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politique - Page 14

  • La république des coquins

    Il est insupportable de recevoir des leçons de morale du parti présidentiel. J’avais envisagé de vous donner le "top 10" des affidés et des larbins de Macron mis en examen ou condamnés. En fait c’est impossible tant ils sont nombreux. Souvenez-vous, il y a sept ans, l’avorton, candidat à la magistrature suprême, nous promettait de "gouverner autrement". Il disait vouloir introduire de la "moralisation" dans la vie publique; il nous annonçait même une "République  exemplaire". Vaste foutaise! Escroquerie intellectuelle et morale!

    Arnaque et mensonge éhontés!

    Depuis sept ans, la Macronie va de scandale en scandale. Rappelons-en quelques-uns:

    Au tout début du premier mandat de Macron, en 2017, trois membres du "MoDem", le parti (de traîtres) du crétin des Pyrénées, sont nommés à des postes importants: Bayrou à la Justice, Cruella de Sarnez aux Affaires européennes et la grosse mère Goulard aux Armées. En juillet 2017, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour "abus de confiance, recel d’abus de confiance et escroqueries" pour des soupçons d’emplois fictifs d’assistants au Parlement européen. Les trois démissionnent dès le mois de juin. Sylvie Goulard a été mise en examen le 29 novembre 2019. Le 4 décembre 2019, Sarnez est mise en examen pour "détournement de fonds publics".

    Le 6 décembre 2019, c’est le tour de Bayrou. "Une douzaine de responsables du MoDem ont été mis en examen dans cette affaire", peut-on lire dans "Les Échos". Le 5 février 2024, "François Bayrou est relaxé" au bénéfice du doute ". Mais huit autres prévenus, dont cinq ex-eurodéputés, sont condamnés à des peines de dix à dix-huit mois de prison avec sursis, des amendes de 10 000 à 50 000 euros et à deux ans d’inéligibilité avec sursis.

    Le MoDem est condamné à 350 000 € d’amende, dont 300 000 € ferme" lit-on dans "Le Monde".

    En résumé, le MoDem a profité illégalement de fonds européens pour rémunérer des permanents. Les eurodéputés et les trésoriers du parti étaient au courant de la combine… mais pas forcément Bayrou; mon œil! On nous prend pour des billes.

    Le crétin des Pyrénées est pourtant un champion de la moraline à deux balles!

    – À l’été 2020, la plantureuse Lætitia Avia, députée, vice-présidente et porte-parole de LREM était visée par une enquête pour "harcèlement moral". Cinq de ses anciens assistants l’accusaient d’humiliations, de harcèlements et d’abus de pouvoir. Le 5 juillet 2023, elle a été condamnée à six mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité (pour "harcèlement moral");

    – En mai 2023, Anne-Christine Lang, ex-députée du parti présidentiel, a été condamnée à trois ans d’inéligibilité et 60 000 € d’amende pour "détournement de fonds publics". Elle a reconnu avoir utilisé une partie de son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins personnelles. Des "dépenses à hauteur de 44 650 €, sans lien avec son mandat de député";

    – L’ancien maire de Sarcelles et député MoDem, François Pupponi, a été condamné à 5 000 € d’amende et 29 000 € de dommages et intérêts, en janvier 2022, pour " abus de biens sociaux et faux et usage de faux". L’élu a fait appel de cette décision.

    – Ministre délégué, Alain Griset a été condamné, fin 2021 "six mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité avec sursis pour déclaration incomplète de son patrimoine". Un "oubli" de 171 000 €. En appel, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis;

    – "Harcèlement moral, non-paiement d’heures supplémentaires, manquement à l’obligation de sécurité" ont été reprochés à Sira Sylla, députée LREM de 2017 à 2022. Le 6 septembre 2022, elle était reconnue coupable par le Conseil des prud’hommes de Rouen. Elle a été condamnée à verser "près de 80 000 € à la victime dont 20 000 € d’heures supplémentaires impayées, 20 000 € pour les faits de harcèlement moral et près de 21 000 € de dommages et intérêts pour le licenciement";

     

    – Jacques Krabal, député de 2012 à 2022 – sous l’étiquette du PRG puis de LREM – a été condamné en novembre 2021 à la suite d’une plainte pour "travail dissimulé et harcèlement moral" de son ancien directeur de cabinet.

    En septembre 2021, Pierre Cabaré, député LREM est condamné pour "licenciement sans cause réelle et sérieuse" d’un collaborateur. Fin 2019, il a fait l’objet d’une enquête préliminaire de la PJ de Toulouse pour harcèlement sexuel et moral. Sa suppléante (et assistante parlementaire), a porté plainte pour agression sexuelle;

    – En février 2021, la députée LREM Sandrine Josso a été condamnée à un an d’inéligibilité pour n’avoir pas présenté ses comptes de campagne. D’après "Mediapart": "En 2018, Sandrine Josso a demandé à son assistante de lui prêter 10 000 € en contractant un crédit à la consommation. Elle ne l’a pas remboursée. La justice a ouvert une enquête pour "abus de confiance";

    – Le député Benoît Simian, élu LREM, a fait l’objet d’une enquête "pour harcèlement moral par conjoint… dans le cadre d’une "séparation houleuse" assortie de "plaintes croisées" pour violences", d’après "Sud Ouest". En juin 2022, Benoît Simian a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Il doit également verser 5 000 € à son ex-compagne et a interdiction de s’approcher d’elle pendant un an. Toutefois, il échappe à une peine d’inéligibilité… Il fait aussi l’objet d’une enquête judiciaire pour harcèlement à l’encontre d’une collaboratrice;

    – Le 31 août 2017, M’Jid El Guerrab, alors député LREM, frappe violemment à coups de casque Boris Faure, du PS. Deux coups qui causeront un traumatisme crânien au socialiste. Pour sa défense, il accuse Faure d’"insultes racistes". Exclu du groupe LREM, il a été mis en examen pour violences volontaires avec arme. En mai 2022, il était condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis et deux ans d’inéligibilité. Peine confirmée en appel en octobre 2023;

    – Jean-Paul Delevoye, celui que Macron avait nommé Haut-Commissaire aux retraites (et qui a mis deux ou trois ans pour accoucher d’une souris), a écopé de quatre mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende pour ne pas avoir déclaré plusieurs mandats – il en avait… treize – à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique;

    La liste est longue (et non exhaustive) donc je vais essayer d’abréger:

    – Stéphanie Kerbarh: condamnée pour "licenciement sans cause" d’un collaborateur;

    – Alexandre Benalla: "Six ans après le scandale… la décision de la plus haute juridiction judiciaire confirme la condamnation en appel d’Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un an ferme, prononcée le 29 septembre 2023 par la cour d’appel de Paris" nous dit "Le Monde";

    – Jérôme Peyrat, condamné pour violences envers son ex-compagne à 3000 € d’amende avec sursis. Fidèle à l’idée macronienne de faire des violences faites aux femmes la "grande cause du quinquenna ", il est nommé conseiller politique auprès de Stanislas Guérini, le patron du parti…

    – Stéphane Trompille, condamné pour "harcèlement sexuel" " envers une ex-collaboratrice;

    – Mustapha Laabid, condamné à six mois de prison avec sursis, trois ans d’inéligibilité et 10 000 € d’amende pour "abus de confiance". Il a utilisé l’argent d’une association à des fins personnelles. Le montant du préjudice est de 21 930,54 €.

    N’oublions pas ceux qui sont (ou ont été) simplement mis en examen:

    – Damien Abad, ex-ministre (éphémère!). Il a été mis en examen pour tentative de viol sur trois femmes, en mai 2024;

    – Amélie Oudéa-Castera: "La ministre a été mise en examen en décembre dans l’enquête de la Cour de justice de la République après la plainte en diffamation de l’ex-patron de la Fédération française de football Noël Le Graët…  nous apprend "Libération";

    – Rachida Dati, mise en examen pour  corruption passive, trafic d’influence passif et recel d’abus de pouvoir" dans l’affaire des découvertes sur la gestion du patron de Renault-Nissan.

    Macron, quand il jouait les chevaliers blancs, nous assurait qu’un ministre mis en examen se devait de démissionner. Mais sa "moralisation" de la vie politique a consisté à nommer, en janvier 2024, une ministre de la Culture déjà mise en examen. Chapeau l’artiste!

    – Muriel Pénicaud: Une information judiciaire a été ouverte à son sujet pour des soupçons de favoritisme en juillet 2017. En octobre 2023, l’ex-ministre a été mise en examen pour "complicité de favoritisme", selon les informations du journal "Le Monde";

    – Alexis Kohler: Outre son rôle dans l’affaire Benalla, ce proche de Macron est embourbé dans une affaire de conflit d’intérêts. Il a été directeur financier (d’août 2016 à mai 2017) de l’armateur MSC, fondé par des membres de sa propre famille. Or, depuis 2010, il a aussi représenté l’Agence des participations de l’État auprès des Chantiers de l’Atlantique/STX France, dont MSC est client. Il siégeait également au conseil de surveillance du Grand Port maritime du Havre. Avec cette double (triple!) casquette, Alexis Kohler a ainsi pu conclure en 2011 des contrats entre MSC et le port du Havre. En clair, il aura eu le beurre, l’argent du beurre et la fille de la crémière;

    – Thierry Solère, un traître rallié à la Macronie. Début février 2019, le tribunal de Nanterre a ouvert une information judiciaire contre lui pour des soupçons de "fraude fiscale, manquements aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, détournement de fonds publics par dépositaire de l’autorité publique et recel, recel de violation du secret professionnel, trafic d’influence et recel… abus de biens sociaux et recel, abus de confiance et recel, financement illicite de dépenses électorales, détournement de la finalité de fichiers nominatifs, portant sur une période comprise entre 2005 et 2017". Fermez le ban!

    Non, pas tout à fait! En février 2022, il est mis en examen pour cinq nouvelles infractions. Il est notamment soupçonné d’avoir utilisé à des fins personnelles une partie de ses frais de mandat entre 2012 et 2019;

    – Richard Ferrand: encore un ministre éphémère. En juin 2017, le parquet de Brest ouvrait une enquête préliminaire sur son passé à la tête des "Mutuelles de Bretagne" de 1998 à 2012. Il aurait favorisé la société immobilière de sa compagne pour l’obtention d’un marché lors de la location d’un local commercial par les "Mutuelles de Bretagne".

    Il y a aussi, dans cette "République exemplaire" quelques affaires en cours sur lesquelles on ne peut pas s’attarder. Elles visent entre autres, Édouard Philippe pour "prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement morale" à la Mairie du Havre;

    Bruno Le Maire pour "faux en écriture publique";

    Agnès Firmin Le Bodo, sur les cadeaux de la multinationale "Urgo". Elle est soupçonnée d’avoir reçu "bouteilles de champagne, montres de luxe, etc. ".Des cadeaux qu’elle aurait omis de déclarer…;

    Marlène Schiappa pour "détournement de fonds publics par négligence, abus de confiance et prise illégale d’intérêts" dans l’affaire du "fonds Marianne". Ce fonds de 2,5 millions d’euros, créé en 2021 suite à l’assassinat de Samuel Paty, était destiné à des associations visant à "promouvoir les valeurs de la République et de lutter contre le séparatisme". Or, il semblerait que l’argent alloué ait surtout profité à des proches de la secrétaire d’État, à des fins de propagandes politiques.

    – Passons, très vite, sur Chrysoula Zacharopoulou qui fait l’objet de deux plaintes pour… viols;

    – Nathalie Elimas visée par une enquête sur des accusations de "harcèlement et de maltraitance au sein de son cabinet… Une demi-douzaine de personnes en seraient victimes";

    Laura Flessel qui a eu quelques démêlés avec le fisc; Roxana Maracineanu, épinglée dans la presse parce que, depuis 2012, elle occupait un logement social; Françoise Nyssen qui a fait réaliser des travaux "sans autorisation, ni déclaration au fisc" dans un immeuble classé, selon "le Canard Enchaîné"; etc.

    J’arrêterai là cet inventaire à la Prévert car moi – citoyen lambda – je fais la différence entre une "République exemplaire" et une association de malfaiteurs. Je n’ai pas beaucoup de sympathie pour la "Ripoux-blique" mais je la respecte quand elle est respectable.

    Ce n’est plus le cas et il serait temps de chasser l’avorton du pouvoir, à condition de ne pas le remplacer par pire que lui. Je ne souhaite à mon pays, ni Macron, ni le "Fronte Crapular".

    Cédric de Valfrancisque

  • Pas damalgam

    "Pas de récupération politique! ", martèle-t-on en réponse à chaque crime sanglant qui implique, presque par hasard, une personne issue de l’immigration. L’omerta est de mise dans la sphère médiatico-politique. La consigne viendrait même du cabinet du ministère de l’Intérieur, selon le magazine Causeur. Les éléments de langage sont préparés depuis Beauvau avant d'être redistribués aux élus locaux,

    Les Français sont condamnés aux marches blanches, en guise de manifestation contre l'ensauvagement. A Châteauroux comme à Romans-sur-Isère, ils sont des milliers à accompagner les parents endeuillés, pour exprimer leur colère et réclamer qu’enfin, les gouvernants se penchent sur la question des agressions et de la répartition des migrants dans toute la France. Certains ont fait plusieurs dizaines de kilomètres, sans connaître la victime, avec finalement un seul but: manifester dignement leur colère.

  • Brevet, Bac, CAP…

    Les taux de réussite gonflés ou le grand bidouillage des diplômes nationaux

    Le ministère de l’Éducation nationale a récemment confirmé que les taux de réussite aux examens étaient gonflés artificiellement. Dans certaines académies, les résultats sont ahurissants.

    "On sort d’une époque où, progressivement, on s’est mis à cacher le véritable niveau des élèves au moment des examens", déplorait Gabriel Attal en mars dernier, à l’issue d’un déplacement au collège Mathurin-Régnier de Chartres (Eure-et-Loir). En prévenant que le taux de réussite au diplôme national du brevet devrait "baisser de manière importante" dès cette année, le premier ministre avait mis le doigt sur un secret de polichinelle: les excellents résultats aux examens nationaux ne reflètent pas le vrai niveau des élèves.

    Au brevet, une pratique récemment mise en lumière permet depuis des années de faire gonfler artificiellement les résultats des élèves : les correctifs académiques. Bien sûr, la forte hausse du taux de réussite au brevet alertait depuis des années (73% en 1990 contre 89,1% en 2023), mais les chiffres fournis par les services du premier ministre au Figaro en mars dernier, ont permis de constater les résultats ahurissants dans certaines académies. À Créteil par exemple, le taux de réussite a été gonflé de 6 points de pourcentage en 2023. Même constat à Nice, Versailles, Limoges, Aix-Marseille, Lille, Nancy, Metz, Rouen et Caen, où plusieurs points ont été alloués arbitrairement. […]

    Le brevet est loin d’être le seul diplôme concerné par ces manipulations. L’explosion du taux de réussite au bac interroge elle aussi.

    En 1990, seuls 75,5% des candidats obtenaient le bac général, contre 95,7% en 2023. Une hausse liée à l’évolution du processus de correction des épreuves. Les enseignants, à qui il est toujours conseillé d’être "bienveillants", doivent d’abord rééquilibrer les notes obtenues aux épreuves de spécialités, dont les sujets ne sont pas les mêmes pour tous, avec des niveaux de difficulté variables. Le jury se réunit ensuite pour harmoniser les moyennes et " attribuer d’éventuels points supplémentaires aux copies qui frôleraient la moyenne ou une mention", note Claire Guéville, secrétaire nationale responsable du lycée au Snes-FSU et professeure d’histoire-géographie. […]

    Difficile d’établir qui de la baisse des exigences ou de la chute du niveau des élèves entraîne l’autre. Et si les deux phénomènes s’entretiennent, c’est bien la responsabilité de l’Éducation nationale qui est pointée du doigt.

    "Pour le ministère de l’Éducation nationale, si le taux de réussite au bac augmente, c’est que la réforme de l’examen est bonne. Ils veulent évaluer leur propre réussite politique plus que celle des élèves, et cela n’est pas acceptable", conclut Claire Guéville.

    Le Figaro

  • Un fic de la "mondaine" parle

    Spécialisé dans les affaires dites de mœurs. Proxénétisme, prostitution forcée, pédophilie. Il a fait tomber des réseaux de traites des Blanches.

    "Blanches est un terme très générique. Il y a aussi parmi les victimes des Noires, des Asiatiques, des métisses… Peu de Beurettes parce qu’elle sont très surveillées par les "grands frères". Sauf quand elles sont volontaires pour partir faire le djihad. Mais c’est une autre histoire".

    D’après les déclaration d’un célèbre criminologue médiatisé, les circuits auraient évolué. Les bordels de Buenos Aires ne sont plus à la mode comme dans les années trente, ni les palais des émirs du pétrole comme dans les années soixante.

    La plupart des filles qui voyagent ne sont ni droguées ni forcées. Elles ont un billet d’avion en bonne et due forme. Direction Abidjan ou Rio, Caracas ou Istanbul… La naïve qui se fait offrir des vacances de rêve par une gravure de mode et se retrouve coincée à l’étranger, battue et droguée, est de plus en plus rare. Plus fréquemment, elles sont déjà prostituées en France. On peut les considérer comme des travailleuses expatriées. Mais certaines peuvent avoir des surprises. Le luxueux penthouse à Bahia peut se transformer en taudis d’abattage à Manaos (ndlr : Amazonie)

    Il y a toujours derrière les filles un mac plus ou moins folklo qui organise le voyage?

    Le barbeau de Barbès à l’élégance tapageuse est un gagne-petit qui ne déborde pas de sa zone de confort, une rue, une place, un bar. Les organisations criminelles internationales préfèrent passer inaperçues. Fonctionnant comme des sociétés multinationales, elles proposent un grand choix de "marchandises" régulièrement renouvelées et livrables en un temps record. Et les stocks évoluent avec les goûts de leur temps. Chez certains, un tiers du "press book" présente des éphèbes invertis et des efféminés plus ou moins coupés. Comme pour les filles, le mannequinat donne une couverture légale à leurs activités.

    Mais…la malheureuse kidnappée, endormie et transbahutée dans une malle, ça ne se fait pratiquement plus, sauf au cinéma…

    Oui mais non… La rencontre peut être fortuite. Il y a des "chasseurs de culs", en fait des zonards toujours à l’affût de cibles potentielles… Parfois, il s’agit d’un véritable guet-apens. Un petit ami largué, qui a des accointances avec des voyous, se venge en vendant son ex à des trafiquants de chair humaine… À la marge, la "tradition" est maintenue par quelques racailles qui profitent de la fin des frontières en Europe pour approvisionner des bordels dans des États-voyous des Balkans.

    Exemples?

    L’auto-stoppeuse ou la promeneuse à qui un gentil garçon, plutôt mignon et bien mis de sa personne, offre un soda avec du GHB dedans.

    Ou propose de fumer avec lui un joint chargé de somnifère… Une fois dans les vapes, au besoin renforcées par une piqûre ou un tampon d’anesthésique, la fille est jetée dans un camion de transports internationaux au milieu d’un bric-à-brac hétéroclite, dissuasif en cas de rencontre avec la "volante" (police). Rare sauf dénonciation.

    Et là, le chauffeur dira qu’il n’était au courant de rien, bien entendu… Refrain classique. La remorque a été chargée en douce sur un parking pendant la pause déjeuner…

    Sinon, le scénario se réplique à l’identique. Direction la frontière italienne où on ne vérifie pas ce qui vient d’Europe, puis descente de la botte, destination: un port sur l’Adriatique. Bari, Brindisi ou plus petit. Embarquement du camion sur un ferry, ou de la victime sur un bateau de pêche. Toujours sans aucun contrôle.

    Et débarquement en Albanie où des flics et des douaniers peuvent être facilement achetés… Fin du voyage, une maison de passe dans des montages de plus de 2000 mètres, aux chemins mal carrossés. Parfois c’est une étape intermédiaire vers le Kosovo, où les islamo-mafieux locaux reçoivent la livraison.

    Le transfert peut se faire en une journée ou à peine plus. De Marseille à Tirana, il y a 1500 km, en comptant la traversée. Autant dire que lorsque les gendarmes, en France, commencent les recherches, près du lieu supposé de la disparition, vingt-quatre heures après le signalement, la victime est déjà cloîtrée sans argent ni papiers, à des centaines de kilomètres de là, dans un pays dont elle ne parle pas la langue.

    Outre le triple verrou de la corruption, de la langue et de la religion dans ces pays où les incroyantes sont traitées comme du bétail, leur docilité est acquise en faisant de ces malheureuses des junkies. Parce que les proxos sont aussi des narco-trafiquants. C’est mieux que les coups et les tortures à l’électricité, ça laisse moins de traces. Ils essaient de ne pas trop abîmer une "marchandise" dont les notables sont friands quand elle est en bon état.

    Et, pour celles qui ne sont pas enlevées un peu au hasard des rencontres et sont conduites à l’exil par la ruse? Les filles recrutées avec des faux contrats de travail obéissent parce qu’elles sont tenues par toutes sortes de chantages. À commencer par l’approvisionnement en drogues dures auxquelles on les a rendues dépendantes. Et il y a aussi les menaces. Sur leur famille restée au pays. Leur enfant le cas échéant. Et le vitriol pour la plus rebelle, afin de servir d’exemple aux autres…

    On dit que lorsqu’elles ont perdu leur fraîcheur, si elles ne meurent pas d’overdose avant, les macs en font des esclaves domestiques. Pour le ménage, la cuisine, le linge, les travaux des champs ou d’artisanat sous la surveillance d’un gynécée.

    Leur sort se rapproche alors de celui d’une femme indigène qui a cessé de plaire. Elles ont le cerveau tellement raboté par des années de soumission qu’elles sont complétement déconnectées. Ainsi, lors de l’agression contre la Serbie, la police militaire a découvert au Kosovo des femmes prostrées, abandonnées par leurs valeureux seigneurs et maîtres. Certaines avaient oublié leur nom et leur nationalité ou ne voulaient pas les dire. D’autres, un peu moins siphonnées, ont carrément refusé d’être rapatriées.

    Malgré les efforts des médias pour minimiser le phénomène, avec le peu qui filtre, on a l’impression d’assister depuis quelques années en France à une inflation du nombre des disparitions de jeunes femmes. Des personnes qu’on ne retrouve jamais. Peut-on les raccorder à la traite des Blanches ou serait-ce une légende urbaine qui s’ajoute aux actions criminelles?

    Les disparues peuvent être de jeunes fugueuses, qui ont voulu couper tout lien avec leur famille. Avec de la chance, elles se dilueront dans la masse pour mener une vie banale en Angleterre ou au Canada. Les plus hardies viseront l’Australie. Les moins chanceuses finiront dans la rue ou dans un squat avec le trottoir ou l’overdose au bout du chemin… Fugueuse ou pas, toute jeune femme appétissante est une proie facile dans un pays déliquescent, incapable de maintenir un minimum de cohésion sociale et d’ordre public.

    Est-ce que la probabilité de faire des mauvaises rencontres est plus importante que celle de se faire enlever? Les serial killers ne sont pas une spécialité des USA. Et à la différence des violeurs de banlieues qui organisent des tournantes dans les caves, les assassins passent inaperçus et font disparaître leurs victimes.

    Enterrées dans un sous-sol, jetées au fond d’un puits ou d’une mine désaffectée, ou laissées dans une masure abandonnée. Parfois, on retrouve des restes. Mais pour vraiment enquêter, on est trop dispersés… Une fois que l’affaire n’est plus à la une, on est submergés par une criminalité -croissant chaque jour- un peu plus.

    Ignorée par les pouvoirs publics.

    Excusée par les médias.

    Et tolérée par les juges. Autant pousser le rocher de Sisyphe. Ou vider le tonneau des Danaïdes.

    D'après un article de Christian Navis - https://fascismedefrance.blogspot.com/