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sciences - Page 20

  • Magique!

    La cape d'invisibilité est tendance dans les laboratoires. Qu'elle soit recréée par un film contenant de "minuscules structures [capables] de manipuler la lumière", comme dans cette expérience en 2010, par agencement de miroirs et de lumière (en 2013) ou par imitation du caméléon (en 2014), les scientifiques ne se lassent pas de cet accessoire permettant de dérober la réalité au visage du monde. Par amour d'Harry Potter, ou peut-être parce qu'un dispositif d'invisibilité est tout de même bien pratique. Tel qu’il est décrit, le procédé rappelle beaucoup ces tours de magie où il s’agit de faire disparaitre certaines parties du corps par un système d’optique et de miroirs mais ici le principe est affiné et permet de rendre l’objet invisible quel que soit l’angle de vue que l’on puisse prendre par rapport à l’optique.

    Cette fois-ci, c'est Joseph Choi et John Howell de l'université de Rochester, aux Etats-Unis, qui nous apportent la dernière invention de ce goût-là, dont les résultats viennent d'être soumis au journal Optics Express, et publié sur ArXiv, site de publications scientifiques.

    Pour recréer l'invisibilité, ces deux chercheurs se sont penchés sur l'optique: ils ont trouvé "une manière d'arranger quatre lentilles afin qu'elles agissent comme une cape d'invisibilité qui peut être vue de plusieurs angles" différents, rapporte le site I Fucking Love Science. "Cette cape tord la lumière et l'envoie au travers du centre du dispositif, de telle façon que la zone de l'axe ne peut être bloquée ou masquée."

    Ce qui est intéressant ici c’est que si un autre élément est placé à l’extrémité de la première lentille, celui-ci sera en revanche parfaitement visible. En d’autres termes, cela veut dire qu’un tel système, une fois miniaturisé, pourrait permettre à un chirurgien de procéder à une intervention tout en " voyant " à travers ses propres mains (seule l’élément le plus proche est caché, le " fond " reste bien visible).

    "C'est le premier dispositif de notre connaissance qui permet une invisibilité tridimensionnelle et multidirectionnelle, et qui fonctionne en transmettant des rayons dans le spectre visible", à en croire Joseph Choi, cité dans un communiqué publié sur le site de son université.

    Cet appareillage pourrait selon lui trouver une application dans le domaine de la médecine, en aidant par exemple les chirurgiens à "voir au travers de leurs mains ce sur quoi ils travaillent", rapporte le Time. Le site ajoute que le dispositif pourrait aussi servir "aux conducteurs de voir leurs véhicules dans le point mort".

    C’est le résultat assez spectaculaire d’un procédé réalisé avec des moyens peu onéreux. Car c’est là un autre avantage de l’invention des chercheurs de Rochester : pas d’électronique sophistiquée ici, pas de composants hors de prix. La Cape d’invisibilité n’est pas encore pour tout de suite, mais il y a au moins quelques chances qu’elle soit accessible au commun des mortels.

    Néanmoins, il n'est pas encore parfait, note le communiqué de presse

     

  • 1er octobre: Journée mondiale du chocolat

    La fourchette qui vous laisse chocolat!

    En 2014, il existe une fourchette capable de donner aux brocolis un goût de banane. La chose s’appelle "Aromafork" et peut transformer les saveurs d’une bouchée. "Un produit quasi-magique", comme l’écrit le Huffington Post? Pas tant que ça.

    Pour faire marcher l’Aromafork, il faut mettre une gouttelette d’un des arômes liquides, très concentrés, sur un petit buvard qui se trouve sur le manche. Ensuite, on est censé manger le contenu de la fourchette en inspirant les effluves qui sortent du couvert.

    Sophie Boivin, qui s’occupe des relations publiques de Molecule-R, la boîte commercialisant cette étrange fourchette, explique au Huffington Post que "la fourchette joue avec les perceptions. Elle trompe l’esprit en lui faisant croire qu’on est en train de manger ce que l’on sent".

    Le kit (qui coûte quand même 58,95 dollars, soit 45,81 euros la fourchette…) propose 21 arômes dans 6 catégories: grains (vanille, café, chocolat), fruits (fraise, fruit de la passion, litchi, banane), herbes (menthe, coriandre, basilic), noix (cacahuète, noix de coco, amande), épices (wasabi, gingembre, cannelle, poivre noir) et umami (fumé, huile d’olive, beurre, truffe).

    Jonathan Coutu, le président de l’entreprise, explique dans un communiqué rapporté par le Los Angeles Times que "personne ne nous apprend à goûter correctement, et la plupart d’entre nous se concentre instinctivement sur les papilles lors de la dégustation. L’Aromafork démontre et amplifie l’importance du nez dans la perception des saveurs".

    Mais à quoi ça sert? Selon le Huffington Post, cela peut permettre à des gens allergiques à l'arachide de sentir le goût d'un pseudo-sandwich au beurre de cacahuète (avec une fourchette, donc…), puisque les arômes de l’Aromafork sont garantis sans allergènes connus, ou encore aux végétariens de manger des légumes au goût "fumé" (mais ont-ils vraiment envie de manger du brocoli au goût de bacon?). Si vous voulez manger une purée au beurre en limitant l’apport calorique du beurre, ça peut aussi servir…

    Selon Sophie Boivin, le kit a été développé au début pour l’éducation et le divertissement, mais il pourrait être adapté à la perte de poids dans le futur. Pour le Los Angeles Times, cela pourrait servir à faire manger plus de légumes aux enfants.

     

  • Impressionnante avancée

    Septicémie : une protéine aimantée pour nettoyer le sang

    Pour nettoyer le sang infecté par une maladie, des chercheurs américains ont mis au point un nouveau dispositif "Biospleen", selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Nature Medicine. Cet appareil est composé de billes magnétiques nanoscopiques (moins d'un millième de millimètre) recouvertes d'une protéine sanguine humaine conçue génétiquement, appelée MBL.

    Cet appareil fonctionne comme la rate. Il élimine du sang les bactéries, les champignons et les toxines, et le réintroduit dans le corps une fois nettoyé.

    Branché à l'extérieur du corps, comme une machine à dialyse, Biospleen a deux canaux pour traiter le sang. La protéine sanguine MBL est utilisée car elle se lie avec les bactéries, les champignons et les agents pathogènes.

    Les bioingénieurs de l'Institut Wyss de Harvard, inventeurs de Biospleen ont testé ce nouveau dispositif sur les rats. Les chercheurs ont infecté le sang des rongeurs avec deux bactéries, le staphylocoque doré et Escherichia coli. Après le filtrage du sang par la machine, 90% des bactéries ont été éliminées du sang.

     "Ce dispositif pourrait un jour être utile dans le traitement de malades atteints d'Ebola dans la mesure où la protéine MBL passe pour être capable de se lier avec le

    le virus à l'origine de cette fièvre hémorragique " explique Donald Ingber, co-auteur de l'étude. "La protéine pourrait également se lier au VIH, le virus du sida, et au virus de Marburg, à l'origine d'une autre fièvre hémorragique, très similaire à Ebola ".

     " Même si les résultats de ces travaux sont concluants, nous avons besoin de réaliser des tests de plus grande ampleur et sur des animaux plus gros pour valider cette expérimentation " conclut Donald Ingber.

     "Mais si cette appareil s'avère aussi efficace et sûr chez l'homme, il pourrait permettre de nettoyer physiquement le sang en enlevant une grande variété d'agents pathogènes ou de toxines", a indiqué à l'AFP Donald Ingber. " Le traitement pourrait être mené avant même que l'agent pathogène n'ait été formellement identifié et que le traitement antibiotique optimal ait été choisi" rajoute-il.

    En effet, les infections du sang touchent 18 millions de personnes dans le monde chaque année avec un pourcentage de décès de 30 à 50%.

     

    Septicemie-une-proteine-aimantee-pour-nettoyer-le-sang_exact441x300.jpg

  • Intel sort un fauteuil roulant connecté

    Le célèbre physicien théoricien Stephen Hawking va assister Intel dans la création d’un fauteuil roulant connecté. Une innovation qui pourrait changer la vie de nombreux invalides. La semaine dernière, pendant la keynote d’Apple, Intel a annoncé qu’il travaillait sur un projet de chaise roulante intelligente, avec le soutien de Stephen Hawking, connu pour ses travaux concernant les trous noirs, la cosmologie, la gravité quantique et le boson de Higgs.

    Atteint de la maladie de Charcot, il est cloué dans un fauteuil roulant et se passionne depuis toujours pour les nouvelles technologies qui, selon lui, peuvent aider les handicapés là où la maladie ne peut plus rien faire. Le projet de fauteuil roulant connecté s’inscrit dans ce processus : autonome, grâce à la technologie Intel Inside, il pourra se déplacer seul et repérer les éventuels obstacles sur son chemin pour les contourner.

    Le fauteuil est également équipé de capteurs qui transmettent en temps réel les données physiologiques de l’utilisateur au corps médical. Ainsi en cas de malaise ou d’incident, les secours sont alertés et prêts à intervenir.

    Stephen Hawking partagera ses connaissances sur le monde du handicap et ses besoins et testera le fauteuil roulant.

  • " S " l’exosquelette grand public a été exposé à Preventica (Marseille)

    Quel drôle de nom que " S ", enfin si l’on peut dire un nom que celui donné à l’exosquelette grand public commercialisé par la marque EXHAUSS.

    A l’origine, cette entreprise est surtout connue pour ses stabilisateurs de caméras qui soulagent depuis 10 ans les cadreurs professionnels du poids de leurs matériels. Tout s’éclaire bien sur lorsque l’on sait que la lettre " S " fait appel à " Stronger " qui veut dire plus fort!

    Cet exosquelette d’assistance à l’effort permet de rendre à son utilisateur les capacités physiques qu’il n’a pas ou plus. Le but est donc clairement de faciliter la manutention de charges comprises entre 1 et 40 kg.

    Les bras, les rotateurs, les cervicales, le dos et les lombaires de l’utilisateur de " S " ne sont sollicités que pour guider les charges et les outils portés par les exobras.

    La nouveauté du modèle " S "réside toutefois dans la capacité des exobras à adapter automatiquement la force qu’ils doivent déployer en fonction de la charge à manutentionner.

    Cette particularité permet de manipuler la charge comme si elle ne pesait que quelques centaines de grammes !

    Le modèle " S " d’EXHAUSS permettrait donc de prévenir la quasi-totalité des troubles Musculo-Squelettiques et diminuer ainsi la pénibilité du travail.

    Si l’on peut aisément imaginer son utilité en milieu industriel, Exhauss destine également ce modèle au domaine médical afin de faciliter des gestes de précision comme ceux que doivent poser des chirurgiens.

    Ne me demandez pas le prix de ce petit bijou technologique (même si vous pouvez obtenir un essai ou un devis sur le site internet de la société) mais la firme indique que ce modèle " S " est destiné au grand public et à un très large panel d’utilisateurs comme les employés de sociétés de transports express, transports de colis, transports spéciaux, livreurs, plateformes logistiques, aux déménageurs professionnels ou particuliers, des ouvriers d’industries métallurgiques, automobiles, aérospatiales manipulant riveteuses, perforateurs et autre clés pneumatiques, aux ouvriers de chantiers de construction déplaçant sacs de ciment et parpaings…

    Mais avant tout c’est son impact positif sur la diminution des TMS ou troubles Musculo-Squelettiques qui est pointé du doigt surtout lorsque l’on sait que ces TMS constituent le problème de santé au travail le plus courant avec près de 38.000 maladies professionnelles reconnues en 2009 portant à 1,5 milliards d’euros par an le coût des seules TMS lombalgiques pour la sécurité sociale.

    Le modèle S représente donc la nouveauté “mécatronique” d’EXHAUSSa été présenté pour la première fois au salon PREVENTICA de Marseille du 17 au 19 juin 2014.

     

    Exosquelette-modele-S-de-Exhauss-143x143.jpg

     

     

     

     

     

     

  • Voiture dans chauffeur

    Sony va fabriquer des " yeux électroniques " pour les voitures sans conducteur

    Spécialiste des capteurs d'images – pour les téléphones portables en particulier –, Sony va étendre ce domaine de compétence au secteur automobile. Le géant de l'électronique japonais s'apprête à produire en série des spécimens spécialement conçus pour devenir les " yeux " de voitures à conduite autonome, affirme vendredi 15 août le quotidien économique Nikkei.

    D'après le journal nippon, Sony a développé des capteurs d'une sensibilité dix fois supérieure à celle des modèles actuellement employés comme caméras de véhicules, de sorte qu'ils seront capables de percevoir précisément des obstacles de nuit comme de jour. Depuis plusieurs années, de nombreuses entreprises – à commencer par l'américain Google – tentent de mettre au point des véhicules sans conducteur.

    Dépassé sur le marché des smartphones – comme l'ensemble des constructeurs japonais – par les géants Apple et Samsung, Sony reste leader au niveau des capteurs d'images. Et alors que des entreprises comme Google et Apple cherchent à commercialiser des " smart cars " capables de rouler de façon autonomes, il est important pour Sony d'accrocher le bon wagon.

    COMPOSANTS-CLÉS DES AUTOMOBILES DE DEMAIN

    Ces véhicules, emplis de capteurs servant aussi bien à la navigation qu'à assurer la sécurité de l'engin, offrent aux constructeurs électroniques des ouvertures intéressantes, car les industriels de l'automobile ont du mal à développer seuls l'ensemble des composants de ces véhicules de demain. Fort de cette demande croissante, Sony viserait 50 % du marché mondial sur ce type d'équipements, affirme le quotidien économique japonais.

    Sony a du mal à se remettre des années de crise financière, et Nikkei souligne qu'en se tournant vers un autre secteur, celui de l'automobile, le géant de l'électronique imite la stratégie de son " éternel rival " et compatriote Panasonic, qui fournit nombre de composants et systèmes électroniques pour l'automobile.

    La fabrication de ces capteurs Sony devrait débuter dans la seconde partie de 2015 au Japon pour qu'ils soient installés l'année suivante sur des véhicules de grands constructeurs. Pour le moment, l'entreprise n'a pas dévoilé le nom de ses clients, mais de nombreux constructeurs, comme Honda – avec Google – ou Nissan, développent leur véhicule sans chauffeur et pourraient être intéressés par cette offre.