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sciences - Page 23

  • Stats Juin 2014

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  • L'avenir du futur...

    Cette vidéo à été publiée le 11/09/2008...

     

    Question: est-ce que l'on parlait déjà -en 2008- des "lunettes google?"

     


    Vos descendants de l'an 3000 par ToulouseJoyce

     

    Voyez, écoutez, aussi toutes mes vidéo sur l'avenir de nos petits enfants... Vous serez surpris-es d'y entendre des choses de la vie quotidienne de nos descendants et qui, sont peu à peu, mises en place à l'heure actuelle...

    J'ai appris récemment que le NASA développe un concept de food printing. Il s'agit de fabriquer des pizzas en quelques minutes à l'aide d'une sorte d'imprimante 3D dont les réservoirs contiendrait de la tomate, du fromage... Les ingrédients seraient ensuite superposés afin d'obtenir une véritable pizza!

    Je pense avoir parlé d'un appareil posé devant chaque personne qui, en pianotant, réaliserait son propre repas selon ses goûts et dont le repas serait cuit en 8 mn environ! (vidéo 3 ou 4)!

    Je parle également de logements, maisons ou appartements connectés entièrement et qui devine qui se trouve dans la pièce et propose un décor selon ses goûts... On en parle: par exemple, la télévision sera affichée directement surs les murs, via des panneaux qui, une fois éteints, se fondront dans le décor. Ces panneaux changeront au gré des envies et permettront de surfer sur le net tout en regardant une série; la réalité augmentée permettrait de faire de notre salon un véritable studio de cinéma en projetant les images sur les murs.

    Il existe déjà une appli qui permet de sentir certaines odeurs...

    C'est pour demain: des robots totalement autonomes (et même un nourrisson aura le sien!)

     

    et d'autres infos qui se trouvent sur ce site: catégorie "futur"

     

     

  • Des traces du big bang… ou des poussières

     

    Le télescope Bicep-2 qui a enregistré un signal polarisé correspondant peut-être à la trace laissée par des ondes gravitationnelle sur la première lumière émise après le big bang.

    Les chercheurs qui affirmaient avoir détecté des ondes gravitationnelles primordiales n'écartent plus des interprétations plus banales.

    Deux pas en avant, un pas en arrière. En mars, les scientifiques américains de l'Institut Harvard-Smithsonian annonçaient en grande pompe la découverte des ondes gravitationnelles primordiales, des vaguelettes dans le tissu de l'espace-temps. Une preuve spectaculaire de l'expansion rapide de l'univers dans la première seconde après le big bang.

    Mais dans la version finale de l'article publié jeudi dans la revue Physical Review Letters, les astrophysiciens commencent à faire machine arrière. Sans aller jusqu'à se rétracter, ils ont concédé avoir peut-être été un peu trop optimistes dans l'analyse des signaux qu'ils enregistrent depuis des années au pôle Sud.

    La pression commençait à monter. Depuis plusieurs semaines, de nombreux chercheurs dans le monde entier mettent en doute la pertinence de leurs résultats. Le débat ne porte pas sur la nature ou la puissance des signaux enregistrés par le télescope BICEP-2, mais sur leur interprétation.

    Pas d'argument numérique pour écarter l'hypothèse de poussières

    Pour les membres de l'équipe BICEP, les petits tourbillons observés dans la polarisation de la lumière qu'ils collectent (c'est-à-dire des "vibrations" particulières) seraient les vestiges de la phase d'expansion accélérée survenue juste après le big bang (appelée inflation). Durant cette période, la dilatation violente de l'espace-temps aurait provoqué des soubresauts dans sa structure: les fameuses ondes gravitationnelles, prévues par les équations d'Einstein.

    Ces dernières auraient alors imprimé le motif tourbillonnant dans la première lumière émise par l'Univers (aussi appelée rayonnement fossile). La découverte de cette polarisation permettait du coup de valider dans un même élan l'existence de cette période hypothétique d'inflation et celle des ondes gravitationnelles. Un double bond énorme pour la cosmologie moderne. À condition, bien sûr, qu'un autre phénomène ne puisse pas lui aussi expliquer ces mesures.

    Or, dans deux papiers mis en ligne fin mai, deux équipes d'astrophysiciens soulignent justement que la polarisation observée pourrait être intégralement provoquée par des poussières de notre Galaxie, sans aucun lien avec les traces du big bang. "Les chercheurs de BICEP ont balayé un peu vite cette hypothèse en estimant qu'elle était “très peu probable”, explique Alain Blanchard, cosmologiste à l'université Paul-Sabatier à Toulouse. La vérité, c'est qu'ils n'ont pas d'arguments numériques solides pour écarter cette possibilité."

    Les données de Planck à la rescousse?

    En fait, les membres de BICEP semblent avoir appuyé leur raisonnement sur une carte de polarisation du ciel chipée dans une présentation de résultats préliminaires du satellite spatial européen Planck. Or cette carte n'était pas fiable dans certaines zones, dont celle étudiée par le télescope BICEP-2.

     "Il était imprudent de négliger l'apport des poussières galactiques, juge François Bouchet, coordinateur scientifique de la mission Planck. Nos plus récentes analyses montrent d'ailleurs qu'il va probablement être difficile de trancher. Nous avons récemment été contactés par l'équipe BICEP, qui souhaite collaborer avec notre équipe. Nous avons entamé des discussions formelles en ce sens. Nous verrons si cela débouche sur quelque chose."

    "Il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive" François Bouchet, astrophysicien.

    Si l'équipe BICEP dispose de données d'une très grande sensibilité sur la polarisation dans son petit coin de ciel, les chercheurs de Planck ont, eux, l'avantage de pouvoir étudier ce signal à différentes fréquences sur le ciel entier. Or à certaines longueurs d'onde, les poussières doivent largement prendre le pas sur les signaux laissés par la big bang. Si l'on retrouve assez de polarisation "tourbillonnante" à ces fréquences pour expliquer les signaux mesurés au pôle Sud, alors les scientifiques américains devront reconnaître avoir fait une erreur d'interprétation.

    Si la polarisation y est très faible, alors son origine cosmologique ne devrait plus faire beaucoup de doute. "Si on se trouve entre ces deux cas extrêmes, il sera peut-être difficile d'apporter une réponse définitive", prévient néanmoins François Bouchet. Auquel cas l'existence des ondes gravitationnelles, comme celle de l'inflation, resteraient à démontrer. Avec un prix Nobel potentiel à la clé.

  • Critique de la raison impure

    Paris, le samedi 14 juin 2014 – Nos sociétés occidentales ont tôt fait de donner des leçons à celles qu’ils taxent « d’obscurantistes » en raison de l’existence de pratiques, qui il est vrai, feraient honte aux philosophes des lumières. Pourtant, bien que maitrisant les plus technologies les plus pointues, bien que brandissant le dogme du rationalisme à la moindre occasion, nos pauvres mondes ne sont pas toujours si éloignés des rivages de l’obscurantisme.  Se parer d’argumentaires pseudo-scientifiques, s’appuyer sur des chiffres et tenter des déductions apparemment logiques n’y changent guère. Comme l’évoque ici Alain Fisch, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales au Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges,  il n’est qu’à entendre les élucubrations des ligues anti-vaccins pour constater que les croyances du Moyen Age ne sont pas loin et que les leçons de John Stuart Mill ou d’Austin Bradford Hill sont loin d’avoir été apprises.

    Par le docteur Alain Fisch *

    En ce temps-là, les gens étaient crédules et superstitieux. Que deux évènements surviennent au même moment, ils ne manquaient pas de penser que l’un était la cause de l’autre.

    Et bien, cela dure encore, comme si l’humain était condamné à n’avoir de seul critère de causalité que la co-incidence temporelle.

    Les exemples de ce déficit d’analyse sont multiples : citons l’un d’entre eux, particulièrement amusant, ou plutôt affligeant. Le 16 juillet 1969 est lancée par la Nasa la fusée lunaire Saturn 5, programme Apollo 11. Neil Armstrong sera le premier humain à poser son pied sur la Lune. La médiatisation est gigantesque. Dans le même temps survient une importante épidémie de conjonctivite aiguë virale hémorragique en Afrique de l’Ouest liée à l’Enterovirus EV70. Les populations font immédiatement le lien entre ces deux évènements et en accuse le responsable : Apollo 11. A tel point que l’Enterovirus finira par porter le nom de virus Apollo. La relation de cause à effet ne fait effectivement aucun doute !

    Bien loin de John Stuart Mill et Austin Bradford Hill

    Dans l’histoire, de nombreux philosophes et penseurs (comme John Stuart Mill, 1843) et scientifiques ont tenté de mettre un terme à cette pensée primitive, sans grand succès puisqu’elle perdure. Plus récemment, en 1965, Austin Bradford Hill proposa sept critères de causalité nécessaires avant d’incriminer n’importe quoi, n’importe qui, désormais universellement reconnus.

    1.    Relation temporelle : certes, mais aussi…

    2.    Force de l’association (exemple historique : il y a une forte association entre le tabagisme et le cancer bronchique).

    3.    Relation dose effet (même exemple : plus le tabagisme est important, plus le risque cancéreux l’est aussi).

    4.    Temporalité de l’association : la cause suspectée doit impérativement précéder l’apparition de la maladie étudiée ; de la même manière, si disparaît la cause suspectée, la morbidité qui lui est imputée doit décroître proportionnellement.

    5.    Spécificité de l’association : une cause suspectée ne doit conduire qu’à la seule conséquence suspectée.

    6.    Reproductibilité : si une seule équipe de chercheurs trouve l’association entre la cause suspectée et la conséquence, la probabilité de lien causal est très faible ou nulle. Plus le nombre d’équipes est élevé qui retrouvent le lien, plus le lien est fort.

    7.    Plausibilité biologique de l’association. Plus l’association entre l’agent causal et la maladie est compatible avec les données de la science, plus fort sera ce critère ; et inversement.

    Après les vaccins ROR, hépatite B… le vaccin Gardasil® contre les papillomavirus responsables des cancers du col utérin est aujourd’hui attaqué par des ligues anti-vaccins. Attaqué par des gens qui n’ont pour seul critère de causalité que celui de la cohérence chronologique - soit un critère sur sept ! Le Moyen-âge et ses superstitions sont toujours là.

    Sur les délires et ravages de ceux qui ne respectent pas ces critères de bon sens, aux USA : voir http://www.contrepoints.org/2014/04/16/163023-les-vaccins-oppression-etatique

    Reproduit avec l'aimable autorisation du site Santé-Voyages.com

    *Centre hospitalier Villeneuve Saint-Georges.

    NDLR

    D'après des courbes épidémios déterrées par un copain allemand

    en 1900, 20% des enfants de moins de un an mourrait (France, Suède, Hollande etc... )

    La baisse de la mortalité infantile n'est pas arrivée par magie

  • La journée sans téléphone?

    Une éruption solaire va-t-elle interrompre les communications ce vendredi 13?

    Les téléphones portables pourraient cesser de fonctionner…

    Quand la superstition prend une forme réelle: ce vendredi 13 juin, une éruption solaire pourrait perturber le fonctionnement des satellites en gravitation autour de la Terre, rapporte le Daily Mail.

    Ce sont des éjections de masse coronale, plus connues sous l’abréviation CME (coronal mass ejection), provoquées par plusieurs éruptions solaires ayant eu lieu ces derniers jours, qui pourraient atteindre les alentours de la Terre ce vendredi. Des interruptions dans les communications spatiales et radio ont déjà été observées mardi et mercredi. Pas de panique, les éruptions solaires ne présentent aucun danger pour les Terriens: l’atmosphère qui entoure la planète bleue absorbe la grande majorité des particules émises. Mais les satellites, eux, peuvent être atteints et nos téléphones portables pourraient soudainement perdre tout réseau.

    La dernière fois que la Terre a été touchée par une éjection de masse coronale, en 1859, les boussoles avaient toutes perdu le Nord. Cette fois, ce sont les appareils électroniques qui pourraient être brouillés.

     

  • Ces Japonais nous proposent un avenir sombre!

     

    Le premier robot émotif

    Masayoshi Son, âtropn Softbank, nouveau robot  humanoïde Pepper.

    VIDEO - Les deux groupes vont mettre en vente en février prochain, au prix de 1.400 euros, “Pepper”, un petit humanoïde révolutionnaire qu’ils rêvent de voir entrer dans tous les foyers.

     L’image est peu commune : c’est un petit humanoïde blanc qui a accueilli Masayoshi Son, le patron de Softbank, lors d’une conférence de presse futuristique organisée ce matin à Tokyo. Le géant japonais de la téléphonie mobile y a présenté pour la première fois dans l’histoire de cette industrie un robot doté d’émotions, conçu par l’entreprise française Aldebaran Robotics.

    Baptisé “Pepper”, cet humanoïde d’environ un mètre de haut vise une cible jusqu’ici inédite pour le marché de la robotique: les particuliers. Fabriqué par le groupe taïwanais Foxconn, Pepper sera mis en vente à un prix de base de 198.000 yens (1.400 euros) à partir de février 2015, dans un premier temps au Japon. “C’est le prix des PC et cela doit permettre aux robots de faire leur entrée dans la même manière dans les maisons auprès des familles”, a lancé le PDG. “Nous voulons créer des robots personnels, qui travaillent et vivent avec les gens de façon autonome ", a expliqué l’ambitieux homme d’affaires qui est convaincu que les robots doués d’intelligence, de mémoire et de réflexion vont donner naissance à marché gigantesque de l’assistance ou de l’accompagnement.

    Tout droit sortis d’un manga

    D’un aspect très proche des deux robots précédemment conçus par Aldebaran, Nao et Romeo, Pepper s’en distingue car il n’est pas équipé de jambes, mais circule sur des roues. Le haut de son corps est celui d’un humanoïde, avec un torse, deux bras et un visage rond muni de deux grands yeux expressifs qui semblent tout droit sortis d’un manga.

    Insistant sur la “portée révolutionnaire” de ce nouveau produit, le PDG de SoftBank a particulièrement mis en avant la capacité de Pepper a comprendre les émotions humaines. Grâce à des capteurs et des algorithmes mis au point par Aldebaran, ce nouveau robot sait en effet, selon Masayoshi Son, analyser le comportement de ses interlocuteurs, en déduire leur état d’esprit et réagir en conséquence: " Pour la première fois dans l’histoire de la robotique, nous présentons un robot avec un coeur. C’est une date marquante pour l’humanité ", a-t-il martelé. " Pepper ne sait pas encore traiter toutes les émotions, mais c’est un premier pas: quand un membre de la famille est heureux, le robot le comprend et s’adapte ".

    Pour éprouver et faire progresser cette intelligence, Softbank se propose de “faire travailler” dès demain des exemplaires de “Pepper” dans au moins deux des boutiques qu’il exploite dans des quartiers à la mode de Tokyo. “Les consommateurs vont pouvoir toucher et intéragir avec le robot. Pepper va lui pouvoir mesurer le flux des visiteurs, observer leurs comportements et lire les émotions de nos clients”, a détaillé Masayoshi Son. Les deux machines vont profiter de cette interaction avec des humains pour analyser les réactions des consommateurs et emmagasiner de nouvelles informations dans une plateforme “dans les nuages”, à laquelle tous les robots de l’entreprise auront accès. Si Pepper détecte, par exemple, une émotion de joie lorsqu’il fait un pas de danse dans l’une des boutiques, il pourra transmettre cette info à un autre robot qui pourra générer le même comportement “positif” à plusieurs kilomètres de là.

    Intervenant aux côtés du PDG de SoftBank, Bruno Maisonnier, le président d’Aldebaran Robotics, dans lequel SoftBank avait pris une participation majoritaire en 2012, a pointé l’important bouleversement qu’allait connaître la robotique dans le futur : " Je pense que le rôle principal d’un robot est d’être un assistant pour les humains. Nous appelons cela un robot émotionnel. Cela va apporter une nouvelle dimension dans nos vies. " Le fondateur d’Aldebaran, qui emploie près de 500 personnes à Paris, a rappelé que son entreprise " était déjà un leader mondial de la robotique humanoïde, avec plus de 5000 robots Nao utilisés dans 70 pays pour la recherche, l’éducation ou l’aide aux enfants autistes ".

    Le patron d’Aldebaran Robotics a également expliqué que Pepper avait été conçu comme une plate-forme ouverte aux développeurs. " J’invite tous les développeurs, mais aussi les spécialistes de l’animation ou du design sonore à travailler avec nous. " Un kit de développement devrait bientôt être lancé, et une conférence de développeurs doit avoir lieu dès le mois de septembre. Des " ateliers Pepper " devraient également ouvrir leurs portes à Paris et Tokyo dans les prochains mois.

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0203544504829-softbank-et-aldebaran-devoilent-le-premier-robot-emotif-1009789.php?xtor=AL-4003-%5BChoix_de_la_redaction%5D-%5Bsoftbank_et_aldebaran_devoilent_le_premier_robot_emotif%5D&PRYikqtIIC2ZvtWb.99