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société - Page 359

  • L'eau en France

    Selon le code de la santé publique, les eaux brutes destinées à produire de l’eau potable (du robinet) ne doivent pas contenir plus de 2 µg/l d’un pesticide particulier et plus de 5 µg/l pour le total des substances mesurées.

    Pour l’eau du robinet, les limites sont de 0,10 µg/l pour chaque pesticide (à l’exception de l’aldrine, la dieldrine, l’heptachlore et de l’heptachloroépoxyde: 0,03 µg/l) et 0,50 µg/l pour le total des substances mesurées. Combien de points de surveillance qui dépassent les 0,50 µg/l et qui nécessiteraient donc un traitement (qui peut aussi être requis pour d’autres raisons)? 213 sur 2826.

    Le Commissariat relève – mais dans le texte seulement, pas dans le résumé – cette situation:

    "À l’exception de l’AMPA, les teneurs de ces 15 pesticides les plus fréquemment détectés dans les cours d’eau de France métropolitaine sont en moyenne inférieures à 0,1 µg/l, seuil de potabilité par pesticide (graphique 4). Ces valeurs moyennes cachent parfois une forte variabilité à l’image du glyphosate, de l’AMPA, du métolachlore et de l’isoproturon, en raison de pics localisés importants en valeurs. Néanmoins, les dépassements des seuils d’écotoxicité vis-à-vis des milieux aquatiques, généralement plus élevés que pour l’eau potable, se concentrent sur le chlortoluron et le métazachlore“.

    "En France métropolitaine, le glyphosate est toujours en tête des pesticides les plus détectés dans les cours d’eau“.

    Le glyphosate étant utilisé partout, y compris sur des surfaces qui se prêtent au ruissellement, la constatation n’est pas surprenante.

    Mais cet intertitre est faux ou, au mieux, trompeur. Car la molécule la plus souvent détectée est l’AMPA. Mais:

    " Le cas de l’AMPA reste à part, car il ne provient pas uniquement de la dégradation du glyphosate (encadré [en fin de document]). Ses détections sont plutôt stables, alors que celles de sa molécule mère, le glyphosate, sont en hausse constante depuis 2011".

    Rappelons qu’il s’agit de détections, ce qui pose quelques difficultés d’interprétation. Car deux détections en-dessous de la limite de quantification comptent pour deux occurrences dans ce document, tout comme deux quantifications.

    La Commission ne s’étend pas sur ce cas de figure.

    Pour l’AMPA et le glyphosate, c’est… 0,0 % (sur 2021 points).

    Les deux substances suivantes les plus fréquemment détectées sont l’atrazine déséthyl et la 2-hydroxy atrazine, des produits de dégradation de l’atrazine, interdite d’usage depuis dix ans. On sait que cette dernière est très persistante. Et il y a… un dépassement de seuil pour l’atrazine déséthyl.

    Amalgamation des DOM

    Selon l’intertitre,

    "Dans les DOM, les détections de pesticides dans les cours d’eau se font sur moins de substances, mais leurs propriétés sont plus variées qu’en métropole".

    Et selon le texte:

    " Ce classement [des 15 substances les plus détectées] établi pour les DOM reflète toutefois plus la contamination en Martinique, qui représente 66 % des analyses des DOM et plus de 80 % des détections, que celle des DOM dans leur ensemble".

    Le chlordécone et son métabolite chlordécone 5b hydro arrivent largement en tête d’un classement très artificiel. Dans la Réunion, par exemple, il y avait 25 points de surveillance, 89 substances recherchées, 2 points avec détection d’une substance.

    Et si l’on positivait?

    Ce n’est pas compris par tout le monde: les produits phytosanitaires ont une utilité certaine. Il faut les gérer correctement – la filière s’y emploie! – et gérer les résidus, ce qui commence par une information adéquate.

    Ce document du Commissariat général au développement durable pourrait avoir une toute autre teneur, partant d’une autre approche. Celle d’une écologie positive, au service de la société, qui a besoin d’une alimentation et d’une agriculture, ainsi que d’une gestion du territoire qui ne saurait être la mise en friches généralisée. On peut faire la même remarque, dans certains cas en bien plus critique, des rapports des différentes agences de bassin.

    Et si, au lieu d’ouvrir par: "Des pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau français", on avait tenu un discours rassurant? Nos autorités sont-elles conscientes de leur contribution à l’agriculture-bashing, au dénigrement d’une composante essentielle de notre économie et de notre vivre-ensemble?

    Le pourcentage de dépassement du seuil d’écotoxicité le élevé est à 7,5 (sur 2814 points de surveillance, soit, en principe, 211 points) pour le métazachlore. Au cinquième rang, on tombe à 0,2 % pour l’imidaclopride (2 points). Le glyphosate tant vilipendé est à 0,0 %.

    La teneur moyenne et l’écart-type des teneurs en glyphosate des cours d’eau de France métropolitaine sont respectivement de 0,10 µg/l (environ, selon le graphique 4), et de -0,17 µg/l (curieux…) à +0,34 µg/l. Ce sont là aussi des valeurs que l’on trouve pour les résidus de médicaments et que l’on peut trouver à l’entrée des stations d’épuration pour des résidus de drogues.

    Il se rapporte du reste que quand le CNRS a voulu étudier la consommation de drogues dans les villes françaises par la mesure des résidus dans les effluents en 2013, certaines villes ont refusé de participer ; d’autres se sont offusquées des résultats.

    Il y a des tabous… mais, pour les pesticides, c’est sans tabou…

    https://www.contrepoints.org/2015/11/26/230508-misere-leau-est-polluee-vraiment

  • Médias allemands

    Médias allemands

    Version originale

    Hessen: Ein hochrangiger Polizeibeamter aus Frankfurt/M. erklärt BILD: „Bei Straftaten von Tatverdächtigen, die eine ausländische Nationalität haben und in einer Erstaufnahmeeinrichtung gemeldet sind, legen wir den Fall auf dem Schreibtisch sofort zur Seite.“

    Der Beamte weiter: „Es gibt die strikte Anweisung der Behördenleitung, über Vergehen, die von Flüchtlingen begangen werden, nicht zu berichten. Nur direkte Anfragen von Medienvertretern zu solche Taten sollen beantwortet werden.“

    Traduction (à peu près):

    Région du Hesse : Un policier haut gradé de Francfort explique au BILD : « Pour les délits commis par des criminels possédant une nationalité étrangère et qui sont enregistrés dans un centré de réfugiés, nous classons immédiatement le dossier sans suite ».

    Le policier continue : « Il y a de strictes instructions venant de la hiérarchie pour ne pas reporter les crimes et délits perpétrés par les migrants. Seules des requêtes directes émises par des journalistes ou des médias sur de tels actes peuvent être suivies d’effet ».

    BILD

    trad rapide (on appelle cela un MOB sexuel agressif)

    ►on en parle maintenant : A Bielefeld à la veille du Nouvel An un MOB sexuel agressif au lieu. Selon «Westfalen Blatt-" 500 hommes ont fait irruption dans une boîte de nuit, ont attaqué plusieurs femmes. La police a confirmé par la recherche les agressions sexuelles .

    ► Bade-Wurtemberg: Quatre réfugiés (14-21) de Syrie ont violé au nouvel an deux filles (14-15) à Weil am Rhein. D'abord publié le 7 Janvier.... la police a confirmé ensuite

    ► NRW: des instructions similaires ont été selon des informations de Bild in NRW:les incidents dans et autour des abris de réfugiés ne doivent pas être déclarés - à moins qu'ils soient attaqués par des néo-nazi

    ► Sachsen - il y avait en 2015, selon le ministre de l'Intérieur Markus Ulbig-Saxe (51, CDU) "1006 brutalité et crimes contre la liberté personnelle" dans les centres d'asile, y compris onze cas de tentative d'homicide ou assassinat

    Seulement trois d'entre eux ont été publiés. Huit cas d'abus sexuels et viol, en partie sur des enfants, sont restés sous le boisseau.

    Un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Saxe dit à l'enquêteur de BILD: "Dans les infractions sexuelles, les intérêts privés des victimes doivent être protégés."

    vu ailleurs, un "videur d'un hôtel huppé de Cologne", situé sur la place, était choqué.... (sportif, karatéka, fait ce job pour le nouvel an): des femmes en pleurs venaient se réfugier dans l'hôtel et tapaient à la porte etc.... certaines ont été trainées par terre, tentatives pour les déshabiller, une gamine a le nez cassé et le visage en sang...

    Ce n'étaient pas que du " papouillage"

     

  • Le feront-ils?

    Angela Merkel pour l'expulsion des réfugiés condamnés

    Suite aux agressions sexuelles commises à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre, Angela Merkel s'est prononcée ce samedi en faveur d'un durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice allemande.

    La chancelière allemande Angela Merkel s'est prononcée samedi en faveur d'un très net durcissement des règles d'expulsion de demandeurs d'asile condamnés par la justice en Allemagne, en l'autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.

    "Si les réfugiés ont commis un délit", cela doit "avoir des conséquences, (...) cela veut dire que le droit (de séjour) doit s'arrêter s'il y a une peine de réclusion ou même avec sursis", a déclaré Mme Merkel, tirant les leçons des agressions sexuelles intervenues le soir de la Saint-Sylvestre à Cologne (ouest), qui impliqueraient des demandeurs d'asile.

    Lors d'une réunion à Mayence (sud-ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s'est mise d'accord pour demander que la perte du droit d'asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l'autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.

    "Il est important que là où la loi n'est pas suffisante, elle soit modifiée", a affirmé, lors d'une conférence de presse, Angela Merkel, y voyant là aussi "l'intérêt de la grande majorité des réfugiés".

    1,1 million de demandeurs d'asile sont arrivés en 2015

    Pour l'heure, selon la loi allemande, l'expulsion d'un demandeur d'asile n'a lieu qu'après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine.

    L'Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d'asile et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l'égard de la politique d'ouverture aux demandeurs d'asile suivie depuis septembre par Mme Merkel.

    Oui, le feront-ils?

    Et en France..... parce que il y a eu des viols dans les centres..... et on vous la caché!

    Bon d'accord, j'ai perdu l'info exacte et la référence.... j'avais lu qu'ils avaient eu la grosse conn. de mélanger une famille de réfugiés chrétiens avec des réfugiés musulmans... et, devinez ce qui arriva?

    C'est pour cela que j'ai décidé de changer la destination du blog pour vous répercuter tous les articles que je lis quotidiennement et qui prouvent la manipulations des journalistes qui sont à plus de 85% en France.

    Achetez Valeurs Actuelles de cette semaine, vous serez édifié-es!

     

  • Ils viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes!

     Où sont les hommes européens?

     

    À Cologne, en particulier la nuit de la Saint-Sylvestre, on ne boit pas que de l’eau. Parmi les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées devant la gare centrale de la ville, à deux pas de l’antique cathédrale, pour " faire la fête ", en cette soirée du Nouvel An, un certain nombre, autochtones ou allogènes, étaient probablement dans l’état second que crée, paraît-il, l’absorption de diverses substances, par exemple à base de raisin, de houblon, d’orge, de cannabis ou de coca.

    Que s’est-il exactement passé? Après que des plaisantins ou des provocateurs ont tiré de gros pétards d’artifice dans la foule, une partie des badauds venus en famille, pris de panique, ont évacué les lieux sous la protection des forces de l’ordre. C’est alors que quelques bandes, composées, d’après le chef de la police municipale, de jeunes gens " de dix-huit à trente-cinq ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ", s’en sont systématiquement prises aux femmes isolées restées sur place, leur arrachant téléphones portables, sacs à main, et profitant de la bousculade et de la nuit pour les caresser, pour les " tripoter " et, au moins dans un cas, pour aller plus loin.

    Quatre-vingt-dix plaintes ont été en tout cas déposées à la suite de ces actes de banditisme. Les voyous qui se sont rendus coupables de ces vols, de ces agressions et de ce viol venaient-ils des " quartiers ", puisqu’on apprend à cette occasion que l’Allemagne, comme la France ou la Grande-Bretagne, connaît elle aussi quelques problèmes avec ses cités? S’agissait-il d’arrivants récents, issus du flot torrentiel des 900.000 " migrants " qui ont déferlé l’année dernière sur le pays avec la bénédiction de Mme Merkel? L’enquête devrait permettre de l’établir.

    Gardons le sens des proportions. Les incidents de ce 31 décembre n’ont, évidemment, pas l’ampleur et la gravité du carnage parisien du 13 novembre. Leur dimension n’en dépasse pas moins celle d’un simple fait divers et ce n’est pas créer ou entretenir un climat " nauséabond ", pour reprendre le terme utilisé hier matin par la présentatrice du journal de France Inter, que de s’interroger sur leur signification, leurs conséquences et peut-être avant tout sur les réactions qu’ils ont suscitées.

    Délinquants d’habitude ou délinquants d’occasion, immigrés de longue ou de fraîche date, qu’ils aient prémédité ou non leurs débordements, leurs auteurs ne savent pas où et quand ils vivent. Pour eux, une femme seule, non voilée, éventuellement court vêtue, qui se trouve dans la rue passé minuit est une femme de mauvaise vie, un jouet sexuel, une proie offerte aux convoitises et aux outrages des mâles. Ils ne se sont pas autrement conduits avec les Allemandes qui étaient à leur merci que les révolutionnaires égyptiens du printemps arabe, sur la place Tahrir, avec les journalistes occidentales et autres émancipées qui passaient à portée de leurs mains baladeuses.

    Angela Merkel, dont la politique d’ouverture des frontières – applaudie dans un premier temps, aujourd’hui de plus en plus discutée ou désapprouvée – risque de subir le contre-coup des incidents de Cologne, a condamné dans les termes les plus durs " des actes insupportables ". Il est désormais de sa responsabilité de subordonner l’accueil et le maintien sur le sol allemand des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés à leur acceptation et à leur respect des mœurs et des lois en vigueur en Europe.

    C’est d’ailleurs le sens du message que la chancelière a adressé au maire de Cologne, Mme Henriette Reker, accessoirement élue de la CDU. Or, celle-ci l’a semble-t-il entendu d’une autre oreille.

    Passe encore que Mme Reker se soit moins souciée, dans un premier temps, de la poursuite et de la punition des agresseurs que de la réputation de sa ville et du succès du prochain carnaval local (un million de visiteurs attendus). Mais l’édile rhénane n’a pas craint de se tourner vers les potentielles victimes du machisme islamique pour leur recommander de bien vouloir adopter, dans les meilleurs délais, un comportement plus sage et moins provocant que celui qui a déclenché les incidents de la semaine dernière. C’est tout juste si elle ne leur a pas indiqué la contexture et l’épaisseur de la burqa qu’elles devraient revêtir. Dame, il faut vivre avec son temps !

    Autant dire à la horde sauvage du 31 décembre: "Chez nous, vous êtes chez vous. Ne vous essuyez pas les pieds avant d’entrer dans la maison. Installez-vous sur le canapé pour regarder la chaîne de votre choix. Videz le réfrigérateur. Et si le maître de maison n’est pas d’accord, fichez-le donc dehors et prenez sa place dans le lit de votre hôtesse…

    Où l’on voit que Soumission n’est pas un roman d’anticipation

  • Lisez pour comprendre le bitcoin

     

    http://www.contrepoints.org/2015/09/16/221958-qui-gere-le-bitcoin