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Société - Page 348

  • Je suis Danielle!

    "Des squatteurs m'ont pris ma maison"

    "Je ne ressens même plus de la colère, j'ai de la peine et du chagrin!", assure Danielle Galy, cette retraitée de 69 ans qui ne peut plus rentrer dans sa maison, au 64 route de Blagnac, à Toulouse, car des squatteurs s'y sont introduits illégalement depuis le 6 avril dernier. Hier après-midi, cette propriétaire et retraitée active qui vit dans l'Ariège a mobilisé une vingtaine de riverains ainsi que ses proches pour dénoncer "l'occupation illégale" de cette maison de famille et une situation ubuesque où les nouveaux occupants la menacent aujourd'hui d'appeler la police si ses intrusions intempestives se multiplient.

    "Vous vous rendez compte, il faut que je manifeste devant ma maison pour demander à récupérer mon bien!", s'offusque-t-elle. Visiblement bien organisés, les squatteurs auraient pris possession des lieux le 6 avril en changeant les serrures de cette demeure et en cadenassant le portail d'entrée, rendant plus complexe le constat d'infraction. Dès lors, les recours judiciaires peuvent être très longs et surtout coûteux.

    Cette bâtisse était occupée durant de longues années par l'épouse du père de Danielle Galy qui en avait la jouissance jusqu'à son décès survenu en 2014. Depuis deux ans, la sœur de Danielle passait régulièrement relever le courrier. Jusqu'à ce qu'un riverain l'informe de l'intrusion de squatteurs.

    L'occupation a bien été constatée par un huissier mais c'est désormais par la justice administrative, comme le prévoit la loi, que cette affaire doit se régler. Une audience devant le tribunal d'instance est prévue le 27 mai pour la procédure d'expulsion. "C'est mieux de dormir ici que d'être dans la rue.

    Surtout que les logements sociaux et les hébergements d'urgences sont plein", estime l'un des squatteurs, un jeune allemand de 27 ans, rencontré derrière le portail de la maison.

     

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  • En direct avec la dernière stupidité:

    Stéphane Le Foll: "Nous sommes là pour ce soir pour revendiquer que ce que nous avons fait est conforme aux valeurs de la gauche!" (faute de style livrée avec)

    Mon dieu! qu'il est bête lui aussi, pourrait-on dire….

    Là, désolée mais je crois que même Dieu ne peu plus rien faire.

    Vient un moment où même les miracles deviennent impossibles.

     

     

  • La gauchiasse frappe sans cesse....

    Petit florilège de grands n'importe quoi

    Le tout recouvre une semaine sur le blog de corto74

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    Jean-Vincent Placé, à sa demande, sera nommé Colonel  de réserve des Forces Spéciales. Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à la recherche, aussi. Ils pourront ainsi se prévaloir d'un titre honorifique supplémentaire et clamer leur attachement à la Nation et à la réserve citoyenne.

    Mais, surtout, à la réserve financière!!! NDLR

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    Le parti socialiste a fait un joli cadeau à son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis: Une voiture allemande toute neuve équipée " police " avec gyrophare et sirène deux tons. On se demande bien pourquoi et tant pis si le ministère de l'Intérieur n'a pas donné son accord.

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    Najat a encore twitté idiot. Dans un message, elle annonce la création de 32 000 postes de d'AESH, malheureux acronyme pour "accompagnants d'enfants en situation de handicap".

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    Pas mieux avec sa collègue Emmanuelle Cosse qui invente des mots curieux: "Je réaffirme la volonté de mettre en place un hébergement digne pour les migrants en situation de sans-abrisme". En situation de sans-abrisme...

    Nos SDF nationaux apprécieront la démarche de notre ministre du logement.

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    La gaucholalie s'est enflammée parce que trop nombreux étaient ceux qui ne voulaient pas de Black M à Verdun. La gaucholalie annule les concerts en France du chanteur du groupe Eagle Death Métal, celui qui chantait au Bataclan, parce que son chanteur a critiqué avec un peu trop de virulence l'Islam.

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    Le groupe antifasciste Paris-Banlieue (Clément Méric, la voiture de police incendiée, ...) et le collectif Urgence Police Assassine communiquaient avant de mettre le bronx du coté du quai Valmy: "A tout de suite place de la République, ne laissons pas les porcs s'approprier la place".

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    Yann Brossat, adjoint (communiste) d'Anne Hidalgo: "Les ghettos de riches à Paris, c'est fini. Nous lançons ce mercredi la construction de 79 logements sociaux rue du faubourg St Honoré et 4 000 seront construits dans le 15e, le 16e et le 17e d'ici la fin de la mandature“.

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    Juliette Méadel, la nouvelle secrétaire d'Etat aux victimes, a réussi l'exploit de retrouver les victimes du crash d'Egypte Air, elle communique: "Je suis allée à la rencontre des victimes pour les soutenir et m'assurer qu'un accueil psychologique est en place".

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    Le stupide en action

    Président à propos du crash: "J'ai été averti que l'avion a été perdu. Il s'est abîmé".

     

    Président encore: "Ma conception de la politique est de prendre des engagements et de les tenir, mais aussi d'être en mouvement et de s'adapter".

     

    Président toujours: "Manifester est un droit mais casser est un délit".

    Non, sans déconner?

     

    Bonus-track présidentiel: "Ça va mieux pour la France même si ça ne va pas effectivement mieux pour tous les Français".

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    Cambadélis: "Qui sont ces casseurs des permanences et qui attaquent les cortèges syndicaux? J'exige au nom du parti socialiste que l'on publie les noms".

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    Le sinistre de l'Intérieur à propos de la voiture de police incendiée: "Il n'y a derrière cela que de la violence, de la brutalité, et cela traduit un abandon de tous les principes d'humanisme qui sont au fondement de notre civilisation et des valeurs républicaines" Sortez les mouchoirs!

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    Liliam Thuram, résidu footeux du Mondial 98 et chantre de l'anti-racisme, à propos de la joueuse de tennis Séréna Williams: "Séréna participe à valoriser ce corps de femme noire, à valoriser la couleur noire, elle permet de s'extirper d'une catégorisation. L’image de Séréna est un positionnement politique“.

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    Patrick Kanner, Sinistre des sports: "une victoire de la France à l'Euro pourrait être un accélérateur du ça va mieux".

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    Selon Marylise Lebranchu, ex-ministre de Président: "François Hollande nous a dit que l'Europe et le monde, ça n’intéresse personne".

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    Manuel Valls sur l’encadrement du salaire des patrons: “il faut légiférer“.

    Emmanuel Macron: "Il est trop tôt pour légiférer, c'est au monde économique de montrer qu il est à la hauteur“.

    Le même, un mois plus tôt évoquant le salaire du patron de Renault: "Le Conseil d'administration doit en tirer toutes les conséquences, sinon, nous serons amenés à légiférer".

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    Anne Hidalgo à propos de Sadiq Khan: "Nous avons la même histoire, les mêmes convictions, les mêmes valeurs. Il est un exemple pour la France".

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    Folie passagère 3182.

    http://corto74.blogspot.fr/2016/05/petit-florilege-de-grands-nimporte-quoi.html#comment-form

     

     

  • Quand Mme Cosse cause

    “Je réaffirme la volonté de mettre en place un hébergement digne pour les #migrants en situation de sans-abrisme“.

    (Merci à Anne pour m'avoir signalé la perle de notre ministreuse en situation de sur-pondéralisme).

    Question: la sinistre pense-t-elle à son époux? (NDLR Baupin)

     

     

  • Les raisins de la colère anti-flic

    En ce jour de manifestation des policiers contre la "haine anti-flic", France Inter proposait ce matin une intéressante conversation (1) entre la commissaire de police Céline Berthon, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), et Fabien Jobard, chercheur au CNRS et spécialiste de la sociologie de la police (2).

    Le discours nécessairement pro-police de Mme Berthon mettait en avant la neutralité politique de la police, qui avec ses moyens limités doit faire face à des bandes de casseurs très équipés infiltrant les mouvements sociaux (Nuit Debout) et les manifestations a priori pacifiques. Elle insiste sur le fait que les actions de la police sont déterminées par les ordres des politiques (préfet et au-delà) qui gèrent la situation en temps réel. Cette exception culturelle française de la gestion politicienne de l’action policière fut pointée par Mr Jobard qui rappela que, dans les pays anglo-saxons, c’est la police elle-même qui gère l’action et prend les décisions en matière d’intervention lors des manifestations. Autrement dit, c’est bien cette particularité de la gestion policière à la française qui permet l’instrumentalisation à visées politiques, instrumentalisation récemment dénoncée par certains policiers eux-mêmes: lire cet entretien avec Alexandre Langlois dans l’Humanité du 4 mai (3) intitulé " Tout est mis en place pour que ça dégénère".

    Extrait: Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République. Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît ! Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs…

    Fabien Jobard précise que les casseurs ne sont pas plus nombreux ni plus équipés qu’auparavant, bien au contraire citant des exemples des années 70 et 80 où les manifestants, les sidérurgistes en l’occurrence, étaient eux effectivement équipés et bien plus dangereux que les jeunes cagoulés d’aujourd’hui. Il invalide ainsi l’argument policier d’une augmentation de la violence desdits casseurs pour justifier leur propre violence. Il enfonce le clou en mentionnant l’énorme effectif policier dédié au contrôle social en France: 30 000 gendarmes mobiles et CRS uniquement destinés au maintien de l’ordre, plus les compagnies d’intervention de la préfecture de police, les brigades d’intervention de voie publique, les BAC, bref la plus importante force de ce type en Europe. Et malgré cela la police s’estime en difficulté face aux manifestants, dénonçant le support implicite voir explicite des manifestants lambda avec la frange des casseurs.

    Pour Fabien Jobard, ce rapprochement entre les manifestants classiques et les extrémistes est simplement le résultat de la mauvaise gestion, volontaire ou non, des manifestations par la police. Le fait de gazer tout le monde, de faire des nasses qui prennent au piège les familles totalement vulnérables au même titre que les éléments durs, l’absence totale de dialogue et d’explication des actions policières auprès des publics concernés, induit et nourri ce mouvement anti-flic.

    Je doute que ce soit accidentel. Un régime autoritaire aux abois tel le régime Hollande-Valls a besoin de mettre en avant l’ennemi intérieur pour justifier l’omniprésence policière dont il a besoin pour se maintenir au pouvoir. La vache à lait terroriste lui a permis de tirer le maximum de l’état d’urgence, mais y ajouter voir y assimiler la majorité des manifestants ne peut pas faire de mal et se réalise via une logique imparable: la prédation policière fait peur et vise à faire rester chez lui le manifestant traditionnel qui n’a aucune envie de se retrouver otage d’une zone de guerre, augmentant de ce fait la proportion de jeunes qui veulent bien en découdre, confortant ainsi la thèse manifestants = casseurs.

    J’ignore si les flics sont dupes, mais en tout cas certains semblent se rendre compte où peut mener une telle politique: à un moment donné ça risque de se passer plus mal pour eux que pour ceux d’en face.

    Notes:

    (1) http://www.franceinter.fr/emission-le-79-celine-berthon-et-fabien-jobard

    (2) http://www.laviedesidees.fr/_Jobard-Fabien_.html

    (3) http://www.humanite.fr/tout-est-mis-en-place-pour-que-ca-degenere-606373

  • Le poème, étudié en 1960...

    Un chat, nommé Rodilardus (2),
            Faisait de rats telle déconfiture
                Que l'on n'en voyait presque plus,
    Tant il en avait mis dedans la sépulture.
    Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou
    Ne trouvait à manger que le quart de son soû (3),
    Et Rodilard passait, chez la gent misérable,
                Non pour un chat, mais pour un diable.
                Or, un jour qu'au haut et au loin
                Le galand alla chercher femme,
    Pendant tout le sabbat (4) qu'il fit avec sa dame,
    Le demeurant des rats tint chapitre en un coin
                Sur la nécessité (5) présente.
    Dès l'abord, leur doyen, personne fort prudente,
    Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,
    Attacher un grelot au cou de Rodilard ;
                Qu'ainsi, quand il irait en guerre,
    De sa marche avertis, ils s'enfuiraient sous terre ;
                Qu'il n'y savait que ce moyen.
    Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen :
    Chose (6) ne leur parut à tous plus salutaire.
    La difficulté fut d'attacher le grelot.
    L'un dit : « Je n'y vas (7) point, je ne suis pas si sot, »
    L'autre : « Je ne saurais. » Si bien que sans rien faire
                On se quitta. J'ai maints chapitres vus,
                Qui pour néant se sont ainsi tenus ;
    Chapitres, non de rats, mais chapitres de moines,
                Voire chapitres de chanoines.
     

     

               Ne faut-il que (8) délibérer,
                La cour en conseillers foisonne;
               Est-il besoin (9) d'exécuter,
                L'on ne rencontre plus personne.