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sciences - Page 19

  • Bientôt des publicités 3D flottant dans l'air ?

    Des scientifiques japonais ont créé un système de projection en 3D qui flotte dans l’air. Le procédé est basé sur un laser qui chauffe localement les molécules d’air jusqu'à les rendre lumineuses en un point. À l’avenir, cette technologie pourrait servir à diffuser dans le ciel des messages publicitaires, de la signalétique urbaine ou des alertes en cas d’accident ou de catastrophe naturelle.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

    Burton, une société créée par un groupe de scientifiques japonais, travaille depuis plusieurs années sur une technologie d’affichage qui diffuse des images 3D flottant dans l’air. Le système pourrait être testé en conditions réelles, dès l’année prochaine au Japon, par des entreprises et des municipalités. © DigInfo, Burton Inc.

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    Nombreux sont les films de science-fiction dépeignant des villes futuristes où les panneaux publicitaires et la signalétique urbaine sont remplacés par des images 3D flottant dans l’air. Si ce type d’affichage n’est pas encore une réalité, une technologie permet de l’envisager sérieusement. Il y a quelques jours, des scientifiques japonais ont fait une démonstration publique d’un système de projection d’images 3D qui flottent dans l’air. Le procédé, nommé Aerial 3D, repose sur un laser qui génère jusqu’à 1.000 impulsions par seconde. Focalisé par une lentille, il surchauffe les molécules d’oxygène et d’azote dans un volume très petit, jusqu’à transformer brièvement le gaz en un plasma lumineux, de couleur blanche, à mi-chemin entre une étincelle et une Led.

    Ces " pixels " lumineux sont contrôlés par ordinateur afin de dessiner une image en trois dimensions. Les images peuvent même être animées en synchronisant les tirs laser. Une vidéo de démonstration tournée par l’agence de presse Reuters permet de se faire une idée du résultat. Pour le moment, le système ne peut diffuser que cinq sortes d’images assez basiques telles que les contours d’une pomme, d’un papillon ou d’une forme humaine. " La caractéristique la plus importante de notre technologie est que nous pouvons concentrer la lumière sur un point et émettre de la lumière là où nous le voulons " explique Akira Asano, chercheur et directeur de l’entreprise Burton qui est à l’origine de cette innovation.

    Principe de fonctionnement du système d’affichage Aerial 3D. Des rayons laser pulsés à haute fréquence sont focalisés par une lentille sur un point où l’air, surchauffé, devient durant un court instant un plasma lumineux. Les tirs laser produisent successivement différents points qui dessinent une forme puis reviennent au premier, balayant le dessin à réaliser. Il est même possible d’animer ces images flottantes. © Burton

     

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    Des affichages flottants dès 2015 ?

    Burton travaille depuis plusieurs années déjà sur ce concept qui est lui-même une évolution de travaux menés en 2006 à l’université Keio et le National institute of advanced industrial science and technology. Un premier prototype avait été dévoilé en 2011, capable de fonctionner aussi bien dans l’air que dans l’eau (voir la vidéo YouTube publiée par DigInfoTV).

    Actuellement, la projection se fait à cinq mètres au-dessus de l’appareil, mais les concepteurs pensent pouvoir doubler cette distance. Plusieurs types d’applications sont envisagés, allant de l’affichage publicitaire en passant par la signalétique urbaine ou la diffusion d’informations. Ce dernier scénario pourrait être pertinent en cas de catastrophe naturelle, en permettant d’avertir la population avec des messages visuels en 3D dans le cas où les systèmes de communication seraient hors service. Burton dit vouloir entamer des discussions à partir de l’année prochaine avec des entreprises et des municipalités japonaises pour déployer les premières applications concrètes.

     

  • Cyber-médecine : c’est pour demain !

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé.

    Par Jacques Henry.

    Puisqu’il faut des mois pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue, en France comme en Espagne et ailleurs, la parade a été trouvée… Plus besoin d’attendre un rendez-vous qui ne viendra pas, il suffit d’adapter à un iPhone un appareil qui peut faire le cliché d’un fond d’œil sans utiliser d’atropine et de l’envoyer par mail à son ophtalmologue qui répondra par mail, s’il a le temps naturellement, et pourra prescrire, également par mail, quelles dispositions à prendre… Aussi simple que cela. Ce produit commercialisé par la société Welch Allyn comprend également un logiciel d’analyse qui peut diagnostiquer une pathologie sérieuse en quelques secondes, que ce soit une rétinopathie ou par exemple une hypertension due à un diabète insoupçonné.

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    Il y a beaucoup à parier que dans peu de mois, on ira dans n’importe quelle pharmacie louer pour quelques euros l’accessoire en question et procéder soi-même à un examen rétinien en quelques secondes, comme on paie un euro pour prendre sa tension ou deux euros pour évaluer son indice pondéral corporel. Mais ce genre de service se trouvera dans quelques années dans n’importe quel supermarché parce que les pharmacies auront disparu…

     

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    Il s’agit du début de l’utilisation des smartphones dans le domaine de la santé et les applications sont multiples. Sous peu, on mettra dans la poche gauche de sa chemise une carte du même type qu’une carte de crédit, qui procédera à un électrocardiogramme détaillé envoyé par wi-fi à un smartphone, lequel analysera le résultat et donnera la marche à suivre : aller d’urgence consulter un cardiologue, préparer son testament ou rester calme et continuer à vivre normalement.

    Durant la décennie qui vient, notre corps sera connecté au même titre que notre maison, notre voiture et toutes sortes d’instruments domestiques et professionnels. Il suffira d’avaler une gélule spéciale (récupérable) qui traversera la totalité de notre tube digestif pour fournir en temps réel notre état de santé. Une puce insérée sous l’épiderme permettra de réaliser des analyses complexes d’une centaine de paramètres également en temps réel et n’importe quel smartphone déclenchera une alarme au cas où il y ait un problème grave. Comme notre génome complet sera disponible pour quelques centaines d’euros sur un site « cloud », une application disponible sur n’importe quel smartphone aura accès à cette donnée personnalisée et après une brève analyse, payante naturellement, le verdict sera lisible sur l’écran préconisant la marche à suivre indépendamment de n’importe quel diagnostic réalisé par un praticien.

    Ce sera la cyber-médecine pour le prix d’une simple communication téléphonique avec quelques extras s’il faut procéder à des analyses complexes. On peut imaginer que le même smartphone se connectera à une borne de distribution des médicaments requis pour soigner une pathologie particulière. Il n’y aura même plus besoin de pharmacien, devenu totalement obsolète en quelques années. Le ciblage du médicament le mieux adapté sera effectué en quelques secondes avec un smartphone en tenant compte de plusieurs centaines de paramètres ainsi que du statut génétique de l’utilisateur. En chirurgie, seules les interventions complexes seront encore réalisées manuellement car toutes les opérations bénignes seront largement robotisées, de l’ablation de l’appendice à la cataracte, d’une hystérectomie à la pose d’une prothèse de hanche.

    À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé et le devenir du corps médical pour qui il serait urgent d’envisager une adaptation à toutes les nouvelles technologies qui ne vont que se multiplier exponentiellement. La santé représente en effet un fardeau insoutenable pour la société et tous les moyens seront rapidement acceptés et mis en place afin d’en réduire le poids économique et financier et le smartphone en est un outil promis à un immense avenir. En conclusion, et pour ne citer qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, on peut imaginer un analyseur d’haleine permettant de situer instantanément les états de santé aux niveaux digestif, hépatique, buccal et dentaire… que de surprises en perspective ! Restez connecté.

    Billet de libre inspiration après connexion au site ci-après :

    http://www.welchallyn.com/en/microsites/iexaminer.html

    https://www.contrepoints.org/2014/10/24/185700-cyber-medecine-cest-pour-demain

     

  • Merci!

    C'est un peu aussi, grâce à vous!

     

    En deux jours, mon pata-scope à fait  plus de 300 000 visites!

     

    http://www.ilosport.fr/iloweek/iloscope/horoscope-du-20-au-26-octobre

     

     

  • TEXTE INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS

    Durex Fundawear: des sous-vêtements vibrants contrôlés par iPhone

    Oui, oui vous avez bien lu. Détournez le regard des enfants et accrochez un petit " -18″ en bas à droite de votre écran, aujourd’hui sur ScientiGeek on va parler sexe !

    Tout droit sorti des laboratoires de Durex, j’ai nommé Durexperiment (et oui, il faut aussi de la R&D pour les capotes), voici les Fundawear, des sous-vêtements qui vous permettront de toucher votre partenaire via internet !

     

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    Quésako ? Eh bien les Fundawear sont tout " simplement " des sous-vêtements high-techs, conçus pour pouvoir retranscrire le toucher de votre partenaire à distance via une application mobile (iOS).  Concrètement, il vous suffira d’enfiler ledit sous-vêtement, de lancer l’application Fundawear et de vous coupler via internet à celle de votre conjoint (attention à pas vous tromper d’identifiant, petits coquins). Le sous-vêtement de votre conjoint(e) apparaît sur le smartphone, avec des zones interactives, et vous n’avez plus qu’à toucher là où vous voulez titiller votre moitié ! Voici une petite vidéo officielle pour présenter le concept :

    Comme nous sommes des scientifiques, voyons comment tout cela marche. La technologie développée par le labo Durexperiment et Snepo Technologies se base sur un système électrique Arduino ATMEGA2560 (pour faire simple, c’est la partie qui est connectée à internet et fait le lien vers le sous-vêtement). Lorsqu’un des deux chauds lapins appuie sur une zone sur l’application pour aller titiller la/le conjoint(e), un signal est envoyé via internet vers les serveurs, avec une clé de cryptage pour éviter les risques de croisement de données ou hacking. Une fois le signal transmis, il part activer des piezo-actuateurs des zones recouvertes par les sous-vêtements, situés exactement sur les clusters de surfaces sensoriels (les " zones de sensibilité " couvertes par nos nerfs), pour les exciter ! Simplissime certes mais lorsqu’il faut cacher tout cela dans un bonnet ou un caleçon bien fourni…

    Bien sur, ce n’est pas la première initiative tentant de " rapprocher tactilement " les couples par l’électronique. Nous nous souvenons des recherches de l’équipe du Kajimoto Laboratory (University of Electro-Communications, Japon) qui ont développé une machine permettant de transmettre un baiser via Internet.

    Cette fantaisie rappelle tout de suite Demolition Man (mais si vous savez, le sexe par casques à réalité virtuelle… ça veut dire que les 3 coquillages vont aussi arriver ?!) et fait plutôt rire. D’ailleurs, cela ne nous étonnerait pas que l’objet se démocratise et se couple aux pratiques de type chatroulette comme Bazoocam !

    Bon au final, cette trouvaille est quand même assez marrante et nous ne pouvons qu’être curieux d’essayer (pour l’avancée de la science bien sur…). Malheureusement, le Durex Fundawear n’est pas encore commercialisé. Mais si vous avez la chance de résider en Australie, vous pourrez aller sur la page Facebook Durex Australia et vous proposer comme " cobaye ". Les autres chauds lapins devront attendre encore un peu...

     

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  • Magique!

    La cape d'invisibilité est tendance dans les laboratoires. Qu'elle soit recréée par un film contenant de "minuscules structures [capables] de manipuler la lumière", comme dans cette expérience en 2010, par agencement de miroirs et de lumière (en 2013) ou par imitation du caméléon (en 2014), les scientifiques ne se lassent pas de cet accessoire permettant de dérober la réalité au visage du monde. Par amour d'Harry Potter, ou peut-être parce qu'un dispositif d'invisibilité est tout de même bien pratique. Tel qu’il est décrit, le procédé rappelle beaucoup ces tours de magie où il s’agit de faire disparaitre certaines parties du corps par un système d’optique et de miroirs mais ici le principe est affiné et permet de rendre l’objet invisible quel que soit l’angle de vue que l’on puisse prendre par rapport à l’optique.

    Cette fois-ci, c'est Joseph Choi et John Howell de l'université de Rochester, aux Etats-Unis, qui nous apportent la dernière invention de ce goût-là, dont les résultats viennent d'être soumis au journal Optics Express, et publié sur ArXiv, site de publications scientifiques.

    Pour recréer l'invisibilité, ces deux chercheurs se sont penchés sur l'optique: ils ont trouvé "une manière d'arranger quatre lentilles afin qu'elles agissent comme une cape d'invisibilité qui peut être vue de plusieurs angles" différents, rapporte le site I Fucking Love Science. "Cette cape tord la lumière et l'envoie au travers du centre du dispositif, de telle façon que la zone de l'axe ne peut être bloquée ou masquée."

    Ce qui est intéressant ici c’est que si un autre élément est placé à l’extrémité de la première lentille, celui-ci sera en revanche parfaitement visible. En d’autres termes, cela veut dire qu’un tel système, une fois miniaturisé, pourrait permettre à un chirurgien de procéder à une intervention tout en " voyant " à travers ses propres mains (seule l’élément le plus proche est caché, le " fond " reste bien visible).

    "C'est le premier dispositif de notre connaissance qui permet une invisibilité tridimensionnelle et multidirectionnelle, et qui fonctionne en transmettant des rayons dans le spectre visible", à en croire Joseph Choi, cité dans un communiqué publié sur le site de son université.

    Cet appareillage pourrait selon lui trouver une application dans le domaine de la médecine, en aidant par exemple les chirurgiens à "voir au travers de leurs mains ce sur quoi ils travaillent", rapporte le Time. Le site ajoute que le dispositif pourrait aussi servir "aux conducteurs de voir leurs véhicules dans le point mort".

    C’est le résultat assez spectaculaire d’un procédé réalisé avec des moyens peu onéreux. Car c’est là un autre avantage de l’invention des chercheurs de Rochester : pas d’électronique sophistiquée ici, pas de composants hors de prix. La Cape d’invisibilité n’est pas encore pour tout de suite, mais il y a au moins quelques chances qu’elle soit accessible au commun des mortels.

    Néanmoins, il n'est pas encore parfait, note le communiqué de presse

     

  • 1er octobre: Journée mondiale du chocolat

    La fourchette qui vous laisse chocolat!

    En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.

    Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.

    Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".

    Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).

    Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".

    Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…

    Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.