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société - Page 357

  • L'enfant et le tétanos

    Cette information est pour moi, importante... je l'installe donc sur mes trois blogs....

    Les cas sont rares puisque la vaccination est obligatoire. Depuis plusieurs semaines, un garçonnet est hospitalisé à Tours. Une enquête a été ouverte.

    Plusieurs semaines déjà que ce jeune garçon de huit ans est hospitalisé à l'hôpital de Clocheville, à Tours. Hospitalisé pour s'être blessé après une chute, semble-t-il, l'état de l'enfant ne se serait pas amélioré comme prévu. Sur son carnet de santé figurait la mention d'une vaccination contre le tétanos (en France, la couverture vaccinale obligatoire concerne le DT polio (Diphtérie tétanos poliomyélite). La primo-vaccination des nourrissons comporte deux injections. Puis un rappel. Suivent d'autres rappels chez l'enfant et l'adulte. Ne pas vacciner ses enfants s'apparente à de la maltraitance, passible de 3.750 € d'amende et 6 mois de prison.).

    D'après nos informations, son organisme n'en porterait cependant pas la trace (un vaccin antitétanique fait correctement laisse des traces pendant vingt ans, nous a indiqué un médecin).

    Dès lors, plusieurs hypothèses peuvent être soulevées : une fausse information figure-t-elle sur le carnet de santé? Le pédiatre de l'enfant, aurait-il pu s'être soustrait à la vaccination de l'enfant par choix en accord avec les parents? La vaccination n'aurait-elle pas été faite correctement ? Ou l'organisme de l'enfant n'a-t-il pas été en mesure de fabriquer des anticorps alors qu'il aurait bien été vacciné?

    Autant de questions auxquelles l'enquête ouverte sur deux volets, administratif et judiciaire, devra tenter de répondre, conséquence directe du signalement fait par le service des maladies infectieuses au parquet de Tours. L'Institut médico-légal aurait d'ailleurs été diligenté pour examiner l'enfant. Et sa fratrie aurait été vaccinée en urgence, apprenait-on encore en cette fin de semaine. Le jeune garçon, lui, est toujours hospitalisé en soins intensifs.

    Enquête approfondie

    Un cas grave et rare (la maladie fait l'objet d'une déclaration obligatoire) que les services de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS) suivent de près, nous précisait mercredi le service communication de l'instance régionale sans vouloir aller au-delà, mettant le secret médical en avant. Un argument, légitime, également utilisé par le service communication du CHRU tourangeau : "C'est un enfant malade que l'on soigne, comme on le fait tout le temp ".

    Une enquête approfondie est donc en cours pour tenter d'expliquer ce cas exceptionnel qui s'inscrit dans un contexte toujours partagé sur la question de la vaccination, pourtant fondamentale dans l'éradication de nombreuses maladies. En 2010, 40 % des Français se déclaraient "méfiants" à l'égard des vaccins. Cinq ans plus tôt, ils n'étaient que 10 %.

    Rappelons que le tétanos est une maladie infectieuse grave, non contagieuse, qui attaque le système nerveux. La contraction des muscles respiratoires peut entraver la respiration et provoquer la mort pas asphyxie et arythmie cardiaque.

    Il faut savoir que les spores de bacille tétanique sont n'importe où dans la terre, donc la bactérie ne peut être éradiquée. Elle sécrète dans l'organisme une toxine qui attaque le système nerveux. La seule prévention possible est de vacciner les sujets les plus sensibles, parmi lesquels les chevaux et les humains.

    En traitement, si l'on intervient tôt, des doses massives de pénicilline enrayent la multiplication des bactéries, mais la toxine déjà sécrétée fait son œuvre.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/France-Monde/Actualite/Sante/n/Contenus/Articles/2015/07/18/Le-tetanos-frappe-un-enfant-2406520

     

    Voici la photo d'une personne atteinte de tétanos, en fin de vie. Cette photo est vraie, ce n'est pas une blague de scénario hollywoodien!

    Quand la maladie est enclenchée, on ne peut pas la guérir: le corps spasme violemment.... la seule prévention, c'est la vaccination.

    NE PAS FAIRE SES RAPPELS, C'EST CONSTAMMENT DANSER AVEC LE DIABLE!

     

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  • Iko : une prothèse de bras compatible avec les Lego

    La vie des enfants handicapés pourrait radicalement changer grâce à Iko, une prothèse de bras compatible avec les Lego.

    Qu’ils soient accidentés ou atteints d’une malformation, des milliers d’enfants souffrent d’isolement. Grâce à Iko, leur quotidien va radicalement changer.

    Iko, inventé par un ingénieur colombien qui réside à Chicago, est une prothèse de bras compatible avec les briques Lego. De fait, l’enfant handicapé pourra personnaliser son bas avec des jouets Lego.

    C’est avec le Cirec, une fondation médicale colombienne, et le Lego Future Lab que Carlos Arturo Torres a conçu cette prothèse.

     " La prothèse est suffisamment modulable pour permettre aux enfants de la bricoler, la bidouiller, faire preuve d’imagination ", explique son concepteur, une liberté de création qui devrait aider les enfants à sortir de leur isolement.

    Iko se compose d’une articulation, d’un avant-bras, et d’une main. L’articulation cache la batterie et l’avant-bras un moteur. La main possède des embouts sur lesquels peuvent être fixé des briques Lego. L’enfant peut même remplacer la main par une grue ou un vaisseau spatial… en Lego bien évidemment.

    Pour cette invention, Carlos Arturo Torres a reçu le "Core 77 design award", un prix de design.

    Pour l’inventeur de Iko, l’avenir est même plus loin que les Lego. "Imaginez Marvel qui développerait des modules de superhéros, ou Mattel qui concevrait des maisons de poupées ou des lanceurs de voitures, General Electric des microscopes et Nintendo des accessoires compatibles", imagine l’inventeur.

     

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  • La valeur n'attend pas le nombre des années...

    Le robot jardinier français qui a séduit Google

    C'est l'invention d'un jeune Français de 14 ans, Eliott Sarrey, qui vient d'atteindre le stade des demi-finales de la Google Science Fair, un concours mondial où le géant californien détecte les futurs grands talents scientifiques. Et le robot jardinier pourrait viser plus haut.

    En février, quand il décide de s'inscrire au concours mondial des "géotrouvetou" version Google, Eliott Sarrey n'est qu'un élève français de 4ème, comme des milliers d'autres. Si ce n'est que ce jeune garçon adore les sciences, au point d'avoir imaginé un robot jardinier, et d'avoir envie de le présenter au "Google Science Fair". Résultat, son robot a été sélectionné pour faire partie des 90 demi-finalistes, et fin juillet, il pourrait rejoindre le club fermé des 20 projets finalistes sélectionnés par Google.

    L'idée du robot-jardinier est géniale : les personnes peuvent le piloter à distance, par smartphone comme un simple jeu sur mobile, et lui demander d'effectuer des tâches dans leur jardin. " Et si on pouvait réellement obtenir des légumes avec son smartphone" ? se demandait Eliott Sarrey à propos de son robot, qu'il a baptisé "Bot2Karot", cela ne s'invente pas... A partir de cette idée simple, Eliott a conçu un prototype en 3 mois, jusqu'à l'épreuve du 7 juillet, où le jury a sélectionné le robot, et en attendant le 4 août et l'annonce des 20 finalistes qui iront "pitcher" leur projet devant les équipes de Google, en plein coeur de la Silicon Valley. Voila encore un petit Frenchie que les Américains pourraient bientôt nous voler!

     

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  • Le robot du futur avec une queue d'hippocampe

    Comment ne pas être surpris par l’hippocampe ? Ce poisson à tête de cheval est un animal au physique onirique et surprenant. L’aquarium du Monterey Bay, en Californie, possède une grande collection que nous vous invitons à découvrir en vidéo.

    Si la plupart des animaux à queue ont des appendices de forme cylindrique, la queue de l’hippocampe est carrée. C’est en voulant comprendre cette spécificité morphologique qu’une équipe réunissant des chercheurs de l’université Clemson, de l’université d’État de l’Oregon, de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) et de l’université de Gand (Belgique) a découvert qu’elle pourrait avoir de nombreux avantages en robotique et en ingénierie.

    Ces scientifiques ont rendu compte de leurs travaux dans un article que vient de publier la revue Science. Ils ont découvert que la queue de l’hippocampe est composée de plaques osseuses carrées et mobiles reliées par des jointures qui facilitent la flexion et la torsion. Chaque plaque est composée de quatre sections mobiles en forme de " L " qui se chevauchent. Cette structure est capable de se déformer pour protéger la colonne vertébrale puis de reprendre sa forme initiale.

    Ce sont les muscles connectant la colonne vertébrale et les plaques qui permettent à l’hippocampe de s'agripper aux algues et aux coraux et de se maintenir en position pour s’alimenter en aspirant la nourriture qui flotte dans l’eau. En outre, la forme carrée offre plus de points de contact pour saisir quelque chose et assure une préhension plus efficace que les queues cylindriques. Cette combinaison de flexibilité et de robustesse recèle un potentiel très prometteur…

    L’image principale montre la numérisation en 3D d’une queue d’hippocampe. On distingue les plaques osseuses carrées pourvues chacune de quatre sections en " L " qui se chevauchent lorsqu’une pression externe s’exerce. Les quatre images du bas sont des prototypes de queues cylindriques et carrées fabriqués avec une imprimante 3D. Les chercheurs ont comparé les propriétés mécaniques de ces deux structures et découvert les avantages du modèle imitant l’appendice de l’hippocampe. © Oregon state university

    L’image principale montre la numérisation en 3D d’une queue d’hippocampe. On distingue les plaques osseuses carrées pourvues chacune de quatre sections en " L " qui se chevauchent lorsqu’une pression externe s’exerce. Les quatre images du bas sont des prototypes de queues cylindriques et carrées fabriqués avec une imprimante 3D. Les chercheurs ont comparé les propriétés mécaniques de ces deux structures et découvert les avantages du modèle imitant l’appendice de l’hippocampe. © Oregon state university

    " Nous avons découvert que cette architecture carrée apporte non seulement de la dextérité et une résistance, mais qu’elle se remet naturellement en place après avoir été déformée ou tordue, explique Ross Hatton, professeur à l’université d’Etat de l’Oregon et co-auteur de cette étude. Cela pourrait être très utile à des applications de robotique qui doivent être à la fois solides, efficaces d’un point de vue énergétique et capables de se plier et se tordre dans des espaces exigus. " Afin justement d’évaluer ce potentiel, les chercheurs ont utilisé l’impression 3D pour reproduire une queue d’hippocampe et des modèles de queues cylindriques. Les prototypes ont été soumis à des tests de résistance et de flexibilité qui ont révélé un net avantage à la structure carrée en matière de préhension et de robustesse.

    Un compromis entre robots rigides et robots mous

    "Le fait de comprendre la mécanique grâce à ces prototypes peut aider les ingénieurs à développer des technologies inspirées de l’hippocampe qui imiteront les fonctions de préhension et de protection de cet appendice naturel pour des applications en robotique, en systèmes de défense et en biomédecine ", peut-on en lire en conclusion de l’article. Et les chercheurs ont d’ores et déjà quelques idées de ce que l’on pourrait tirer d’une telle structure.

    Ils évoquent un robot d’exploration qui ramperait tel un serpent et pourrait contracter son squelette afin de se faufiler plus aisément dans les anfractuosités. Selon eux, il s’agirait d’un compromis idéal entre les robots rigides et les robots mous. La robotique industrielle est aussi concernée avec la possibilité de développer des bras hautement articulés dotés d’une meilleure préhension que des modèles cylindriques. Dans le domaine de la défense, il est question d’une armure souple dont les plaques flexibles pourraient absorber l’énergie en se déformant comme le fait la queue de l’hippocampe. Ces qualités pourraient aussi servir la médecine et en particulier les instruments utilisés pour la laparoscopie. Et la liste n’est pas exhaustive…

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  • Waldo, le robot qui obéit au doigt, à l’œil et à la voix

    Waldo, véritable assistant personnel d'aide à l'autonomie, sera commercialisé dès la rentrée 2015, au tarif de 1000 euros.

    L’entreprise Immersive Robotics lance la commercialisation d’un robot pilotable depuis un ordinateur et capable d’assister n’importe qui dans les tâches du quotidien.

    L’idée a inspiré de nombreux films de science fiction. Mais c’est un petit personnage bien réel que la startup française Immersive Robotics a mis au point et s’apprête à lancer sur le marché. Son nom? Waldo. Sa fonction? Assistant personnel. Signes particuliers? Obéit au doigt et à l’œil mais aussi à la voix. Le projet, longuement muri, est né il y a trois ans et s’est concrétisé en seulement quelques mois, avec un premier prototype dévoilé début avril au salon High-tech de Laval.

    Le look de Waldo? Un automate équipé d’une tête avec deux caméras lumineuses en place des yeux et d’un haut-parleur dissimulé derrière la fente qui lui sert de bouche. Son corps se divise en deux plateaux dont l’un repose sur trois roues qui lui servent à se déplacer. Sa principale innovation? Il est entièrement pilotable à distance. " Vous le laissez chez vous et pouvez en prendre le contrôle depuis n’importe quel endroit" , précise Laurent Boireau, le président d’Immersive Robotics.

    Un robot et une sensation de "téléportation"

    Pour le diriger, un simple ordinateur, un smartphone ou une tablette suffisent. Mais ses créateurs ont aussi choisi de s’appuyer sur la technologie de la réalité virtuelle, en plein boom, notamment dans l’univers des jeux vidéo. Waldo peut être livré avec un casque équipé d’un écran interne directement relié aux deux caméras. L’équipement permet de voir ce que voit l’humanoïde en 3D mais il capte également les mouvements de la tête. En résumé, si l’on regarde à droite, il se tourne lui aussi vers la droite. Ainsi, une personne à l’hôpital ou qui ne peut se déplacer a, grâce au casque, la sensation d’être téléportée n’importe où. Mariage, repas de famille… : voilà désormais possible d’y être tout en n’y étant pas ! Sans compter que l’appareil, en plus d’être les yeux de son propriétaire, retransmet aussi sa voix et obéit à plusieurs commandes vocales.

    Un robot et une autonomie plus grande

    En option, Waldo peut être équipé d’un bras articulé capable de saisir des objets, d’actionner un interrupteur ou encore d’ouvrir une porte. Il se déplace aussi dans la maison quand il en reçoit l’ordre. Mais pour cela, il a besoin, au préalable d’une petit visite guidée des lieux afin de les identifier clairement et de se fabriquer une carte rien que pour sa mémoire interne à lui. Pour ses concepteurs, c’est aussi là toute sa richesse :  " Waldo peut surveiller votre domicile ou assister une personne à mobilité réduite, assure Laurent Boireau. Il éteint la lumière ou ramasse un objet va dans la cuisine ou suis la personne lorsqu’il en reçoit l’ordre" .

    Actuellement, Immersive Robotics réalise les dernières améliorations de sa machine et espère la mettre sur le marché cet été. Son prix: 1 000 euros pour la version équipée du bras articulé. Son créateur assure également que le produit d’origine est prévu comme une plateforme à laquelle il sera possible d’ajouter de nouveaux accessoires comme un écran ou des prises d’alimentations pour téléphone. Un robot évolutif.

     

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  • Quand la chirurgie et la médecine aident à vivre!

    Un enfant né sans visage opéré avec succès

    Yahya, né avec de graves malformations, a retrouvé un visage à la suite d'un appel à la solidarité posté sur Facebook par un ami de son père.

    Yahya est né au Maroc il y a quatre ans. Un petit garçon pas tout à fait comme les autres puisqu'il est né sans yeux, sans nez, et sans mâchoire supérieure -entre autres malformations gravissimes. Pour éviter le regard des autres sur leur enfant, les parents du garçonnet avaient pris l'habitude de couvrir sa tête quand ils sortaient de la maison. 

    Du passé, désormais. L'année dernière, un voisin de la famille, le seul à posséder une connexion internet dans le village, a décidé de lancer un appel sur Facebook pour aider cette famille. Il espérait ainsi trouver des médecins prêts à prendre en charge le petit garçon, puisque tous les professionnels contactés avaient refusé de l'opérer, estimant l'entreprise trop complexe. 

    La bonne samaritaine est australienne

    Ce message, après avoir beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, a touché une femme, Fatima Baraka, une femme d'origine marocaine habitant à des milliers de kilomètres du petit village marocain de Yahya, en Australie. 

    Bien décidée à venir en aide au petit garçon, Fatima, par ailleurs survivante d'un cancer du sein, a contacté pendant plusieurs mois nombre de chirurgiens. Jusqu'à réussir à convaincre un ponte de la chirurgie réparatrice australienne, Tony Holmes, de s'intéresser au cas de l'enfant. Après avoir fait venir la famille à Melbourne pour des examens complets au Royal Children Hospital, le chirurgien a fini par accepté d'opérer Yahya. 

    Une opération de 18 heures

    En février dernier, au terme d'une opération de 18 heures qui aurait pu le tuer, et pendant laquelle il a perdu la moitié de son sang, le petit Yahya s'est réveillé avec un nouveau visage. Une opération réussie, mais sur laquelle les chirurgiens ont préféré attendre pour communiquer. Les résultats positifs de cette chirurgie n'ont en effet été révélés que dimanche 28 juin. 

    Au site internet australien News.com.au, les médecins ont annoncé que d'autres opérations étaient prévues pour ajouter une prothèse de nez et des prothèses oculaires sur le visage reconstitué de Yahya. 

    Ses parents peuvent désormais envisager une vie plus normale pour leur petit garçon. 

    Voir aussi en vidéo un reportage de Daily news sur l'histoire du petit Yahya

     [Attention, certaines images peuvent choquer]

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