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Miss France nouvelle
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Smicards? les privilèges des autres...
Nouveau privilège pour les parlementaires: le casier judiciaire
Quand les députes enterrent eux-mêmes la condition d’un casier judiciaire vierge pour être éligibles.
Par Pierre Farge*.
Tandis que la France connait sa quatrième semaine de manifestations sans précédent depuis cinquante ans, les députés enterrent eux-mêmes la condition d’un casier judiciaire vierge pour être éligibles. Soulignant un peu plus les problèmes de légitimité́ et de représentativité́ du pouvoir, le Parlement secoue une fois encore la démocratie de ses contradictions.
Pierre Farge, avocat à la Cour, démontre en professionnel du droit l’aberration d’une telle initiative parlementaire.
Après l’allocution du président de la République en réponse au mouvement des Gilets jaunes, exactement au moment où le Sénat votait l’allègement des taxes contre les exilés, une nouvelle contradiction accablait le pouvoir en place.
Se présenter aux élections avec un casier
Alors que la récente loi de moralisation de la vie publique disposait de " l’interdiction pour tous les détenteurs d’un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection ", le Parlement a en effet trouvé la parade juridique selon laquelle l’interdiction de se présenter à une élection si le casier n’est plus vierge peut être interprétée comme " une peine automatique ", contrevenant au " principe d’individualisation des peines garanti par la Constitution ".
Quoi que cet argument n’ait gêné personne des décennies durant, voilà que nos députés y font droit.
Ainsi, sans polémiquer sur les membres du parlement, objets de procédure judiciaire en cours, et donc passibles de peines qui les empêcheraient de renouveler leur mandat, la question de fond qui se pose est de savoir pourquoi les parlementaires votent eux-mêmes leur immunité par une loi les exemptant de casier judiciaire vierge pour se présenter, plutôt que de laisser, comme tout le monde, en vertu de l’article 755-1 du Code de procédure pénale, le soin de formuler une demande d’effacement de la condamnation mentionnée au casier judiciaire, à l’appréciation d’un magistrat le soin de juger, ou non, de cette désinscription?
En effet, tous les citoyens condamnés à une peine – ferme ou avec sursis – peuvent formuler ab initio, à l’audience, en vue de la condamnation encore probable, une demande de non inscription au casier judiciaire de la peine éventuellement à venir; A défaut, dans les cas en général les plus graves, formuler a posteriori à la condamnation une requête aux fins de désinscription au B2 devant la Chambre correctionnelle ayant prononcé leur jugement (c’est ce qui est dans la pratique privilégié afin de donner au condamné la mesure de sa peine, et l’obligation de son amendement pour obtenir le retrait de sa mention).
Dans ces deux cas, il convient de justifier: de raisons légitimes en apportant la garantie, ou la preuve, de l’amendement de l’intéressé depuis les faits, d’une distance avec l’infraction, voire d’une guérison dans le cas par exemple d’une pathologie de kleptomanie ou autre problème psychiatrique;
et surtout de témoigner que la mention d’une telle condamnation au B2 constitue un véritable obstacle à la réussite d’un objectif (comme rejoindre un emploi dans la fonction publique, une charge assermentée, ou une élection au Parlement).
Laisser à l’appréciation de la justice indépendante
Par conséquent, si les parlementaires tiennent absolument à être éligibles malgré un casier judiciaire, il revient non pas de décider, entre eux, et de façon générale, leur immunité par une loi les exemptant, mais plutôt de laisser à l’appréciation d’une justice indépendante, le soin de juger s’ils justifient, au cas par cas, de la désinscription de toute mention, et in fine d’être en capacité d’être éligible.
Cette seconde solution placerait les représentants du peuple sur un pied d’égalité avec ceux qui sont censés les représenter, comme autant de témoignages d’un pays respectueux de l’équilibre des pouvoirs, sans parler de donner une image exemplaire de l’État, sinon plus vivifiante de la démocratie en pareille contestation populaire placardant par milliers de manifestants des demandes de Référendum d’initiative citoyenne (RIC).
Ce qui fait finalement penser au bon mot d’Alain Juppé, certes dans d’autres circonstances, mais toujours philosophe: "En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu’un avenir".
*Pierre Farge est avocat au barreau de Paris en contentieux et pénal des affaires. Engagé, il défend notamment la cause des lanceurs d’alerte.
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Jean-Baptiste Lemoyne, le “traître” de Marrakech
Aussi ambitieux que discret, Jean-Baptiste Lemoyne a beaucoup trahi avant de devenir cet “obscur secrétaire d’Etat”, signataire par défaut du pacte de Marrakech.
C’est comme s’ils s’étaient tous passé le mot. Aux Républicains, pas question de faire de la publicité à Jean-Baptiste Lemoyne. Au mieux, lorsqu’ils évoquent le signataire du pacte de Marrakech, dépêché au débotté par Emmanuel Macron pour le représenter au Maroc le 10 décembre, alors que le chef de l’Etat recevait à tour de bras à l’Elysée pour tenter d’apporter une réponse forte à la colère des gilets jaunes, les députés LR parlent de lui, lors de leurs questions au gouvernement, comme d’“un obscur secrétaire d’Etat” (Éric Ciotti), “ce je ne sais quel secrétaire d’Etat” (Constance Le Grip), comme pour mieux le renvoyer à son anonymat. Pas une seule fois, au sein de l’hémicycle, les parlementaires de droite ne s’aventurent à prononcer son nom. Ce serait faire trop d’honneur à celui que beaucoup considèrent encore comme un “traître professionnel”.
Un portrait de Jean-Baptiste Lemoyne? “Vous perdez votre temps. Il ne mérite même pas qu’on s’intéresse à lui”, prévient d’emblée l’un de nos interlocuteurs. Christian Jacob, le président du groupe LR au parlement, qui a peu gouté la réponse politicienne que le secrétaire d’Etat a faite à Claude Goasguen mardi dernier alors que le député demandait au premier ministre qu’un vrai débat sur l’immigration ait lieu et rappelait les conséquences que ne manqueraient pas d’avoir "ce pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières", est cependant sortie de son silence pour railler celui qui fut pendant quelques années, le secrétaire adjoint du groupe UMP à l’Assemblée nationale. “Il ajoute l’incompétence à la médiocrité”, lâche Christian Jacob.
Guillaume Larrivé, qui n’a pas oublié que l’ancien sénateur de l’Yonne a soutenu un ancien socialiste recyclé LREM aux dernières législatives dans l’Yonne pour tenter de le faire battre, n’est guère plus amène et se fait un malin plaisir de l’habiller pour l’hiver: “Il correspond parfaitement à ce que de Gaulle appelait “les politichiens”: ne pensant rien sur rien, il va à la gamelle. ”Non sans un certain flair“.
(…)
Valeurs Actuelles
Une vraie tronche de gamellivore, bien lâche, cupide, consistant comme un mollusque, obéissant comme un esclave, le parfait Rien, qui sert tout le monde, même les moules comme Macron. Un vomitoire personnifié.
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OUVREZ LES YEUX!
Pacte de Marrakech: ces généraux qui accusent Macron de "trahison"
Un ancien ministre de la Défense, dix généraux, un amiral et un colonel. Dans un contexte de crise politique issue de la fronde des Gilets jaunes, un groupe d’officiers à la retraite vient de contresigner une lettre ouverte, demandant à Emmanuel Macron de renoncer à signer le pacte de Marrakech.
Les signataires de cette lettre, écrite par le général Antoine Martinez, un ancien haut gradé de l’armée de l’air estiment qu’en ratifiant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, Emmanuel Macron se rendrait " coupable d’un déni de démocratie, voire de trahison à l’égard de la nation".
(…) Parmi les signatures connues, figure Charles Millon, l’ex-ministre de la Défense de Jacques Chirac. Mais aussi le souverainiste Didier Tauzin, général, ou encore le général Christian Piquemal, radié des cadres de l’armée en septembre 2016, après avoir organisé une manifestation interdite contre les migrants à Calais.
(…) Le Parisien
Pacte de Marrakech: "Les Européens savent d’instinct que le discours pro-immigration contient leur propre disparition" analyse un haut-fonctionnaire belge
Une opinion de Paul Robert, haut fonctionnaire fédéral (1).
(…) Ce discours aux allures orwelliennes (la migration serait à la fois inévitable et bénéfique) est martelé aux peuples européens avec insistance par la quasi-totalité des élites, institutions européennes et internationales (Commission européenne, Nations unies, FMI…), intellectuels et économistes, anciens hommes d’État, médias, universités, écoles, bref, par tous ceux qui dans nos sociétés libérales tiennent le porte-voix. (…)
Pourquoi les arguments en faveur des flux migratoires échouent-ils à convaincre les électorats? Pourquoi, malgré l’infernale pression, la diabolisation, les mises en garde, les éditoriaux sagaces et donneurs de leçons, les Européens continuent-ils, toujours plus nombreux, à rejeter le modèle de société "multiculturelle et ouverte" qu’on leur présente comme rigoureusement inévitable et absolument mirifique, le seul et unique possible aboutissement paradisiaque de toute l’Humanité?
Parce qu’ils savent d’instinct que ce discours contient, en filigrane implicite, leur propre disparition.
En effet, il suffit de lire les rapports réguliers du FMI et de la Commission européenne, ainsi que n’importe quel économiste interrogé sur le sujet, pour comprendre que les partisans d’une Europe " ouverte " tiennent pour acquis que les Européens ne font plus d’enfants et n’en feront plus jamais : dans la vision libérale, l’immigration n’est désirable que parce qu’elle permet de remplacer une population vieillissante.
(…) L’immigration de masse extra-européenne "nécessaire, inévitable et désirable", porteuse de "prospérité et d’innovation", n’a donc de sens que dans le contexte de la dissolution des peuples européens. Dissolution graduelle, progressive, indolore et incolore, dans le vieillissement général et l’absence de destin, ultime étape dans un processus de désintégration culturelle et sociale. Le naufrage de notre civilisation tout entière, encouragé avec enthousiasme et inconscience par tous les porte-voix du pays visible, font preuve en cela d’une unanimité terrifiante.
(…)
(1) L’auteur, bien connu de la rédaction, utilise un nom d’emprunt pour éviter des effets préjudiciables vu sa position professionnelle.
LaLibre.be
"Grand débat": le "couac" de l’exécutif sur l’immigration (Le Monde)
Pour répondre à la crise des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a lancé une consultation. Parmi les thèmes, "les attentes et les inquiétudes relatives à l’immigration". A peine dévoilé, le document a fait l’effet d’une bombe dans la majorité et les milieux syndicaux.
[…] "C’est une blague?", s’offusque un parlementaire de La République en marche (LRM). "Au secours!", embraye un autre, qui assure avoir immédiatement alerté l’Elysée. "Il est normal de s’interroger sur la citoyenneté dans une société ouverte. Mais pas en associant immigration et laïcité. La façon de poser le sujet est déterminante ", estime le député (LRM) du Val-d’Oise, Aurélien Taché, qui y voit une " maladresse". " Je pense que la question autour de l’immigration n’a pas sa place", abonde Matthieu Orphelin, député (LRM) de Maine-et-Loire, sur Twitter.
La réaction est encore plus violente chez les partenaires sociaux. " La CFDT s’oppose à ce que l‘immigration et identité profonde’, pourtant sans lien avec la crise actuelle, fasse partie des cinq thèmes de discussion. C’est incompréhensible et dangereux alors que l’enjeu est clairement la justice sociale!", a affirmé Laurent Berger, mercredi soir, sur Twitter. Le secrétaire général de la CFDT en a même fait un " casus belli".
"S’ils veulent hystériser sur ce sujet, ce sera sans nous, on n’ira pas à ce débat ", fait savoir l’entourage du leader syndical. […]
Le Monde
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Tous les merdias sont des
lèches-cou… à Macrouille
"Alors, vous l’enlevez, le gilet?", Macron a à peine disparu des écrans, que les envoyés spéciaux se précipitent sur les ronds-points. Là, maintenant, tout de suite, il faut délivrer son verdict, trancher, alors, oui ou non, vous repliez les tentes?
A peine la diffusion de l’intervention terminée (elle était en différé, les rédactions ont donc pu la visionner avant tout le monde), les éditocrates, eux, ont tranché. Il y a du lourd, du substantiel, c’est un tournant, un virage, un acte deux, on ne voit pas pourquoi ils ne les enlèveraient pas, leurs gilets, il est temps de sortir de la "séquence", de passer à autre chose.
Il faut du temps, pourtant, pour démêler les vrais euros des embrouilles. (…) Il faut du temps pour comprendre que la hausse du SMIC ne sera pas une hausse du SMIC. Ce sera l’accélération d’une augmentation de la prime d’activité, initialement étalée sur tout le quinquennat, et soumise à de multiples conditions restrictives.
(…)
Mais les éditorialistes politiques, eux, ont déjà tranché. Ils ne regardent pas les chiffres. Ils ne se posent pas la première question venant à la tête de tout salarié normalement constitué: les 100 euros supplémentaires pour les smicards, net ou brut? (En vrai, c’est du net).
Ils écoutent les mots. La musique des mots. Ils se laissent gentiment bercer. Ca tombe bien, c’était aussi fait pour.
(…) Arrêt sur Images
De toutes façons, qu'attendre de pauvres types qui ont juste un Bac +3 (et encore, on a rajouté une année supplémentaire il y a moins de 10 ans lorsque l'on a constaté que, vraiment, ils étaient des ignares complets!).
Les moins de 45 ans sont totalement incapables de se souvenir des mots lus en début de phrase lorsqu'ils sont, péniblement, parvenus à la fin de la phrase… Alors, leur demander de comprendre le texte qu'ils lisent, c'est comme demander à un éléphant de passer le concours d'entrée à l'ENA!
Perso, mon nom de famille comporte 4 syllabes: et bien, tous ces moins de 45 ans sont incapables d'énoncer ces 4 syllabes: je suis toujours obligée de les reprendre!
Lire aussi ceci:
https://youtu.be/HCK3t6I0Y_A
https://youtu.be/-_LVjqNauEM
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Le chaos
Globalement l’analyse historique nous indique que le libéralisme global est sur ses fins
Quelle meilleure contribution pour nous conforter et introduire ce qui suit?
En effet, nous savons, nous, que la situation est déjà bien pire et que nous sommes déjà face à face dans une guerre ethnique et religieuse ouverte; pour le moment encore de basse intensité, mais dont il est inéluctable qu’elle empire.
Comme le communisme en son temps, le libéralisme global est sur ses fins et l’analyse historique nous autorise à envisager un collapsus général. Si le communisme s’est effondré dans un souffle sans pratiquement de violences, le capitalisme en revanche comme il l’a toujours fait, purgera sa crise majeure dans la guerre et la destruction de valeurs.
C’est donc très probablement ce à quoi il va falloir faire face. En effet, comme il l’a toujours fait, le libéralisme global précipitera les peuples dans la guerre, les abandonnant dans le chaos afin de masquer sa responsabilité et créer les conditions de son rebond. C’est ce qui est d’ores et déjà engagé et que nous voyons se déployer sous nos yeux.
C’est dans cette perspective historique que nous considérerons ici le cas particulier de la France
Le régime actuel porte les raisons de sa faillite, il en sécrète lui-même les facteurs.
Perte de légitimité du pouvoir.
Pourrissement de la classe politique et de la haute administration.
Faillite des partis politiques incapables de produire des idées et pire d’attirer et de sélectionner des personnalités de valeur, alors que ce sont leurs seules raisons d’être. On n’y retrouve plus que des escrocs, des délinquants sexuels, des arrivistes, des saltimbanques, des aventuriers ou des insuffisants. Il n’y a plus aucune vertu dans ces milieux.
Abandons de souveraineté à des instances incontrôlables (commission européenne, BCE)
Délocalisation des activités industrielles, désindustrialisation, délabrement du tissu productif local.
Ruine de l’agriculture.
Ruine des classes moyennes.
Hyper concentration et toute puissance de la finance laissée sans contrôle, mais contrôlant l’État.
Abandon des frontières.
Volonté de détruire la culture et la nation françaises.
Submersion migratoire organisée.
Convergence des crises
Tous ces éléments se combinent et s’enveniment et nous conduisent vers une crise majeure qui laissera le pays dans l’affrontement civil et très probablement face à l’insurrection des multiples micro califats qui se développent en peau de léopard partout sur le territoire national.
L’État central est déjà totalement impuissant à rétablir la paix civile dans le contexte actuel pourtant encore de basse intensité. Il sera totalement incapable de réagir en cas d’aggravation tragique. Or les choses ne peuvent qu’empirer. Il semble bien que ce soit désormais irréversible.
La question n’est plus de savoir si cela se produira, mais quand. En effet, le scénario de crise prévu par les mondialistes pour la France est la guerre inter-ethnique et la relégation finale de notre peuple, historiquement trop porteur de volonté, de résistance et de liberté – relégation après partition territoriale.
Le temps des actions partielles de réforme ou de retardement est révolu
Face à de tels périls, face à une telle tragédie, toute action de réforme partielle est insuffisante et condamnée à l’échec. Cependant, si l’État central se délite, il tient encore toutes les commandes intérieures du pays et donc toute sa capacité de nuisance.
Le système a déjà digéré toutes les oppositions conventionnelles dans le champ électoral.
Concentrant tous les pouvoirs et produisant des lois de plus en plus liberticides, il opprime les dissidents et pourchasse toutes les oppositions réelles. Nous sommes entrés dans un totalitarisme de moins en moins mou, de plus en plus dur. La psychiatrisation des opposants, nous fait penser aux pires heures de l’ère BREJNIEV, tout comme le contrôle de la parole et la répression féroce des expressions déviantes. Totalement inédite jusqu’ici, la psychiatrisation à décharge des jihadistes est une des preuves de l’impuissance et du déni de la part d’un pouvoir condamné au mensonge, incapable d’assumer les conséquences de ses actes. Donc en réalité très faible, mais néanmoins toujours nuisible.
Réformisme et électoralisme sont des culs de sac
Tout ce qui a pu être tenté dans le cadre d’une gestion consensuelle l’a été, en vain. Il n’y a qu’à voir le résultat des politiques réformistes du passé, elles ont toutes convergé vers le renoncement, le compromis, acceptable devenu inacceptable, la soumission. Oui, le réformisme est bel bien un cul de sac.
Il semble bien qu’il en soit de même de l’électoralisme. Le pays est maintenant trop divisé, trop communautarisé et les fractures qui le parcourent sont irréconciliables. Surtout, les électeurs écœurés ne se rendent plus aux urnes. Enfin, le système électoral est complètement verrouillé de l’intérieur. Il est impossible de prendre le pouvoir par les élections sans s’allier avec des libéraux et donc sans s’édulcorer. Ainsi, il n’y aura jamais d’union des droites électoralistes sur un programme orienté vers la remigration, ni vers ce qu’il va falloir réellement faire.
La remigration seule solution
Pourtant, la seule solution pour empêcher notre disparition (relégation) est la remigration, consentie et négociée si on le peut, imposée s’il le faut. Il n’y a pas d’alternative. La partition du territoire envisagée en secret par les commanditaires du pouvoir actuel (mais finalement fuitée par HOLLANDE) n’est pas envisageable pour nous. Il est hors de question que nous finissions dans des bantoustans de blancs cernés par des masses allogènes sur notre propre sol, avec casques bleus interposés. S’il y a bien un droit du sol, c’est celui du peuple autochtone et celui-là seul.
Or il ne se trouvera probablement plus de majorité électorale pour faire ce qu’il va falloir faire c’est à dire :
Conduire la remigration de manière négociée ou imposée,
Purger les élites,
Rouvrir le champ démocratique.
Il s’agit là d’une tâche d’ampleur historique qui ne pourra pas s’accomplir dans le cadre d’un mandat de gestion courante. En effet, l’Histoire est entrée dans le tragique et ce qu’il va falloir faire sera exceptionnel. Ce qu’il va falloir assumer est trop radical pour recueillir un consensus électoral en l’état de division de l’opinion et surtout en l’état de la destruction des mentalités. C’est définitivement terminé. Se laisser aller à croire que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes est une faiblesse. Il n’y a plus de solution facile ou sans douleur. Inutile de se bercer d’illusions. Seul un choc historique rouvrira le jeu.
Les partis électoralistes de droite : cimetière des énergies
On peut reprocher aux partis de droite et d’extrême droite d’avoir stérilisé les énergies dans l’électoralisme. Ils portent une responsabilité historique dans la situation actuelle; en particulier le père Le PEN qui par ses dérapages irresponsables a rendu infréquentables des idées pourtant justes. La diabolisation est irréversible, la dédiabolisation impossible; sauf à se dissoudre dans le libéralisme global. Certes une immense attente existe mais elle ne trouvera pas de réponse à temps et ceux qui placent encore leurs espoirs dans un succès du RN ou dans l’émergence d’une droite dure en seront encore pour leurs frais et la France avec. En attendant, d’échéance en échéance les compteurs tournent et la submersion avance à un rythme dramatique. Bientôt nous ne pourrons plus réagir sous le poids du nombre. Il n’y a plus d’échappatoire, plus d’atermoiement possible.
Solution électorale vs solution de reprise du pouvoir à l’occasion d’un événement favorable
Dès lors que l’on se fixe comme objectif la remigration, on doit se demander quelle est la solution la mieux à même pour y parvenir. Attendre de trouver un improbable consensus électoral majoritaire ou bien spéculer sur un événement historique et sur une reprise du pouvoir en situation de crise extrême?
Qui peut encore sérieusement croire dans une solution électorale ? Dès lors ne faut-il pas envisager un autre scénario ?
Personnellement, je pense qu’il faut sortir de l’illusion électorale et au moins préparer un “plan B“.
L’analyse historique nous assure du collapsus final du régime actuel
Cependant, l’analyse historique nous ouvre de très grands espoirs. Ainsi, on peut se fonder sur le retour d’expérience de la fin du communisme et des crises précédentes du capitalisme. Pour ceux qui s’en souviennent, le communisme c’était la fin de l’Histoire, les choses étaient définitives. Pourtant, le communisme s’est effondré dans un souffle et pratiquement sans violence sous le poids de ses propres contradictions et sous l’émergence irréfragable de la Vérité. Soljenitsyne l’avait annoncé, le grand pape polonais a dit ‘’n’ayez pas peur’’ et le mur est tombé.
De la même manière, le libéralisme global va s’effondrer, et exactement pour les mêmes raisons ; s’agissant de deux idéologies matérialistes contraire à la nature humaine et donc obligées de la tordre pour la soumettre. Or, la nature humaine ne peut pas être soumise par l’idéologie, elle va resurgir, elle va se rebeller. Elle se relèvera du libéralisme global comme elle s’est libérée du communisme. La nature profonde du peuple de France ne peut pas être soumise, toute notre Histoire l’a démontré.
L’échéance historique approche
Nul ne peut écrire la date avec certitude, mais la convergence des crises nous rapproche de l’échéance finale. Comme il a été dit en introduction, cette fois-ci, la différence historique sera la guerre et le chaos.
Comme en 39 ou en 58 et même en 68, le scénario le plus probable est que dans le chaos qu’elles auront provoqué, les élites abandonneront le peuple laissant le pouvoir dans le ruisseau.
Y a t’il ici quelqu’un qui imagine MACRON (son successeur issu du suffrage universel ou n’importe lequel de ses prédécesseurs récents) tenir plus d’une semaine en cas de crise intérieure grave?
Par conséquent, dans cette perspective, la seule question qui se pose est celle de la reprise immédiate du pouvoir quand il sera tombé dans le ruisseau.
La question de la reprise du pouvoir
Dans ces circonstances, les éléments les plus déterminés doivent se préparer à surgir et à s’emparer des commandes lorsque le pouvoir central s’effondrera et que la crise majeure le submergera.
Face à l’impossibilité d’y arriver à temps par la voie électorale et face à la très grande probabilité d’une crise majeure, nous devons concevoir un plan B et nous préparer à la reprise du pouvoir hors élections et à la faveur d’un collapsus du pouvoir central.
En effet, l’expérience historique démontre que les élites ont toujours fui et abandonné le pays quand les choses allaient vraiment mal. Ainsi, c’est bien une majorité de socialistes et de libéraux qui s’est empressée de remettre le pouvoir au maréchal PÉTAIN dans la débâcle, c’est bien la IVe république socialiste et libérale qui a abandonné le pouvoir permettant l’arrivée du Général De GAULLE par un coup d’état en creux. C’est bien le même De GAULLE qui s’est enfui à Baden Baden en 68 et que MASSU a dû remettre dans l’hélicoptère direction Paris.
Incidence historique
En 68, il s’en est fallu d’un rien que le pouvoir ne bascule. La Ve république ne s’est maintenue que parce que les communistes conscients du risque pour leur idéologie que représentait le triomphe de la révolution libérale libertaire ont refusé de faire la jonction avec les étudiants. Paradoxalement, ce sont les communistes antilibéraux qui ont sauvé le pouvoir de la révolution libérale libertaire; leur disparition ultérieure ouvrant finalement le cycle du triomphe du libéralisme global devenu sans contre-pouvoir.
Ce cycle s’achève, nous sommes en train de le voir.
Appel à l’unité et à une doctrine d’action commune
Conscients d’un danger de crise majeure, de nombreux groupes de résistants et de patriotes se créent partout dans le pays hors champ électoral. Pour le moment en ordre dispersé et sans doctrine d’action commune. En particulier sans doctrine de reprise du pouvoir dans le chaos ; le suffrage universel et le légalisme républicain restant toujours pour beaucoup l’horizon indépassable de l’action politique.
Ces groupes sont en train d’apprendre à se connaître. Il leur reste à découvrir les ressorts de l’action politique en dehors du champ électoral. Ils doivent savoir que le succès de l’action politique hors champ électoral (c’est à dire subversive et/ou révolutionnaire puisqu’il n’y a pas d’autre alternative) ne dépend pas nécessairement du volume, mais de la densité et de la vitesse de l’action.
L’affaire Médine une preuve de notre force, une preuve de leur faiblesse
Le succès qui nous a permis de faire reculer le pouvoir lors de l’affaire MÉDINE en est la preuve. Ce premier succès d’une minorité activiste très déterminée, appuyée sur un mouvement d’opinion qu’elle a su incarner, doit nous donner confiance et nous faire comprendre que ceux d’en face ne sont pas des surhommes, qu’ils ont des fragilités énormes et que surtout ils ne tiennent que parce qu’ils ne sont pas encore soumis à une très forte pression.
Appel à la convergence de la doctrine d’action
Ces groupes doivent se reconnaître, se fédérer, s’organiser, unifier leur doctrine d’action et converger vers le même objectif politique :
La reprise du pouvoir en situation de crise extrême.
L’arrêt du bain de sang déjà largement engagé sur notre sol. (Déjà des centaines de morts, encore plus de blessés et la valse quotidienne des poignards.)
La mise en place d’un pouvoir fort en période d’exception.
Le rétablissement de la paix civile.
La purge des élites.
La mise en œuvre de la remigration.
La réforme profonde des institutions
À terme une fois la crise purgée, la réouverture du jeu démocratique dans une autre perspective que celle de la démocratie participative. (Plus d’exclusivité des seuls partis politiques dans la médiation vers l’universel)
Nous devons oublier toutes les divisions du passé, dépasser les clivages doctrinaux ou religieux qui sont désormais du second ordre, abandonner les querelles d’égo qui nous ont toujours divisés.
Nous devons prendre la convergence des crises comme une chance historique. Nous devons considérer que l’Histoire est de nouveau entrée dans le tragique, et qu’elle va nous livrer un événement historique favorable. C’est alors que dans le chaos, les résistants devront surgir en bloc pour canaliser la pression finale, s’emparer du pouvoir et faire le nécessaire.
Pour les plus craintifs, on rappellera que Boris ELTSINE a arrêté un bain de sang en ex URSS en montant sur un char T72, en costume cravate et simplement armée d’un mégaphone.
Le peuple en attente d’ordre
Le peuple de France est en attente d’ordre et de cohérence, de sécurité et de remise en marche de la société.
Nos concitoyens ne seront pas tous des acteurs de l’événement historique qui s’annonce. En revanche, ils ne s’opposeront pas majoritairement au mouvement, seulement peut-être à la marge et de manière anecdotique. Leur attentisme nous laissera le champ libre. Lorsque nous lui aurons expliqué ce que nous serons venus faire, le peuple de France ne nous barrera pas la route.
Nombreuses sont les incertitudes et rares sont les garanties. Il va falloir que nous sortions tous de nos zones de confort et que nous unifions notre doctrine d’action. Il n’y a plus d’autre choix.
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