont donné des résultats réalistes jusqu’ici, les simulations du futur seront fausses. De plus, à côté des facteurs anthropiques, d’autres facteurs climatiques ne sont même pas pris en compte dans les scénarios du futur. Ils ne peuvent simplement pas être prédits.
Le problème qui se pose avec les modélisations informatiques du climat planétaire, c’est qu’ils concentrent leur contrôle de qualité sur la reproduction des températures planétaires moyennes mesurées. Quoiqu’elles soient relativement bien simulées, il y subsiste des difficultés pour savoir si leur sensibilité aux différents facteurs climatiques (l’activité solaire, les aérosols volcaniques, les gaz à effet de serre, etc.) correspondent à la réalité.
De plus, les facteurs ne sont pas proprement compris, même en ce qui concerne leurs effets de refroidissement ou de réchauffement. Dès lors, il est possible que les modèles informatiques du climat simulent correctement la moyenne de température de la planète, tout en ayant des sensibilités incorrectes attribuées aux différents facteurs.
Des facteurs anthropiques du climat surévalués?
Le 4ème rapport d’évaluation du GIEC (Solomon et al. 2007) note que le réchauffement de la deuxième moitié du XXème Siècle a été "très vraisemblablement" causé par l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre anthropique.
Cette affirmation s’appuie sur les simulations de modèles informatiques du climat de la planète. Des critiques, cependant, disent que ces modèles ont une trop haute sensibilité au CO2 comme facteur et, par exemple, sous-estiment l’influence du soleil.
Une analyse des forces et faiblesses serait d’une grande aide
Il va falloir du temps de développement pour refléter proprement l’équilibre parmi les facteurs dans les modélisations du climat. Cependant, la critique fondamentale de la performance des modélisations du climat est présentée comme étant la même chose qu’une négation de la réalité. Il est crucial de distinguer clairement quels résultats les modèles climatiques peuvent donner avec certitude (leurs forces) et pour quels résultats ce n’est pas le cas (leurs faiblesses).
Traduction par Charles Boyer de " Austria’s ZAMG Meteorology And Geodynamics Institute Concedes Climate Models Not Reliable "
S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique.
Par la rédaction de Contrepoints.
Il est regrettable que certains utilisent la vague de chaleur actuelle — qui au demeurant n’a rien d’anormal — afin de faire de nouveau miroiter la catastrophe climatique annoncée depuis 1992.
Le livre es changements dans le climat de la France: histoire de ses révolutions météorologiques“, du Dr Fuster, est sorti en 1845, alors qu’on ne produisait pas encore de pétrole. Dans ces 500 pages richement documentées, l’auteur passe en revue les aléas du climat en France depuis la conquête de la Gaule par Jules César jusqu’à son époque.
Voici quelques exemples tirés de ce livre, afin de montrer que la canicule que nous vivons n’a absolument rien d’anormal.
En 584, les roses fleurirent au mois de janvier. Les arbres qui avaient porté des fruits en juillet en portèrent de nouveau en septembre. En 921, il y eut une chaleur intense et une sécheresse extrême presque sans interruption pendant les mois de juillet, août et septembre, détruisant beaucoup de récoltes. L’été 1078 fut très chaud au point qu’on vendangeât abondamment au moins d’août. Les chaleurs intenses de 1183 et 1188 tarirent les fleuves et les puits. En 1384, une chaleur sèche et insupportable régna dans toute la France depuis le printemps jusqu’au milieu du mois d’août.
Il y eut de grandes chaleurs bien documentées en 1473, 1540, 1553, etc. En 1684 à Paris, la température afficha, durant 68 jours, 25°C, 16 jours de 31°C et trois jours de 35°C. En 1701, ce fut semblable et le fameux astronome Jacques Cassini mesura le 17 août une température de 40°C. Les années 1718 et 1719 furent des années de chaleur violente: Cassini rapporte qu’il y eut durant 42 jours une température de 31°C. Fuster poursuivit ainsi jusqu’à sa période contemporaine.
Bref, le lecteur comprendra que les canicules sont nombreuses et qu’elles ne sont pas liées aux émissions de CO2 produites par les SUV. Ce n’est pas l’objet de cet article, mais Fuster rapporte également de nombreux exemples sur les avancées et le recul des glaciers qui constituent un autre épouvantail des réchauffistes.
De régulières canicules
Le site Belgotopia répertorie de nombreux accidents climatiques survenus alors qu’on n’utilisait pas d’énergie fossile. Voici son introduction:
Désormais, chaque inondation quelque peu catastrophique, chaque tornade, chaque anomalie météorologique est rattachée au réchauffement climatique qui, paraît-il, nous menace, mais dont en plus nous serions responsables ! Et ceux qui avalisent aveuglément les conclusions du GIEC font des déclarations péremptoires à ce sujet, qualifiant souvent ces événements de " sans précédent ". Pourtant, la consultation de chroniques ou récits anciens est révélatrice de précédents tout aussi apocalyptiques.
Plus proche de nous, en l’espace de 3 mois en 1911, une vague de chaleur fit 40 000 morts en France. Dans l’immédiat après-guerre, les années 1945, 1947, 1949, 1950 et 1952 ont été très chaudes. Le 28 juillet 1947 les 40,4 °C sont atteints. Ce record ne sera jamais égalé. À l’époque, il se disait que ces vagues de chaleur étaient causées par les essais militaires de bombes atomiques dans le Pacifique (ce n’est qu’en 1983 qu’une étude évoqua " l’hiver nucléaire " provoqué par les poussières dispersées dans l’atmosphère par les explosions atomiques). Si ces dates nous paraissent éloignées, souvenons-nous de celles de 1976 et 2003.
"Canicule" signifie en latin "petite chienne", nom qui était donné dans l’antiquité à l’étoile très lumineuse Sirius, la principale étoile de la constellation du Grand Chien. En Europe, du 24 juillet au 24 août, Sirius se lève et se couche en même temps que le Soleil.
C’est pourquoi dans l’antiquité on avait attribué à cette étoile les grandes chaleurs de l’été. Pline l’Ancien dans L’Histoire naturelle, livre II, Chapitre 40 explique que "les effets de cet astre sont les plus puissants sur la terre: les mers bouillonnent à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s’agitent". Il n’y avait pourtant pas d’émission de CO2 dues aux énergies fossiles à l’époque…
Non, les canicules ne sont pas plus fréquentes que par le passé! C’est un fait.
Il y a quelques années, les ouragans incarnaient la preuve médiatique et politique de la réalité du changement climatique dû au CO2: le dernier en date était Sandy de 2012. Depuis, les émissions continuent à croître allègrement (y compris dans l’UE l’an dernier), mais on ne parle plus de vagues de tempêtes. La lettre ouverte au Secrétaire Général de l’ONU, rédigée par 125 scientifiques, dénonçait cette mascarade.
Tous les climatologues dignes de ce nom répètent qu’il ne faut pas confondre météorologie et climatologie, cette dernière ayant une unité de temps de trente années. S’exprimer, sans recul, sur une canicule localisée à l’échelle du climat mondial constitue une erreur déontologique. Surtout lorsqu’on omet de dire que, dans le même temps, les kangourous meurent de faim en Australie et que l’Antarctique vient de battre un record mondial de froid.
Près de -100°. Brrr…
Les amandes de noyaux d’abricots ne sont pas anti-cancer et peuvent être toxiques
Depuis les années 70, les autorités de santé luttent contre une rumeur : une substance contenue dans les amandes des noyaux d’abricot aurait des vertus anti-cancer.
Pourtant, aucune étude clinique n’a montré un tel effet protecteur. Pire, ces amandes contiennent des dérivés du cyanure qui peuvent intoxiquer les consommateurs s’ils en mangent trop.
Au vu des intoxications persistantes, l’ANSES tire à nouveau la sonnette d’alarme 1 sur les risques de cette consommation.
Steve McQueen, atteint d'un mésothéliome pleural incurable, a reçu quelques mois avant son décès de grandes quantités de laétrile (substance extraite des amandes des noyaux d'abricot), sans succès (photo : Steve McQueen et Neile Adams en 1960)
Les amandes des noyaux d'abricot (et celles des noyaux de cerise, de prunes, etc.) contiennent une substance, l'amygdaline (ou laétrile sous une forme légèrement modifiée, ou encore "vitamine" B17)
Lorsque cette substance est métabolisée, elle dégage du cyanure, qui serait responsable de l'action anticancéreuse alléguée… et des intoxications.
Avant de reprendre l'avis de l'ANSES qui lance à nouveau l'alerte sur les dangers d'une consommation trop importante de ces amandes, revenons sur l'histoire étonnante de cette croyance.
Un engouement né aux Etats-Unis dans les années 70
La laétrile aurait été synthétisée en 1945 par Ernst T. Krebs, Jr, qui aurait repris une théorie du début du siècle sur le développement des cancers et l'utilité du cyanure. " Selon cette théorie, les tissus non cancéreux seraient protégés par une autre enzyme qui neutraliserait la cyanure", résume le Dr Benjamin Wilson pour sceptiques.qc.ca 2.
Malgré l'absence de preuve d'une quelconque efficacité, des articles vantant les vertus anti-cancer de cette substance paraissent dans la presse américaine et elle est légalisée dans 27 états sur 50.
Résultat, plus de 75 000 Américains atteints d'un cancer ont pris de la laétrile au début des années 70 en espérant un effet anti-cancer. Le gouvernement fédéral, au vu des risques et de l'absence de preuve d'une efficacité quelconque de ces prises, a interdit la vente de laétrile.
Mais les familles ont fait valoir en justice le stade terminal de ces patients et leur liberté de choix, obtenant l'accès à cette substance, requalifiée en vitamine. Des arguments à tonalité complotistes ont également été utilisés devant l'absence d'études cliniques réalisées chez des humains, les "laetrile cultists" étant persuadés que les cancérologues refusait ce traitement du cancer pour rester riches (Culliton BJ et al., BMJ, 1979 3).
Une étude rétrospective publiée en 1979 donne des résultats négatifs
Sous la pression des familles, les autorités sanitaires américaines ont fini par lancer une étude rétrospective sur les données de patients ayant pris cette substance.
Seuls 68 cas ont été analysés, sans connaissance du contexte (traitements antérieurs en particulier). Les auteurs ont conclu de cette analyse sur une absence de preuve d'une efficacité anti-cancéreuse (Culliton BJ et al., BMJ, 1979 3 ; E Ernt et al., Cochrane Database, 2015 4).
Cependant ce résultat négatif, auquel il faut rajouter la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis en 1979 5 ne reconnaissant pas le statut de médicament à la laétrile (et donc interdisant sa vente comme médicament), ne suffisent pas à endiguer la volonté des patients et de leurs familles de croire à l'éventualité d'une utilité de cette substance.
Un mouvement ralenti par le décès de Steve McQueen, décédé rapidement après un traitement à base de laétrile en 1980...
Une victime célèbre de cette croyance a été Steve McQueen, diagnostiqué fin 1979 d'un mésothéliome pleural 6, probablement contracté lors d'une exposition à l'amiante lors de ses 3 années passées chez les Marines. Début 1980, des métastases sont découvertes et les médecins annoncent à Steve McQueen que son cancer est incurable. Il part alors se soigner pendant 3 mois dans une clinique mexicaine, payant en espèce l'équivalent de 120 000 $ par mois pour recevoir de la laétrile associée à d'autres méthodes non scientifiques (lavements au café, injection de cellules vivantes de bovins et de moutons etc.).
Ce traitement a été très médiatisé mais, malgré les promesses de guérison du dentiste (!) qui lui administrait ces "traitements", Steve McQueen rentre aux Etats-Unis avec une tumeur abdominale "énorme", inopérable.
Il tente tout de même de se faire opérer, à nouveau au Mexique, et, après 12 heures d'intervention, décède d'un arrêt cardiaque en novembre 1980, à 50 ans.
…puis par les résultats d'un essai clinique du National Cancer Institute publié en 1982
Le National Cancer Institute (NCI) a alors, toujours sous la pression, décidé de lancer un essai clinique auprès de 178 patients atteints d'une tumeur d'au moins 5 cm (ou d'un foie métastique ) sans métastases osseuses mais incurable avec les traitements de l'époque. Ces patients ont reçu de la laétrile (appelée amygdaline dans cet essai) par voie intraveineuse et orale à différents dosages, ainsi que des enzymes pancréatiques, des vitamines et ont suivi un régime type méditerranéen.
Selon les résultats de cet essai, publiés dans le NEJM en 1982 7, "aucun bénéfice substantiel n'a été observé en termes de guérison, d'amélioration ou de stabilisation du cancer, d'amélioration des symptômes liés au cancer ou d'allongement de la durée de vie" chez ces patients. Par contre, des symptômes d'intoxication au cyanure ont été relevés chez plusieurs patients.
La combinaison des résultats négatifs, de la mort de Steve McQueen et de la décision de la Cour Suprême finissent par stopper l'enthousiasme médiatique américain pour cette substance.
Mais..
Malheureusement, les idées fausses ont la vie dure… et internet leur offre une caisse de résonnance difficile à maîtriser
Comme le montrent des croyances dans d'autres domaines de la santé (autisme et vaccin contre la rougeole, rumeur persistante malgré le retrait de la seule publication évoquant cette possibilité; syndrome d'"électrosensibilité" imputé aux ondes malgré les résultats négatifs des études en double aveugle ; etc.), ou dans d'autres domaines (chemtrails censés empoisonner les populations mais sans l'ombre d'un début de preuve d'intentionnalité malfaisante ; gouvernement secret mondial ; etc.), les idées fausses persistent même lorsque la science parvient à démontrer leur absence de réalité.
Il est bien sûr tentant et largement compréhensible d'espérer qu'une substance tue les cellules cancéreuses, la bonne foi des utilisateurs n'est pas à mettre en doute.
Par contre, des vendeurs ou promoteurs d'une "santé naturelle" continuent à affirmer les vertus miracles de cette substance, malgré plus de 40 années d'essais infructueux (sauf chez la souris, mais les humains ne sont pas des souris, et souvent, très souvent, les résultats prometteurs ou spectaculaires constatés chez la souris ne sont malheureusement pas retrouvés sur des hommes et femmes).
Or, depuis quelques années, internet, et plus particulièrement les sites et forums de thérapies dites alternatives, complémentaires, ont donné un nouvel essor à cette rumeur anti-cancéreuse.
On voit sur le net, à quel point les vertus anti-cancer des amandes des noyaux d'abricot sont actuellement vantées sur de multiples sites, avec des posologies recommandées et d'autres préconisations. Exemples : "le plus grand camouflage de l'histoire du cancer", "l'amande qui guérit les cancers. – astuces de grand-mère", "Ce que les médecins ne vous diront jamais : les noyaux d'abricot tuent les cellules cancéreuses sans effets secondaires", "Amandes amères d'Abricot bio" (vente en ligne de ces amandes "anti-cancer" importées… d'Ouzbékistan), "la FDA a banni ces amandes anti-cancer (anglais)", etc.
Il n'est donc pas étonnant que malheureusement, des intoxications surviennent, en sus des faux espoirs suscités par cette consommation sans intérêt démontré...
Toxivigilance : devant des cas d'intoxication par des amandes de noyaux d'abricots, l'ANSES appelle à la prudence
Selon l'ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation 1), " les amandes de noyaux d'abricots sont de plus en plus consommées comme remède naturel pour de prétendues propriétés « anti-cancer »" (la laétrile en tant que principe actif, substance purifiée est toujours interdite suite à la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis en 1979 5, d'où la consommation de ces amandes).
L'agence rappelle qu'une consommation en grande quantité (des doses élevées, de 10 amandes par jour en prévention à 60 amandes en curatif, sont préconisées sur les différents sites) expose à un risque d'intoxication au cyanure.
De fait, 154 cas d'intoxications ont été déclarés au réseau des Centres antipoison français depuis 2012. Il s'agissait d'intoxications mineures, se manifestant principalement par des vertiges, des malaises, des céphalées, des troubles digestifs, des palpitations cardiaques, ou encore une gêne respiratoire.
Une intoxication aiguë se manifeste par des symptômes survenant brutalement : convulsions, troubles respiratoires, diminution de la fréquence cardiaque, perte de connaissance, voire coma.
Pas plus de 3 amandes par jour (et une demi-"petite amande" chez l'enfant) !
L'ANSES rappelle que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a fixé la dose maximale quotidienne de ces amandes à environ 1 à 3 pour les adultes et la moitié d'une petite amande pour les jeunes enfants.
L'ANSES rappelle aussi que les études, compilées notamment par la Collaboration Cochrane en 2015, ne montre aucun intérêt anti-cancer. Il est donc tout sauf recommandé de prendre des doses élevées de cette substance.
Cette mise en garde et sa large médiatisation (survenant cependant au cœur de l'été…) suffiront-elles à endiguer ce phénomène inquiétant et assez représentatif des débats actuellement en cours sur la pertinence de l'information ("Fake News" vs "Real News", "FakeMed vs EBM", "ésotérisme, religions vs science", etc.) ?
En savoir plus :
Amandes d'abricots : un risque d'intoxication au cyanure, Anses, 30 juillet 2018
La montée en flèche et le déclin du Laetrile, Benjamin Wilson, sceptiques.qc.ca, février 2004
Apricot pits and cancer, Barbara J Culliton, Wallace K Waterfall, British Medical Journal, 1979, 1, 802-803
Laetrile treatment for cancer, Stefania Milazzo, Markus Horneber, Edzard Ernst, Cochrane Database Syst Rev. 2015 Apr 28;(4):CD005476
United States Supreme Court : UNITED STATES v. RUTHERFORD, Cour Suprême des Etats-Unis, juin 1979
Steve McQueen – Illness and death, fiche Wikipedia (version anglaise). Photo illustrant cet article, également issue de Wikipedia
A Clinical Trial of Amygdalin (Laetrile) in the Treatment of Human Cancer, Charles G. Moertel et al., N Engl J Med 1982; 306:201-206
Sources : Anses
CSAIL, le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT, a présenté un nouveau projet de recherche qui pourrait permettre de veiller au bien-être des patients et des personnes âgées. L’équipe de chercheurs, dirigée par le professeur Dina Katabi, a développé un système baptisé RF-Pose, basé sur une IA, capable de percevoir et d’identifier des personnes à travers un mur. Pour cela, il utilise les ondes environnantes afin de déterminer si la personne en question est en train de bouger ses bras ou ses jambes.
L’équipe a publié les résultats de son étude et précise que ce système « démontre l’estimation précise de la position humaine, à travers les murs et les obstructions. Nous tirons parti du fait que les signaux sans fil dans les fréquences WiFi traversent les murs et se reflètent sur le corps humain ». Leur technologie est en effet capable de distinguer à travers la paroi, y compris dans l’obscurité, comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessus.
Pour y parvenir, les chercheurs se sont servis de réseaux de neurones « pour analyser les signaux radio qui rebondissent sur le corps de la personne pour ensuite créer une représentation dynamique qui marche, s’arrête, s’assoit et bouge ses membres lorsque la personne effectue ces actions ». Le système a été entraîné sur des milliers d’images montrant des personnes effectuant toute sorte d’activités dont les chercheurs avaient extrait des figures sous forme de bâtons à deux dimensions. Le réseau de neurones a donc eu accès à ces images et aux signaux radio correspondant à chaque mouvement. RF-Pose a pu, grâce à cette combinaison, apprendre à estimer la posture et les gestes d’un individu sans l’aide de caméra grâce aux signaux radios qui rebondissent sur le corps de la personne.
Les applications d’un tel système sont nombreuses et on pense bien évidemment à une éventuelle utilisation chez les personnes âgées mais aussi les personnes souffrant de la maladie de Parkinson, de dystrophie musculaire ou de la sclérose en plaques. Il pourrait en effet être capable de détecter un comportement spécifique en analysant les mouvements du sujet, sans avoir besoin d’être dans la pièce. Suivre la progression d’une maladie mais aussi alerter en cas de chute, d’accidents ou de changements dans la routine d’une personne pourrait permettre aux personnes âgées de vivre de façon plus autonome et sûre.
L’équipe du professeur Dina Katabi travaille en collaboration avec des médecins pour développer cette technologie en fonction des besoins. Elle précise également que les données recueillies sont anonymisées et cryptées afin de respecter la vie privée des utilisateurs. Un mécanisme de consentement devrait par la suite être mis en place dans ce cadre.
Bien évidemment, les applications de RF-Pose pourraient s’étendre aux opérations de sauvetage ou de recherche car son taux de réussite en matière d’identification s’élève à 83% sur un groupe de 100 personnes. L’équipe de chercheurs poursuit le développement de son système et prévoit de créer des représentations en 3D afin de repérer notamment les micro-mouvements comme les tremblements de la main.
Lire la vidéo sur: https://www.actuia.com/actualite